Le principe de l’électrolyse de l’eau estune technique qui permet de produire de l’hydrogène sans émissions de CO2. Ce procédé remplace le gaz naturel traditionnellement utilisé dans la synthèse de l’ammoniac pour les engrais azotés. L’hydrogène produit est ensuite combiné à l’azote de l’air pour former de l’ammonitrate décarboné, utilisé dans les grandes cultures. Cette approche pourrait révolutionner la production d’engrais en Europe, réduisant significativement l’empreinte carbone du secteur agricole.
Ce projet, d’un coût estimé à 1,3 milliard d’euros, vise à produire 500 000 tonnes d’engrais azoté décarboné par an, couvrant ainsi 15% de la consommation française.
Malgré un coût initial plus élevé comparé aux engrais traditionnels, FertigHy anticipe de rester compétitive grâce à la future régulation sur les importations d’engrais non décarbonés. À partir de 2034, les importateurs devront payer des taxes vertes selon les nouvelles réglementations européennes, ce qui augmentera le coût des engrais traditionnels et rendra les alternatives décarbonées plus attractives.
Cette usine verra le jour dans les Hauts-de-France. Il redéfinit également les standards de production industrielle vers un modèle plus durable, responsable et dans l'optique de réduire la dépendance aux importations Russes.