L’analyse des bilans carbone des grands événements sportifs montre que l’ampleur de l’événement est directement proportionnelle à son empreinte carbone. Cependant tous les évènements n'inclus pas les mêmes éléments dans le calcul de ce périmètre en omettant en 2008 à Beijing de comptabiliser le transport et hébergement des visiteurs. D'autres évènements planétaires n'ont pas pris en compte la construction des stades et infrastructures
En moyenne les émissions sont les suivantes :
. le secteur des transports de spectateurs représente la majorité des émissions : 74% (coupe du monde Russie 2018), 83% pour Rio.
. L'alimentation porte 15 à 18% des émissions, suivi de la diffusion des matchs, transport des employés, construction des stades etc...
Il ne faut cependant pas dire "on arrête tout", le sport ne représente qu'1% des émissions de CO2 en France, cela augmentera bien évidemment avec les JO 2024 de Paris.
L'heure est plus à trouver des solutions moins énergivores et à compenser au maximum les émissions qui sont consommées lors d'un tel évènement.
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