Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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2923 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
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786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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468 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
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124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
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16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

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12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

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11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

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11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
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11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
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10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

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10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
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10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

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10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

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10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

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10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 17 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

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0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
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0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
La Fresque de l'Economie Circulaire
Ludique, scientifique et positif... un atelier d'intelligence collective qui impacte !

Inspiré de la Fresque du Climat, cet atelier collaboratif permet de comprendre les enjeux de transformation de notre système de production-consommation linéaire vers un modèle plus vertueux : l'économie circulaire. Un changement de paradigme qui remet au centre la question de l'utilisation des ressources naturelles ainsi que la gestion des externalités, déchets et pollutions, générées par nos modes de vie. 

Alors... comment peut on activer ce nouveau modèle circulaire ??

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33 soutiens
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français.
Super nouvelle pour l’écologie et notre pays !

Les batteries actuelles au lithium ont 3 grands faiblesses :
-le lithium risque d’être en tension dans les années à venir
-la production des batteries émet pas mal de CO2 (une voiture électrique émet tout de même moins qu’une thermique)
-la technologie est fortement maîtrisée par la Chine.

Comment décarboner sans tomber d’une dépendance (pétrolière) à une autre (Chine) ?

Le CNRS travaille dans l’ombre depuis 10 ans
https://lnkd.in/eAmE784T
Ca y est, le produit arrive dans les mains du grand public.
Et le résultat est absolument génial.

Cette nouvelle batterie utilise du sodium (4ème élément chimique le plus abondant sur terre)
Par rapport aux batteries lithium (LFP)
-Son empreinte carbone à la fabrication est potentiellement 3 fois plus faible
-La batterie est très peu inflammable
-Sa vitesse de recharge est excellente
-Elle fonctionne mieux à basse température
-Sa durée de vie est excellente
-A terme, elle devrait coûter moins cher
-Elle est conçue en France
-Elle est fabriquée en France
-Elle est disponible la semaine prochaine chez Leroy Merlin.

Trop beau pour être vraie ?
Cette batterie est une excellente nouvelle, bravo au CNRS et aux développeurs de cette batterie !

Prenons néanmoins un peu de recul.
1/ le point faible des batteries au sodium est leur densité énergétique plus faible que le lithium. Mais elle est déjà suffisante pour répondre aux besoins :
-des batteries de stockage,
-des 2 roues électriques (VAE, scooters)
-des petits véhicules électriques.
Cette batterie est déjà suffisante pour rendre bas-carbone des centaines de millions de véhicules et elle va continuer à s’améliorer !

2/ Si c’est une vraie première mondiale française, la Chine n’est pas en reste.
CATL, le première producteur de batterie a aussi annoncé sa batterie au sodium
La production de masse devrait commencer à la fin de l’année
Côté Français on parle d’1GWh de production post 2025, la Chine devrait en avoir 164 GWh en 2026.
Il faut accélérer et très vite pour continuer à exister.

En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées !

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3 soutiens
Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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2 soutiens
L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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2 soutiens
L'arrêt du ticket de caisse : avons-nous des résultats fiables ?
Retour sur l'arrêt du ticket de caisse en magasin et estimation de l'impact écologique.
Si un seul ticket dématérialisé réduirait de 2 centilitres la consommation d'eau par rapport au ticket traditionnel, il rejetterait 2 grammes de CO2 en plus. La disparition de cette automaticité d'impression devrait malgré tout être bénéfique pour l'environnement. Les consommateurs ne se soucieront pas de multiples « tickets » pour des « petits achats ».  Pourtant à l'heure actuelle, bon nombre d'établissements sortent non pas le ticket de caisse mais le ticket de carte bleu et vous demandent après si vous le souhaitez..

Néanmoins, pour que cette mesure durable ne soit pas une fausse bonne idée, il faut prévoir des mesures de sobriété numérique dans l'envoi de ces tickets dématérialisés. Si le commerçant n'en profite pas pour faire une jolie mise en page, de la pub à outrance, des bons de réductions, le mail pourrait faire entre 0,2 et 1 Mo. Sachant que selon les estimations de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), l'envoi d'un mail de 1 Mo aurait une empreinte carbone d'environ 19 grammes, celui d'un ticket dématérialisé pourrait avoir un impact compris entre 3,8 et 19 grammes de CO2 (contre 2g environ pour un ticket « papier »). 
Il n'empêche, peu de magasins indépendants envoient des e-mails ou des tickets dématérialisée. Cette démarche se fait par contre dans les grands réseaux.

Espérons qu'une étude puisse sortir sur 2024 pour certifier le gain positif de cet arrêt du ticket de caisse.


...
2 soutiens
Le recyclage des métaux a du plomb dans l'aile
Il faut impérativement améliorer la chaîne du recyclage pour répondre aux enjeux économiques, géostratégiques, environnementaux ou encore sociaux posés par l'approvisionnement en matières premières.
Une grande partie des métaux
ne sont pas ou peu recyclés, c'est le cas de la plupart des métaux mineurs (parfois dits métaux rares, comme le lithium, le gallium ou l'indium). Et les métaux bien recyclés (acier, métaux de base et précieux) ont de leur côté atteint un plateau et ne progressent plus.
Le prix des métaux mais surtout sa volatilité associée n'est pas non plus toujours un terrain très favorable à la mise en place de chaînes de recyclage car celle-ci accentue l'incertitude sur le niveau des recettes pour les entreprises qui vont revendre ces matériaux... Acheter au même prix que d'extraire ces matériaux et les transformer aux 4 coins du monde. Une décision éco-responsable que nos entreprises doivent s'engager à prendre. Nous n'avons qu'une seule planète, faut-il le rappeler.

2 articles très intéressants pour aller plus loin 
? https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recycler-100-des-metaux-un-objectif-atteignable-946701.html

? https://enviropro-salon.com/fr-fr/angers/actualites-L-Ademe-pointe-du-doigt-les-faiblesses-du-recyclage-des-metaux-en-France
...
2 soutiens
Forum National des Eco-Entreprises
Le PEXE et l’ADEME proposent la 15ème édition du Forum national des éco-entreprises le jeudi 04 avril 2024 au Ministère de l’économie en présentiel ou à distance ! 

Plus de 500 participants de premier plan pour cette journée business et innovation (PME, start-up, donneurs d’ordre publics et privés, investisseurs, instituts de recherche, pôles de compétitivité). 

Côté : Eco-PME ou start-up : 

  • Rencontrez des donneurs d’ordre public et privés ; vos futurs investisseurs et partenaires R&D (jusqu’à 12 créneaux de rendez-vous programmés). 
  • Découvrez des opportunités marché et innovation pour votre développement dans le cadre des ateliers spots. 
  • Accédez à des informations sur les tendances du marché. 
  • Echangez avec l’écosystème d’innovation l
Côté : partenaire de l'innovation, industriel, territoire, collectivité et investisseur : 

  • Rencontrez les PME/Start-up de l’environnement et de l’énergie 
  • Découvrez les solutions les plus innovantes pour la transition écologique. 
  • Prenez part à l’écosystème


Au programme : Rendez-vous BtoB – Ateliers - Vitrines de l'innovation (Eau et biodiversité – Air, bâtiment et mobilité - EnR et efficacité énergétique - Déchets et économie circulaire) – Interventions de Keyspeakers sur des sujets et enjeux phare de la filière : transition écologique, Chiffres clés et tendances innovation - Remise des Trophées de l'éco-entreprise innovante 2024  

Info sur l'évènement :
https://forum.ecoentreprises-france.fr
Lien d'inscription :
https://forum.ecoentreprises-france.fr/s-inscrire
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2 soutiens
Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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2 soutiens
Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
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2 soutiens
Un parc éolien va alimenter 10% de la Bretagne
Le deuxième parc éolien en mer français en service au large de la Bretagne

Les 62 éoliennes du parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) ont toutes été raccordées au réseau et tournent désormais à plein régime, produisant 1.820 gigawatts-heures par an, soit 10% de la consommation électrique totale de la Bretagne. Situé à 16 kilomètres au large des côtes, ce parc est le deuxième du genre en France après celui de Saint-Nazaire, mis en service en novembre 2022.


Un enjeu majeur pour la transition énergétique

La mise en service du parc éolien de Saint-Brieuc est une étape importante dans la transition énergétique de la France. En effet, il permet de produire de l'électricité propre et renouvelable, contribuant ainsi à réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles et à lutter contre le changement climatique.

Des impacts sur l'environnement et les activités de pêche

Cependant, la construction du parc a également pu avoir un impact sur l'environnement marin et les activités de pêche.Les pêcheurs locaux ont notamment exprimé leurs inquiétudes quant à la concurrence pour l'espace et à la possible perturbation des ressources halieutiques.

Un développement durable et responsable

Le développement de l'éolien en mer est un enjeu majeur pour la transition énergétique en France. Cependant, il est important que ce développement se fasse de manière durable et responsable, en tenant compte des impacts potentiels sur l'environnement et les activités humaines.

Le parc éolien de Saint-Brieuc est un exemple concret de la façon dont l'éolien en mer peut contribuer à la production d'électricité propre tout en respectant l'environnement et les activités humaines. Il est important de continuer à développer cette technologie de manière responsable pour qu'elle puisse jouer pleinement son rôle dans la lutte contre le changement climatique.

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Bornes de recharge électrique financées par les collectivités : une bonne chose ?
Pour convaincre les Français de passer à la voiture électrique, les collectivités ont investi à perte dans le maillage du territoire en points de recharge. A présent que les acteurs privés se sont emparés du sujet, elles s’interrogent sur la suite.

Fin 2023, la France a franchi le cap ­symbolique du million de ­véhicules électriques en circulation. Depuis, le rythme d’immatriculations ne cesse d’accélérer. Cette fois, l’épopée électrique est bel et bien lancée. Ces dix dernières années, les collectivités y ont largement participé en couvrant le territoire de dizaines de milliers de points de recharge ouverts au public.

« Au début, il n’y avait même pas d’usagers, mais il fallait rassurer les automobilistes qui s’inquiétaient du manque d’autonomie de ces ­véhicules », se souvient Jean-Jacques ­Cadet, directeur général des services (DGS) de Territoire d’énergie Drôme (1). « Les gens attendaient nos bornes pour oser y aller, même si, aujourd’hui, on sait que 90 % des recharges ont lieu au domicile », renchérit Jean-Louis ­Camus, président du syndicat départemental d’énergies de l’Indre (2).

Encouragés par les appuis financiers de l’Ademe, de l’Europe ou des certificats d’économies d’énergie (programme Advenir), les syndicats d’énergie se sont lancés, parfois en tâtonnant, dans l’aventure. « Il y a eu toutes sortes d’initiatives car personne ne savait vraiment où mettre les bornes, quel type choisir, ni comment tarifer tout ceci, se remémore Jean-Marc Proust, président du cabinet GP Conseil. Dans certains départements, il suffisait qu’un riverain demande la borne pour l’avoir. D’autres ont offert le service afin d’encourager le passage à l’acte. » La plupart ont démarré le service en régie publique avant, souvent, de confier l’exploitation à des prestataires, devant la ­complexité à gérer des infrastructures communicantes.

Les acteurs privés arrivent

Désormais, tout a changé. Environ 1,7 million de points de charge privés sont déployés à domicile ou dans les entreprises, et plus de 127 000 sont ouverts au public (voir les infographies). Sur ce dernier segment, les collectivités qui ont d’abord porté seules le déploiement assistent maintenant à l’arri­vée de nombreux acteurs privés. « Ils installent des bornes, soit par contrainte réglementaire – l’obligation d’équiper les parkings, par exemple –, soit parce qu’ils y voient une activité économique à développer », indique Jean-Marc Proust. L’occasion pour les acteurs publics de faire le point sur leurs initiatives.

En Côte-d’Or, où le ­syndicat mixte d’énergie ­Siceco (3) a achevé, en 2020, l’implantation d’une quarantaine de bornes, son DGS, Jean-Michel ­Jeannin, s’en tient à la loi : « Le code général des collectivités précise que les collectivités interviennent à condition de constater une carence du privé. »

Aujourd’hui, si le syndicat envisage la pose de quelques bornes supplémentaires, c’est uniquement dans le but de dynamiser la fréquentation touristique de certains endroits. Pour le reste, « le privé saura aller là où il y a de la demande », assure le DGS. Le syndicat est en train de passer en revue toutes les options ­concernant son parc actuel, déficitaire de près de 100 000 euros par an. « On réfléchit pour savoir si on continue d’exploi­ter ou si on le cède au privé », dévoile-t-il.


Source : enviropro-salon.com




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2 soutiens
Des batteries plus ... durables ?
Les batteries haute performance, capables de se recharger rapidement, de durer longtemps et de garantir une densité énergétique élevée, représentent un enjeu majeur pour l’avenir de l’énergie. Le projet franco-allemand HiPoBat – High Power Batteries, lancé début mai et financé par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche, se concentre sur le développement de batteries solides haute performance. Ce projet, coordonné par le Centre de recherche de Jülich, s’étendra sur trois ans.

Le projet HiPoBat vise à développer des batteries solides haute performance afin de réduire les pressions écologiques, géopolitiques et économiques dans le domaine du stockage d’énergie électrochimique. Les chercheurs se concentrent sur la création de batteries qui combinent une densité énergétique élevée et une densité de puissance adéquate.

La densité énergétique indique la durée d’utilisation d’une batterie avant qu’elle ne doive être rechargée, tandis que la densité de puissance mesure la rapidité avec laquelle une batterie peut fournir et libérer de l’énergie. La combinaison de ces deux propriétés représente un défi majeur.

Applications des batteries haute performance

Les batteries haute performance trouvent des applications variées. Dans le domaine de l’électromobilité, elles pourraient offrir une alternative aux batteries actuelles en permettant une recharge en moins de 10 minutes pour une autonomie de 300 kilomètres. Elles sont également utilisées dans les véhicules hybrides pour soutenir le moteur à combustion interne lors de l’accélération et récupérer l’énergie lors du freinage.

Les outils électriques sans fil et les systèmes d’alimentation ininterrompue (UPS) bénéficient également de ces batteries. Ces systèmes sont essentiels pour maintenir les processus industriels, les systèmes de communication, les systèmes vitaux et la stabilisation des réseaux électriques en cas de coupures de courant.

Défis techniques et innovations

Les scientifiques allemands et français cherchent à surmonter le dilemme de la densité énergétique et de la performance en charge et décharge. Ils étudient le comportement des ions et des électrons dans la batterie lors de ces processus, ainsi que le réchauffement des cellules. Les technologies actuelles des batteries lithium-ion et sodium-ion avec électrolytes liquides servent de référence.

De nouveaux matériaux, des conceptions de cellules innovantes et une meilleure compréhension du processus de vieillissement des batteries devraient permettre le développement de batteries solides à base de lithium et de sodium. Les propriétés intrinsèques des matériaux, telles que la conductivité ionique et électronique, ainsi que la forme et la taille des particules, jouent un rôle crucial.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/douai/





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2 soutiens
Des Bus électriques made in Le Mans
Le rétrofit est le fait de retirer le moteur thermique et le réservoir d’un véhicule et de les remplacer par un moteur électrique et une batterie. Un procédé autorisé depuis avril 2020.

Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que REV Bus & Truck, l’un des leaders du marché, vient d’annoncer son implantation au Mans, dans un atelier de 600 m², dans le quartier de l’Université. Avec la création de vingt-trois emplois sur site, dont treize ingénieurs. L’idée est d’y créer des « kits » adaptés aux cars et aux bus… En grand nombre !

« Rien qu’en France, on comptabilise près de 90 000 autocars et bus. REV ambitionne d’en équiper plus de 6 000, ce qui représente plus de deux millions de tonnes de CO2 évitées indique Bertrand Berger, directeur général de la filiale REV Bus & Truck. Un rétrofit coûte 2,5 fois moins cher qu’un bus neuf électrique. Ce sont ainsi plus d’1,8 milliard d’euros économisés par les transporteurs, les collectivités et, à la fin, les contribuables. »


REV a noué un partenariat avec le groupe mayennais Gruau, plus grand carrossier automobile d’Europe qui devient, ainsi, partenaire installateur agréé. Dans les ateliers de Gruau au Mans, on transformera les bus et autocars pour tout l’Ouest (jusqu’à 50 véhicules par an dès la fin 2024), en créant six emplois. À Laval, on transformera les utilitaires (2 000 véhicules par an dès 2025), avec 45 emplois en prévision.

Bientôt un centre de formation ?

REV espère profiter de cette implantation pour créer, dans un avenir proche, un « centre d’excellence rétrofit européen » dans les Pays de la Loire. L’occasion de former jeunes et moins jeunes à ce procédé et à contrer les emplois menacés, si la fin du thermique s’accélère.

« Le rétrofit permettra à des milliers de professionnels, mécaniciens, ingénieurs et commerciaux d’acquérir des compétences nouvelles et d’avoir des emplois très recherchés pour des dizaines d’années » , estime le groupe. « Cette installation est en ligne avec la stratégie du conseil régional de développer cette filière d’avenir et notre ambition de déployer de plus en plus cette technologie dans les transports scolaires de la région » , indique la présidente régionale, Christelle Morançais.



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Le Label Eco-défis bat son plein !
Le label éco-défis est déployé par la CMA Grand Est et la CCI Grand Est depuis 2019 dans le cadre de leur Programme Régional de Développement Durable (PRDD), en partenariat avec les collectivités locales du Grand Est. Cette opération vise à engager les artisans et artisans-commerçants dans des actions en faveur du Développement Durable mais également à leur faire gagner en attractivité. Cette action est rendue possible grâce au soutien des partenaires du PRDD.


Prendre part aux éco-défis est une démarche volontaire et gratuite qui permet aux entreprises d’agir pour le développement durable, de mettre en avant leur engagement auprès de leurs clients mais aussi de prendre en compte et d’anticiper les nouvelles réglementations.


Les entreprises souhaitant être labellisées sont accompagnées par leur conseiller tout au long du processus :


Accompagnement : l’entreprise prend contact avec son conseiller pour faire le point sur ses pratiques et besoins et choisit de réaliser au moins 4 défis parmi les 8 thématiques : déchets ; eaux et fluides ; écoproduits ; énergie ; transport ; accessibilité ; sensibilisation ; qualité de l’air intérieur. Avec le soutien de son conseiller, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé technique pour atteindre ses objectifs.


Visibilité : une fois les défis réalisés, l’entreprise est officiellement labellisée éco-défis et obtient un kit de communication gratuit pour mettre en avant l’obtention du label auprès du grand public.


En 2024, une quinzaine de collectivités du Grand Est ont initié ou reconduit leurs conventions éco-défis ! Le Grand Reims, le Grand Verdun, le Grand Longwy, les Crêtes Pré-ardennaises, la Communauté d'Agglomération de Chaumont ou encore Troyes Champagne Métropole en font partie !


Avec une grande part du label dédiée à la prévention et la gestion des déchets, éco-défis permet aux artisans d'agir de manière concrète et de donner de la visibilité à leurs actions en faveur de l'économie circulaire avec le soutien expert des conseillers environnement de la CMA Grand Est. Avec des sous-catégories de défis tels que les déchets dangereux, le tri sélectif, l'arrêt du gaspillage alimentaire et non alimentaire, les emballages fournisseurs et clients, la réparation et le réemploi, les points de collecte, le traitement des déchets organiques, la compaction ou le suivi de la production des déchets, les différents corps de métiers de l'artisanat peuvent agir pour la prévention et la gestion des déchets pour le bien de leur activité et de l'environnement.


Si la thématique des déchets n'est pas adaptée à la situation de l'entreprise, celle des services durables est une alternative pour obtenir le label avec une possibilité de mise en place d'éco-produits et d'éco-services au sein de son activité.

☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Longwy !


Félicitations à L'atelier du délice, Brasserie Martin - La Zaubette, IdeEau Grand Est, Catherine Kelsen Pâtisserie, Maison Aimard, L'hermine flamboyante, Menuiserie BARA, Echoppe Service +, Fromages et dépendance et à Plus près des étoiles !


☘️ 7 entreprises labellisées pour la Communauté d'Agglomération de Chaumont !


Félicitations à L’épicerie de Déborah, Les bougies d’Élo, Petit Nuage, Julien Bozzolini, Naturospa Institut, La Crêpe s’Affiche et à L’Auberge du Viaduc !


☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Verdun !


Félicitations à Varnerot, L’Atelier Cycle, AGM Imprimerie, Boucherie Wallerich – Le bœuf tricolore, Bouche Bée, Garage Preud’Homme, Diminu’tif, L’Epi d’Or, Le salon de Cyrielle et à Terra Chocolata !


☘️ 8 entreprises labellisées pour le Pôle D'Équilibre Territorial Et Rural d'Othe-Armance !


Félicitations à La Nouvelle Bonneterie, Le Comptoir des Confiture, Pollen et Pépin, FaBien Gram, Au Bon Pain d’Aix-en-Othe, Au Beau Panier, La Table d’Othe et à La Bonne Othecaz !


Vous êtes artisan ou artisan-commerçant et souhaitez vous engager ?


Vous êtes une collectivité locale et souhaitez en savoir plus sur l'opération Eco-Défis ?


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Les données de production 2023 des énergies renouvelables électriques dans les Hauts-De-France
LA PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES ÉLECTRIQUES DANS LES HAUTS-DE-FRANCE EST À LA HAUSSE : +31% ENTRE 2022 ET 2023.

Dans les Hauts-de-France, la production d’énergies renouvelables électriques (EnR) pour les filières éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique, est estimée à 15 346 gigawattheures (GWh) en 2023. Une augmentation de 31% est observée entre 2022 et 2023 (11 747 GWh en 2022). En 2021, la production d’EnR électriques représente 38 % du total produit en région (hors données manquantes concernant la filière géothermie-chaleur ; celle-ci représentait moins de 1% du bilan de production totale d’EnR en 2020).


OÙ TROUVER CES DONNÉES ?

Sur la https://www.trace-hdf.fr, un outil créé par Atmo Hauts-de-France et le Cerdd

DERNIERS CHIFFRES DE PRODUCTION ÉLECTRIQUE À RETENIR POUR LES HAUTS-DE-FRANCE

 - Production de l’éolien en 2023 : 14 517 GWh

 - Production du solaire photovoltaïque en 2023 : 534 GWh

 - Production de l’hydraulique en 2023 : 14,7 GWh

 - Production électrique du biogaz valorisé en 2023 : 280 GWh (pour 96 installations)

POUR ALLER PLUS LOIN

Vous pouvez, en complément, obtenir les données des autres filières d’énergies renouvelables. 

Le détail de l’ensemble des énergies renouvelables actuellement en ligne est le suivant :

 - géothermie jusqu’en 2020, de l’échelle EPCI à régionale

 - bois et agrocarburants jusqu’en 2021, de l’échelle EPCI à régionale

 - biogaz thermique jusqu’en 2021, aux échelles départementale et régionale

 - pompes à chaleur (PAC) et biométhane injecté jusqu’en 2022, de l’échelle EPCI à régionale

 - solaire thermique jusqu’en 2022, uniquement à l’échelle régionale

 - éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique jusqu’en 2023, de l’échelle EPCI à régionale





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Passer de 32 à 103 milliards par an pour financer la transition écologique d'ici 2030

L'institut I4CE préconise de tripler les dépenses publiques pour financer la transition écologique d'ici 2030 afin d'atteindre les objectifs climatiques français (réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et neutralité carbone d'ici 2050) nécessiterait un investissement public annuel de 103 milliards d'euros d'ici 2030. Cela représente plus que tripler les dépenses actuelles de 32 milliards d'euros par an.

Des leviers pour optimiser les dépenses publiques:
  • Réformer les aides: cibler les plus modestes, supprimer les subventions aux énergies fossiles, et utiliser des outils comme les Certificats d'économies d'énergie.
  • Quotas de verdissement: obliger les entreprises de location longue durée à verdir leurs flottes automobiles pour accélérer le renouvellement du parc automobile.
  • Obligation de rénovation: inciter à la rénovation énergétique des bâtiments en imposant un "abondement" lors de l'achat d'un logement non rénové, remboursable sur présentation de travaux.
Financement partagé:
L'investissement total nécessaire (public et privé) s'élève à 206 milliards d'euros par an d'ici 2030. L'État pourrait mobiliser 39 milliards d'euros d'argent public supplémentaires, soit plus que doubler les dépenses actuelles. Et le reste du financement devrait provenir du secteur privé.

Des investissements publics massifs sont nécessaires dans des secteurs clés comme la rénovation des bâtiments, le ferroviaire et le verdissement du parc automobile côté entreprise.

Pour en savoir plus : 







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Un milliard d'investissement pour une unité de production verte
La ville d'Epinal dans les Vosges devrait accueillir une des plus grandes usines de production de carburants de synthèse verts pour l'aviation avec un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2030 par Verso Energy.

Il s'inscrit dans un plan de construction de quatre unités en France avant la fin de la décennie, avec des sites prévus à Tartas (Landes), Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne) et près de Rouen, a précisé M. Huard, évoquant des investissements d'un "montant comparable" aboutissant à un "total de 4 milliards d'euros".

Les carburants durables d'aviation (CDA) sont produits à partir de ressources non fossiles, contrairement au kérosène auquel ils ont vocation à se substituer en partie. A Epinal, Verso Energy prévoit de les produire par association d'hydrogène obtenu par électrolyse (eau et électricité) et de
CO2 "émis à partir de biomasse par les industriels voisins", en premier lieu le papetier Norske Skog.

Le règlement européen "ReFuelEU Aviation" de 2023 va imposer l'incorporation de CDA progressivement jusqu'à 35% en 2050 dans le carburant mis à disposition des compagnies aériennes dans les aéroports de l'UE.

La proportion initiale de 1,2% en 2030 "est petite" mais représente "déjà de grandes quantités", si bien que "la question dès 2030 n'est pas le risque de produire trop avec quatre sites mais pas assez, avec pour conséquence l'importation plutôt que la production en France", a plaidé M. Huard.



https://www.linfodurable.fr/entreprises/kerosene-vert-un-milliard-dinvestissement-en-projet-dans-les-vosges-46192
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les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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Hauts-de-France : Les Énergies Renouvelables Dépassent les 30 % en 2023
Le bilan électrique 2023 des Hauts-de-France, publié par RTE le 15 juillet 2024, révèle une nette progression dans la production d’électricité décarbonée, notamment grâce aux énergies renouvelables. Pour la première fois, la production d’énergies renouvelables a dépassé 30 % dans la région, atteignant 30,2 %, tandis que le nucléaire continue de représenter 54,8 % du mix énergétique régional.

Cette croissance est portée par une augmentation de 8 % du parc de production renouvelable, grâce au développement de l’éolien terrestre (+32,2 %) et du solaire (+15,2 %). Le parc éolien représente désormais 41,3 % des capacités de production installées dans la région, qui a vu son parc de production renouvelable croître de 40 % depuis 2019.

En parallèle, la consommation d’électricité dans les Hauts-de-France continue de baisser, enregistrant une diminution de 2,3 % par rapport à 2022, une tendance similaire à la baisse nationale de 3,2 %. Les secteurs industriels de la région, notamment la sidérurgie et les industries agroalimentaires, ont également vu leur consommation diminuer respectivement de 6,6 % et 10,5 %.

La région Hauts-de-France demeure la troisième région la plus consommatrice d’électricité en France, mais aussi la plus grande consommatrice industrielle, avec 21,5 % de la consommation industrielle nationale.

RTE prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros d’ici 2028 pour accompagner la transition énergétique régionale, en soutenant des projets tels que les gigafactories de batteries et les sites de production d’hydrogène vert. Cet investissement permettra la création de 50 emplois en CDI et 30 alternances en 2024, renforçant ainsi l’économie locale. En 2023, RTE a collaboré avec 450 PME locales, investissant 35 millions d’euros pour soutenir l’économie régionale.

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Draisy : Une Révolution Écologique pour les Petites Lignes Rurales
Le 25 septembre, la SNCF et l’industriel Lohr ont présenté officiellement Draisy, un nouveau train électrique fonctionnant entièrement sur batteries, lors du congrès des Régions de France à Strasbourg. Ce projet ambitieux vise à revitaliser les petites lignes ferroviaires rurales en proposant une solution écologique et économique, adaptée aux lignes non électrifiées qui sont souvent laissées à l’abandon.

Draisy, un wagon léger pouvant accueillir jusqu’à 80 passagers, dont 30 assis, est conçu pour rouler à une vitesse maximale de 100 km/h grâce à ses batteries électriques. Ces batteries offrent une autonomie d’une heure et se rechargent en seulement deux minutes lors des arrêts en gare, rendant le train opérationnel de manière continue tout en garantissant une empreinte écologique réduite. Pesant 20 tonnes, Draisy a été pensé pour limiter les coûts d’infrastructures en évitant l’installation de caténaires coûteuses.

Marie-José Navarre, vice-présidente de Lohr, a souligné que l’un des principaux avantages de Draisy réside dans sa simplicité d'utilisation et sa capacité à éviter de réinvestir massivement dans des infrastructures complexes. Cette innovation permet aux petites lignes, souvent menacées de fermeture, de continuer à opérer sans nécessiter d'importants investissements supplémentaires.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a exprimé un fort intérêt pour Draisy, affirmant que ce projet répond aux attentes des habitants qui souhaitent voir leurs trains locaux circuler à nouveau. Leroy a souligné que la réouverture des petites lignes rurales est cruciale pour les territoires moins desservis par les grandes lignes ferroviaires.

Draisy s'inscrit également dans une dynamique plus large de modernisation et de décarbonation du transport ferroviaire. Lauréat de l’Appel à Manifestation d'Intérêt "Digitalisation et Décarbonation du Transport Ferroviaire", le projet fait partie du Programme d'investissements d'avenir (PIA4) visant à concevoir des solutions durables pour le secteur. En collaboration avec plusieurs partenaires, dont GCK Battery et Stations-e, la SNCF et Lohr ont développé un modèle de train qui réduit non seulement les coûts d'exploitation et de maintenance de 60 % par rapport aux trains actuels, mais qui est aussi 100 % compatible avec les exigences environnementales.

Léger et frugal, Draisy est adapté aux "lignes de desserte fine" de la France, représentant environ 9 000 km de voies non électrifiées. Le train est équipé d’essieux orientables, ce qui réduit l’usure des rails et prolonge la durée de vie des infrastructures ferroviaires. L’ensemble de ces innovations permet d'envisager une réduction significative des coûts pour l’avenir, tout en participant activement à la transition énergétique.

Draisy marque une étape importante dans l'avenir du transport ferroviaire rural en France et à l'international. En combinant simplicité, durabilité et économies, Draisy propose une solution moderne aux défis des petites lignes, garantissant ainsi leur pérennité dans les années à venir.

Les grandes étapes :
. Circuler sur une ligne prototype en Moselle en 202
. Etre prêt à délivrer le marché français en 2028.
Puis à l’international à l’issue d’études sur l’infrastructure des différentes lignes et selon la réglementation de chaque pays.
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Brest et Eolink : un projet d’Éolienne Flottante pour la transition énergétique en 2025
La ville de Brest devient un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables grâce au projet d’éolienne flottante mené par Eolink, une entreprise locale. Ce projet d’envergure, soutenu par une dizaine d’entreprises partenaires, vise à développer une éolienne flottante au large du Croisic, en contribuant à la transition énergétique et à la réindustrialisation de la région.

Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans la conception d’éoliennes flottantes intégrées. Leur projet actuel repose sur une structure innovante de forme carrée, mesurant 52 mètres de côté, surmontée d’une superstructure pyramidale culminant à 150 mètres. Une fois achevée, cette éolienne sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.

Ce projet, baptisé "France Atlantique", prévoit la production d’environ 14 GWh par an, soit de quoi alimenter 6 500 personnes en électricité. Il s’agit de la plus grande éolienne flottante sur la côte atlantique française. En s’appuyant sur les infrastructures du port de Brest, Eolink espère faire émerger une véritable filière industrielle dédiée à l’éolien flottant en mer.

Le chantier de l’éolienne, prévu pour débuter au printemps, accueillera jusqu’à 80 personnes. Des blocs en acier préfabriqués seront utilisés pour l’assemblage de la structure, renforçant ainsi la dynamique industrielle locale. Ce projet bénéficie également du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030, qui vise à établir 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, dont un premier parc commercial flottant au sud de la Bretagne en 2030.

Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance de ce projet pour l’économie locale et le développement de l’industrie éolienne en mer. « Les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes, et ce projet de 5 MW constitue un premier pas concret vers une industrie durable sur la façade Atlantique. »

Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, partage cet enthousiasme. Il explique que le projet permet de tester les équipements du port en vue du déploiement futur de parcs commerciaux, tout en soutenant les PME locales impliquées dans la filière.

Ce projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente un tournant pour les énergies renouvelables en France. En combinant innovation technologique et collaboration industrielle, il témoigne de l’engagement de la région dans la transition énergétique, tout en créant des emplois et en renforçant le tissu industriel local. La mise en service est prévue pour le printemps 2025, marquant une nouvelle étape dans le développement de l’éolien en mer flottant.

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Train + Vélo : Un Nouveau Service de Mobilité Durable dans les Gares du Grand Est
Dans le cadre de son ambitieux plan vélo 2022-2028, la Région Grand Est prépare le lancement d’un nouveau service de location de vélos à assistance électrique (VAE) en libre-service dans 52 gares régionales. Cette initiative, qui s’inscrit dans une démarche de développement durable, vise à faciliter la combinaison train + vélo pour encourager une mobilité plus verte et efficace, notamment pour les derniers kilomètres des trajets quotidiens.

Ce projet, dont la mise en service est prévue pour le printemps 2025, repose sur un modèle de « boucle fermée ». Les usagers pourront louer un vélo directement depuis les gares concernées et devront le restituer à la même station à la fin de leur utilisation, ce qui simplifie le processus. L’objectif est de permettre une utilisation à la journée, rendant le service à la fois pratique et flexible pour les trajets domicile-travail ou loisirs. Ce système sera intégré au calculateur d’itinéraires Fluo Grand Est, facilitant la planification des déplacements multimodaux.

Le service est conçu pour répondre aux besoins des habitants en matière de mobilité durable, en offrant une alternative aux trajets exclusivement en voiture. En début 2024, la plateforme participative « Ma Région Demain » a lancé une vaste consultation citoyenne, permettant aux résidents de donner leur avis sur ce futur service et de proposer des localisations pour son déploiement. Grâce à cette participation active des citoyens, 52 gares ont été sélectionnées pour la première phase de déploiement, incluant des villes comme Nancy, Metz et Thionville.

Le principe de ce service rappelle celui des systèmes de vélos en libre-service déjà en place dans certaines villes comme Nancy (Vélostan’lib) et Metz (Vélomet’). Cependant, une différence majeure réside dans le fonctionnement en boucle fermée des « Vélo Fluo », où les vélos doivent être retournés à la station d’origine, contrairement aux systèmes de « borne à borne » où les vélos peuvent être déposés à n’importe quelle borne disponible.

L’appel d’offres pour désigner le prestataire chargé de fournir le matériel et d’assurer l’exploitation du service est actuellement en cours. Le prestataire retenu devra garantir la qualité et la durabilité du matériel, ainsi que la maintenance des vélos pour assurer un service fiable. La Région espère ainsi proposer une solution de mobilité simple et abordable qui répond aux attentes des usagers tout en participant à la réduction de l'empreinte carbone de la région.

À terme, la Région Grand Est envisage d’étendre ce service à d’autres gares du territoire, dans l’optique de couvrir un maximum de zones rurales et périurbaines. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du plan vélo de la région, dont l’objectif est d’atteindre une part modale de 12 % pour le vélo d’ici 2030. La Région mise ainsi sur l’intermodalité pour encourager des pratiques de mobilité durable, en particulier en zone rurale où les transports en commun seuls ne suffisent pas toujours à couvrir les besoins des usagers.

Avec ce service innovant, la Région Grand Est franchit une nouvelle étape vers une mobilité plus verte, offrant à ses habitants une alternative écologique et économique pour leurs trajets du quotidien. En alliant train et vélo, cette initiative renforce la connexion entre les transports en commun et la mobilité douce, facilitant ainsi les déplacements dans tout le territoire.

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Hydrogène Naturel et Hélium : Une Alliance pour des Gaz Durables en Circuit Court
L’entreprise messine 45-8 Energy, spécialisée dans l’exploration et la production de gaz industriels écoresponsables, tels que l’hydrogène naturel et l’hélium, a franchi une nouvelle étape en s’associant avec la société britannique H2Au. Ensemble, ces deux acteurs du secteur lancent une alliance stratégique aux États-Unis avec deux projets phares : Humboldt et Fayette. Cette collaboration a pour objectif de développer la filière émergente de l’hydrogène naturel et de l’hélium sur le sol américain.

Deux ans après avoir formé cette alliance pour accélérer le développement de ces ressources aux États-Unis, 45-8 Energy et H2Au matérialisent leur vision en lançant ces deux projets d’exploration. Le projet Humboldt cible la crête de Nemaha, au Kansas, une région réputée pour son potentiel en hydrogène et en hélium. Les terrains sécurisés par l’Alliance sont situés près de la faille "Humboldt", où les conditions géologiques sont propices à une production efficace de ces deux gaz. Ces parcelles sont situées à moins de 10 kilomètres du puits historique Sue Duroche-2, célèbre pour ses indices élevés d’hydrogène naturel.

Quant au projet Fayette, il repose sur une étude géologique approfondie menée par l'Alliance. Ce site présente un potentiel prometteur pour la production d’hydrogène naturel, grâce au phénomène de serpentinisation, un processus naturel par lequel des roches riches en fer réagissent avec de l’eau infiltrée, libérant des molécules d’hydrogène. Ce procédé pourrait jouer un rôle clé dans l’exploitation durable de l’hydrogène naturel.

Dans ces deux projets, H2Au sera l’opérateur principal, tandis que 45-8 Energy participera à hauteur de 40 % dans le projet Humboldt et de 30 % dans le projet Fayette. Nicolas Pelissier, co-fondateur de 45-8 Energy, a exprimé sa confiance dans cette alliance : « Il s’agit d’une alliance entre deux pionniers possédant une expérience unique dans la filière de l’hydrogène naturel. Avec nos technologies propriétaires, nos bases de données et nos équipes expérimentées, je suis convaincu que nous sommes prêts à nous développer rapidement aux États-Unis. »

Pour soutenir ces deux projets, une levée de fonds est envisagée. L’Alliance espère obtenir les financements nécessaires pour faire avancer Humboldt et Fayette, tout en restant alignée sur les enjeux environnementaux. En effet, les co-fondateurs de 45-8 Energy ont une vision claire : développer des solutions écoresponsables pour répondre aux défis environnementaux liés à la production et à la consommation de gaz industriels.

Les constats sur lesquels repose cette démarche sont alarmants. Actuellement, 100 % de l’hélium consommé en Europe de l’Ouest est importé des États-Unis, du Qatar et de l’Algérie, engendrant des coûts énergétiques élevés. De plus, 95 % de l’hydrogène consommé dans le monde provient du vaporeformage d’hydrocarbures et de charbon, un processus qui émet entre 10 et 12 tonnes de CO₂ pour chaque tonne d’hydrogène produite. Ces émissions non gérées contribuent directement aux gaz à effet de serre.

C’est dans ce contexte que 45-8 Energy a été fondée en 2017 par cinq associés désireux de mettre leurs compétences géologiques au service d’une exploration écoresponsable. Leur ambition : développer la production de deux gaz stratégiques, l’hydrogène naturel et l’hélium, tout en valorisant ces ressources dans un circuit court. Leur approche pionnière est unique en Europe et vise à réduire l’empreinte carbone de ces gaz industriels tout en augmentant leur accessibilité.

Avec Humboldt et Fayette, 45-8 Energy et H2Au ouvrent une nouvelle page dans la production de gaz durables, renforçant ainsi leur position en tant que leaders de cette filière émergente.

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La SBTi dénonce l'inefficacité des crédits carbone pour les entreprises
La "Science Based Targets Initiative" (SBTi), principal label de vérification des objectifs climatiques pour les entreprises, a récemment qualifié les crédits carbone d'« inefficaces » et potentiellement risqués pour les entreprises visant la neutralité carbone. Ces crédits, souvent utilisés pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, sont générés via des projets supposés réduire ou éviter ces émissions, tels que des initiatives de prévention de la déforestation. Toutefois, ils sont souvent considérés comme des solutions de façade permettant aux entreprises de continuer à polluer tout en affichant un engagement climatique.

En avril 2024, la SBTi avait fait face à des critiques internes et de la part d'ONG après avoir envisagé d'autoriser l'utilisation de crédits carbone pour compenser les émissions indirectes des entreprises. Ce débat a mis en lumière les limites de ces mécanismes de compensation, jugés peu rigoureux. Après une revue approfondie de la littérature scientifique, la SBTi a publié ses conclusions en juillet : la majorité des crédits carbone sont inefficaces et représentent des risques, notamment en freinant la transition des entreprises vers une véritable neutralité carbone. Aucun critère spécifique ne permettrait de garantir l'efficacité de ces crédits.

Doreen Stabinsky, membre du conseil technique de la SBTi, a souligné que les crédits carbone, quels qu'ils soient, ne devraient pas être utilisés pour compenser les émissions provenant des énergies fossiles. Cette prise de position est une réponse aux critiques croissantes contre ce système de compensation, de plus en plus vu comme un passe-droit pour continuer à polluer. Le directeur général de la SBTi, Luiz Amaral, a démissionné début juillet, officiellement pour des raisons personnelles, dans un contexte de polémique autour de la question de l'autorisation des crédits carbone.

La SBTi, soutenue par des organisations comme le WWF, le Pacte mondial des Nations Unies, et financée par des institutions telles que le Bezos Earth Fund et la Fondation IKEA, reste une référence dans l'évaluation des objectifs environnementaux des entreprises. Cependant, cette controverse remet en question la place des crédits carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Source : 
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Prévision d'une hausse de 30 % de l’empreinte carbone de l’audiovisuel d'ici 2030 sans actions correctives.
En octobre 2024, l'Arcom, l'Arcep et l'ADEME ont publié une étude sur l’impact environnemental des usages audiovisuels. Elle met en lumière les défis stratégiques majeurs auxquels les entreprises du secteur, notamment les géants du streaming comme Netflix et Spotify, sont confrontées. La consommation énergétique croissante due à l'augmentation du temps passé sur ces plateformes, combinée aux exigences de durabilité des consommateurs et des régulateurs, oblige ces entreprises à réévaluer leur modèle économique.

Le rapport souligne que les usages audiovisuels représentent 2,9 % de la consommation électrique en France (13 TWh) et 0,9 % de son empreinte carbone, soit 5,6 millions de tonnes équivalent CO2. Les terminaux (téléviseurs, smartphones, tablettes) jouent un rôle clé dans cette consommation énergétique. Le streaming vidéo via des réseaux mobiles consomme notamment bien plus que la télévision traditionnelle, ce qui aggrave l'empreinte écologique de ces services. Les entreprises doivent désormais s'engager dans des démarches visant à améliorer l'efficacité énergétique de leurs services et des terminaux utilisés par les consommateurs.

L’étude projette une augmentation de l'empreinte carbone du secteur audiovisuel de 30 % d'ici 2030, mais propose aussi des solutions. Parmi elles, l'amélioration de l'efficacité énergétique via des technologies d'écoconception, la réduction du poids des contenus et l'optimisation des infrastructures de streaming. Des entreprises comme YouTube ou Spotify pourraient, par exemple, réduire l'usage de fonctionnalités comme la lecture automatique et le défilement infini pour limiter le temps de visionnage passif.

Un autre axe stratégique concerne la durabilité des terminaux. Les régulateurs encouragent des pratiques comme la promotion de la longévité des appareils, et la mise en place de labels de durabilité et de programmes de recyclage. Ces initiatives pourraient aider les constructeurs de téléviseurs et smartphones à concilier durabilité et performance, tout en capitalisant sur cette transition comme un avantage concurrentiel.
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Banques et climat : le ratio de financement à l’énergie, nouvel indicateur clé pour 2030
Le ratio de financement à l’énergie devient un indicateur central pour évaluer l'engagement des banques dans la transition énergétique. Ce ratio met en lumière deux enjeux majeurs pour limiter le réchauffement à 1,5 °C : la réduction des investissements dans les énergies fossiles et l'augmentation des financements pour les alternatives durables, principalement l’électricité. L'objectif est d'assurer que les banques alignent leurs financements sur les besoins de la transition énergétique, comme le recommande l'Agence internationale de l’énergie (AIE).

Selon les projections de l’AIE, la production mondiale d’électricité doit être entièrement décarbonée d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, d’ici 2030, les banques doivent investir six dollars dans les énergies renouvelables pour chaque dollar encore investi dans les énergies fossiles, soit un ratio de 6:1. Ce ratio est désormais utilisé par des institutions comme la Science Based Targets Initiative (SBTi) et le World Resources Institute dans leurs évaluations des institutions financières.

Les premières grandes banques commencent à intégrer cet indicateur dans leurs stratégies climatiques. Citons, par exemple, BNP Paribas, qui a publié son ratio pour 2023 et s'est fixé un objectif pour 2030, ainsi que des géants comme JPMorgan et Citi, qui se sont engagés à divulguer leur ratio "clean to fossil" d'ici 2025. Cependant, ces premiers pas sont parfois critiqués pour leur manque de rigueur méthodologique. L'intégration de ce ratio doit aller au-delà de la simple communication : il est nécessaire de fixer des objectifs clairs à moyen terme et d'élargir la portée des financements concernés à l’ensemble de la chaîne de valeur des énergies fossiles.

Le Sustainable Power Policy Tracker, un outil d'évaluation des engagements climatiques des 60 plus grandes banques mondiales, inclut désormais ce ratio dans ses critères. Cette mise à jour permet de mieux valoriser les banques ayant adopté des objectifs de financement favorisant les énergies soutenables. Toutefois, les banques sont encouragées à faire davantage, notamment en fixant des objectifs spécifiques pour accélérer la décarbonation de la production d’électricité. En 2024, seules Santander et BNP Paribas communiquent sur leur ratio de financement à l’énergie.

En parallèle, les restrictions sur les financements des centrales à charbon et à gaz sont prises en compte pour évaluer les engagements des banques. Néanmoins, aucun acteur financier n'a encore appliqué cette rigueur à ses financements pour l’électricité soutenable, une étape essentielle pour transformer l’essai et réussir la transition énergétique. Reclaim Finance exhorte les banques à adopter un ratio de financement à l’énergie de 6:1 d’ici 2030 afin d'accélérer la transition vers un système électrique décarboné.

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La 2nd main dans l'industrie : ç'est fait !
On entend souvent parler de seconde main dans le BtoC dans le textile (Kiabi etc....), dans les meubles de maison (Ikea), mais on voit beaucoup moins d'entreprises qui proposent une offre de seconde main en BtoB.
Pourtant c'est ce que propose désormais la société Belge
https://www.almax-easylab.com/ .
Cette société produit et vend des produits de très haute précision pour les chercheurs en laboratoire partout dans le monde. Ces systèmes permettent de mener des expériences à très haute ou très basse pression. Nous sommes dans une technologie de pointe. Et pour la 1er fois, une offre de 2nd main est proposée aux laboratoires. Bravo pour cette décision qui va diminuer, à son échelle, la consommation de matière rare.
Maintenant qui veut se lancer dans la seconde main ? https://www.javelot-agriculture.com/ ? https://sencrop.com/fr/ ?
Pour découvrir l'offre 2nd main c'est ici :
https://www.almax-easylab.com/product/diacell-cryodac-lt-bgrade/
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Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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Relocaliser le jean en France : Le pari audacieux et durable de 1083
1083 vous connaissez ? Le Jean "français" fabriqué à moins de 1083 kil de chez vous.
Depuis une décennie, 1083 révolutionne le jean français avec un modèle éthique et local. Fondée par Thomas Huriez en 2013 à Romans-sur-Isère, la marque vise à revitaliser l'industrie textile française en produisant des jeans écoresponsables, avec une majorité des étapes de fabrication réalisées dans l’Hexagone. 1083 a récemment lancé un modèle en circuit court, fabriqué à partir de coton cultivé dans la Drôme et le Gers, un exploit symbolique pour une industrie du denim disparue en France.

Le succès de 1083 repose sur un engagement sans faille envers la durabilité. En effet, le processus de fabrication comprend des partenaires comme Bleu Océane, qui applique un délavage à l’ozone, économe en eau et sans rejets nocifs. De plus, l’entreprise a contribué en 2018 à la reprise de l'usine Valrupt, essentielle à son approvisionnement en matières premières, afin de préserver les ressources et l'expertise locales. Ce geste, selon Huriez, met en lumière la fragilité de l'industrie textile française. Aujourd’hui, 1083 collabore avec une trentaine d’ateliers en France, créant 250 emplois directs et indirects, et visant à construire une filière diversifiée et résiliente.

Cependant, des défis persistent dans un secteur marqué par la montée en puissance d'acteurs comme Shein et Temu. Bien que les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux produits responsables, le "made in France" ne représente que 3 % des vêtements achetés. En effet, 80 % des Français placent le prix comme critère d'achat prioritaire, en raison de l'inflation, reléguant souvent la provenance à un second plan. Pour Huriez, la clé réside dans une consommation plus raisonnée, prônant le "moins mais mieux". Selon lui, le coût des produits français se justifie par leur durabilité, contrairement à la surconsommation de produits jetables.

Malgré ces défis, 1083 continue de croître, avec environ 50 000 jeans produits chaque année et un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022. Pour amplifier son impact, l’entreprise explore des partenariats avec des institutions publiques. Avec le Slip Français, elle a proposé de confectionner des uniformes pour l'Éducation Nationale. Cette collaboration pourrait renforcer la visibilité du made in France, tout en sensibilisant davantage aux enjeux environnementaux.

Le parcours de 1083 incarne l’engagement à produire localement et de façon responsable, dans une industrie encore largement dominée par des géants internationaux. Bien que les obstacles restent nombreux, Thomas Huriez et son équipe avancent avec patience et résilience. Comme le souligne Gilles Attaf, il faudra du temps pour que les concepts de réparabilité, de recyclage, et de consommation responsable deviennent une norme. L’ambition de 1083 est de prouver que relocaliser une industrie tout en respectant la planète est non seulement possible, mais durable.

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Le défi des crédits biodiversité pour financer la protection de la nature
La COP 16, qui s'est ouverte à Cali le 21 octobre, a abordé pour la première fois les crédits biodiversité comme instrument de financement pour la préservation de la nature. Adoptée lors de la COP 15, la cible 19 du cadre de Kunming-Montréal vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour des initiatives en faveur de la biodiversité, incluant des systèmes innovants tels que les crédits biodiversité, les obligations vertes et le paiement des services écosystémiques.

Le concept de crédits biodiversité suscite des débats. Ces crédits, censés représenter une action positive pour la biodiversité, permettent aux entreprises de contribuer financièrement à des projets environnementaux. Toutefois, l’opacité et l’hétérogénéité des approches actuelles préoccupent certains acteurs, qui réclament une meilleure définition de ces crédits. En effet, selon CDC Biodiversité, les crédits biodiversité pourraient fonctionner comme des “certificats nature” sans impliquer de mécanismes de compensation, mais en valorisant uniquement les actions positives pour l’environnement. Alain Karsenty du Cirad et Romain Julliard du Muséum national d’histoire naturelle plaident pour cette approche, qu’ils jugent plus respectueuse des écosystèmes.

La création de marchés crédibles et transparents constitue un autre défi. Plusieurs initiatives émergent pour structurer ces marchés, dont la Biodiversity Credit Alliance et l’IAPB, cette dernière soutenue par la France et le Royaume-Uni. Le rôle des régulateurs publics, en particulier en Europe, est jugé crucial pour définir des normes rigoureuses et garantir l’intégrité des transactions.

Au-delà des règles, la question de l’équité est essentielle. Les pays et communautés qui préservent la biodiversité doivent bénéficier d'un juste retour financier. Laurent Piermont, président du Printemps des terres, et Philippe Zaouati, CEO de Mirova, soulignent que l’État doit établir un cadre clair pour éviter que le marché ne décide seul des priorités de restauration. Un financement public complémentaire est aussi jugé nécessaire pour combler les lacunes que le secteur privé ne peut combler seul.

Les perspectives d’expansion du marché sont ambitieuses : selon le Forum économique mondial, la demande de crédits biodiversité pourrait atteindre 69 milliards de dollars par an d'ici 2050. Néanmoins, des obstacles demeurent, notamment pour garantir la transparence et éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone. En réponse, Alain Karsenty propose un système de “certificats nature” englobant diverses composantes de l’environnement, offrant des bénéfices directs aux populations locales et incluant des contributions au climat, à la biodiversité et à la santé des sols.

L’objectif de la COP 16 est d’établir les principes de base pour encadrer ces crédits biodiversité : mesures des résultats, équité pour les protecteurs de la nature et gouvernance des marchés. Ces premières bases pourraient créer un cadre solide pour les crédits biodiversité, là où les crédits carbone n’ont pas su atteindre cet équilibre.
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Vers une cosmétique circulaire : Yves Rocher lance un projet de consigne dans ses magasins pilotes
On connaissait la consigne du verre ou celle du plastique qui se relance fortement en France, mais on ne connaissait pas Yves Rocher sur ce créneau. C'est désormais chose faite.
Yves Rocher, marque engagée dans la cosmétique durable, a lancé un projet pilote de consigne dans trois de ses boutiques à Paris et Rennes. Ce projet, qui s'inscrit dans le programme « Act Beautiful » de la marque, vise à encourager les clientes à rapporter leurs pots vides, en leur offrant une carte cadeau d'un euro par retour. En sélectionnant les soins visage, une catégorie où l’utilisation de verre est importante, Yves Rocher cherche à évaluer la réception de cette initiative par un échantillon représentatif de sa clientèle. Alexandra Ferré, directrice Impact et RSE de la marque, précise que ce choix stratégique est motivé par des facteurs logistiques et de fidélité, Rennes étant un marché historique pour Yves Rocher.

La réponse des clientes a été encourageante dès le lancement, avec une cinquantaine de pots retournés en un mois. Ce chiffre dépasse les attentes, témoignant de l’adhésion rapide des consommatrices. Pour renforcer cette habitude, la marque met en place des rappels par email et SMS. Les retours des clientes, même celles n’ayant pas encore participé, sont positifs, certaines ayant exprimé leur intention de rapporter leurs pots lors de leur prochain passage en boutique.

La logistique, toutefois, représente un défi de taille. Les pots vides sont envoyés à un prestataire pour un nettoyage microbiologique strict, avant d'être renvoyés au site de production en Bretagne. Ce processus de consigne est environ trois fois plus coûteux que le modèle économique linéaire. Malgré le surcoût, Yves Rocher considère cet effort essentiel pour une économie circulaire viable, cherchant des financements auprès d’éco-organismes et des économies d’échelle.

Le projet se fixe un objectif de 10 % de taux de retour d'ici juin 2025 (ce qui nous parait très ambitieux). Atteindre ce seuil confirmerait la pertinence écologique et économique de l'initiative et permettrait son extension à l’échelle nationale. En revanche, un faible taux de retour remettrait en question la viabilité de l’opération. Si le projet s’avère concluant, Yves Rocher envisage de l’étendre à d'autres magasins et de transformer durablement les pratiques de ses clientes. Cette démarche de consigne témoigne de l’ambition de la marque de limiter le plastique à usage unique et de promouvoir la durabilité dans le secteur de la beauté, tout en accompagnant ses clientes vers des choix de consommation plus responsables.

Alors effet "purement marketing" pour ne pas perdre des parts de marché par rapport au digital ou effet réellement durable ?
De toute manière, cela reste une belle action pour notre planète !

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Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

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Vers une santé durable : l’ARS Normandie agit pour réduire l’empreinte carbone
Le système de santé français contribue à 8 % de l’empreinte carbone nationale, avec 25 % des émissions provenant des blocs opératoires. En réponse, l’Agence régionale de santé (ARS) Normandie a lancé en mai 2023 un plan d’action ambitieux, incluant la création du label "bloc écoresponsable". Quatre structures hospitalières caennaises – le CHU, le Centre François Baclesse, la Fondation hospitalière de la Miséricorde et l’Hôpital privé Saint-Martin – ont déjà obtenu ce label, appuyé par une enveloppe de 300 000 euros.

Des initiatives concrètes à Caen
Depuis 2018, des mesures écoresponsables ont été mises en place dans les blocs opératoires labellisés. Cela inclut l’optimisation des agents anesthésiques, la réduction des déchets de soins à risque infectieux (compresses, pansements, seringues) et la revalorisation des métaux et plastiques. Ces efforts combinent la qualité des soins avec une démarche écologique, comme l’explique le Dr Stéphanie Deryckere, responsable du projet au CHU de Caen.

Des gains écologiques et économiques
Outre la réduction de l’empreinte carbone, ces mesures apportent également un bénéfice financier. Sébastien Delescluse, directeur général adjoint de l’ARS Normandie, souligne que la diminution de la consommation d’énergie et de produits médicaux génère des économies directes pour les établissements. Ce cercle vertueux, qui associe écologie et rentabilité, renforce la pertinence du plan d’action.

Un projet en expansion
Avec les services de santé représentant 45 % de l’empreinte carbone du secteur, les médicaments et dispositifs médicaux constituent les 55 % restants. L’ARS Normandie prévoit de lancer deux appels à projets supplémentaires pour s’attaquer à ces enjeux, étendant ainsi la portée de cette initiative vers une santé plus durable.
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Une stratégie commune pour adapter les entreprises à un monde en mutation climatique
Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC3), récemment dévoilé et soumis à consultation publique, propose une stratégie pour adapter la France à des conditions climatiques plus extrêmes. Ce document, conçu comme une réponse aux défis croissants du réchauffement, reste cependant peu contraignant pour les entreprises, tout en mettant l’accent sur l’évaluation et la sensibilisation.

Adapter les conditions de travail à la réalité climatique
En France, 14 à 36 % des travailleurs sont exposés à des fortes chaleurs, un problème qui affecte particulièrement des secteurs comme le BTP. Le PNACC3 promet de renforcer les mesures de prévention des risques professionnels dès 2025, notamment via des discussions avec les partenaires sociaux. Cependant, les définitions des seuils critiques de "fortes chaleurs" restent à affiner.

Évaluer la vulnérabilité et inciter les entreprises à agir
Le plan rendra progressivement obligatoires les études de vulnérabilité au changement climatique pour les grandes entreprises et infrastructures stratégiques dès 2025. Cette démarche vise à intégrer les risques climatiques dans la planification et à encourager la résilience des chaînes logistiques par des études sectorielles. Bien que non contraignant à date, un guide de référence devrait être publié en 2025 pour orienter les entreprises dans leurs plans d’adaptation.

Accompagner les secteurs prioritaires
Le PNACC3 cible des secteurs vulnérables comme l’agriculture et l’énergie. Des études prospectives et stress tests sont prévus pour anticiper les impacts climatiques sur les réseaux électriques et les productions agricoles. Cependant, les mesures concrètes restent limitées, se concentrant davantage sur la collecte de données et la formation.

Une réforme assurantielle en perspective
Le secteur de l’assurance est également dans le viseur, avec un rapport attendu pour 2025 sur l’assurabilité des risques climatiques. Alors que le coût des dommages pourrait augmenter de 50 % d’ici 2050, le PNACC3 met en avant la nécessité d’un observatoire des risques pour aider à mieux gérer ces défis.

Des pistes pour une meilleure adaptation
Des experts, comme Fabrice Bonnifet du Collège des directeurs développement durable, proposent des initiatives complémentaires, notamment une réduction annuelle de 5 % des émissions de GES et une régulation des mal-adaptations, telles que l’usage excessif de la climatisation. Ces propositions visent à inciter les entreprises et collectivités à intégrer l’adaptation dans leurs décisions stratégiques.

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Sobriété et écoconception : des clés pour un audiovisuel durable
L’audiovisuel, bien qu’il ne représente actuellement que 0,9 % de l’empreinte carbone française, pourrait voir ses émissions augmenter de 30 % d’ici 2030 en l’absence de mesures correctives. C’est la conclusion alarmante d’une étude commandée par l’Arcom et l’Arcep, en partenariat avec l’ADEME. Alors que le secteur continue de croître avec une multiplication des écrans et des usages connectés, la nécessité d’adopter des stratégies alliant écoconception et sobriété devient cruciale.

Les terminaux, principaux responsables
Selon l’étude, les terminaux – téléviseurs, smartphones, tablettes – génèrent 72 à 90 % de l’impact carbone des usages audiovisuels, principalement lors de leur fabrication. Parmi eux, les téléviseurs linéaires se démarquent comme les plus polluants, représentant 52 % de l’empreinte carbone du secteur, en raison de leur prévalence et de la grande taille de leurs écrans. Les réseaux (9 à 26 %) et les centres de données (1 à 3 %) complètent le tableau des contributions à l’empreinte carbone. À titre de comparaison, la radio hertzienne représente 19 % des usages audiovisuels mais seulement 13 % de l’empreinte carbone.

Un besoin urgent de sobriété et d’écoconception
Pour limiter cette hausse, les experts recommandent des mesures d’écoconception, telles que l’allongement de la durée de vie des terminaux et la réduction de leur consommation énergétique. Cependant, ces initiatives seules ne suffisent pas. La sobriété est également essentielle pour contrer l’effet rebond, causé par l’augmentation des usages, notamment avec la généralisation de la 5G. Les mesures de sobriété incluent la limitation des résolutions vidéo et audio, l’utilisation du Wifi au lieu de la 4G, et la réduction des usages intensifs comme le streaming.

Un effort collectif nécessaire
La combinaison de l’écoconception et de la sobriété pourrait réduire d’un tiers l’empreinte carbone de l’audiovisuel d’ici 2030. Cependant, cette transformation exige un effort concerté des fabricants, des fournisseurs et des utilisateurs. Le président de l’Arcom, Roch Olivier Maistre, a appelé à une mobilisation active et collaborative pour adopter de meilleures pratiques et intégrer la durabilité dans les comportements et les produits.

Passer de l’analyse à l’action
L’étude offre pour la première fois une analyse complète de l’impact environnemental de l’audiovisuel en France. Elle met en lumière l’urgence d’agir pour éviter que le secteur ne devienne une source significative de pollution carbone. Selon l’Arcom, il est désormais temps de passer de la réflexion à l’action pour concilier développement audiovisuel et responsabilité environnementale.

Est-ce que le grand public est prêt à faire les efforts ? Dans l'esprit certainement, dans la réalité beaucoup moins. 

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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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