Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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3033 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
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124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
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16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

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12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
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10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

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10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
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10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

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10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

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10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

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0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
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0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
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Favoriser les produits locaux
Pourquoi consommer local ? Vous vous demandez quel est l’intérêt de consommer local? Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre d’opter pour la consommation de produits locaux. D’ailleurs, chaque région a ses spécialités locales, alors faites-vous plaisir ! Raison n°1 de consommer local : Manger de saison Manger local c’est privilégier des produits de proximité qui respectent les saisons. Comme nous l’évoquions déjà dans un précédent article sur les bienfaits d’une alimentation de saison, les fruits et légumes respectueux de la saisonnalité sont les plus riches en nutriments. En effet, comme la nature est bien faite, les fruits et légumes s’adaptent à nos besoins en fonction des saisons. On trouvera ainsi la précieuse vitamine C dans les agrumes en hiver tandis que l’été sera propice aux fruits et légumes gorgés d’eau comme le concombre ou la pastèque pour hydrater notre corps. De plus, des aliments qui arrivent naturellement à maturité contiennent plus de nutriments comme les vitamines, les minéraux ou les antioxydants puisqu’ils développent naturellement ces nutriments pour se défendre des agressions extérieures. Raison n°2 de consommer local : Consommer des produits frais Qui dit fruits et légumes de saison dit aussi produits frais et bien meilleurs pour la santé. En effet, et puisqu’ils sont produits de saison, les fruits et légumes locaux ne subissent pas d’altération des nutriments. Ainsi, ils ne sont pas soumis aux transports sur de longues distances et sont cueillis à maturité, au moment idéal. Oui car, transporter des denrées alimentaires sur de longues distances implique de les conserver. Ceci suppose d’y ajouter des agents extérieurs (additifs, colorants, conservateurs…), de les réfrigérer ou de cueillir les fruits et légumes avant maturité pour qu’ils mûrissent au cours des trajets. Raison n°3 de consommer local : Connaître l'origine des produits Ces dernières années, de nombreux scandales alimentaires ont éclaté notamment autour de la viande, poussant les consommateurs à être beaucoup plus vigilants sur l’origine des produits qu’ils mettent dans leur assiette. En consommant local, il est plus facile de tracer les aliments et de savoir d’où ils viennent et comment ils sont produits. Consommer des produits locaux c’est donc s’assurer le moins d’intermédiaires possibles entre le producteur et son assiette pour respecter au maximum les produits et profiter de leur richesse nutritionnelle. Raison n°4 de consommer local : Respecter l'environnement Comme nous l’évoquions précédemment, les produits locaux ne transitent que sur quelques kilomètres tout au plus. En revanche, les produits d’importation eux parcourent de longues distance impliquant des transports en camions ou en bateaux. Tout cela présente un bilan énergétique très lourd et beaucoup de pollution. De plus, pour pouvoir subir ces transports, les produits sont généralement suremballés afin d’être protégés. Consommer local, c’est aussi réduire les déchets comme les cartons, plastiques et sacs en se fournissant à proximité de chez soi tout en privilégiant ses propres sachets, sacs réutilisables ou paniers. Par ailleurs, consommer local c’est aussi aller à l’encontre des méthodes de cultures intensives qui ont des effets catastrophiques sur l’environnement. Érosion des sols, diminution de la fertilité ou encore désertifications mettent gravement en danger la biodiversité. De plus, ces cultures intensives sont très énergivores puisque les fruits et légumes ne sont pas portés naturellement à maturité. Cela se traduit par un arrosage excessif ou une surconsommation d’électricité pour chauffer et réfrigérer les productions. En effet, selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en France, une tomate cultivée sous serre chauffée émet entre 7 et 8 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite en saison. Raison n°5 de consommer local : Soutenir l'économie locale Consommer des produits locaux, c’est aussi soutenir l’économie locale en permettant une meilleure rémunération des producteurs autour de nous. De plus, investir de l’argent dans une entreprise locale a bien plus d’impact pour un territoire que lorsque cet argent est destiné aux supermarchés et autres grandes surfaces de consommation. Par ailleurs, consommer local, c’est aussi retrouver le plaisir du commerce de proximité et donc du contact humain. C’est également un bon moyen de préserver les savoirs-faire des artisans et producteurs qui participent au rayonnement culturel du territoire et à la fierté des habitants. Enfin, les produits locaux ne sont pas toujours plus chers qu’en grandes surfaces même si la qualité a évidemment un prix. Consommer local au-delà de l'alimentaire Vous l’aurez compris, consommer local c’est vous faire du bien à vous et à votre territoire ! Selon l’enquête nationale “Les Français, la consommation locale, et le digital” menée par Solocal, 8 Français sur 10 considèrent d’ailleurs que consommer local aident à préserver l’environnement. Par ailleurs, pour 86% des Français, c’est aussi un bon moyen de répondre aux enjeux sociaux actuels. Alors, prêt à redécouvrir les produits qui vous entourent? D’ailleurs, consommer local ne s’arrête pas au secteur alimentaire. Evitez de céder à la tentation des grandes industries, mais essayez plutôt de soutenir les commerçants autour de vous, ils en ont bien besoin! Soyez solidaire dès que vous en avez l’occasion ?
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14 soutiens
Électro Dépôt devient partenaire de Plastic Odyssey
Plastic Odyssey est un navire-laboratoire qui embarque au printemps 2022 pour une expédition de 3 ans afin de créer un réseau mondial d’initiatives locales. 2 objectifs : réparer les erreurs du passé en encourageant le recyclage et construire le monde d’après en développant des alternatives durables au plastique. 

Le bateau, qui dispose de son propre laboratoire de recyclage où il transforme les déchets plastiques en carburant, fera plus de 30 escales, sur 3 continents. Chacune permettra d’apporter aux populations locales des solutions de recyclage à petite échelle, adaptées à leurs besoins pour transformer, à terre, les déchets plastiques en objets et matériaux utiles, et éviter ainsi qu’ils ne viennent polluer les océans.

Partageant la volonté de réduire collectivement et durablement le plastique, Électro Dépôt apporte son soutien à Plastic Odyssey. L’enseigne s’engage à ses côtés pour une durée de 3 ans participant au financement de l’expédition. Durant toute la période, cette formidable épopée servira aussi de fil rouge aux opérations de sensibilisation déployées par l’enseigne pour réduire progressivement l’impact néfaste de cette matière sur la planète.

Parce que le meilleur plastique pour la planète est celui que l’on ne produit pas, Électro Dépôt revisite les emballages de ses produits à marque propre. Les tout premiers produits passés au crible ont été, en juillet 2020, les câbles de chargement des marques Edenwood et High One. La cure d’amaigrissement est drastique. 

La quantité de plastique utilisée est divisée par 13,5 passant de 8,85g à 0,65g. A l’unité, le gain peut paraitre anecdotique, mais à l’échelle de l’enseigne ce packaging allégé permettra d’économiser 4,4 tonnes de plastique chaque année. En 2021  et 2022 de nouveaux emballages « Zéro Plastique »  arrivent en magasin : station météo, radio réveil, connectique, cartouches d’encre, enceinte bluetooth…
 
L‘engagement « Zéro plastique » dans les emballages MDD en 2025 représentent un évitement de presque 1 000 tonnes de CO2. 

NB : l’engagement ne comprends pour l’instant que les emballages hors polystyrène des Gros produits Lourds, car ces derniers font encore l’objet de recherche de solutions alternatives.

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5 soutiens
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français.
Super nouvelle pour l’écologie et notre pays !

Les batteries actuelles au lithium ont 3 grands faiblesses :
-le lithium risque d’être en tension dans les années à venir
-la production des batteries émet pas mal de CO2 (une voiture électrique émet tout de même moins qu’une thermique)
-la technologie est fortement maîtrisée par la Chine.

Comment décarboner sans tomber d’une dépendance (pétrolière) à une autre (Chine) ?

Le CNRS travaille dans l’ombre depuis 10 ans
https://lnkd.in/eAmE784T
Ca y est, le produit arrive dans les mains du grand public.
Et le résultat est absolument génial.

Cette nouvelle batterie utilise du sodium (4ème élément chimique le plus abondant sur terre)
Par rapport aux batteries lithium (LFP)
-Son empreinte carbone à la fabrication est potentiellement 3 fois plus faible
-La batterie est très peu inflammable
-Sa vitesse de recharge est excellente
-Elle fonctionne mieux à basse température
-Sa durée de vie est excellente
-A terme, elle devrait coûter moins cher
-Elle est conçue en France
-Elle est fabriquée en France
-Elle est disponible la semaine prochaine chez Leroy Merlin.

Trop beau pour être vraie ?
Cette batterie est une excellente nouvelle, bravo au CNRS et aux développeurs de cette batterie !

Prenons néanmoins un peu de recul.
1/ le point faible des batteries au sodium est leur densité énergétique plus faible que le lithium. Mais elle est déjà suffisante pour répondre aux besoins :
-des batteries de stockage,
-des 2 roues électriques (VAE, scooters)
-des petits véhicules électriques.
Cette batterie est déjà suffisante pour rendre bas-carbone des centaines de millions de véhicules et elle va continuer à s’améliorer !

2/ Si c’est une vraie première mondiale française, la Chine n’est pas en reste.
CATL, le première producteur de batterie a aussi annoncé sa batterie au sodium
La production de masse devrait commencer à la fin de l’année
Côté Français on parle d’1GWh de production post 2025, la Chine devrait en avoir 164 GWh en 2026.
Il faut accélérer et très vite pour continuer à exister.

En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées !

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4 soutiens
Karos, le covoiturage domicile-travail en complément des transports en commun
Karos est une application spécialisée propose un service de covoiturage dans la région d’Ile-de-France mais aussi dans plusieurs régions et villes de France telles qu’en Normandie, à Toulouse ou encore à Bordeaux.

Elle est connectée au réseau des transports en commun pour proposer les trajets les plus rapides, même si vous réservez votre covoiturage à la dernière minute.
Karos a une communauté de plus de 200.000 automobilistes prêts à co-voiturer.

Vous pouvez organiser des trajets courts ponctuels ou réguliers dans la région parisienne et dans les autres grandes villes françaises.

Les avantages :

  • Si vous possédez un pass Navigo, deux trajets quotidiens vous sont offerts.
  • En Ile-de-France, dans le cadre « Tous Ensemble pour le Covoiturage », vous pouvez bénéficiez des 30 premiers kilomètres gratuits.
  • Dans toutes les autres villes où le service Karos est présent, vous bénéficiez des 20 premiers kilomètres gratuits puis 0,10€ supplémentaires pour chaque kilomètre.
  • Karos ne prend pas de commission, les passagers se partagent les frais de transport à hauteur de 0,10€/km en moyenne.
    Il existe aussi une option pour le covoiturage 100% féminin nommée « Ladies Only » ou 100% masculin selon les envies des passagers.
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3 soutiens
Le recyclage des métaux a du plomb dans l'aile
Il faut impérativement améliorer la chaîne du recyclage pour répondre aux enjeux économiques, géostratégiques, environnementaux ou encore sociaux posés par l'approvisionnement en matières premières.
Une grande partie des métaux
ne sont pas ou peu recyclés, c'est le cas de la plupart des métaux mineurs (parfois dits métaux rares, comme le lithium, le gallium ou l'indium). Et les métaux bien recyclés (acier, métaux de base et précieux) ont de leur côté atteint un plateau et ne progressent plus.
Le prix des métaux mais surtout sa volatilité associée n'est pas non plus toujours un terrain très favorable à la mise en place de chaînes de recyclage car celle-ci accentue l'incertitude sur le niveau des recettes pour les entreprises qui vont revendre ces matériaux... Acheter au même prix que d'extraire ces matériaux et les transformer aux 4 coins du monde. Une décision éco-responsable que nos entreprises doivent s'engager à prendre. Nous n'avons qu'une seule planète, faut-il le rappeler.

2 articles très intéressants pour aller plus loin 
? https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recycler-100-des-metaux-un-objectif-atteignable-946701.html

? https://enviropro-salon.com/fr-fr/angers/actualites-L-Ademe-pointe-du-doigt-les-faiblesses-du-recyclage-des-metaux-en-France
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3 soutiens
Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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3 soutiens
Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
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3 soutiens
Usine de recyclage normande: 200 000 tonnes de déchets à recycler
L’entreprise américaine Eastman (14 000 collaborateurs dans le monde, 10,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires), basée à Kingsport dans le Tennessee, annonce avoir passé un accord à long terme avec le spécialiste du recyclage de bouteilles en PET Nord Pal Plast, filiale de la Société Dentis. Grâce à ses sites de recyclage mécanique en France, à Lesquin (Nord), en Espagne et en Italie, Dentis fournira à Eastman 30 000 tonnes métriques par an de déchets en PET post-consommation rejetés. Ces matériaux, pour lesquels il n’existe actuellement aucune solution circulaire, seront recyclés sur le site de recyclage moléculaire d’Eastman à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. "Avec plus de 70 % des matières premières sécurisées pour notre future usine de recyclage en Normandie, y compris les matériaux généralement rejetés par les recycleurs mécaniques, cet accord représente un élément important de la disponibilité de nos matières premières et renforce notre engagement envers des solutions durables" a déclaré, dans un communiqué, Brad Lich, vice-président exécutif et directeur commercial chez Eastman. L’usine de recyclage moléculaire d’Eastman, qui s’implantera en Normandie, deviendra la plus grande usine de recyclage moléculaire de matière-à-matière au monde. À pleine capacité, l’installation pourra recycler chaque année plus de 200 000 tonnes de déchets de polyester difficiles à recycler.

Source : https://www.lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
Bornes de recharge électrique financées par les collectivités : une bonne chose ?
Pour convaincre les Français de passer à la voiture électrique, les collectivités ont investi à perte dans le maillage du territoire en points de recharge. A présent que les acteurs privés se sont emparés du sujet, elles s’interrogent sur la suite.

Fin 2023, la France a franchi le cap ­symbolique du million de ­véhicules électriques en circulation. Depuis, le rythme d’immatriculations ne cesse d’accélérer. Cette fois, l’épopée électrique est bel et bien lancée. Ces dix dernières années, les collectivités y ont largement participé en couvrant le territoire de dizaines de milliers de points de recharge ouverts au public.

« Au début, il n’y avait même pas d’usagers, mais il fallait rassurer les automobilistes qui s’inquiétaient du manque d’autonomie de ces ­véhicules », se souvient Jean-Jacques ­Cadet, directeur général des services (DGS) de Territoire d’énergie Drôme (1). « Les gens attendaient nos bornes pour oser y aller, même si, aujourd’hui, on sait que 90 % des recharges ont lieu au domicile », renchérit Jean-Louis ­Camus, président du syndicat départemental d’énergies de l’Indre (2).

Encouragés par les appuis financiers de l’Ademe, de l’Europe ou des certificats d’économies d’énergie (programme Advenir), les syndicats d’énergie se sont lancés, parfois en tâtonnant, dans l’aventure. « Il y a eu toutes sortes d’initiatives car personne ne savait vraiment où mettre les bornes, quel type choisir, ni comment tarifer tout ceci, se remémore Jean-Marc Proust, président du cabinet GP Conseil. Dans certains départements, il suffisait qu’un riverain demande la borne pour l’avoir. D’autres ont offert le service afin d’encourager le passage à l’acte. » La plupart ont démarré le service en régie publique avant, souvent, de confier l’exploitation à des prestataires, devant la ­complexité à gérer des infrastructures communicantes.

Les acteurs privés arrivent

Désormais, tout a changé. Environ 1,7 million de points de charge privés sont déployés à domicile ou dans les entreprises, et plus de 127 000 sont ouverts au public (voir les infographies). Sur ce dernier segment, les collectivités qui ont d’abord porté seules le déploiement assistent maintenant à l’arri­vée de nombreux acteurs privés. « Ils installent des bornes, soit par contrainte réglementaire – l’obligation d’équiper les parkings, par exemple –, soit parce qu’ils y voient une activité économique à développer », indique Jean-Marc Proust. L’occasion pour les acteurs publics de faire le point sur leurs initiatives.

En Côte-d’Or, où le ­syndicat mixte d’énergie ­Siceco (3) a achevé, en 2020, l’implantation d’une quarantaine de bornes, son DGS, Jean-Michel ­Jeannin, s’en tient à la loi : « Le code général des collectivités précise que les collectivités interviennent à condition de constater une carence du privé. »

Aujourd’hui, si le syndicat envisage la pose de quelques bornes supplémentaires, c’est uniquement dans le but de dynamiser la fréquentation touristique de certains endroits. Pour le reste, « le privé saura aller là où il y a de la demande », assure le DGS. Le syndicat est en train de passer en revue toutes les options ­concernant son parc actuel, déficitaire de près de 100 000 euros par an. « On réfléchit pour savoir si on continue d’exploi­ter ou si on le cède au privé », dévoile-t-il.


Source : enviropro-salon.com




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3 soutiens
Tereos investi 400M€ pour décarboner ses sites dans les hauts-de-france
Le groupe sucrier Tereos compte une amidonnerie à Nesle (Somme) et six sucreries dans le Pas-de-Calais, l’Oise et l’Aisne. Des usines qui sont parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre de l’industrie agroalimentaire. Les sites d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne) et de Nesle figurent d’ailleurs dans la liste des 50 sites les plus polluants de la région.

Premier axe : réduire la consommation d’énergie

Le groupe coopératif sucrier a donc lancé un plan de décarbonation jusqu’à 2033. Sur les 800 millions d’euros qui seront investis en Europe, "40 à 50 % vont être utilisés pour les sites des Hauts-de-France", indique Jean-Yves Delamare, directeur Technologies, Ingénierie et Procédés chez Tereos. Selon les sites, l’investissement "passe du simple au triple, difficile à ce stade de donner des chiffres précis par usine".

Le premier axe de Tereos consiste à réduire la consommation d’énergie. "L’objectif est de réutiliser la chaleur fatale, avec l’installation d’échangeurs de récupération d’eau chaude, de nouveaux évaporateurs par exemple. La technologie existe déjà, c’est un gros avantage". Pour le site de Lillers (Pas-de-Calais), l’atelier de séchage des pulpes de betteraves, qui fonctionne au charbon, sera arrêté. "Nous conserverons uniquement la commercialisation de ces pulpes en l’état, pour les agriculteurs", précise Jean-Yves Delamare.

Électrification d’une partie du process

Cinq sucreries sur six utilisent des chaufferies au gaz pour produire la vapeur nécessaire au processus de production, "d’où la volonté dans le deuxième axe, d’électrifier. La part d’électricité dans les process va doubler et viendra accompagner une baisse de 65 % de la consommation de gaz". Une électrification qui nécessitera des travaux de raccordement du gestionnaire de réseau qui prendront selon la complexité, entre "quelques mois à quelques années".

18 millions d’euros pour une chaudière biomasse sur le site d’Attin

Pour le site d’Attin (Pas-de-Calais), qui utilise encore l’énergie charbon, une première tranche de travaux de 18 millions d’euros est prévue, pour installer une chaudière type biomasse.

Le groupe a déposé plusieurs demandes de subventions, notamment auprès de l’Ademe. "Ces types de dispositifs sont aujourd’hui compétitifs, mais il faut à la fois répondre aux critères et être meilleur que les autres. Nous déposons donc les demandes et nous verrons si elles aboutissent", admet le directeur.


Source : lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
Les données de production 2023 des énergies renouvelables électriques dans les Hauts-De-France
LA PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES ÉLECTRIQUES DANS LES HAUTS-DE-FRANCE EST À LA HAUSSE : +31% ENTRE 2022 ET 2023.

Dans les Hauts-de-France, la production d’énergies renouvelables électriques (EnR) pour les filières éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique, est estimée à 15 346 gigawattheures (GWh) en 2023. Une augmentation de 31% est observée entre 2022 et 2023 (11 747 GWh en 2022). En 2021, la production d’EnR électriques représente 38 % du total produit en région (hors données manquantes concernant la filière géothermie-chaleur ; celle-ci représentait moins de 1% du bilan de production totale d’EnR en 2020).


OÙ TROUVER CES DONNÉES ?

Sur la https://www.trace-hdf.fr, un outil créé par Atmo Hauts-de-France et le Cerdd

DERNIERS CHIFFRES DE PRODUCTION ÉLECTRIQUE À RETENIR POUR LES HAUTS-DE-FRANCE

 - Production de l’éolien en 2023 : 14 517 GWh

 - Production du solaire photovoltaïque en 2023 : 534 GWh

 - Production de l’hydraulique en 2023 : 14,7 GWh

 - Production électrique du biogaz valorisé en 2023 : 280 GWh (pour 96 installations)

POUR ALLER PLUS LOIN

Vous pouvez, en complément, obtenir les données des autres filières d’énergies renouvelables. 

Le détail de l’ensemble des énergies renouvelables actuellement en ligne est le suivant :

 - géothermie jusqu’en 2020, de l’échelle EPCI à régionale

 - bois et agrocarburants jusqu’en 2021, de l’échelle EPCI à régionale

 - biogaz thermique jusqu’en 2021, aux échelles départementale et régionale

 - pompes à chaleur (PAC) et biométhane injecté jusqu’en 2022, de l’échelle EPCI à régionale

 - solaire thermique jusqu’en 2022, uniquement à l’échelle régionale

 - éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique jusqu’en 2023, de l’échelle EPCI à régionale





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Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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Le retour de la consigne : un test prometteur pour un futur durable
Un excellent podcast du retail avec Hugues Pelletier, CEO de PETREL sur le sujet de la consigne.
https://smartlink.ausha.co/le-podcast-du-retail/104-hugues-pelletier-petrel-la-consigne-pour-reemploi-revient-grace-a-la-cooperation-enseignes-industriels-et

PETREL, en partenariat avec des enseignes telles que Système U et Leclerc, et des industriels comme Coca-Cola, Perrier, Vittel, Eckes Granini et Meteor, relance la consigne pour réemploi en fédérant un consortium ambitieux. Ce test de grande envergure pourrait bien annoncer un déploiement national de la consigne.

Quatre thématiques clés sont explorées dans ce projet :

  1. L’offre : Verre et PET consigné, avec l’arrivée d’emballages standards mi-2024, couvrant boissons gazeuses, eaux et bières.
  2. L’expérience client : Transport, usage à domicile, merchandising attractif, et des prix compétitifs par rapport aux produits conventionnels.
  3. Les opérations circulaires : Une logistique optimisée couvrant production, retour, tri, lavage et réemploi, en s’appuyant sur les infrastructures existantes, pour des volumes variés, en zones urbaines et périurbaines.
  4. La data : Suivi des flux, traçabilité et analyse des données, pour un système transparent et efficient.
Bien que 92 % des Français soient favorables à la consigne, le défi reste le modèle économique. Citeo investira 100 millions d’euros en 2024 pour soutenir cette initiative. Selon l’Ademe, une bouteille en verre réemployée peut économiser jusqu’à 51 % d’eau, 76 % de CO2 et 79 % d’énergie, et être réutilisée jusqu’à 25 fois. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini, offrant une alternative écologique prometteuse.

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2025 : les énergies vertes en tête face au charbon
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production mondiale d’électricité issue des énergies renouvelables devrait, pour la première fois en 2025, surpasser celle du charbon. En 2023, les énergies renouvelables représentaient 30 % de la production électrique mondiale. Ce chiffre devrait atteindre 35 % d’ici 2025, avec le solaire et l’éolien couvrant à eux seuls 75 % de la croissance de la demande.

Cependant, l’essor des énergies décarbonées reste insuffisant pour répondre à la demande mondiale croissante d’électricité, accentuée par l’électrification des usages et les effets des canicules. La consommation d’électricité mondiale devrait augmenter de 4 % en 2024 et en 2025, après une croissance de 2,3 % en 2023.

La production d’électricité à base de charbon ne diminuera pas immédiatement, en raison des besoins croissants en Chine et en Inde. Toutefois, les nouvelles capacités hydroélectriques chinoises pourraient réduire la part du charbon et les émissions de CO2 dès cette année.

Aux États-Unis, la demande augmentera de 3 % en 2024, en raison de l’activité économique et des besoins accrus des data centers. En Inde, elle devrait bondir de 8 %, tandis qu'en Europe, une hausse modérée de 1,7 % est prévue. Keisuke Sadamori, de l’AIE, appelle à accélérer la transition vers les énergies propres et à renforcer les infrastructures pour répondre à ces défis.

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Intelligence artificielle : une révolution numérique au coût écologique élevé
L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.

En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.

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Hauts-de-France : Les Énergies Renouvelables Dépassent les 30 % en 2023
Le bilan électrique 2023 des Hauts-de-France, publié par RTE le 15 juillet 2024, révèle une nette progression dans la production d’électricité décarbonée, notamment grâce aux énergies renouvelables. Pour la première fois, la production d’énergies renouvelables a dépassé 30 % dans la région, atteignant 30,2 %, tandis que le nucléaire continue de représenter 54,8 % du mix énergétique régional.

Cette croissance est portée par une augmentation de 8 % du parc de production renouvelable, grâce au développement de l’éolien terrestre (+32,2 %) et du solaire (+15,2 %). Le parc éolien représente désormais 41,3 % des capacités de production installées dans la région, qui a vu son parc de production renouvelable croître de 40 % depuis 2019.

En parallèle, la consommation d’électricité dans les Hauts-de-France continue de baisser, enregistrant une diminution de 2,3 % par rapport à 2022, une tendance similaire à la baisse nationale de 3,2 %. Les secteurs industriels de la région, notamment la sidérurgie et les industries agroalimentaires, ont également vu leur consommation diminuer respectivement de 6,6 % et 10,5 %.

La région Hauts-de-France demeure la troisième région la plus consommatrice d’électricité en France, mais aussi la plus grande consommatrice industrielle, avec 21,5 % de la consommation industrielle nationale.

RTE prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros d’ici 2028 pour accompagner la transition énergétique régionale, en soutenant des projets tels que les gigafactories de batteries et les sites de production d’hydrogène vert. Cet investissement permettra la création de 50 emplois en CDI et 30 alternances en 2024, renforçant ainsi l’économie locale. En 2023, RTE a collaboré avec 450 PME locales, investissant 35 millions d’euros pour soutenir l’économie régionale.

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Brest et Eolink : un projet d’Éolienne Flottante pour la transition énergétique en 2025
La ville de Brest devient un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables grâce au projet d’éolienne flottante mené par Eolink, une entreprise locale. Ce projet d’envergure, soutenu par une dizaine d’entreprises partenaires, vise à développer une éolienne flottante au large du Croisic, en contribuant à la transition énergétique et à la réindustrialisation de la région.

Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans la conception d’éoliennes flottantes intégrées. Leur projet actuel repose sur une structure innovante de forme carrée, mesurant 52 mètres de côté, surmontée d’une superstructure pyramidale culminant à 150 mètres. Une fois achevée, cette éolienne sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.

Ce projet, baptisé "France Atlantique", prévoit la production d’environ 14 GWh par an, soit de quoi alimenter 6 500 personnes en électricité. Il s’agit de la plus grande éolienne flottante sur la côte atlantique française. En s’appuyant sur les infrastructures du port de Brest, Eolink espère faire émerger une véritable filière industrielle dédiée à l’éolien flottant en mer.

Le chantier de l’éolienne, prévu pour débuter au printemps, accueillera jusqu’à 80 personnes. Des blocs en acier préfabriqués seront utilisés pour l’assemblage de la structure, renforçant ainsi la dynamique industrielle locale. Ce projet bénéficie également du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030, qui vise à établir 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, dont un premier parc commercial flottant au sud de la Bretagne en 2030.

Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance de ce projet pour l’économie locale et le développement de l’industrie éolienne en mer. « Les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes, et ce projet de 5 MW constitue un premier pas concret vers une industrie durable sur la façade Atlantique. »

Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, partage cet enthousiasme. Il explique que le projet permet de tester les équipements du port en vue du déploiement futur de parcs commerciaux, tout en soutenant les PME locales impliquées dans la filière.

Ce projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente un tournant pour les énergies renouvelables en France. En combinant innovation technologique et collaboration industrielle, il témoigne de l’engagement de la région dans la transition énergétique, tout en créant des emplois et en renforçant le tissu industriel local. La mise en service est prévue pour le printemps 2025, marquant une nouvelle étape dans le développement de l’éolien en mer flottant.

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Nouvelle méthode de Calcul Bilan Carbone
Pour tous les acteurs concernés par la lutte contre le changement climatique, qu’il s’agisse de responsables carbone, de chargés de mission climat ou RSE, ou encore de chefs d’entreprise, une grande nouvelle vient d’être annoncée : la Méthode Bilan Carbone® 2025 est désormais disponible ! Cette évolution marque un tournant dans la décarbonation des organisations, alors que l'urgence de l'action climatique se fait de plus en plus pressante.

Depuis sa création en 2004, la méthode Bilan Carbone® a toujours été un outil incontournable pour mesurer et piloter les émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec plus de 20 000 experts formés au fil des ans, cette méthode est devenue une référence dans le domaine de la comptabilité carbone. Aujourd’hui, pour célébrer 20 ans d’innovation et de progrès, l’Association Bilan Carbone (ABC) lance une version revue et améliorée, la Méthode Bilan Carbone® 2025.

L’une des grandes forces de cette nouvelle version est sa modularité. Développée grâce à deux années de collaboration entre de nombreux experts, la Méthode Bilan Carbone® 2025 s’adapte aux spécificités de chaque organisation, permettant ainsi une analyse plus fine et plus stratégique de leurs émissions. Cette flexibilité est essentielle pour permettre aux entreprises et aux collectivités d’élaborer un plan de transition bas carbone robuste et personnalisé.

Un guide pour une décarbonation réussie

La Méthode Bilan Carbone® 2025 ne se contente pas de mesurer les émissions de GES ; elle offre également une approche complète pour intégrer la transition écologique dans la stratégie des organisations. Les nouvelles pratiques proposées permettent d’améliorer en continu la comptabilité carbone tout en développant un reporting efficace. Cette version actualisée est pensée pour guider les utilisateurs dans toutes les étapes de la décarbonation, de l’évaluation initiale des émissions à la mise en place des meilleures pratiques de réduction.

Vers un avenir plus durable

Avec la publication de cette nouvelle version, l’ABC réaffirme son engagement envers la transition écologique des organisations, en offrant un outil à la pointe de la comptabilité carbone. Face à l’inégalité de qualité des démarches de décarbonation à l’échelle mondiale, la Méthode Bilan Carbone® 2025 se positionne comme un guide d’excellence, permettant aux organisations de s’engager durablement sur la voie de la neutralité carbone.

Pour découvrir les nouveautés de cette méthode, nous vous invitons à consulter le lien suivant : Méthode Bilan Carbone® 2025. De plus, un replay de la conférence “Prise de température” est disponible pour explorer plus en profondeur cette nouvelle approche : Voir le replay.

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Prévision d'une hausse de 30 % de l’empreinte carbone de l’audiovisuel d'ici 2030 sans actions correctives.
En octobre 2024, l'Arcom, l'Arcep et l'ADEME ont publié une étude sur l’impact environnemental des usages audiovisuels. Elle met en lumière les défis stratégiques majeurs auxquels les entreprises du secteur, notamment les géants du streaming comme Netflix et Spotify, sont confrontées. La consommation énergétique croissante due à l'augmentation du temps passé sur ces plateformes, combinée aux exigences de durabilité des consommateurs et des régulateurs, oblige ces entreprises à réévaluer leur modèle économique.

Le rapport souligne que les usages audiovisuels représentent 2,9 % de la consommation électrique en France (13 TWh) et 0,9 % de son empreinte carbone, soit 5,6 millions de tonnes équivalent CO2. Les terminaux (téléviseurs, smartphones, tablettes) jouent un rôle clé dans cette consommation énergétique. Le streaming vidéo via des réseaux mobiles consomme notamment bien plus que la télévision traditionnelle, ce qui aggrave l'empreinte écologique de ces services. Les entreprises doivent désormais s'engager dans des démarches visant à améliorer l'efficacité énergétique de leurs services et des terminaux utilisés par les consommateurs.

L’étude projette une augmentation de l'empreinte carbone du secteur audiovisuel de 30 % d'ici 2030, mais propose aussi des solutions. Parmi elles, l'amélioration de l'efficacité énergétique via des technologies d'écoconception, la réduction du poids des contenus et l'optimisation des infrastructures de streaming. Des entreprises comme YouTube ou Spotify pourraient, par exemple, réduire l'usage de fonctionnalités comme la lecture automatique et le défilement infini pour limiter le temps de visionnage passif.

Un autre axe stratégique concerne la durabilité des terminaux. Les régulateurs encouragent des pratiques comme la promotion de la longévité des appareils, et la mise en place de labels de durabilité et de programmes de recyclage. Ces initiatives pourraient aider les constructeurs de téléviseurs et smartphones à concilier durabilité et performance, tout en capitalisant sur cette transition comme un avantage concurrentiel.
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Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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Relocaliser le jean en France : Le pari audacieux et durable de 1083
1083 vous connaissez ? Le Jean "français" fabriqué à moins de 1083 kil de chez vous.
Depuis une décennie, 1083 révolutionne le jean français avec un modèle éthique et local. Fondée par Thomas Huriez en 2013 à Romans-sur-Isère, la marque vise à revitaliser l'industrie textile française en produisant des jeans écoresponsables, avec une majorité des étapes de fabrication réalisées dans l’Hexagone. 1083 a récemment lancé un modèle en circuit court, fabriqué à partir de coton cultivé dans la Drôme et le Gers, un exploit symbolique pour une industrie du denim disparue en France.

Le succès de 1083 repose sur un engagement sans faille envers la durabilité. En effet, le processus de fabrication comprend des partenaires comme Bleu Océane, qui applique un délavage à l’ozone, économe en eau et sans rejets nocifs. De plus, l’entreprise a contribué en 2018 à la reprise de l'usine Valrupt, essentielle à son approvisionnement en matières premières, afin de préserver les ressources et l'expertise locales. Ce geste, selon Huriez, met en lumière la fragilité de l'industrie textile française. Aujourd’hui, 1083 collabore avec une trentaine d’ateliers en France, créant 250 emplois directs et indirects, et visant à construire une filière diversifiée et résiliente.

Cependant, des défis persistent dans un secteur marqué par la montée en puissance d'acteurs comme Shein et Temu. Bien que les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux produits responsables, le "made in France" ne représente que 3 % des vêtements achetés. En effet, 80 % des Français placent le prix comme critère d'achat prioritaire, en raison de l'inflation, reléguant souvent la provenance à un second plan. Pour Huriez, la clé réside dans une consommation plus raisonnée, prônant le "moins mais mieux". Selon lui, le coût des produits français se justifie par leur durabilité, contrairement à la surconsommation de produits jetables.

Malgré ces défis, 1083 continue de croître, avec environ 50 000 jeans produits chaque année et un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022. Pour amplifier son impact, l’entreprise explore des partenariats avec des institutions publiques. Avec le Slip Français, elle a proposé de confectionner des uniformes pour l'Éducation Nationale. Cette collaboration pourrait renforcer la visibilité du made in France, tout en sensibilisant davantage aux enjeux environnementaux.

Le parcours de 1083 incarne l’engagement à produire localement et de façon responsable, dans une industrie encore largement dominée par des géants internationaux. Bien que les obstacles restent nombreux, Thomas Huriez et son équipe avancent avec patience et résilience. Comme le souligne Gilles Attaf, il faudra du temps pour que les concepts de réparabilité, de recyclage, et de consommation responsable deviennent une norme. L’ambition de 1083 est de prouver que relocaliser une industrie tout en respectant la planète est non seulement possible, mais durable.

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Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

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Serap innove avec la plus grande boucle locale d’autoconsommation d’électricité verte
nstallée à Gorron (Nord-Mayenne), Serap, leader mondial dans la fabrication de cuves à lait, a franchi une étape décisive en matière d’énergie verte. Grâce à son parc photovoltaïque, l’entreprise met en place la plus grande boucle locale d’autoconsommation des Pays de la Loire, permettant à ses salariés et retraités de profiter du surplus d’électricité produit.

À l’entrée du site, deux trackers solaires ajustent leurs panneaux selon la course du soleil, couvrant déjà 7 à 8 % des besoins en électricité de l’entreprise. Mais la véritable transformation est cachée derrière les ateliers : 1 300 panneaux fixes ont été installés en juillet 2023 sur une surface de 5 500 m², avec une production attendue de 650 000 kWh par an, soit la moitié des besoins du site. Le directeur financier et des ressources humaines, Arnaud Duchatelet, précise que l’installation sera pleinement opérationnelle en décembre, une fois validée par Enedis.

Cette démarche répond à plusieurs objectifs stratégiques : réduire les émissions de CO₂, limiter l’impact des variations des prix de l’énergie, mais aussi partager les bénéfices avec les salariés. Plutôt que de revendre son surplus à EDF, Serap a choisi de l’offrir aux employés et retraités habitant dans un rayon de 10 km. « C’est gagnant pour tout le monde», souligne Arnaud Duchatelet.

Les week-ends ou à la mi-journée, lorsque la production solaire dépasse les besoins du site, le surplus est injecté dans le réseau électrique existant. La boucle reste virtuelle : aucun nouveau câble n’est tiré jusqu’aux logements des bénéficiaires. Les compteurs Linky relèvent précisément la consommation des abonnés pendant ces périodes, tandis qu’Enercoop, coopérative bretonne, facture l’électricité à un prix réduit, couvrant uniquement les frais de gestion et les taxes. René Coneuf, retraité de Serap, s’en réjouit : « Je n’ai pas hésité ! Pas d’abonnement supplémentaire et une facture d’électricité réduite. »

Avec ce système innovant, Serap devient pionnière dans la région. Le projet incarne une réelle synergie entre économie circulaire et innovation énergétique, offrant des avantages concrets pour les employés tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Serap invite déjà d’autres entreprises à rejoindre cette boucle locale d’autoconsommation. Maine Ateliers, un partenaire potentiel, prévoit d’y adhérer d’ici fin 2025.

Pour assurer sa croissance et accompagner ces évolutions, Serap recrute et forme de nouveaux salariés, qui pourront également profiter de cette offre verte et avantageuse. Un modèle à suivre pour allier innovation énergétique, compétitivité et responsabilité sociale.
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Une stratégie commune pour adapter les entreprises à un monde en mutation climatique
Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC3), récemment dévoilé et soumis à consultation publique, propose une stratégie pour adapter la France à des conditions climatiques plus extrêmes. Ce document, conçu comme une réponse aux défis croissants du réchauffement, reste cependant peu contraignant pour les entreprises, tout en mettant l’accent sur l’évaluation et la sensibilisation.

Adapter les conditions de travail à la réalité climatique
En France, 14 à 36 % des travailleurs sont exposés à des fortes chaleurs, un problème qui affecte particulièrement des secteurs comme le BTP. Le PNACC3 promet de renforcer les mesures de prévention des risques professionnels dès 2025, notamment via des discussions avec les partenaires sociaux. Cependant, les définitions des seuils critiques de "fortes chaleurs" restent à affiner.

Évaluer la vulnérabilité et inciter les entreprises à agir
Le plan rendra progressivement obligatoires les études de vulnérabilité au changement climatique pour les grandes entreprises et infrastructures stratégiques dès 2025. Cette démarche vise à intégrer les risques climatiques dans la planification et à encourager la résilience des chaînes logistiques par des études sectorielles. Bien que non contraignant à date, un guide de référence devrait être publié en 2025 pour orienter les entreprises dans leurs plans d’adaptation.

Accompagner les secteurs prioritaires
Le PNACC3 cible des secteurs vulnérables comme l’agriculture et l’énergie. Des études prospectives et stress tests sont prévus pour anticiper les impacts climatiques sur les réseaux électriques et les productions agricoles. Cependant, les mesures concrètes restent limitées, se concentrant davantage sur la collecte de données et la formation.

Une réforme assurantielle en perspective
Le secteur de l’assurance est également dans le viseur, avec un rapport attendu pour 2025 sur l’assurabilité des risques climatiques. Alors que le coût des dommages pourrait augmenter de 50 % d’ici 2050, le PNACC3 met en avant la nécessité d’un observatoire des risques pour aider à mieux gérer ces défis.

Des pistes pour une meilleure adaptation
Des experts, comme Fabrice Bonnifet du Collège des directeurs développement durable, proposent des initiatives complémentaires, notamment une réduction annuelle de 5 % des émissions de GES et une régulation des mal-adaptations, telles que l’usage excessif de la climatisation. Ces propositions visent à inciter les entreprises et collectivités à intégrer l’adaptation dans leurs décisions stratégiques.

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Au-delà du PIB : des indicateurs pour mesurer l’impact écologique de l’économie
L’Insee élargit ses outils d’analyse économique en intégrant des indicateurs « carbone » aux comptes nationaux annuels. Cette initiative, dévoilée le 5 novembre 2024, répond aux recommandations de la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi de 2008. Ces nouveaux indicateurs visent à compléter le produit intérieur brut (PIB) en prenant en compte les impacts environnementaux et sociaux, afin d’offrir une vision plus globale des performances économiques.

Empreinte carbone et émissions importées
En 2023, l’empreinte carbone de la France s’élevait à 644 millions de tonnes de CO2 équivalent (MteqCO2), soit 9,4 tonnes par habitant. Ce chiffre, qui inclut les émissions importées, dépasse largement les 403 MteqCO2 des seules émissions résidentes. Près de 45 % des émissions sont d’origine française, tandis que les importations chinoises et européennes représentent respectivement 10 % et 13 %. Cette différence met en lumière la nécessité d’analyser les flux internationaux pour mieux comprendre l’impact environnemental de la consommation française.

Les efforts de décarbonation par secteur
Entre 1990 et 2023, les émissions résidentes ont diminué de 31 %, tandis que la valeur ajoutée des secteurs clés, comme l’industrie ou l’énergie, a augmenté. Toutefois, certains domaines, tels que l’agriculture et les services, montrent une baisse plus modeste des émissions. Trois postes de consommation – l’alimentation, l’habitat et les déplacements – représentent à eux seuls 68 % de l’empreinte carbone, révélant des axes prioritaires pour la transition écologique.

Coût social du carbone et solvabilité intergénérationnelle
L’Insee propose deux nouveaux indicateurs expérimentaux : le produit intérieur net ajusté (Pina) et l’épargne nette ajustée (Ena). Ces outils reflètent les coûts des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la capacité de production future. Par exemple, en 2023, le Pina diminue de 4 % par rapport au PIB standard, passant de 2 296 à 2 200 milliards d’euros. L’Ena, quant à elle, devient déficitaire, indiquant un problème d’insolvabilité pour les générations futures.

Le compteur carbone : une évaluation dynamique
Un compteur carbone, introduit pour mesurer les écarts entre émissions réelles et prévues, révèle un gain de 21 milliards d’euros en 2023 grâce aux efforts de réduction des émissions. Toutefois, les coûts de la transition jusqu’au zéro émission nette sont estimés à 929 milliards d’euros, soulignant l’ampleur des investissements nécessaires.

Une contribution au débat environnemental
Malgré ces avancées, l’Insee reste prudent face à la complexité de monétiser les externalités environnementales. Le climat se réchauffant à l’échelle mondiale, il est essentiel de considérer à la fois les flux (émissions) et les stocks (budget carbone alloué). Les nouveaux indicateurs ne prétendent pas remplacer le PIB mais enrichissent les discussions sur la transition écologique.

Ces outils permettent d’évaluer plus finement l’impact environnemental des politiques publiques et renforcent la prise en compte des enjeux climatiques dans les choix économiques et sociaux.

Consultez le rapport du SDES
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Le «Kiosque pédagogique»
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Forum National des Eco-Entreprises
Le PEXE et l’ADEME proposent la 15ème édition du Forum national des éco-entreprises le jeudi 04 avril 2024 au Ministère de l’économie en présentiel ou à distance ! 

Plus de 500 participants de premier plan pour cette journée business et innovation (PME, start-up, donneurs d’ordre publics et privés, investisseurs, instituts de recherche, pôles de compétitivité). 

Côté : Eco-PME ou start-up : 

  • Rencontrez des donneurs d’ordre public et privés ; vos futurs investisseurs et partenaires R&D (jusqu’à 12 créneaux de rendez-vous programmés). 
  • Découvrez des opportunités marché et innovation pour votre développement dans le cadre des ateliers spots. 
  • Accédez à des informations sur les tendances du marché. 
  • Echangez avec l’écosystème d’innovation l
Côté : partenaire de l'innovation, industriel, territoire, collectivité et investisseur : 

  • Rencontrez les PME/Start-up de l’environnement et de l’énergie 
  • Découvrez les solutions les plus innovantes pour la transition écologique. 
  • Prenez part à l’écosystème


Au programme : Rendez-vous BtoB – Ateliers - Vitrines de l'innovation (Eau et biodiversité – Air, bâtiment et mobilité - EnR et efficacité énergétique - Déchets et économie circulaire) – Interventions de Keyspeakers sur des sujets et enjeux phare de la filière : transition écologique, Chiffres clés et tendances innovation - Remise des Trophées de l'éco-entreprise innovante 2024  

Info sur l'évènement :
https://forum.ecoentreprises-france.fr
Lien d'inscription :
https://forum.ecoentreprises-france.fr/s-inscrire
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Dunkerque : la nouvelle perle verte de la France ?
"Notre objectif est de faire d’un territoire émetteur de CO2, un territoire émetteur de solutions. Par exemple, en se positionnant comme un laboratoire de la décarbonation industrielle en France, Dunkerque attire des investisseurs comme Verkor et Prologium." indique Jean-François Montagne, vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque.
Les mots sont forts et démontrent l'ambition et la transformation que va connaître - et qui a déjà commencé - cette ville industrielle du nord de la France.

La contrainte majeure de notre territoire est de réduire nos émissions de CO2, car il concentre à lui seul 20 % des émissions de CO2 d’origine industrielle française. Le choix a été fait de développer une stratégie de décarbonation des plus ambitieuses qui résulte en de nombreuses opportunités. C’est un plan d’action à 360° qui est décliné par la Communauté urbaine de Dunkerque, par les industriels, et le Grand Port maritime de Dunkerque pour encourager nos acteurs locaux.
De plus, le projet de reconquête du Môle 2, verra l'ouverture en septembre 2024 d'un parc d'activités et de formation dédié à la transition énergétique et à l'innovation locale pour permettre aux entreprises, start-ups et étudiants-ingénieurs d'expérimenter et d'innover. Le dispositif Eco-Gagnant offre également, par le biais de stratégies "gagnant-gagnant", plus de pouvoir d’achat aux habitants du territoire tout en protégeant notre environnement.

Dunkerque ne deviendra pas le poumon vert de la France, il y contribuera fortement c'est certain. Les enjeux sont à la fois écologiques et également économiques pour la région.

Dunkerque avec sa communauté urbaine berceau historique des Assises Européennes de la Transition Énergétique, accueilleront la 25e édition du 10 au 12 septembre 2024 au Kursaal de Dunkerque. Pendant ces trois jours, les assises mettront en lumière les défis actuels et les solutions innovantes pour les surmonter, à travers plus de 120 ateliers, 12 plénières, 7 conférences et 10 visites de terrain.

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La CAPL : Un Site Pionnier pour les Graines Sans Gluten à Longué-Jumelles"
La Coopérative agricole des Pays de la Loire (CAPL), implantée dans le Maine-et-Loire, a récemment inauguré un site de traitement de graines sans gluten à Longué-Jumelles. Ce site, baptisé "Perles d'Anjou", est unique en France et représente un investissement de 16,3 millions d’euros. Son objectif est de répondre à la demande croissante pour des graines telles que le quinoa, les lentilles, le sarrasin, et bien d’autres, destinées aux consommateurs intolérants au gluten. Cette protéine présente dans certaines céréales est connue pour provoquer des problèmes intestinaux chez certaines personnes.

Avec le soutien de 500 de ses adhérents, la CAPL assure une production annuelle de 10 000 tonnes de ces graines. Ces cultures, déjà en plein essor, sont désormais traitées dans cette usine équipée de machines de pointe, principalement importées de Suisse. Chaque équipement est destiné à optimiser le tri, le nettoyage et le conditionnement des graines. Par exemple, une machine sépare mécaniquement les grains des impuretés, tandis qu'une autre réduit le temps de cuisson du quinoa de 14 à 7 minutes en grattant la pellicule des graines.

L'usine dispose également d'une trieuse optique capable de détecter des anomalies comme les lentilles corail mal colorées ou les graines de mauvaises herbes dans le quinoa. Avec cette technologie avancée, l'objectif est de doubler la capacité de traitement d’ici deux ans, pour atteindre 25 000 tonnes annuelles. Actuellement, cinq employés gèrent le processus en journée, mais il est prévu de passer à un fonctionnement 24h/24 pour répondre à la demande croissante.

L'engouement pour les graines sans gluten ne cesse de grandir, avec un marché en hausse de 20 % tous les cinq ans en France. L’usine attire déjà l’attention de producteurs extérieurs cherchant des solutions de tri adaptées. En parallèle, la CAPL explore également des opportunités au-delà des frontières françaises. Après avoir introduit le quinoa andin en France en 2008, la coopérative s’intéresse aujourd’hui aux graines de chia, un superaliment mexicain riche en oméga 3.

Christian Blet, président de la CAPL et cultivateur, voit en ces nouvelles cultures une "agriculture de demain", créatrice de valeur ajoutée. Grâce à ces nouvelles pratiques, il a même constaté un regain d'intérêt de ses voisins pour ses champs, notamment pour le lin, une culture non irriguée et sans produits phytosanitaires.

Ainsi, la CAPL, avec son site innovant, ne se contente pas seulement de répondre aux tendances alimentaires actuelles, mais participe activement à façonner l’agriculture de demain.




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L'Entreprise OKWind Investit 15,5 Millions d'Euros dans son Développement
L’entreprise OKWind, spécialisée dans la fabrication de trackers solaires, est en pleine phase d’expansion. Située à Torcé, en Ille-et-Vilaine, OKWind a récemment obtenu un terrain de 38 430 m² dans le parc d’activités du Haut-Montigné, à Étrelles. Cette décision, approuvée par Vitré communauté le 26 septembre 2024, marque une étape clé dans le développement de l’entreprise.

Actuellement à l’étroit dans ses locaux existants, OKWind a besoin de nouveaux espaces pour soutenir sa croissance. Selon Elisabeth Guiheneux, vice-présidente de Vitré communauté chargée de l’économie, l’entreprise a une ambition claire d'agrandir ses infrastructures de manière significative. Le projet inclut la construction du nouveau siège social, d’un bâtiment industriel et logistique de 6 328 m², ainsi qu’une plate-forme de montage extérieur. Une fois ces nouvelles installations en place, l’effectif de l’entreprise devrait passer de 190 à 250 salariés.

Ce projet d’envergure représente un investissement de 15,5 millions d’euros, et a été reconnu comme l'un des deux projets industriels d’intérêt national dans le cadre de la stratégie « Zéro artificialisation nette ». Cette reconnaissance souligne l'importance de l’initiative dans le développement industriel local tout en répondant aux enjeux de transition énergétique et de durabilité environnementale.

Avec ce nouveau site, OKWind renforce sa position comme acteur majeur de l’innovation et de la transition énergétique en France. Ce projet d’expansion témoigne de l’ambition de l’entreprise de continuer à se développer tout en participant activement à la révolution verte qui transforme le secteur énergétique.

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La Consigne sur le Verre Réintroduite en France dès 2025
Après avoir été progressivement abandonnée entre les années 1960 et 1990, la consigne sur le verre fait son grand retour en France. À partir du printemps 2025, plusieurs régions testeront à nouveau ce système dans le cadre d’une initiative écologique et économique.

La consigne sur le verre consiste à rapporter ses bouteilles ou contenants en verre à un point de collecte après usage. Ces emballages sont ensuite nettoyés et réutilisés, permettant ainsi de limiter la fabrication de nouveaux contenants. À l’achat, le consommateur verse une petite somme, qui lui est restituée lorsqu’il rapporte les emballages vides. Ce système avait disparu en raison de l’essor des emballages plastiques à usage unique et de la montée des supermarchés.

Le retour de la consigne est avant tout motivé par des raisons écologiques. En effet, réutiliser des bouteilles en verre permet d’économiser des ressources et de l’énergie, tout en réduisant la quantité de déchets. C’est aussi une solution économique pour les collectivités, qui peuvent revendre les bouteilles non cassées à un meilleur prix, réduisant ainsi la taxe sur les ordures ménagères.

L’expérimentation commencera en mai 2025 dans quatre grandes régions françaises : les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Les premiers produits concernés seront des bouteilles d’un litre pour les jus de fruits et les soupes, suivis de bouteilles de bière et de bocaux pour les conserves. Les consommateurs pourront récupérer entre 20 et 30 centimes par emballage ramené.

Cette initiative s’inscrit dans le projet ReUse, porté par des éco-organismes comme Citeo et Adelphe, visant à créer un système de réemploi national pour les emballages alimentaires dans les grandes surfaces.

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Hydrogène Naturel et Hélium : Une Alliance pour des Gaz Durables en Circuit Court
L’entreprise messine 45-8 Energy, spécialisée dans l’exploration et la production de gaz industriels écoresponsables, tels que l’hydrogène naturel et l’hélium, a franchi une nouvelle étape en s’associant avec la société britannique H2Au. Ensemble, ces deux acteurs du secteur lancent une alliance stratégique aux États-Unis avec deux projets phares : Humboldt et Fayette. Cette collaboration a pour objectif de développer la filière émergente de l’hydrogène naturel et de l’hélium sur le sol américain.

Deux ans après avoir formé cette alliance pour accélérer le développement de ces ressources aux États-Unis, 45-8 Energy et H2Au matérialisent leur vision en lançant ces deux projets d’exploration. Le projet Humboldt cible la crête de Nemaha, au Kansas, une région réputée pour son potentiel en hydrogène et en hélium. Les terrains sécurisés par l’Alliance sont situés près de la faille "Humboldt", où les conditions géologiques sont propices à une production efficace de ces deux gaz. Ces parcelles sont situées à moins de 10 kilomètres du puits historique Sue Duroche-2, célèbre pour ses indices élevés d’hydrogène naturel.

Quant au projet Fayette, il repose sur une étude géologique approfondie menée par l'Alliance. Ce site présente un potentiel prometteur pour la production d’hydrogène naturel, grâce au phénomène de serpentinisation, un processus naturel par lequel des roches riches en fer réagissent avec de l’eau infiltrée, libérant des molécules d’hydrogène. Ce procédé pourrait jouer un rôle clé dans l’exploitation durable de l’hydrogène naturel.

Dans ces deux projets, H2Au sera l’opérateur principal, tandis que 45-8 Energy participera à hauteur de 40 % dans le projet Humboldt et de 30 % dans le projet Fayette. Nicolas Pelissier, co-fondateur de 45-8 Energy, a exprimé sa confiance dans cette alliance : « Il s’agit d’une alliance entre deux pionniers possédant une expérience unique dans la filière de l’hydrogène naturel. Avec nos technologies propriétaires, nos bases de données et nos équipes expérimentées, je suis convaincu que nous sommes prêts à nous développer rapidement aux États-Unis. »

Pour soutenir ces deux projets, une levée de fonds est envisagée. L’Alliance espère obtenir les financements nécessaires pour faire avancer Humboldt et Fayette, tout en restant alignée sur les enjeux environnementaux. En effet, les co-fondateurs de 45-8 Energy ont une vision claire : développer des solutions écoresponsables pour répondre aux défis environnementaux liés à la production et à la consommation de gaz industriels.

Les constats sur lesquels repose cette démarche sont alarmants. Actuellement, 100 % de l’hélium consommé en Europe de l’Ouest est importé des États-Unis, du Qatar et de l’Algérie, engendrant des coûts énergétiques élevés. De plus, 95 % de l’hydrogène consommé dans le monde provient du vaporeformage d’hydrocarbures et de charbon, un processus qui émet entre 10 et 12 tonnes de CO₂ pour chaque tonne d’hydrogène produite. Ces émissions non gérées contribuent directement aux gaz à effet de serre.

C’est dans ce contexte que 45-8 Energy a été fondée en 2017 par cinq associés désireux de mettre leurs compétences géologiques au service d’une exploration écoresponsable. Leur ambition : développer la production de deux gaz stratégiques, l’hydrogène naturel et l’hélium, tout en valorisant ces ressources dans un circuit court. Leur approche pionnière est unique en Europe et vise à réduire l’empreinte carbone de ces gaz industriels tout en augmentant leur accessibilité.

Avec Humboldt et Fayette, 45-8 Energy et H2Au ouvrent une nouvelle page dans la production de gaz durables, renforçant ainsi leur position en tant que leaders de cette filière émergente.

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Malezieux Accélère Sa Transition Écologique en Investissant dans la Décarbonation
L’entreprise d’assainissement Malezieux, basée à Woippy, fête ses 70 ans avec un tournant écologique majeur. Connue pour ses célèbres véhicules colorés visibles à Metz, Nancy et dans d'autres villes de la région, Malezieux se concentre désormais sur un projet de grande envergure : la décarbonation progressive de sa flotte de 250 véhicules. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone, tout en répondant aux enjeux environnementaux qui deviennent de plus en plus pressants.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur 10 sites dans le Grand Est. Elle s’est engagée à adapter ses véhicules lourds, notamment les camions et 4x4 utilisés dans ses opérations quotidiennes, à des énergies plus vertes. Cependant, la transition vers des camions électriques reste un défi technique. « Bien que les constructeurs comme Mercedes et Renault proposent déjà des solutions électriques pour les camions, les équipements spécifiques nécessaires à nos activités exigent encore de l’énergie thermique pour fournir la puissance et l’autonomie requises », explique Bernard Nucci, directeur général de Malezieux. L’hydrogène est une alternative prometteuse, mais son coût, quatre à cinq fois plus élevé que celui des véhicules thermiques, reste un frein à son adoption immédiate.

Si les camions doivent attendre, Malezieux a déjà lancé le processus pour électrifier ses véhicules légers. Bien que ces véhicules coûtent en moyenne 20 % de plus, l’entreprise reconnaît que cette transition est inévitable. « Nous vivons une véritable révolution technologique, et bien que la situation évolue rapidement, nous savons que c'est le sens des choses. Nous avons déjà passé nos premières commandes », souligne Laurent Barbieri, PDG du groupe Safibri, propriétaire de Malezieux.

Cette transition écologique fait partie d'une stratégie plus large, où l'entreprise se positionne comme un acteur responsable dans le secteur de l’assainissement. En plus de la décarbonation de sa flotte, Malezieux prépare également l’ouverture d’un centre de formation interne, prévu pour début 2025. Ce centre formera des collaborateurs sur des compétences techniques tout en intégrant une dimension écologique, offrant ainsi un cadre pour développer une expertise adaptée aux enjeux environnementaux actuels.

Malezieux, en alliant innovation et responsabilité écologique, montre ainsi sa détermination à s’adapter aux défis de demain, tout en maintenant son rôle de leader dans l’assainissement durable.

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Rénovation des Collectivités : Les Aides Essentielles pour Booster les Projets
Les collectivités territoriales, comme les particuliers et les entreprises, peuvent bénéficier d’aides financières pour la rénovation et le développement de leurs infrastructures. Plusieurs dispositifs et plateformes sont à leur disposition pour faciliter l’accès à ces subventions, à l’image d’aides-territoires.beta.gouv.fr ou du site de France Relance, qui répertorient les aides disponibles par thématique ou territoire. Pour les zones rurales, le Rural Toolkit offre des solutions de financement de l’Union Européenne.

Parmi les aides les plus significatives figure le Fonds vert, mis en place en 2023 pour soutenir la transition écologique des collectivités. Doté de 2 milliards d’euros, ce fonds permet aux projets écologiques d’être financés à travers une sélection par les préfets. Les demandes se font sur la plateforme Aides et Territoires.

Le programme Action Cœur de Ville accompagne les collectivités dans le développement urbain. Des subventions sont accessibles via des organismes comme l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Les collectivités doivent consulter la DRIEAT ou les DREAL pour connaître les appels à projets.

Le programme ACTEE (Action des Collectivités Territoriales pour l’Efficacité Énergétique) finance des outils de décision pour la rénovation énergétique des bâtiments publics. Depuis 2022, un nouveau programme, ACTEE+, soutient encore davantage ces initiatives.

Les dotations DETR et DSIL visent spécifiquement les territoires ruraux, facilitant leur développement. Ces subventions sont attribuées selon des critères définis dans le Code général des collectivités territoriales, et les dates de candidature sont publiées sur les sites des préfectures.

Enfin, les CAF soutiennent les collectivités pour les projets liés à la petite enfance, la jeunesse et l’accompagnement social, et publient régulièrement des appels à projets sur leurs sites internet.

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Accélérateur Eau : Un Programme de Soutien pour Booster les PME du Secteur de l'Eau
Le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec la filière française de l’eau, lance la troisième édition de l’Accélérateur Eau, un programme destiné à accompagner la croissance des PME du secteur. Ce dispositif gratuit, d’une durée de 18 mois, propose un soutien complet aux entreprises volontaires pour les aider à se structurer et à se développer, tout en favorisant la création d’un réseau d’entrepreneurs dans le secteur de l’eau.

Les PME participantes bénéficieront de six journées de formation dispensées par une école de commerce, axées sur les grands aspects de la gestion d’entreprise. En plus de cela, quatre journées seront consacrées aux enjeux spécifiques à la filière de l’eau, et un parcours personnalisé d’e-learning sera disponible via la plateforme Bpifrance Université.

15 PME seront sélectionnées pour participer à ce programme. Les critères de sélection incluent un effectif d’au moins 10 salariés, un chiffre d’affaires minimum de 2 millions d’euros, et une création d’entreprise remontant à plus de trois ans.

Les candidatures pour rejoindre cette troisième promotion sont ouvertes jusqu’au 22 octobre, avec les dossiers à déposer sur la plateforme de Bpifrance. Ce programme représente une opportunité unique pour les PME du secteur de l’eau de dynamiser leur activité et de relever les défis de demain.

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Tikoantik : Révolutionner la Seconde Main pour les Professionnels de la Petite Enfance
Fondée en 2021 par Séverine Inkerman et un groupe de parents, Tikoantik est une entreprise innovante basée à Lorient (Morbihan) qui propose du matériel de puériculture de seconde main reconditionné à destination des professionnels de la petite enfance. Avec pour mission de réduire l’impact écologique de ce secteur et de promouvoir l’achat responsable, Tikoantik se distingue par son engagement pour l’environnement et l’économie locale. En avril 2024, l’entreprise a été récompensée par le deuxième prix du concours de start-up organisé par Cap 56.

Chaque année, 16 millions d’articles de puériculture sont vendus en France, principalement fabriqués en Asie, générant un impact écologique considérable. Tikoantik ambitionne de changer cette dynamique en collectant du matériel déjà utilisé, le nettoyant et le reconditionnant pour le vendre à des crèches, assistantes maternelles et autres professionnels, avec des prix réduits de 30 à 70 % par rapport au neuf. Ce modèle permet également de créer des emplois locaux, notamment en collaboration avec des personnes en situation de handicap et d’insertion professionnelle.

Pour se fournir, Tikoantik collabore avec des recycleries et des ressourceries en Bretagne, qui leur fournissent du matériel invendu ou inutilisable dans leur propre circuit. À partir de 2024, l’entreprise élargit son champ d’action en ouvrant la collecte aux particuliers, avec un objectif ambitieux de collecter 30 tonnes de matériel cette année.

Tikoantik s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et est labellisée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Elle se distingue par un processus rigoureux de reconditionnement en circuit court, permettant de proposer des produits de qualité aux professionnels de la petite enfance. Les articles comme des poussettes, chaises hautes ou lits parapluie sont remis en état avec un soin particulier.

L’entreprise connaît une nouvelle phase d’expansion grâce à une fusion avec la coopérative Chouette Coop, qui permettra de renforcer les aspects logistiques et de collecte. Avec quatre camions et 200 points de collecte, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons pour l’entreprise. Ce projet de fusion marque une étape clé dans la croissance de Tikoantik, qui continue d’œuvrer pour une consommation plus responsable et solidaire dans le secteur de la puériculture.

En combinant impact écologique, économie circulaire et soutien aux personnes en insertion, Tikoantik prouve qu’il est possible de concilier engagement environnemental et dynamisme économique, tout en répondant aux besoins des professionnels de la petite enfance.

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Union des Marchés de Capitaux : un risque pour la transition écologique de l'UE ?
L’Union des Marchés de Capitaux (UMC) est présentée par de nombreux dirigeants européens comme une solution pour financer la transition écologique de l’Union européenne (UE). Cependant, sans mécanismes clairs pour orienter les financements vers des activités durables, cette proposition risque de freiner la lutte contre le changement climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. L’UMC doit donc évoluer pour éviter des conséquences néfastes pour le climat.

L’UE a adopté des mesures ambitieuses, comme le Pacte vert et le paquet "Fit for 55", pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Cependant, ces efforts sont freinés par un manque d’ambition dans les textes législatifs finaux et un déficit massif de financements pour la transition. L'UE est loin d'atteindre ses objectifs pour 2030 et au-delà, en partie à cause de ce manque d'investissements. Selon la Commission européenne, il faudrait environ 620 milliards d'euros supplémentaires chaque année pour atteindre les objectifs climatiques de 2030, et même jusqu'à 1 000 milliards selon la Cour des comptes européenne.

L'UMC est souvent mise en avant comme une solution pour combler ce déficit de financement, en augmentant les capitaux disponibles et en facilitant l'accès aux petites et moyennes entreprises. Toutefois, les partisans de l'UMC ne fournissent pas de preuves concrètes démontrant que cette approche pourrait répondre aux besoins spécifiques de la transition écologique. En l’état, l’UMC pourrait même aggraver la situation en dirigeant des financements vers des secteurs polluants, sans distinction entre activités durables et fortement émettrices de carbone.

L'un des principaux problèmes est que l'UMC, telle qu'elle est proposée, ne se concentre pas sur la finance verte. En facilitant les flux de capitaux vers l'ensemble des secteurs économiques, y compris les plus polluants, l'UMC risque de contribuer à une hausse des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les assouplissements des règles prudentielles, proposés dans le cadre de l'UMC, bénéficieraient principalement aux banques européennes sans prendre en compte les risques climatiques croissants, ce qui pourrait compromettre la stabilité financière à long terme.

Un autre aspect controversé de l'UMC est l'encouragement de la titrisation, un mécanisme qui permet de regrouper des titres illiquides pour les vendre et réduire l’exposition au risque. Bien que la titrisation puisse augmenter la capacité de prêt des banques, elle pourrait également faciliter le financement d'activités polluantes, tout en masquant les risques associés. Les "titrisation vertes", qui garantiraient que les financements soient exclusivement orientés vers des projets durables, ne sont pas encore clairement définies.

Pour que l'UMC contribue efficacement à la transition écologique, des mesures ciblées sont nécessaires. Il faut inclure des mécanismes garantissant que les financements supplémentaires soutiennent exclusivement des projets verts et éviter que des activités polluantes, comme les énergies fossiles, ne bénéficient de ce nouvel afflux de capitaux.
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Transition énergétique : Decathlon Polska opte pour l’énergie solaire dans son parc de magasin
Decathlon Polska, dans le cadre de son engagement environnemental, s'associe à GreenYellow Polska pour équiper 14 de ses magasins en installations photovoltaïques, d'une capacité totale de 3 MWc. Ce partenariat repose sur un modèle innovant appelé Photovoltaics-as-a-Service (PVaaS), permettant à Decathlon de passer à l'énergie solaire sans mobiliser de capital. GreenYellow prend en charge l'intégralité du financement et de la gestion des systèmes solaires pendant 15 ans. Ces installations, réparties dans des villes comme Varsovie, Gliwice et Białystok, incluent des ombrières photovoltaïques sur les parkings, produisant environ 3 GWh d'énergie par an.

Grâce à cette solution, Decathlon Polska pourra réduire son impact environnemental en diminuant ses émissions de CO2 de plus de 2 000 tonnes par an, tout en réalisant des économies durables et en renforçant son indépendance énergétique. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire l'empreinte carbone de l'entreprise. En effet, près de la moitié de la flotte de véhicules de Decathlon Polska est désormais électrique ou hybride, et l'entreprise encourage ses employés à adopter des modes de transport durables via des subventions.

En plus de la transition énergétique, Decathlon Polska met en place des services circulaires pour ses clients, comme la vente d’équipements de seconde main, la location d’articles de sport et le rachat d'équipements usagés que l'on connait déjà en France. Ces actions s’inscrivent dans une démarche de prolongation de durée de vie et de réduction des déchets.
Ce projet solaire en Pologne démontre comment Decathlon parvient à allier écologie et rentabilité, tout en ouvrant la voie à d'autres entreprises souhaitant adopter des solutions énergétiques durables et accessibles.
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La 2nd main dans l'industrie : ç'est fait !
On entend souvent parler de seconde main dans le BtoC dans le textile (Kiabi etc....), dans les meubles de maison (Ikea), mais on voit beaucoup moins d'entreprises qui proposent une offre de seconde main en BtoB.
Pourtant c'est ce que propose désormais la société Belge
https://www.almax-easylab.com/ .
Cette société produit et vend des produits de très haute précision pour les chercheurs en laboratoire partout dans le monde. Ces systèmes permettent de mener des expériences à très haute ou très basse pression. Nous sommes dans une technologie de pointe. Et pour la 1er fois, une offre de 2nd main est proposée aux laboratoires. Bravo pour cette décision qui va diminuer, à son échelle, la consommation de matière rare.
Maintenant qui veut se lancer dans la seconde main ? https://www.javelot-agriculture.com/ ? https://sencrop.com/fr/ ?
Pour découvrir l'offre 2nd main c'est ici :
https://www.almax-easylab.com/product/diacell-cryodac-lt-bgrade/
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Agen, pionnière de l’éclairage solaire en Europe.
Agen adopte le solaire pour rénover son éclairage public L’agglomération d’Agen, en partenariat avec Fonroche Lighting, entreprend un projet ambitieux visant à remplacer 6 000 lampadaires par des modèles solaires autonomes. Cette initiative, baptisée Plan d’économie d’énergie en éclairage public et signalisation lumineuse tricolore (PEEEPS), promet d’être le plus grand parc de lampadaires solaires autonomes d’Europe, avec des économies substantielles et une réduction de l’empreinte écologique.

Fonroche Lighting : le leader mondial de l’éclairage solaire Créée en 2011, Fonroche Lighting, dirigée par Laurent Lubrano, est basée dans le sud-ouest de la France. L’entreprise conçoit, fabrique et installe des systèmes d’éclairage solaire autonomes adaptés à divers environnements, des routes aux parkings en passant par les autoroutes. Avec 240 salariés et une forte présence internationale, la société projette un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros d’ici 2024. Son expertise repose sur une technologie avancée, notamment dans le développement de batteries à longue durée de vie, assurant une autonomie annuelle.

Les défis de l’agglomération d’Agen L’agglomération, comprenant 44 communes et plus de 100 000 habitants, avait identifié une consommation énergétique élevée liée à ses 20 000 points lumineux. Sous la direction de Jean-Marc Gilly, vice-président chargé de l’éclairage public, un plan de réduction des consommations a été mis en place dès 2016. Les premières étapes, comme l’intégration de la technologie LED, ont permis une économie de 50 %, mais des travaux plus ambitieux étaient nécessaires pour moderniser un parc d’éclairage vétuste.

Un partenariat stratégique avec Fonroche Fonroche a réalisé un diagnostic détaillé des installations, identifiant les points nécessitant une rénovation ou un remplacement par des lampadaires solaires. Le budget initial de 15 millions d’euros, voté en 2021, a permis d’installer 600 lampadaires en 2022 et 560 en 2023. En 2024, avec un budget élargi à 5 millions d’euros, l’objectif est d’ajouter 2 140 mâts solaires, réduisant de 60 % les consommations d’énergie et divisant par deux les coûts de maintenance.

Des innovations technologiques et écologiques Fonroche intègre des batteries durables et des systèmes de télégestion pour optimiser l’efficacité énergétique et la maintenance des installations. Cette technologie bidirectionnelle permet un contrôle précis des luminaires, garantissant une lumière constante tout en réduisant les coûts et l’impact environnemental. À terme, le PEEEPS prévoit de supprimer 200 km de réseaux électriques, économisant ainsi des ressources comme le cuivre et le béton.

Une transformation exemplaire La collaboration entre Fonroche et l’agglomération d’Agen illustre comment innovation et volonté politique peuvent transformer les infrastructures publiques. En 2026, 90 % du parc lumineux devrait être rénové, offrant un éclairage performant, durable et esthétique. L’agglomération devient ainsi un modèle européen en matière d’éclairage écologique.

Impact pour les habitants et la planète Ce projet améliore non seulement le confort des espaces publics mais réduit aussi significativement l’empreinte carbone. Les économies réalisées sont réinvesties pour accélérer la transition, tandis qu’une communication transparente permet de sensibiliser les habitants à ces avancées. Le PEEEPS marque une étape majeure vers un futur urbain plus respectueux de l’environnement.
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Sobriété et écoconception : des clés pour un audiovisuel durable
L’audiovisuel, bien qu’il ne représente actuellement que 0,9 % de l’empreinte carbone française, pourrait voir ses émissions augmenter de 30 % d’ici 2030 en l’absence de mesures correctives. C’est la conclusion alarmante d’une étude commandée par l’Arcom et l’Arcep, en partenariat avec l’ADEME. Alors que le secteur continue de croître avec une multiplication des écrans et des usages connectés, la nécessité d’adopter des stratégies alliant écoconception et sobriété devient cruciale.

Les terminaux, principaux responsables
Selon l’étude, les terminaux – téléviseurs, smartphones, tablettes – génèrent 72 à 90 % de l’impact carbone des usages audiovisuels, principalement lors de leur fabrication. Parmi eux, les téléviseurs linéaires se démarquent comme les plus polluants, représentant 52 % de l’empreinte carbone du secteur, en raison de leur prévalence et de la grande taille de leurs écrans. Les réseaux (9 à 26 %) et les centres de données (1 à 3 %) complètent le tableau des contributions à l’empreinte carbone. À titre de comparaison, la radio hertzienne représente 19 % des usages audiovisuels mais seulement 13 % de l’empreinte carbone.

Un besoin urgent de sobriété et d’écoconception
Pour limiter cette hausse, les experts recommandent des mesures d’écoconception, telles que l’allongement de la durée de vie des terminaux et la réduction de leur consommation énergétique. Cependant, ces initiatives seules ne suffisent pas. La sobriété est également essentielle pour contrer l’effet rebond, causé par l’augmentation des usages, notamment avec la généralisation de la 5G. Les mesures de sobriété incluent la limitation des résolutions vidéo et audio, l’utilisation du Wifi au lieu de la 4G, et la réduction des usages intensifs comme le streaming.

Un effort collectif nécessaire
La combinaison de l’écoconception et de la sobriété pourrait réduire d’un tiers l’empreinte carbone de l’audiovisuel d’ici 2030. Cependant, cette transformation exige un effort concerté des fabricants, des fournisseurs et des utilisateurs. Le président de l’Arcom, Roch Olivier Maistre, a appelé à une mobilisation active et collaborative pour adopter de meilleures pratiques et intégrer la durabilité dans les comportements et les produits.

Passer de l’analyse à l’action
L’étude offre pour la première fois une analyse complète de l’impact environnemental de l’audiovisuel en France. Elle met en lumière l’urgence d’agir pour éviter que le secteur ne devienne une source significative de pollution carbone. Selon l’Arcom, il est désormais temps de passer de la réflexion à l’action pour concilier développement audiovisuel et responsabilité environnementale.

Est-ce que le grand public est prêt à faire les efforts ? Dans l'esprit certainement, dans la réalité beaucoup moins. 

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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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