L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.
En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.