Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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2923 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
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124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
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16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

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12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

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11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

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10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

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10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

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10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

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10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
Karos, le covoiturage domicile-travail en complément des transports en commun
Karos est une application spécialisée propose un service de covoiturage dans la région d’Ile-de-France mais aussi dans plusieurs régions et villes de France telles qu’en Normandie, à Toulouse ou encore à Bordeaux.

Elle est connectée au réseau des transports en commun pour proposer les trajets les plus rapides, même si vous réservez votre covoiturage à la dernière minute.
Karos a une communauté de plus de 200.000 automobilistes prêts à co-voiturer.

Vous pouvez organiser des trajets courts ponctuels ou réguliers dans la région parisienne et dans les autres grandes villes françaises.

Les avantages :

  • Si vous possédez un pass Navigo, deux trajets quotidiens vous sont offerts.
  • En Ile-de-France, dans le cadre « Tous Ensemble pour le Covoiturage », vous pouvez bénéficiez des 30 premiers kilomètres gratuits.
  • Dans toutes les autres villes où le service Karos est présent, vous bénéficiez des 20 premiers kilomètres gratuits puis 0,10€ supplémentaires pour chaque kilomètre.
  • Karos ne prend pas de commission, les passagers se partagent les frais de transport à hauteur de 0,10€/km en moyenne.
    Il existe aussi une option pour le covoiturage 100% féminin nommée « Ladies Only » ou 100% masculin selon les envies des passagers.
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3 soutiens
Réparer plutôt que Jeter. Repair Café : une solution locale pour faire réparer vos objets !
3000 Repair Cafés dans le monde et plus de 600 000 réparations d'objects annuel
C'est chiffres sont fous mais la réparation est un vrai sujet de fond et une solution d'action pour avoir un impact positif !

C’est quoi un Repair Café ?
Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même !

Venez découvrir le repair café proche de chez vous, il y a certainement un évènement dans les semaines qui arrivent :
https://www.repaircafe.org/fr/a-propos/

D'autres très belle solutions pour faire réparer son matériel électronique ou d'électroménager :
https://www.youtube.com/watch?v=ChjFiCci374
https://www.youtube.com/watch?v=ChjFiCci374
https://informatruck.fr
https://www.kiwiiz.fr/service-particuliers/depanneur-reparateur/reparation/propose/
https://www.facebook.com/julienreparetout/

La même chose existe pour les vélos, l'habillement etc...
https://www.gonzagueetsesvelos.fr/accueil



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3 soutiens
Le recyclage des métaux a du plomb dans l'aile
Il faut impérativement améliorer la chaîne du recyclage pour répondre aux enjeux économiques, géostratégiques, environnementaux ou encore sociaux posés par l'approvisionnement en matières premières.
Une grande partie des métaux
ne sont pas ou peu recyclés, c'est le cas de la plupart des métaux mineurs (parfois dits métaux rares, comme le lithium, le gallium ou l'indium). Et les métaux bien recyclés (acier, métaux de base et précieux) ont de leur côté atteint un plateau et ne progressent plus.
Le prix des métaux mais surtout sa volatilité associée n'est pas non plus toujours un terrain très favorable à la mise en place de chaînes de recyclage car celle-ci accentue l'incertitude sur le niveau des recettes pour les entreprises qui vont revendre ces matériaux... Acheter au même prix que d'extraire ces matériaux et les transformer aux 4 coins du monde. Une décision éco-responsable que nos entreprises doivent s'engager à prendre. Nous n'avons qu'une seule planète, faut-il le rappeler.

2 articles très intéressants pour aller plus loin 
? https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recycler-100-des-metaux-un-objectif-atteignable-946701.html

? https://enviropro-salon.com/fr-fr/angers/actualites-L-Ademe-pointe-du-doigt-les-faiblesses-du-recyclage-des-metaux-en-France
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3 soutiens
La moitié des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles payaient pour leurs émissions carbone
Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.

Et si les grandes entreprises françaises payaient le vrai prix de leurs émissions de CO2 ? C’est l’idée clé derrière Vérité 40. Depuis 2021, cet indice proposé par la société de conseil financier Axylia, calcule l’Ebitda (le bénéfice d’une société avant que n’en soient soustraits les intérêts, les impôts sur les sociétés, les dotations aux amortissements et les provisions sur immobilisations) ajusté des émissions carbone des grandes entreprises françaises.

Une manière alternative de mesurer la soutenabilité climatique des entreprises françaises, en comparant leur performance financière à leurs émissions de CO2. Résultat : la moitié des entreprises du CAC40 serait en déficit si elles devaient payer leur facture carbone. Stellantis, TotalEnergies, Airbus ou encore Renault et Michelin seraient par exemple incapables de payer le coût réel de leurs émissions, qui dépasserait ainsi largement leurs bénéfices.

Vérité 40 regroupe ainsi les entreprises qui s’en sortent le mieux dans les différents secteurs de l’économie française du point de vue carbone. Parmi les bons élèves, on retrouve notamment Essilor, Vivendi, Bureau Veritas, le producteur d’énergie solaire Neoen, ou encore des grandes entreprises comme Bouygues, Danone, ou Schneider Electric. Mais parmi les grands groupes français, notamment dans les grands secteurs industriels ou du transport, encore très dépendants des énergies fossiles, certains sont au contraire à la peine. Airbus par exemple a une facture carbone équivalente à 817 % de ses bénéfices, ce chiffre est de 292 % pour Stellantis, 245 % pour ArcelorMittal… Plusieurs grands acteurs français, notamment dans le secteur financier, sont par ailleurs exclus des calculs de l’indice, car ils ne fournissent pas les données complètes de leurs émissions de CO2. C’est le cas notamment de BNPParibas, Crédit Agricole et Société Générale, qui manquent de transparence sur les émissions liées à leurs investissements, ou de Publicis, qui ne dévoile pas l’impact carbone des produits promus par la publicité.

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3 soutiens
Des batteries plus ... durables ?
Les batteries haute performance, capables de se recharger rapidement, de durer longtemps et de garantir une densité énergétique élevée, représentent un enjeu majeur pour l’avenir de l’énergie. Le projet franco-allemand HiPoBat – High Power Batteries, lancé début mai et financé par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche, se concentre sur le développement de batteries solides haute performance. Ce projet, coordonné par le Centre de recherche de Jülich, s’étendra sur trois ans.

Le projet HiPoBat vise à développer des batteries solides haute performance afin de réduire les pressions écologiques, géopolitiques et économiques dans le domaine du stockage d’énergie électrochimique. Les chercheurs se concentrent sur la création de batteries qui combinent une densité énergétique élevée et une densité de puissance adéquate.

La densité énergétique indique la durée d’utilisation d’une batterie avant qu’elle ne doive être rechargée, tandis que la densité de puissance mesure la rapidité avec laquelle une batterie peut fournir et libérer de l’énergie. La combinaison de ces deux propriétés représente un défi majeur.

Applications des batteries haute performance

Les batteries haute performance trouvent des applications variées. Dans le domaine de l’électromobilité, elles pourraient offrir une alternative aux batteries actuelles en permettant une recharge en moins de 10 minutes pour une autonomie de 300 kilomètres. Elles sont également utilisées dans les véhicules hybrides pour soutenir le moteur à combustion interne lors de l’accélération et récupérer l’énergie lors du freinage.

Les outils électriques sans fil et les systèmes d’alimentation ininterrompue (UPS) bénéficient également de ces batteries. Ces systèmes sont essentiels pour maintenir les processus industriels, les systèmes de communication, les systèmes vitaux et la stabilisation des réseaux électriques en cas de coupures de courant.

Défis techniques et innovations

Les scientifiques allemands et français cherchent à surmonter le dilemme de la densité énergétique et de la performance en charge et décharge. Ils étudient le comportement des ions et des électrons dans la batterie lors de ces processus, ainsi que le réchauffement des cellules. Les technologies actuelles des batteries lithium-ion et sodium-ion avec électrolytes liquides servent de référence.

De nouveaux matériaux, des conceptions de cellules innovantes et une meilleure compréhension du processus de vieillissement des batteries devraient permettre le développement de batteries solides à base de lithium et de sodium. Les propriétés intrinsèques des matériaux, telles que la conductivité ionique et électronique, ainsi que la forme et la taille des particules, jouent un rôle crucial.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/douai/





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Des Bus électriques made in Le Mans
Le rétrofit est le fait de retirer le moteur thermique et le réservoir d’un véhicule et de les remplacer par un moteur électrique et une batterie. Un procédé autorisé depuis avril 2020.

Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que REV Bus & Truck, l’un des leaders du marché, vient d’annoncer son implantation au Mans, dans un atelier de 600 m², dans le quartier de l’Université. Avec la création de vingt-trois emplois sur site, dont treize ingénieurs. L’idée est d’y créer des « kits » adaptés aux cars et aux bus… En grand nombre !

« Rien qu’en France, on comptabilise près de 90 000 autocars et bus. REV ambitionne d’en équiper plus de 6 000, ce qui représente plus de deux millions de tonnes de CO2 évitées indique Bertrand Berger, directeur général de la filiale REV Bus & Truck. Un rétrofit coûte 2,5 fois moins cher qu’un bus neuf électrique. Ce sont ainsi plus d’1,8 milliard d’euros économisés par les transporteurs, les collectivités et, à la fin, les contribuables. »


REV a noué un partenariat avec le groupe mayennais Gruau, plus grand carrossier automobile d’Europe qui devient, ainsi, partenaire installateur agréé. Dans les ateliers de Gruau au Mans, on transformera les bus et autocars pour tout l’Ouest (jusqu’à 50 véhicules par an dès la fin 2024), en créant six emplois. À Laval, on transformera les utilitaires (2 000 véhicules par an dès 2025), avec 45 emplois en prévision.

Bientôt un centre de formation ?

REV espère profiter de cette implantation pour créer, dans un avenir proche, un « centre d’excellence rétrofit européen » dans les Pays de la Loire. L’occasion de former jeunes et moins jeunes à ce procédé et à contrer les emplois menacés, si la fin du thermique s’accélère.

« Le rétrofit permettra à des milliers de professionnels, mécaniciens, ingénieurs et commerciaux d’acquérir des compétences nouvelles et d’avoir des emplois très recherchés pour des dizaines d’années » , estime le groupe. « Cette installation est en ligne avec la stratégie du conseil régional de développer cette filière d’avenir et notre ambition de déployer de plus en plus cette technologie dans les transports scolaires de la région » , indique la présidente régionale, Christelle Morançais.



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Les données de production 2023 des énergies renouvelables électriques dans les Hauts-De-France
LA PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES ÉLECTRIQUES DANS LES HAUTS-DE-FRANCE EST À LA HAUSSE : +31% ENTRE 2022 ET 2023.

Dans les Hauts-de-France, la production d’énergies renouvelables électriques (EnR) pour les filières éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique, est estimée à 15 346 gigawattheures (GWh) en 2023. Une augmentation de 31% est observée entre 2022 et 2023 (11 747 GWh en 2022). En 2021, la production d’EnR électriques représente 38 % du total produit en région (hors données manquantes concernant la filière géothermie-chaleur ; celle-ci représentait moins de 1% du bilan de production totale d’EnR en 2020).


OÙ TROUVER CES DONNÉES ?

Sur la https://www.trace-hdf.fr, un outil créé par Atmo Hauts-de-France et le Cerdd

DERNIERS CHIFFRES DE PRODUCTION ÉLECTRIQUE À RETENIR POUR LES HAUTS-DE-FRANCE

 - Production de l’éolien en 2023 : 14 517 GWh

 - Production du solaire photovoltaïque en 2023 : 534 GWh

 - Production de l’hydraulique en 2023 : 14,7 GWh

 - Production électrique du biogaz valorisé en 2023 : 280 GWh (pour 96 installations)

POUR ALLER PLUS LOIN

Vous pouvez, en complément, obtenir les données des autres filières d’énergies renouvelables. 

Le détail de l’ensemble des énergies renouvelables actuellement en ligne est le suivant :

 - géothermie jusqu’en 2020, de l’échelle EPCI à régionale

 - bois et agrocarburants jusqu’en 2021, de l’échelle EPCI à régionale

 - biogaz thermique jusqu’en 2021, aux échelles départementale et régionale

 - pompes à chaleur (PAC) et biométhane injecté jusqu’en 2022, de l’échelle EPCI à régionale

 - solaire thermique jusqu’en 2022, uniquement à l’échelle régionale

 - éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique jusqu’en 2023, de l’échelle EPCI à régionale





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Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

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Draisy : Une Révolution Écologique pour les Petites Lignes Rurales
Le 25 septembre, la SNCF et l’industriel Lohr ont présenté officiellement Draisy, un nouveau train électrique fonctionnant entièrement sur batteries, lors du congrès des Régions de France à Strasbourg. Ce projet ambitieux vise à revitaliser les petites lignes ferroviaires rurales en proposant une solution écologique et économique, adaptée aux lignes non électrifiées qui sont souvent laissées à l’abandon.

Draisy, un wagon léger pouvant accueillir jusqu’à 80 passagers, dont 30 assis, est conçu pour rouler à une vitesse maximale de 100 km/h grâce à ses batteries électriques. Ces batteries offrent une autonomie d’une heure et se rechargent en seulement deux minutes lors des arrêts en gare, rendant le train opérationnel de manière continue tout en garantissant une empreinte écologique réduite. Pesant 20 tonnes, Draisy a été pensé pour limiter les coûts d’infrastructures en évitant l’installation de caténaires coûteuses.

Marie-José Navarre, vice-présidente de Lohr, a souligné que l’un des principaux avantages de Draisy réside dans sa simplicité d'utilisation et sa capacité à éviter de réinvestir massivement dans des infrastructures complexes. Cette innovation permet aux petites lignes, souvent menacées de fermeture, de continuer à opérer sans nécessiter d'importants investissements supplémentaires.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a exprimé un fort intérêt pour Draisy, affirmant que ce projet répond aux attentes des habitants qui souhaitent voir leurs trains locaux circuler à nouveau. Leroy a souligné que la réouverture des petites lignes rurales est cruciale pour les territoires moins desservis par les grandes lignes ferroviaires.

Draisy s'inscrit également dans une dynamique plus large de modernisation et de décarbonation du transport ferroviaire. Lauréat de l’Appel à Manifestation d'Intérêt "Digitalisation et Décarbonation du Transport Ferroviaire", le projet fait partie du Programme d'investissements d'avenir (PIA4) visant à concevoir des solutions durables pour le secteur. En collaboration avec plusieurs partenaires, dont GCK Battery et Stations-e, la SNCF et Lohr ont développé un modèle de train qui réduit non seulement les coûts d'exploitation et de maintenance de 60 % par rapport aux trains actuels, mais qui est aussi 100 % compatible avec les exigences environnementales.

Léger et frugal, Draisy est adapté aux "lignes de desserte fine" de la France, représentant environ 9 000 km de voies non électrifiées. Le train est équipé d’essieux orientables, ce qui réduit l’usure des rails et prolonge la durée de vie des infrastructures ferroviaires. L’ensemble de ces innovations permet d'envisager une réduction significative des coûts pour l’avenir, tout en participant activement à la transition énergétique.

Draisy marque une étape importante dans l'avenir du transport ferroviaire rural en France et à l'international. En combinant simplicité, durabilité et économies, Draisy propose une solution moderne aux défis des petites lignes, garantissant ainsi leur pérennité dans les années à venir.

Les grandes étapes :
. Circuler sur une ligne prototype en Moselle en 202
. Etre prêt à délivrer le marché français en 2028.
Puis à l’international à l’issue d’études sur l’infrastructure des différentes lignes et selon la réglementation de chaque pays.
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Magna Engineered Atteint la Neutralité Carbone : Un Modèle de Durabilité
Atteindre la neutralité carbone dans l'industrie : c'est possible.
Magna Engineered, équipementier automobile basé à Langres (Haute-Marne) et employant 183 personnes, a atteint son objectif de neutralité carbone en janvier 2023, marquant ainsi une étape clé dans son engagement vers un avenir durable. Cette démarche, entamée en 2021, fait partie d’une initiative globale de développement durable mise en place par l’ensemble du groupe Magna, visant à réduire son impact environnemental.

Aurélie Lévèque, responsable RSE du site de Langres, explique que cet engagement environnemental a été soutenu par l’Ademe (Agence de la transition écologique), qui a apporté son expertise pour la mise en œuvre des différentes mesures. Parmi ces initiatives, le système de chauffage au gaz a été remplacé par une pompe à chaleur air/air, permettant de diminuer de manière significative la consommation d’énergie fossile du site. De plus, l’installation de détecteurs de mouvement pour l’éclairage a permis d’optimiser la consommation électrique, tout en réduisant le gaspillage énergétique.

La démarche de Magna Engineered ne s’arrête pas à la simple réduction de la consommation d’énergie. Un contrat de fourniture d’électricité verte est actuellement en cours de renégociation, renforçant l’engagement de l’entreprise à utiliser des sources d’énergie renouvelables. En parallèle, la gestion des déchets a été optimisée grâce à la mise en place de filières de recyclage avec des partenaires régionaux, couvrant à la fois les déchets industriels et ménagers. Cette approche régionale favorise un modèle circulaire, minimisant ainsi l’impact environnemental de l’entreprise.

Magna Engineered met également l’accent sur l’implication active de ses collaborateurs dans cette démarche. Des initiatives telles que le covoiturage sont encouragées, et les employés sont régulièrement invités à participer à des réunions d’information sur les enjeux du développement durable. Ces sessions visent à sensibiliser les salariés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise, en les encourageant à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement dans leur quotidien.

La communication est également un pilier important de la stratégie durable de Magna Engineered. Aurélie Lévèque souligne l’importance d’une politique de transparence en matière de développement durable, tant en interne qu’en externe. L’entreprise tient à informer ses collaborateurs et ses partenaires des progrès réalisés et des défis à venir, afin de renforcer la cohérence et l’engagement collectif autour de ses objectifs écologiques.

En atteignant la neutralité carbone, Magna Engineered démontre qu’il est possible pour les entreprises du secteur industriel, souvent perçu comme polluant, de réduire leur empreinte carbone tout en restant compétitives. Grâce à un ensemble de mesures innovantes et à une implication de l’ensemble de ses parties prenantes, l’équipementier automobile devient un exemple à suivre pour les autres entreprises désireuses d’adopter des pratiques plus durables.

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Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

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Sobriété et écoconception : des clés pour un audiovisuel durable
L’audiovisuel, bien qu’il ne représente actuellement que 0,9 % de l’empreinte carbone française, pourrait voir ses émissions augmenter de 30 % d’ici 2030 en l’absence de mesures correctives. C’est la conclusion alarmante d’une étude commandée par l’Arcom et l’Arcep, en partenariat avec l’ADEME. Alors que le secteur continue de croître avec une multiplication des écrans et des usages connectés, la nécessité d’adopter des stratégies alliant écoconception et sobriété devient cruciale.

Les terminaux, principaux responsables
Selon l’étude, les terminaux – téléviseurs, smartphones, tablettes – génèrent 72 à 90 % de l’impact carbone des usages audiovisuels, principalement lors de leur fabrication. Parmi eux, les téléviseurs linéaires se démarquent comme les plus polluants, représentant 52 % de l’empreinte carbone du secteur, en raison de leur prévalence et de la grande taille de leurs écrans. Les réseaux (9 à 26 %) et les centres de données (1 à 3 %) complètent le tableau des contributions à l’empreinte carbone. À titre de comparaison, la radio hertzienne représente 19 % des usages audiovisuels mais seulement 13 % de l’empreinte carbone.

Un besoin urgent de sobriété et d’écoconception
Pour limiter cette hausse, les experts recommandent des mesures d’écoconception, telles que l’allongement de la durée de vie des terminaux et la réduction de leur consommation énergétique. Cependant, ces initiatives seules ne suffisent pas. La sobriété est également essentielle pour contrer l’effet rebond, causé par l’augmentation des usages, notamment avec la généralisation de la 5G. Les mesures de sobriété incluent la limitation des résolutions vidéo et audio, l’utilisation du Wifi au lieu de la 4G, et la réduction des usages intensifs comme le streaming.

Un effort collectif nécessaire
La combinaison de l’écoconception et de la sobriété pourrait réduire d’un tiers l’empreinte carbone de l’audiovisuel d’ici 2030. Cependant, cette transformation exige un effort concerté des fabricants, des fournisseurs et des utilisateurs. Le président de l’Arcom, Roch Olivier Maistre, a appelé à une mobilisation active et collaborative pour adopter de meilleures pratiques et intégrer la durabilité dans les comportements et les produits.

Passer de l’analyse à l’action
L’étude offre pour la première fois une analyse complète de l’impact environnemental de l’audiovisuel en France. Elle met en lumière l’urgence d’agir pour éviter que le secteur ne devienne une source significative de pollution carbone. Selon l’Arcom, il est désormais temps de passer de la réflexion à l’action pour concilier développement audiovisuel et responsabilité environnementale.

Est-ce que le grand public est prêt à faire les efforts ? Dans l'esprit certainement, dans la réalité beaucoup moins. 

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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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L'arrêt du ticket de caisse : avons-nous des résultats fiables ?
Retour sur l'arrêt du ticket de caisse en magasin et estimation de l'impact écologique.
Si un seul ticket dématérialisé réduirait de 2 centilitres la consommation d'eau par rapport au ticket traditionnel, il rejetterait 2 grammes de CO2 en plus. La disparition de cette automaticité d'impression devrait malgré tout être bénéfique pour l'environnement. Les consommateurs ne se soucieront pas de multiples « tickets » pour des « petits achats ».  Pourtant à l'heure actuelle, bon nombre d'établissements sortent non pas le ticket de caisse mais le ticket de carte bleu et vous demandent après si vous le souhaitez..

Néanmoins, pour que cette mesure durable ne soit pas une fausse bonne idée, il faut prévoir des mesures de sobriété numérique dans l'envoi de ces tickets dématérialisés. Si le commerçant n'en profite pas pour faire une jolie mise en page, de la pub à outrance, des bons de réductions, le mail pourrait faire entre 0,2 et 1 Mo. Sachant que selon les estimations de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), l'envoi d'un mail de 1 Mo aurait une empreinte carbone d'environ 19 grammes, celui d'un ticket dématérialisé pourrait avoir un impact compris entre 3,8 et 19 grammes de CO2 (contre 2g environ pour un ticket « papier »). 
Il n'empêche, peu de magasins indépendants envoient des e-mails ou des tickets dématérialisée. Cette démarche se fait par contre dans les grands réseaux.

Espérons qu'une étude puisse sortir sur 2024 pour certifier le gain positif de cet arrêt du ticket de caisse.


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Forum National des Eco-Entreprises
Le PEXE et l’ADEME proposent la 15ème édition du Forum national des éco-entreprises le jeudi 04 avril 2024 au Ministère de l’économie en présentiel ou à distance ! 

Plus de 500 participants de premier plan pour cette journée business et innovation (PME, start-up, donneurs d’ordre publics et privés, investisseurs, instituts de recherche, pôles de compétitivité). 

Côté : Eco-PME ou start-up : 

  • Rencontrez des donneurs d’ordre public et privés ; vos futurs investisseurs et partenaires R&D (jusqu’à 12 créneaux de rendez-vous programmés). 
  • Découvrez des opportunités marché et innovation pour votre développement dans le cadre des ateliers spots. 
  • Accédez à des informations sur les tendances du marché. 
  • Echangez avec l’écosystème d’innovation l
Côté : partenaire de l'innovation, industriel, territoire, collectivité et investisseur : 

  • Rencontrez les PME/Start-up de l’environnement et de l’énergie 
  • Découvrez les solutions les plus innovantes pour la transition écologique. 
  • Prenez part à l’écosystème


Au programme : Rendez-vous BtoB – Ateliers - Vitrines de l'innovation (Eau et biodiversité – Air, bâtiment et mobilité - EnR et efficacité énergétique - Déchets et économie circulaire) – Interventions de Keyspeakers sur des sujets et enjeux phare de la filière : transition écologique, Chiffres clés et tendances innovation - Remise des Trophées de l'éco-entreprise innovante 2024  

Info sur l'évènement :
https://forum.ecoentreprises-france.fr
Lien d'inscription :
https://forum.ecoentreprises-france.fr/s-inscrire
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La région parisienne toujours aussi polluée
En Île-de-France, presque 10% des habitants sont soumis à des dépassements de pollutions sonores et atmosphériques des valeurs limites données par l'OMS.
En l'état actuel de la situation francilienne, 487 des 1 276 communes de la région souffrent à la fois d'une qualité de l'air et d'un
environnement sonore dégradés.
À l'inverse, 316 communes sont « relativement épargnée » et demeurent à des « concentrations de polluants de l'air et des niveaux de bruits proches des seuils recommandés par l'OMS ».

D'autres capitales mondiales sont dans le même cas.



https://www.actu-environnement.com/ae/news/bruit-pollution-air-carte-paris-44127.php4
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Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
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Usine de recyclage normande: 200 000 tonnes de déchets à recycler
L’entreprise américaine Eastman (14 000 collaborateurs dans le monde, 10,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires), basée à Kingsport dans le Tennessee, annonce avoir passé un accord à long terme avec le spécialiste du recyclage de bouteilles en PET Nord Pal Plast, filiale de la Société Dentis. Grâce à ses sites de recyclage mécanique en France, à Lesquin (Nord), en Espagne et en Italie, Dentis fournira à Eastman 30 000 tonnes métriques par an de déchets en PET post-consommation rejetés. Ces matériaux, pour lesquels il n’existe actuellement aucune solution circulaire, seront recyclés sur le site de recyclage moléculaire d’Eastman à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. "Avec plus de 70 % des matières premières sécurisées pour notre future usine de recyclage en Normandie, y compris les matériaux généralement rejetés par les recycleurs mécaniques, cet accord représente un élément important de la disponibilité de nos matières premières et renforce notre engagement envers des solutions durables" a déclaré, dans un communiqué, Brad Lich, vice-président exécutif et directeur commercial chez Eastman. L’usine de recyclage moléculaire d’Eastman, qui s’implantera en Normandie, deviendra la plus grande usine de recyclage moléculaire de matière-à-matière au monde. À pleine capacité, l’installation pourra recycler chaque année plus de 200 000 tonnes de déchets de polyester difficiles à recycler.

Source : https://www.lejournaldesentreprises.com
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2000 véhicules utilitaires passent à l'électrique avec Gruau
Le carrossier-constructeur lavallois Gruau et la start-up spécialisée dans le retrofit des véhicules Qinomic annoncent leur collaboration afin d’industrialiser la solution développée par Qinomic pour transformer les véhicules utilitaires en véhicules électriques. Dans le cadre de ce partenariat, le groupe Gruau met à la disposition de Qinomic son savoir-faire ainsi que son outil de production.

Après son rapprochement avec le groupe Stellantis en janvier 2023, Qinomic accélère encore vers la mobilité décarbonée avec le spécialiste de la transformation de véhicules. Car si elle est techniquement aboutie, la solution de retrofit ne pourra se démocratiser qu’en s’adossant à des industriels capables de démultiplier l’offre. Or, le développement du retrofit est inscrit dans le cadre fixé par le gouvernement en tant que levier de décarbonation du secteur du transport afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.


Ainsi, Qinomic va pouvoir s’appuyer sur un outil de production dont la flexibilité permet d’appréhender la transformation de véhicules uniques jusqu’à la moyenne série afin de cibler plus largement les clients professionnels utilisateurs de VUL. Ces derniers pourront bénéficier d’une solution non seulement durable, mais aussi abordable pour migrer vers une mobilité zéro émission tout en réduisant leur TCO. Car cette solution nécessite un investissement deux fois moins important qu’un renouvellement par l’achat de véhicules neufs électriques et permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % (source : Ademe 2021).

Pour le groupe Gruau, cette association se justifie d’autant plus que l’entreprise est engagée depuis plusieurs années dans une démarche RSS2E (responsabilité sociale, sociétale, environnementale et économique). Elle fait suite à une précédente annonce en septembre 2023 du groupe lavallois qui officialisait un partenariat stratégique avec Rev Mobilities, spécialisée dans le retrofit des VU et VI, afin de cibler prioritairement les parcs de bus et autres cars scolaires et interurbains.





Source :https://www.lejournaldesentreprises.com/
https://www.groupegruau.com/la-revolution-electrique-en-marche-chez-gruau/

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Le retour de la consigne : un test prometteur pour un futur durable
Un excellent podcast du retail avec Hugues Pelletier, CEO de PETREL sur le sujet de la consigne.
https://smartlink.ausha.co/le-podcast-du-retail/104-hugues-pelletier-petrel-la-consigne-pour-reemploi-revient-grace-a-la-cooperation-enseignes-industriels-et

PETREL, en partenariat avec des enseignes telles que Système U et Leclerc, et des industriels comme Coca-Cola, Perrier, Vittel, Eckes Granini et Meteor, relance la consigne pour réemploi en fédérant un consortium ambitieux. Ce test de grande envergure pourrait bien annoncer un déploiement national de la consigne.

Quatre thématiques clés sont explorées dans ce projet :

  1. L’offre : Verre et PET consigné, avec l’arrivée d’emballages standards mi-2024, couvrant boissons gazeuses, eaux et bières.
  2. L’expérience client : Transport, usage à domicile, merchandising attractif, et des prix compétitifs par rapport aux produits conventionnels.
  3. Les opérations circulaires : Une logistique optimisée couvrant production, retour, tri, lavage et réemploi, en s’appuyant sur les infrastructures existantes, pour des volumes variés, en zones urbaines et périurbaines.
  4. La data : Suivi des flux, traçabilité et analyse des données, pour un système transparent et efficient.
Bien que 92 % des Français soient favorables à la consigne, le défi reste le modèle économique. Citeo investira 100 millions d’euros en 2024 pour soutenir cette initiative. Selon l’Ademe, une bouteille en verre réemployée peut économiser jusqu’à 51 % d’eau, 76 % de CO2 et 79 % d’énergie, et être réutilisée jusqu’à 25 fois. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini, offrant une alternative écologique prometteuse.

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Accélérateur Eau : Un Programme de Soutien pour Booster les PME du Secteur de l'Eau
Le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec la filière française de l’eau, lance la troisième édition de l’Accélérateur Eau, un programme destiné à accompagner la croissance des PME du secteur. Ce dispositif gratuit, d’une durée de 18 mois, propose un soutien complet aux entreprises volontaires pour les aider à se structurer et à se développer, tout en favorisant la création d’un réseau d’entrepreneurs dans le secteur de l’eau.

Les PME participantes bénéficieront de six journées de formation dispensées par une école de commerce, axées sur les grands aspects de la gestion d’entreprise. En plus de cela, quatre journées seront consacrées aux enjeux spécifiques à la filière de l’eau, et un parcours personnalisé d’e-learning sera disponible via la plateforme Bpifrance Université.

15 PME seront sélectionnées pour participer à ce programme. Les critères de sélection incluent un effectif d’au moins 10 salariés, un chiffre d’affaires minimum de 2 millions d’euros, et une création d’entreprise remontant à plus de trois ans.

Les candidatures pour rejoindre cette troisième promotion sont ouvertes jusqu’au 22 octobre, avec les dossiers à déposer sur la plateforme de Bpifrance. Ce programme représente une opportunité unique pour les PME du secteur de l’eau de dynamiser leur activité et de relever les défis de demain.

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La SBTi dénonce l'inefficacité des crédits carbone pour les entreprises
La "Science Based Targets Initiative" (SBTi), principal label de vérification des objectifs climatiques pour les entreprises, a récemment qualifié les crédits carbone d'« inefficaces » et potentiellement risqués pour les entreprises visant la neutralité carbone. Ces crédits, souvent utilisés pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, sont générés via des projets supposés réduire ou éviter ces émissions, tels que des initiatives de prévention de la déforestation. Toutefois, ils sont souvent considérés comme des solutions de façade permettant aux entreprises de continuer à polluer tout en affichant un engagement climatique.

En avril 2024, la SBTi avait fait face à des critiques internes et de la part d'ONG après avoir envisagé d'autoriser l'utilisation de crédits carbone pour compenser les émissions indirectes des entreprises. Ce débat a mis en lumière les limites de ces mécanismes de compensation, jugés peu rigoureux. Après une revue approfondie de la littérature scientifique, la SBTi a publié ses conclusions en juillet : la majorité des crédits carbone sont inefficaces et représentent des risques, notamment en freinant la transition des entreprises vers une véritable neutralité carbone. Aucun critère spécifique ne permettrait de garantir l'efficacité de ces crédits.

Doreen Stabinsky, membre du conseil technique de la SBTi, a souligné que les crédits carbone, quels qu'ils soient, ne devraient pas être utilisés pour compenser les émissions provenant des énergies fossiles. Cette prise de position est une réponse aux critiques croissantes contre ce système de compensation, de plus en plus vu comme un passe-droit pour continuer à polluer. Le directeur général de la SBTi, Luiz Amaral, a démissionné début juillet, officiellement pour des raisons personnelles, dans un contexte de polémique autour de la question de l'autorisation des crédits carbone.

La SBTi, soutenue par des organisations comme le WWF, le Pacte mondial des Nations Unies, et financée par des institutions telles que le Bezos Earth Fund et la Fondation IKEA, reste une référence dans l'évaluation des objectifs environnementaux des entreprises. Cependant, cette controverse remet en question la place des crédits carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Source : 
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Banques et climat : le ratio de financement à l’énergie, nouvel indicateur clé pour 2030
Le ratio de financement à l’énergie devient un indicateur central pour évaluer l'engagement des banques dans la transition énergétique. Ce ratio met en lumière deux enjeux majeurs pour limiter le réchauffement à 1,5 °C : la réduction des investissements dans les énergies fossiles et l'augmentation des financements pour les alternatives durables, principalement l’électricité. L'objectif est d'assurer que les banques alignent leurs financements sur les besoins de la transition énergétique, comme le recommande l'Agence internationale de l’énergie (AIE).

Selon les projections de l’AIE, la production mondiale d’électricité doit être entièrement décarbonée d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, d’ici 2030, les banques doivent investir six dollars dans les énergies renouvelables pour chaque dollar encore investi dans les énergies fossiles, soit un ratio de 6:1. Ce ratio est désormais utilisé par des institutions comme la Science Based Targets Initiative (SBTi) et le World Resources Institute dans leurs évaluations des institutions financières.

Les premières grandes banques commencent à intégrer cet indicateur dans leurs stratégies climatiques. Citons, par exemple, BNP Paribas, qui a publié son ratio pour 2023 et s'est fixé un objectif pour 2030, ainsi que des géants comme JPMorgan et Citi, qui se sont engagés à divulguer leur ratio "clean to fossil" d'ici 2025. Cependant, ces premiers pas sont parfois critiqués pour leur manque de rigueur méthodologique. L'intégration de ce ratio doit aller au-delà de la simple communication : il est nécessaire de fixer des objectifs clairs à moyen terme et d'élargir la portée des financements concernés à l’ensemble de la chaîne de valeur des énergies fossiles.

Le Sustainable Power Policy Tracker, un outil d'évaluation des engagements climatiques des 60 plus grandes banques mondiales, inclut désormais ce ratio dans ses critères. Cette mise à jour permet de mieux valoriser les banques ayant adopté des objectifs de financement favorisant les énergies soutenables. Toutefois, les banques sont encouragées à faire davantage, notamment en fixant des objectifs spécifiques pour accélérer la décarbonation de la production d’électricité. En 2024, seules Santander et BNP Paribas communiquent sur leur ratio de financement à l’énergie.

En parallèle, les restrictions sur les financements des centrales à charbon et à gaz sont prises en compte pour évaluer les engagements des banques. Néanmoins, aucun acteur financier n'a encore appliqué cette rigueur à ses financements pour l’électricité soutenable, une étape essentielle pour transformer l’essai et réussir la transition énergétique. Reclaim Finance exhorte les banques à adopter un ratio de financement à l’énergie de 6:1 d’ici 2030 afin d'accélérer la transition vers un système électrique décarboné.

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Relocaliser le jean en France : Le pari audacieux et durable de 1083
1083 vous connaissez ? Le Jean "français" fabriqué à moins de 1083 kil de chez vous.
Depuis une décennie, 1083 révolutionne le jean français avec un modèle éthique et local. Fondée par Thomas Huriez en 2013 à Romans-sur-Isère, la marque vise à revitaliser l'industrie textile française en produisant des jeans écoresponsables, avec une majorité des étapes de fabrication réalisées dans l’Hexagone. 1083 a récemment lancé un modèle en circuit court, fabriqué à partir de coton cultivé dans la Drôme et le Gers, un exploit symbolique pour une industrie du denim disparue en France.

Le succès de 1083 repose sur un engagement sans faille envers la durabilité. En effet, le processus de fabrication comprend des partenaires comme Bleu Océane, qui applique un délavage à l’ozone, économe en eau et sans rejets nocifs. De plus, l’entreprise a contribué en 2018 à la reprise de l'usine Valrupt, essentielle à son approvisionnement en matières premières, afin de préserver les ressources et l'expertise locales. Ce geste, selon Huriez, met en lumière la fragilité de l'industrie textile française. Aujourd’hui, 1083 collabore avec une trentaine d’ateliers en France, créant 250 emplois directs et indirects, et visant à construire une filière diversifiée et résiliente.

Cependant, des défis persistent dans un secteur marqué par la montée en puissance d'acteurs comme Shein et Temu. Bien que les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux produits responsables, le "made in France" ne représente que 3 % des vêtements achetés. En effet, 80 % des Français placent le prix comme critère d'achat prioritaire, en raison de l'inflation, reléguant souvent la provenance à un second plan. Pour Huriez, la clé réside dans une consommation plus raisonnée, prônant le "moins mais mieux". Selon lui, le coût des produits français se justifie par leur durabilité, contrairement à la surconsommation de produits jetables.

Malgré ces défis, 1083 continue de croître, avec environ 50 000 jeans produits chaque année et un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022. Pour amplifier son impact, l’entreprise explore des partenariats avec des institutions publiques. Avec le Slip Français, elle a proposé de confectionner des uniformes pour l'Éducation Nationale. Cette collaboration pourrait renforcer la visibilité du made in France, tout en sensibilisant davantage aux enjeux environnementaux.

Le parcours de 1083 incarne l’engagement à produire localement et de façon responsable, dans une industrie encore largement dominée par des géants internationaux. Bien que les obstacles restent nombreux, Thomas Huriez et son équipe avancent avec patience et résilience. Comme le souligne Gilles Attaf, il faudra du temps pour que les concepts de réparabilité, de recyclage, et de consommation responsable deviennent une norme. L’ambition de 1083 est de prouver que relocaliser une industrie tout en respectant la planète est non seulement possible, mais durable.

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Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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