Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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2923 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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468 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
0 formation(s) | 1 action(s)
124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
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16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

0 formation(s) | 0 action(s)
13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 17 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
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Palette fabriquée à base d'algues
Grande nouvelle pour le monde de l'emballage tertiaire! ?

Après deux ans de travail intense de nos équipes pour développer un matériau répondant aux enjeux de l'écoconception des emballages réutilisables et aux besoins complexes de la supply chain
ALGOPACK FRANCE est fiers de vous présenter la première palette fabriquée à base d'algues : l'ALGOPAL®

Cette palette, unique au monde, a été développée, testée et approuvée au sein des plateformes et entrepôts Lyreco France avec le précieux support de Shapers'​

100% fabriquée en France ??

? Matériau biosourcé résistant et recyclable transformé en France à base de matière recyclée et d'algues invasives

? Palette injectée en Loire Atlantique

Vous pouvez retrouver toute la gamme des palettes Exportpal ALGOPAL chez Bac-LandPack / Q-PALL FRANCE
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24 soutiens
Favoriser les produits locaux
Pourquoi consommer local ? Vous vous demandez quel est l’intérêt de consommer local? Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre d’opter pour la consommation de produits locaux. D’ailleurs, chaque région a ses spécialités locales, alors faites-vous plaisir ! Raison n°1 de consommer local : Manger de saison Manger local c’est privilégier des produits de proximité qui respectent les saisons. Comme nous l’évoquions déjà dans un précédent article sur les bienfaits d’une alimentation de saison, les fruits et légumes respectueux de la saisonnalité sont les plus riches en nutriments. En effet, comme la nature est bien faite, les fruits et légumes s’adaptent à nos besoins en fonction des saisons. On trouvera ainsi la précieuse vitamine C dans les agrumes en hiver tandis que l’été sera propice aux fruits et légumes gorgés d’eau comme le concombre ou la pastèque pour hydrater notre corps. De plus, des aliments qui arrivent naturellement à maturité contiennent plus de nutriments comme les vitamines, les minéraux ou les antioxydants puisqu’ils développent naturellement ces nutriments pour se défendre des agressions extérieures. Raison n°2 de consommer local : Consommer des produits frais Qui dit fruits et légumes de saison dit aussi produits frais et bien meilleurs pour la santé. En effet, et puisqu’ils sont produits de saison, les fruits et légumes locaux ne subissent pas d’altération des nutriments. Ainsi, ils ne sont pas soumis aux transports sur de longues distances et sont cueillis à maturité, au moment idéal. Oui car, transporter des denrées alimentaires sur de longues distances implique de les conserver. Ceci suppose d’y ajouter des agents extérieurs (additifs, colorants, conservateurs…), de les réfrigérer ou de cueillir les fruits et légumes avant maturité pour qu’ils mûrissent au cours des trajets. Raison n°3 de consommer local : Connaître l'origine des produits Ces dernières années, de nombreux scandales alimentaires ont éclaté notamment autour de la viande, poussant les consommateurs à être beaucoup plus vigilants sur l’origine des produits qu’ils mettent dans leur assiette. En consommant local, il est plus facile de tracer les aliments et de savoir d’où ils viennent et comment ils sont produits. Consommer des produits locaux c’est donc s’assurer le moins d’intermédiaires possibles entre le producteur et son assiette pour respecter au maximum les produits et profiter de leur richesse nutritionnelle. Raison n°4 de consommer local : Respecter l'environnement Comme nous l’évoquions précédemment, les produits locaux ne transitent que sur quelques kilomètres tout au plus. En revanche, les produits d’importation eux parcourent de longues distance impliquant des transports en camions ou en bateaux. Tout cela présente un bilan énergétique très lourd et beaucoup de pollution. De plus, pour pouvoir subir ces transports, les produits sont généralement suremballés afin d’être protégés. Consommer local, c’est aussi réduire les déchets comme les cartons, plastiques et sacs en se fournissant à proximité de chez soi tout en privilégiant ses propres sachets, sacs réutilisables ou paniers. Par ailleurs, consommer local c’est aussi aller à l’encontre des méthodes de cultures intensives qui ont des effets catastrophiques sur l’environnement. Érosion des sols, diminution de la fertilité ou encore désertifications mettent gravement en danger la biodiversité. De plus, ces cultures intensives sont très énergivores puisque les fruits et légumes ne sont pas portés naturellement à maturité. Cela se traduit par un arrosage excessif ou une surconsommation d’électricité pour chauffer et réfrigérer les productions. En effet, selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en France, une tomate cultivée sous serre chauffée émet entre 7 et 8 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite en saison. Raison n°5 de consommer local : Soutenir l'économie locale Consommer des produits locaux, c’est aussi soutenir l’économie locale en permettant une meilleure rémunération des producteurs autour de nous. De plus, investir de l’argent dans une entreprise locale a bien plus d’impact pour un territoire que lorsque cet argent est destiné aux supermarchés et autres grandes surfaces de consommation. Par ailleurs, consommer local, c’est aussi retrouver le plaisir du commerce de proximité et donc du contact humain. C’est également un bon moyen de préserver les savoirs-faire des artisans et producteurs qui participent au rayonnement culturel du territoire et à la fierté des habitants. Enfin, les produits locaux ne sont pas toujours plus chers qu’en grandes surfaces même si la qualité a évidemment un prix. Consommer local au-delà de l'alimentaire Vous l’aurez compris, consommer local c’est vous faire du bien à vous et à votre territoire ! Selon l’enquête nationale “Les Français, la consommation locale, et le digital” menée par Solocal, 8 Français sur 10 considèrent d’ailleurs que consommer local aident à préserver l’environnement. Par ailleurs, pour 86% des Français, c’est aussi un bon moyen de répondre aux enjeux sociaux actuels. Alors, prêt à redécouvrir les produits qui vous entourent? D’ailleurs, consommer local ne s’arrête pas au secteur alimentaire. Evitez de céder à la tentation des grandes industries, mais essayez plutôt de soutenir les commerçants autour de vous, ils en ont bien besoin! Soyez solidaire dès que vous en avez l’occasion ?
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16 soutiens
Le «Kiosque pédagogique»
4 soutiens
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français.
Super nouvelle pour l’écologie et notre pays !

Les batteries actuelles au lithium ont 3 grands faiblesses :
-le lithium risque d’être en tension dans les années à venir
-la production des batteries émet pas mal de CO2 (une voiture électrique émet tout de même moins qu’une thermique)
-la technologie est fortement maîtrisée par la Chine.

Comment décarboner sans tomber d’une dépendance (pétrolière) à une autre (Chine) ?

Le CNRS travaille dans l’ombre depuis 10 ans
https://lnkd.in/eAmE784T
Ca y est, le produit arrive dans les mains du grand public.
Et le résultat est absolument génial.

Cette nouvelle batterie utilise du sodium (4ème élément chimique le plus abondant sur terre)
Par rapport aux batteries lithium (LFP)
-Son empreinte carbone à la fabrication est potentiellement 3 fois plus faible
-La batterie est très peu inflammable
-Sa vitesse de recharge est excellente
-Elle fonctionne mieux à basse température
-Sa durée de vie est excellente
-A terme, elle devrait coûter moins cher
-Elle est conçue en France
-Elle est fabriquée en France
-Elle est disponible la semaine prochaine chez Leroy Merlin.

Trop beau pour être vraie ?
Cette batterie est une excellente nouvelle, bravo au CNRS et aux développeurs de cette batterie !

Prenons néanmoins un peu de recul.
1/ le point faible des batteries au sodium est leur densité énergétique plus faible que le lithium. Mais elle est déjà suffisante pour répondre aux besoins :
-des batteries de stockage,
-des 2 roues électriques (VAE, scooters)
-des petits véhicules électriques.
Cette batterie est déjà suffisante pour rendre bas-carbone des centaines de millions de véhicules et elle va continuer à s’améliorer !

2/ Si c’est une vraie première mondiale française, la Chine n’est pas en reste.
CATL, le première producteur de batterie a aussi annoncé sa batterie au sodium
La production de masse devrait commencer à la fin de l’année
Côté Français on parle d’1GWh de production post 2025, la Chine devrait en avoir 164 GWh en 2026.
Il faut accélérer et très vite pour continuer à exister.

En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées !

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3 soutiens
Tereos investi 400M€ pour décarboner ses sites dans les hauts-de-france
Le groupe sucrier Tereos compte une amidonnerie à Nesle (Somme) et six sucreries dans le Pas-de-Calais, l’Oise et l’Aisne. Des usines qui sont parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre de l’industrie agroalimentaire. Les sites d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne) et de Nesle figurent d’ailleurs dans la liste des 50 sites les plus polluants de la région.

Premier axe : réduire la consommation d’énergie

Le groupe coopératif sucrier a donc lancé un plan de décarbonation jusqu’à 2033. Sur les 800 millions d’euros qui seront investis en Europe, "40 à 50 % vont être utilisés pour les sites des Hauts-de-France", indique Jean-Yves Delamare, directeur Technologies, Ingénierie et Procédés chez Tereos. Selon les sites, l’investissement "passe du simple au triple, difficile à ce stade de donner des chiffres précis par usine".

Le premier axe de Tereos consiste à réduire la consommation d’énergie. "L’objectif est de réutiliser la chaleur fatale, avec l’installation d’échangeurs de récupération d’eau chaude, de nouveaux évaporateurs par exemple. La technologie existe déjà, c’est un gros avantage". Pour le site de Lillers (Pas-de-Calais), l’atelier de séchage des pulpes de betteraves, qui fonctionne au charbon, sera arrêté. "Nous conserverons uniquement la commercialisation de ces pulpes en l’état, pour les agriculteurs", précise Jean-Yves Delamare.

Électrification d’une partie du process

Cinq sucreries sur six utilisent des chaufferies au gaz pour produire la vapeur nécessaire au processus de production, "d’où la volonté dans le deuxième axe, d’électrifier. La part d’électricité dans les process va doubler et viendra accompagner une baisse de 65 % de la consommation de gaz". Une électrification qui nécessitera des travaux de raccordement du gestionnaire de réseau qui prendront selon la complexité, entre "quelques mois à quelques années".

18 millions d’euros pour une chaudière biomasse sur le site d’Attin

Pour le site d’Attin (Pas-de-Calais), qui utilise encore l’énergie charbon, une première tranche de travaux de 18 millions d’euros est prévue, pour installer une chaudière type biomasse.

Le groupe a déposé plusieurs demandes de subventions, notamment auprès de l’Ademe. "Ces types de dispositifs sont aujourd’hui compétitifs, mais il faut à la fois répondre aux critères et être meilleur que les autres. Nous déposons donc les demandes et nous verrons si elles aboutissent", admet le directeur.


Source : lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
La 2nd main dans l'industrie : ç'est fait !
On entend souvent parler de seconde main dans le BtoC dans le textile (Kiabi etc....), dans les meubles de maison (Ikea), mais on voit beaucoup moins d'entreprises qui proposent une offre de seconde main en BtoB.
Pourtant c'est ce que propose désormais la société Belge
https://www.almax-easylab.com/ .
Cette société produit et vend des produits de très haute précision pour les chercheurs en laboratoire partout dans le monde. Ces systèmes permettent de mener des expériences à très haute ou très basse pression. Nous sommes dans une technologie de pointe. Et pour la 1er fois, une offre de 2nd main est proposée aux laboratoires. Bravo pour cette décision qui va diminuer, à son échelle, la consommation de matière rare.
Maintenant qui veut se lancer dans la seconde main ? https://www.javelot-agriculture.com/ ? https://sencrop.com/fr/ ?
Pour découvrir l'offre 2nd main c'est ici :
https://www.almax-easylab.com/product/diacell-cryodac-lt-bgrade/
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3 soutiens
Serap innove avec la plus grande boucle locale d’autoconsommation d’électricité verte
nstallée à Gorron (Nord-Mayenne), Serap, leader mondial dans la fabrication de cuves à lait, a franchi une étape décisive en matière d’énergie verte. Grâce à son parc photovoltaïque, l’entreprise met en place la plus grande boucle locale d’autoconsommation des Pays de la Loire, permettant à ses salariés et retraités de profiter du surplus d’électricité produit.

À l’entrée du site, deux trackers solaires ajustent leurs panneaux selon la course du soleil, couvrant déjà 7 à 8 % des besoins en électricité de l’entreprise. Mais la véritable transformation est cachée derrière les ateliers : 1 300 panneaux fixes ont été installés en juillet 2023 sur une surface de 5 500 m², avec une production attendue de 650 000 kWh par an, soit la moitié des besoins du site. Le directeur financier et des ressources humaines, Arnaud Duchatelet, précise que l’installation sera pleinement opérationnelle en décembre, une fois validée par Enedis.

Cette démarche répond à plusieurs objectifs stratégiques : réduire les émissions de CO₂, limiter l’impact des variations des prix de l’énergie, mais aussi partager les bénéfices avec les salariés. Plutôt que de revendre son surplus à EDF, Serap a choisi de l’offrir aux employés et retraités habitant dans un rayon de 10 km. « C’est gagnant pour tout le monde», souligne Arnaud Duchatelet.

Les week-ends ou à la mi-journée, lorsque la production solaire dépasse les besoins du site, le surplus est injecté dans le réseau électrique existant. La boucle reste virtuelle : aucun nouveau câble n’est tiré jusqu’aux logements des bénéficiaires. Les compteurs Linky relèvent précisément la consommation des abonnés pendant ces périodes, tandis qu’Enercoop, coopérative bretonne, facture l’électricité à un prix réduit, couvrant uniquement les frais de gestion et les taxes. René Coneuf, retraité de Serap, s’en réjouit : « Je n’ai pas hésité ! Pas d’abonnement supplémentaire et une facture d’électricité réduite. »

Avec ce système innovant, Serap devient pionnière dans la région. Le projet incarne une réelle synergie entre économie circulaire et innovation énergétique, offrant des avantages concrets pour les employés tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Serap invite déjà d’autres entreprises à rejoindre cette boucle locale d’autoconsommation. Maine Ateliers, un partenaire potentiel, prévoit d’y adhérer d’ici fin 2025.

Pour assurer sa croissance et accompagner ces évolutions, Serap recrute et forme de nouveaux salariés, qui pourront également profiter de cette offre verte et avantageuse. Un modèle à suivre pour allier innovation énergétique, compétitivité et responsabilité sociale.
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3 soutiens
Vers une santé durable : l’ARS Normandie agit pour réduire l’empreinte carbone
Le système de santé français contribue à 8 % de l’empreinte carbone nationale, avec 25 % des émissions provenant des blocs opératoires. En réponse, l’Agence régionale de santé (ARS) Normandie a lancé en mai 2023 un plan d’action ambitieux, incluant la création du label "bloc écoresponsable". Quatre structures hospitalières caennaises – le CHU, le Centre François Baclesse, la Fondation hospitalière de la Miséricorde et l’Hôpital privé Saint-Martin – ont déjà obtenu ce label, appuyé par une enveloppe de 300 000 euros.

Des initiatives concrètes à Caen
Depuis 2018, des mesures écoresponsables ont été mises en place dans les blocs opératoires labellisés. Cela inclut l’optimisation des agents anesthésiques, la réduction des déchets de soins à risque infectieux (compresses, pansements, seringues) et la revalorisation des métaux et plastiques. Ces efforts combinent la qualité des soins avec une démarche écologique, comme l’explique le Dr Stéphanie Deryckere, responsable du projet au CHU de Caen.

Des gains écologiques et économiques
Outre la réduction de l’empreinte carbone, ces mesures apportent également un bénéfice financier. Sébastien Delescluse, directeur général adjoint de l’ARS Normandie, souligne que la diminution de la consommation d’énergie et de produits médicaux génère des économies directes pour les établissements. Ce cercle vertueux, qui associe écologie et rentabilité, renforce la pertinence du plan d’action.

Un projet en expansion
Avec les services de santé représentant 45 % de l’empreinte carbone du secteur, les médicaments et dispositifs médicaux constituent les 55 % restants. L’ARS Normandie prévoit de lancer deux appels à projets supplémentaires pour s’attaquer à ces enjeux, étendant ainsi la portée de cette initiative vers une santé plus durable.
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3 soutiens
Karos, le covoiturage domicile-travail en complément des transports en commun
Karos est une application spécialisée propose un service de covoiturage dans la région d’Ile-de-France mais aussi dans plusieurs régions et villes de France telles qu’en Normandie, à Toulouse ou encore à Bordeaux.

Elle est connectée au réseau des transports en commun pour proposer les trajets les plus rapides, même si vous réservez votre covoiturage à la dernière minute.
Karos a une communauté de plus de 200.000 automobilistes prêts à co-voiturer.

Vous pouvez organiser des trajets courts ponctuels ou réguliers dans la région parisienne et dans les autres grandes villes françaises.

Les avantages :

  • Si vous possédez un pass Navigo, deux trajets quotidiens vous sont offerts.
  • En Ile-de-France, dans le cadre « Tous Ensemble pour le Covoiturage », vous pouvez bénéficiez des 30 premiers kilomètres gratuits.
  • Dans toutes les autres villes où le service Karos est présent, vous bénéficiez des 20 premiers kilomètres gratuits puis 0,10€ supplémentaires pour chaque kilomètre.
  • Karos ne prend pas de commission, les passagers se partagent les frais de transport à hauteur de 0,10€/km en moyenne.
    Il existe aussi une option pour le covoiturage 100% féminin nommée « Ladies Only » ou 100% masculin selon les envies des passagers.
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2 soutiens
Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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2 soutiens
L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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2 soutiens
Réparer plutôt que Jeter. Repair Café : une solution locale pour faire réparer vos objets !
3000 Repair Cafés dans le monde et plus de 600 000 réparations d'objects annuel
C'est chiffres sont fous mais la réparation est un vrai sujet de fond et une solution d'action pour avoir un impact positif !

C’est quoi un Repair Café ?
Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même !

Venez découvrir le repair café proche de chez vous, il y a certainement un évènement dans les semaines qui arrivent :
https://www.repaircafe.org/fr/a-propos/

D'autres très belle solutions pour faire réparer son matériel électronique ou d'électroménager :
https://www.youtube.com/watch?v=ChjFiCci374
https://www.youtube.com/watch?v=ChjFiCci374
https://informatruck.fr
https://www.kiwiiz.fr/service-particuliers/depanneur-reparateur/reparation/propose/
https://www.facebook.com/julienreparetout/

La même chose existe pour les vélos, l'habillement etc...
https://www.gonzagueetsesvelos.fr/accueil



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2 soutiens
L'arrêt du ticket de caisse : avons-nous des résultats fiables ?
Retour sur l'arrêt du ticket de caisse en magasin et estimation de l'impact écologique.
Si un seul ticket dématérialisé réduirait de 2 centilitres la consommation d'eau par rapport au ticket traditionnel, il rejetterait 2 grammes de CO2 en plus. La disparition de cette automaticité d'impression devrait malgré tout être bénéfique pour l'environnement. Les consommateurs ne se soucieront pas de multiples « tickets » pour des « petits achats ».  Pourtant à l'heure actuelle, bon nombre d'établissements sortent non pas le ticket de caisse mais le ticket de carte bleu et vous demandent après si vous le souhaitez..

Néanmoins, pour que cette mesure durable ne soit pas une fausse bonne idée, il faut prévoir des mesures de sobriété numérique dans l'envoi de ces tickets dématérialisés. Si le commerçant n'en profite pas pour faire une jolie mise en page, de la pub à outrance, des bons de réductions, le mail pourrait faire entre 0,2 et 1 Mo. Sachant que selon les estimations de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), l'envoi d'un mail de 1 Mo aurait une empreinte carbone d'environ 19 grammes, celui d'un ticket dématérialisé pourrait avoir un impact compris entre 3,8 et 19 grammes de CO2 (contre 2g environ pour un ticket « papier »). 
Il n'empêche, peu de magasins indépendants envoient des e-mails ou des tickets dématérialisée. Cette démarche se fait par contre dans les grands réseaux.

Espérons qu'une étude puisse sortir sur 2024 pour certifier le gain positif de cet arrêt du ticket de caisse.


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Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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La région parisienne toujours aussi polluée
En Île-de-France, presque 10% des habitants sont soumis à des dépassements de pollutions sonores et atmosphériques des valeurs limites données par l'OMS.
En l'état actuel de la situation francilienne, 487 des 1 276 communes de la région souffrent à la fois d'une qualité de l'air et d'un
environnement sonore dégradés.
À l'inverse, 316 communes sont « relativement épargnée » et demeurent à des « concentrations de polluants de l'air et des niveaux de bruits proches des seuils recommandés par l'OMS ».

D'autres capitales mondiales sont dans le même cas.



https://www.actu-environnement.com/ae/news/bruit-pollution-air-carte-paris-44127.php4
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Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
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Un parc éolien va alimenter 10% de la Bretagne
Le deuxième parc éolien en mer français en service au large de la Bretagne

Les 62 éoliennes du parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) ont toutes été raccordées au réseau et tournent désormais à plein régime, produisant 1.820 gigawatts-heures par an, soit 10% de la consommation électrique totale de la Bretagne. Situé à 16 kilomètres au large des côtes, ce parc est le deuxième du genre en France après celui de Saint-Nazaire, mis en service en novembre 2022.


Un enjeu majeur pour la transition énergétique

La mise en service du parc éolien de Saint-Brieuc est une étape importante dans la transition énergétique de la France. En effet, il permet de produire de l'électricité propre et renouvelable, contribuant ainsi à réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles et à lutter contre le changement climatique.

Des impacts sur l'environnement et les activités de pêche

Cependant, la construction du parc a également pu avoir un impact sur l'environnement marin et les activités de pêche.Les pêcheurs locaux ont notamment exprimé leurs inquiétudes quant à la concurrence pour l'espace et à la possible perturbation des ressources halieutiques.

Un développement durable et responsable

Le développement de l'éolien en mer est un enjeu majeur pour la transition énergétique en France. Cependant, il est important que ce développement se fasse de manière durable et responsable, en tenant compte des impacts potentiels sur l'environnement et les activités humaines.

Le parc éolien de Saint-Brieuc est un exemple concret de la façon dont l'éolien en mer peut contribuer à la production d'électricité propre tout en respectant l'environnement et les activités humaines. Il est important de continuer à développer cette technologie de manière responsable pour qu'elle puisse jouer pleinement son rôle dans la lutte contre le changement climatique.

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La moitié des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles payaient pour leurs émissions carbone
Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.

Et si les grandes entreprises françaises payaient le vrai prix de leurs émissions de CO2 ? C’est l’idée clé derrière Vérité 40. Depuis 2021, cet indice proposé par la société de conseil financier Axylia, calcule l’Ebitda (le bénéfice d’une société avant que n’en soient soustraits les intérêts, les impôts sur les sociétés, les dotations aux amortissements et les provisions sur immobilisations) ajusté des émissions carbone des grandes entreprises françaises.

Une manière alternative de mesurer la soutenabilité climatique des entreprises françaises, en comparant leur performance financière à leurs émissions de CO2. Résultat : la moitié des entreprises du CAC40 serait en déficit si elles devaient payer leur facture carbone. Stellantis, TotalEnergies, Airbus ou encore Renault et Michelin seraient par exemple incapables de payer le coût réel de leurs émissions, qui dépasserait ainsi largement leurs bénéfices.

Vérité 40 regroupe ainsi les entreprises qui s’en sortent le mieux dans les différents secteurs de l’économie française du point de vue carbone. Parmi les bons élèves, on retrouve notamment Essilor, Vivendi, Bureau Veritas, le producteur d’énergie solaire Neoen, ou encore des grandes entreprises comme Bouygues, Danone, ou Schneider Electric. Mais parmi les grands groupes français, notamment dans les grands secteurs industriels ou du transport, encore très dépendants des énergies fossiles, certains sont au contraire à la peine. Airbus par exemple a une facture carbone équivalente à 817 % de ses bénéfices, ce chiffre est de 292 % pour Stellantis, 245 % pour ArcelorMittal… Plusieurs grands acteurs français, notamment dans le secteur financier, sont par ailleurs exclus des calculs de l’indice, car ils ne fournissent pas les données complètes de leurs émissions de CO2. C’est le cas notamment de BNPParibas, Crédit Agricole et Société Générale, qui manquent de transparence sur les émissions liées à leurs investissements, ou de Publicis, qui ne dévoile pas l’impact carbone des produits promus par la publicité.

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Hydrogène vert : une usine unique au monde inaugurée en France
Hydrogène de France (HDF Energy) a inauguré jeudi à Blanquefort (Gironde), près de Bordeaux, la première usine au monde de piles à combustible de forte puissance, dont la production en série doit commencer en 2026.

Le site, implanté sur celui d'une ancienne usine Ford, s'étend sur 7 000 mètres carrés - 5 000 autres peuvent être bâtis - et inclut neuf lignes d'assemblage. Sa construction a pris 14 mois et a coûté 20 millions d'euros.

La capacité de production actuelle est de 100 mégawatts (MW) de piles par an et elle doit atteindre 1 GW/an à partir de 2030, détaille l'entreprise fondée en 2012 et cotée en Bourse depuis trois ans.

Après avoir finalisé son processus industriel au cours des prochains mois, la société démarrera en 2025 la phase de présérie et la plate-forme de tests des piles à combustible, puis entamera en 2026 la production en série des piles à combustible de grand calibre (de 1,5 à 10 MW).

Décarboner le secteur de la mobilité lourde

Elles serviront à produire de l'électricité pour décarboner le secteur de la mobilité lourde : locomotives de fret à hydrogène - un marché mondial estimé à 100 mds USD - et navires, trop gros pour utiliser des batteries. Des projets sont déjà en cours avec Captrain, filiale de la SNCF, et ABB Marine international.

Reliées à des sources d'électricité éolienne ou solaire, elles alimenteront aussi des réseaux électriques en remplacement d'anciennes centrales au charbon ou au fuel.

HDF Energy a "une quinzaine de projets dans le monde", représentant "plus de cinq milliards d'euros d'investissement", avec des contrats en Guyane, Afrique du Sud, Indonésie, Mexique, aux Philippines et au Cambodge notamment, a indiqué son fondateur et PDG, Damien Havard.

De 100 emplois directs à Blanquefort, elle compte passer à 500 à partir de 2030 et s'approvisionner à 70 % - en conteneurs, fournitures de câblage et tuyauterie, composants électroniques, etc. - localement et au niveau européen.

Soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine, HDF Energy a été retenu par la Commission européenne dans le cadre d'un programme commun de financement dédié à l'hydrogène, parmi d'autres secteurs émergents favorisant la sortie des énergies fossiles.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/toulouse/
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Usine de recyclage normande: 200 000 tonnes de déchets à recycler
L’entreprise américaine Eastman (14 000 collaborateurs dans le monde, 10,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires), basée à Kingsport dans le Tennessee, annonce avoir passé un accord à long terme avec le spécialiste du recyclage de bouteilles en PET Nord Pal Plast, filiale de la Société Dentis. Grâce à ses sites de recyclage mécanique en France, à Lesquin (Nord), en Espagne et en Italie, Dentis fournira à Eastman 30 000 tonnes métriques par an de déchets en PET post-consommation rejetés. Ces matériaux, pour lesquels il n’existe actuellement aucune solution circulaire, seront recyclés sur le site de recyclage moléculaire d’Eastman à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. "Avec plus de 70 % des matières premières sécurisées pour notre future usine de recyclage en Normandie, y compris les matériaux généralement rejetés par les recycleurs mécaniques, cet accord représente un élément important de la disponibilité de nos matières premières et renforce notre engagement envers des solutions durables" a déclaré, dans un communiqué, Brad Lich, vice-président exécutif et directeur commercial chez Eastman. L’usine de recyclage moléculaire d’Eastman, qui s’implantera en Normandie, deviendra la plus grande usine de recyclage moléculaire de matière-à-matière au monde. À pleine capacité, l’installation pourra recycler chaque année plus de 200 000 tonnes de déchets de polyester difficiles à recycler.

Source : https://www.lejournaldesentreprises.com
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Une solution ingénieuse pour transformer la chaleur perdue en électricité
L'épuisement des ressources énergétiques constitue une menace majeure pour le développement de la société humaine. Une quantité considérable de chaleur de basse qualité (CBQ), généralement inférieure à 100 °C, est actuellement gaspillée. Pourtant, si elle est exploitée efficacement, elle pourrait améliorer significativement l’efficacité globale de l’utilisation de l’énergie et réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Convertir la chaleur de basse qualité en électricité

Un groupe de recherche dirigé par Junyong Hu de l’Université de Technologie de Taiyuan s’est concentré sur le développement d’un nouveau type de moteur thermique à électrodialyse inverse (REDHE). Ce dispositif peut convertir efficacement la CBQ en électricité et a émergé comme une technologie prometteuse ces dernières années.

Le REDHE intègre la distillation par diffusion à écartement d’hélium (HGDD) en tant qu’unité de séparation thermique (TS). L’équipe a utilisé un modèle mathématique validé pour analyser l’impact de divers paramètres opérationnels et structurels sur les performances du REDHE.
Optimisation des performances du REDHE

Il a été constaté que le maintien d’une molalité modérée du flux froid, l’augmentation des températures d’entrée des flux chaud et froid, l’allongement des canaux pour les flux chaud et froid, et la minimisation de l’épaisseur des écarts d’hélium peuvent améliorer significativement les performances du REDHE.

En particulier, le REDHE a atteint une efficacité maximale de conversion énergétique de 2,96 % en réduisant l’épaisseur des écarts d’hélium à 3 mm et en allongeant la longueur des canaux de flux à 5 m.

Implications environnementales et énergétiques

Cette recherche est significative car elle propose une nouvelle approche technologique pour l’utilisation efficace de la chaleur de basse qualité. Le développement du REDHE novateur contribue non seulement à atténuer les pénuries d’énergie, mais aussi à réduire les émissions de carbone.

En offrant des avantages pratiques substantiels et des bénéfices environnementaux, cette technologie favorise le développement durable de l’énergie. Les résultats obtenus par l’équipe de Junyong Hu ouvrent la voie à des applications concrètes et à une meilleure gestion des ressources énergétiques.

Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/toulouse/
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Industrie verte : le "plan d'épargne avenir climat" lancé le 1er juillet
La mise en place d'un "plan d'épargne avenir climat", ouvert aux moins de 21 ans et qui doit servir à financer des projets bas carbone dans le cadre de la loi sur l'industrie verte, est prévue au 1er juillet, selon un décret paru dimanche au Journal officiel.

L'objectif de la loi industrie verte, adoptée en octobre 2023, est de réindustrialiser la France tout en favorisant la décarbonation. Le gouvernement souhaite par exemple diviser par deux les délais d'implantation d'usines, et encourager le déploiement de grandes technologies de décarbonation, celles du "big five" - éolien, photovoltaïque, pompes à chaleur, batteries, hydrogène décarboné.

Pour financer cet objectif, l'exécutif mise sur l'épargne privée (épargne retraite, assurance-vie) et a prévu dans cette loi le lancement d'un nouveau produit destiné aux plus jeunes, le "plan épargne avenir climat", dont il avait indiqué l'an dernier attendre un milliard d'euros de collecte annuelle "à son plein potentiel" pour l'industrie verte.

Financer des projets de long terme

Selon une série de trois décrets publiés au JO dimanche, la mise en oeuvre de ce "plan d'épargne avenir climat" interviendra le 1er juillet. "Il ne peut être ouvert qu'un plan par personne physique" et "le montant des versements sur le plan d'épargne avenir climat est limité à 22 950 euros depuis l'ouverture du plan", est-il notamment précisé.

L'épargne mise de côté par les parents pour leurs enfants sera bloquée jusqu'à leur majorité, un mécanisme indispensable pour "financer des projets de beaucoup plus long terme dont a besoin la transition écologique", avait à l'époque indiqué Bercy.

Distribué par les acteurs traditionnels de l'assurance vie (assureurs, banquiers...), son rendement dépendra de leurs stratégies d'investissement.

En mai 2023, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait affirmé que la rémunération de ce nouveau produit serait "supérieure" à celle du Livret A, dont le taux est actuellement de 3 %.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/douai/
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Des Bus électriques made in Le Mans
Le rétrofit est le fait de retirer le moteur thermique et le réservoir d’un véhicule et de les remplacer par un moteur électrique et une batterie. Un procédé autorisé depuis avril 2020.

Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que REV Bus & Truck, l’un des leaders du marché, vient d’annoncer son implantation au Mans, dans un atelier de 600 m², dans le quartier de l’Université. Avec la création de vingt-trois emplois sur site, dont treize ingénieurs. L’idée est d’y créer des « kits » adaptés aux cars et aux bus… En grand nombre !

« Rien qu’en France, on comptabilise près de 90 000 autocars et bus. REV ambitionne d’en équiper plus de 6 000, ce qui représente plus de deux millions de tonnes de CO2 évitées indique Bertrand Berger, directeur général de la filiale REV Bus & Truck. Un rétrofit coûte 2,5 fois moins cher qu’un bus neuf électrique. Ce sont ainsi plus d’1,8 milliard d’euros économisés par les transporteurs, les collectivités et, à la fin, les contribuables. »


REV a noué un partenariat avec le groupe mayennais Gruau, plus grand carrossier automobile d’Europe qui devient, ainsi, partenaire installateur agréé. Dans les ateliers de Gruau au Mans, on transformera les bus et autocars pour tout l’Ouest (jusqu’à 50 véhicules par an dès la fin 2024), en créant six emplois. À Laval, on transformera les utilitaires (2 000 véhicules par an dès 2025), avec 45 emplois en prévision.

Bientôt un centre de formation ?

REV espère profiter de cette implantation pour créer, dans un avenir proche, un « centre d’excellence rétrofit européen » dans les Pays de la Loire. L’occasion de former jeunes et moins jeunes à ce procédé et à contrer les emplois menacés, si la fin du thermique s’accélère.

« Le rétrofit permettra à des milliers de professionnels, mécaniciens, ingénieurs et commerciaux d’acquérir des compétences nouvelles et d’avoir des emplois très recherchés pour des dizaines d’années » , estime le groupe. « Cette installation est en ligne avec la stratégie du conseil régional de développer cette filière d’avenir et notre ambition de déployer de plus en plus cette technologie dans les transports scolaires de la région » , indique la présidente régionale, Christelle Morançais.



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Le Label Eco-défis bat son plein !
Le label éco-défis est déployé par la CMA Grand Est et la CCI Grand Est depuis 2019 dans le cadre de leur Programme Régional de Développement Durable (PRDD), en partenariat avec les collectivités locales du Grand Est. Cette opération vise à engager les artisans et artisans-commerçants dans des actions en faveur du Développement Durable mais également à leur faire gagner en attractivité. Cette action est rendue possible grâce au soutien des partenaires du PRDD.


Prendre part aux éco-défis est une démarche volontaire et gratuite qui permet aux entreprises d’agir pour le développement durable, de mettre en avant leur engagement auprès de leurs clients mais aussi de prendre en compte et d’anticiper les nouvelles réglementations.


Les entreprises souhaitant être labellisées sont accompagnées par leur conseiller tout au long du processus :


Accompagnement : l’entreprise prend contact avec son conseiller pour faire le point sur ses pratiques et besoins et choisit de réaliser au moins 4 défis parmi les 8 thématiques : déchets ; eaux et fluides ; écoproduits ; énergie ; transport ; accessibilité ; sensibilisation ; qualité de l’air intérieur. Avec le soutien de son conseiller, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé technique pour atteindre ses objectifs.


Visibilité : une fois les défis réalisés, l’entreprise est officiellement labellisée éco-défis et obtient un kit de communication gratuit pour mettre en avant l’obtention du label auprès du grand public.


En 2024, une quinzaine de collectivités du Grand Est ont initié ou reconduit leurs conventions éco-défis ! Le Grand Reims, le Grand Verdun, le Grand Longwy, les Crêtes Pré-ardennaises, la Communauté d'Agglomération de Chaumont ou encore Troyes Champagne Métropole en font partie !


Avec une grande part du label dédiée à la prévention et la gestion des déchets, éco-défis permet aux artisans d'agir de manière concrète et de donner de la visibilité à leurs actions en faveur de l'économie circulaire avec le soutien expert des conseillers environnement de la CMA Grand Est. Avec des sous-catégories de défis tels que les déchets dangereux, le tri sélectif, l'arrêt du gaspillage alimentaire et non alimentaire, les emballages fournisseurs et clients, la réparation et le réemploi, les points de collecte, le traitement des déchets organiques, la compaction ou le suivi de la production des déchets, les différents corps de métiers de l'artisanat peuvent agir pour la prévention et la gestion des déchets pour le bien de leur activité et de l'environnement.


Si la thématique des déchets n'est pas adaptée à la situation de l'entreprise, celle des services durables est une alternative pour obtenir le label avec une possibilité de mise en place d'éco-produits et d'éco-services au sein de son activité.

☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Longwy !


Félicitations à L'atelier du délice, Brasserie Martin - La Zaubette, IdeEau Grand Est, Catherine Kelsen Pâtisserie, Maison Aimard, L'hermine flamboyante, Menuiserie BARA, Echoppe Service +, Fromages et dépendance et à Plus près des étoiles !


☘️ 7 entreprises labellisées pour la Communauté d'Agglomération de Chaumont !


Félicitations à L’épicerie de Déborah, Les bougies d’Élo, Petit Nuage, Julien Bozzolini, Naturospa Institut, La Crêpe s’Affiche et à L’Auberge du Viaduc !


☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Verdun !


Félicitations à Varnerot, L’Atelier Cycle, AGM Imprimerie, Boucherie Wallerich – Le bœuf tricolore, Bouche Bée, Garage Preud’Homme, Diminu’tif, L’Epi d’Or, Le salon de Cyrielle et à Terra Chocolata !


☘️ 8 entreprises labellisées pour le Pôle D'Équilibre Territorial Et Rural d'Othe-Armance !


Félicitations à La Nouvelle Bonneterie, Le Comptoir des Confiture, Pollen et Pépin, FaBien Gram, Au Bon Pain d’Aix-en-Othe, Au Beau Panier, La Table d’Othe et à La Bonne Othecaz !


Vous êtes artisan ou artisan-commerçant et souhaitez vous engager ?


Vous êtes une collectivité locale et souhaitez en savoir plus sur l'opération Eco-Défis ?


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Les données de production 2023 des énergies renouvelables électriques dans les Hauts-De-France
LA PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES ÉLECTRIQUES DANS LES HAUTS-DE-FRANCE EST À LA HAUSSE : +31% ENTRE 2022 ET 2023.

Dans les Hauts-de-France, la production d’énergies renouvelables électriques (EnR) pour les filières éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique, est estimée à 15 346 gigawattheures (GWh) en 2023. Une augmentation de 31% est observée entre 2022 et 2023 (11 747 GWh en 2022). En 2021, la production d’EnR électriques représente 38 % du total produit en région (hors données manquantes concernant la filière géothermie-chaleur ; celle-ci représentait moins de 1% du bilan de production totale d’EnR en 2020).


OÙ TROUVER CES DONNÉES ?

Sur la https://www.trace-hdf.fr, un outil créé par Atmo Hauts-de-France et le Cerdd

DERNIERS CHIFFRES DE PRODUCTION ÉLECTRIQUE À RETENIR POUR LES HAUTS-DE-FRANCE

 - Production de l’éolien en 2023 : 14 517 GWh

 - Production du solaire photovoltaïque en 2023 : 534 GWh

 - Production de l’hydraulique en 2023 : 14,7 GWh

 - Production électrique du biogaz valorisé en 2023 : 280 GWh (pour 96 installations)

POUR ALLER PLUS LOIN

Vous pouvez, en complément, obtenir les données des autres filières d’énergies renouvelables. 

Le détail de l’ensemble des énergies renouvelables actuellement en ligne est le suivant :

 - géothermie jusqu’en 2020, de l’échelle EPCI à régionale

 - bois et agrocarburants jusqu’en 2021, de l’échelle EPCI à régionale

 - biogaz thermique jusqu’en 2021, aux échelles départementale et régionale

 - pompes à chaleur (PAC) et biométhane injecté jusqu’en 2022, de l’échelle EPCI à régionale

 - solaire thermique jusqu’en 2022, uniquement à l’échelle régionale

 - éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biogaz électrique jusqu’en 2023, de l’échelle EPCI à régionale





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Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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Passer de 32 à 103 milliards par an pour financer la transition écologique d'ici 2030

L'institut I4CE préconise de tripler les dépenses publiques pour financer la transition écologique d'ici 2030 afin d'atteindre les objectifs climatiques français (réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et neutralité carbone d'ici 2050) nécessiterait un investissement public annuel de 103 milliards d'euros d'ici 2030. Cela représente plus que tripler les dépenses actuelles de 32 milliards d'euros par an.

Des leviers pour optimiser les dépenses publiques:
  • Réformer les aides: cibler les plus modestes, supprimer les subventions aux énergies fossiles, et utiliser des outils comme les Certificats d'économies d'énergie.
  • Quotas de verdissement: obliger les entreprises de location longue durée à verdir leurs flottes automobiles pour accélérer le renouvellement du parc automobile.
  • Obligation de rénovation: inciter à la rénovation énergétique des bâtiments en imposant un "abondement" lors de l'achat d'un logement non rénové, remboursable sur présentation de travaux.
Financement partagé:
L'investissement total nécessaire (public et privé) s'élève à 206 milliards d'euros par an d'ici 2030. L'État pourrait mobiliser 39 milliards d'euros d'argent public supplémentaires, soit plus que doubler les dépenses actuelles. Et le reste du financement devrait provenir du secteur privé.

Des investissements publics massifs sont nécessaires dans des secteurs clés comme la rénovation des bâtiments, le ferroviaire et le verdissement du parc automobile côté entreprise.

Pour en savoir plus : 







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Un milliard d'investissement pour une unité de production verte
La ville d'Epinal dans les Vosges devrait accueillir une des plus grandes usines de production de carburants de synthèse verts pour l'aviation avec un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2030 par Verso Energy.

Il s'inscrit dans un plan de construction de quatre unités en France avant la fin de la décennie, avec des sites prévus à Tartas (Landes), Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne) et près de Rouen, a précisé M. Huard, évoquant des investissements d'un "montant comparable" aboutissant à un "total de 4 milliards d'euros".

Les carburants durables d'aviation (CDA) sont produits à partir de ressources non fossiles, contrairement au kérosène auquel ils ont vocation à se substituer en partie. A Epinal, Verso Energy prévoit de les produire par association d'hydrogène obtenu par électrolyse (eau et électricité) et de
CO2 "émis à partir de biomasse par les industriels voisins", en premier lieu le papetier Norske Skog.

Le règlement européen "ReFuelEU Aviation" de 2023 va imposer l'incorporation de CDA progressivement jusqu'à 35% en 2050 dans le carburant mis à disposition des compagnies aériennes dans les aéroports de l'UE.

La proportion initiale de 1,2% en 2030 "est petite" mais représente "déjà de grandes quantités", si bien que "la question dès 2030 n'est pas le risque de produire trop avec quatre sites mais pas assez, avec pour conséquence l'importation plutôt que la production en France", a plaidé M. Huard.



https://www.linfodurable.fr/entreprises/kerosene-vert-un-milliard-dinvestissement-en-projet-dans-les-vosges-46192
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les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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Le retour de la consigne : un test prometteur pour un futur durable
Un excellent podcast du retail avec Hugues Pelletier, CEO de PETREL sur le sujet de la consigne.
https://smartlink.ausha.co/le-podcast-du-retail/104-hugues-pelletier-petrel-la-consigne-pour-reemploi-revient-grace-a-la-cooperation-enseignes-industriels-et

PETREL, en partenariat avec des enseignes telles que Système U et Leclerc, et des industriels comme Coca-Cola, Perrier, Vittel, Eckes Granini et Meteor, relance la consigne pour réemploi en fédérant un consortium ambitieux. Ce test de grande envergure pourrait bien annoncer un déploiement national de la consigne.

Quatre thématiques clés sont explorées dans ce projet :

  1. L’offre : Verre et PET consigné, avec l’arrivée d’emballages standards mi-2024, couvrant boissons gazeuses, eaux et bières.
  2. L’expérience client : Transport, usage à domicile, merchandising attractif, et des prix compétitifs par rapport aux produits conventionnels.
  3. Les opérations circulaires : Une logistique optimisée couvrant production, retour, tri, lavage et réemploi, en s’appuyant sur les infrastructures existantes, pour des volumes variés, en zones urbaines et périurbaines.
  4. La data : Suivi des flux, traçabilité et analyse des données, pour un système transparent et efficient.
Bien que 92 % des Français soient favorables à la consigne, le défi reste le modèle économique. Citeo investira 100 millions d’euros en 2024 pour soutenir cette initiative. Selon l’Ademe, une bouteille en verre réemployée peut économiser jusqu’à 51 % d’eau, 76 % de CO2 et 79 % d’énergie, et être réutilisée jusqu’à 25 fois. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini, offrant une alternative écologique prometteuse.

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Intelligence artificielle : une révolution numérique au coût écologique élevé
L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.

En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.

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L'Entreprise OKWind Investit 15,5 Millions d'Euros dans son Développement
L’entreprise OKWind, spécialisée dans la fabrication de trackers solaires, est en pleine phase d’expansion. Située à Torcé, en Ille-et-Vilaine, OKWind a récemment obtenu un terrain de 38 430 m² dans le parc d’activités du Haut-Montigné, à Étrelles. Cette décision, approuvée par Vitré communauté le 26 septembre 2024, marque une étape clé dans le développement de l’entreprise.

Actuellement à l’étroit dans ses locaux existants, OKWind a besoin de nouveaux espaces pour soutenir sa croissance. Selon Elisabeth Guiheneux, vice-présidente de Vitré communauté chargée de l’économie, l’entreprise a une ambition claire d'agrandir ses infrastructures de manière significative. Le projet inclut la construction du nouveau siège social, d’un bâtiment industriel et logistique de 6 328 m², ainsi qu’une plate-forme de montage extérieur. Une fois ces nouvelles installations en place, l’effectif de l’entreprise devrait passer de 190 à 250 salariés.

Ce projet d’envergure représente un investissement de 15,5 millions d’euros, et a été reconnu comme l'un des deux projets industriels d’intérêt national dans le cadre de la stratégie « Zéro artificialisation nette ». Cette reconnaissance souligne l'importance de l’initiative dans le développement industriel local tout en répondant aux enjeux de transition énergétique et de durabilité environnementale.

Avec ce nouveau site, OKWind renforce sa position comme acteur majeur de l’innovation et de la transition énergétique en France. Ce projet d’expansion témoigne de l’ambition de l’entreprise de continuer à se développer tout en participant activement à la révolution verte qui transforme le secteur énergétique.

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Hauts-de-France : Les Énergies Renouvelables Dépassent les 30 % en 2023
Le bilan électrique 2023 des Hauts-de-France, publié par RTE le 15 juillet 2024, révèle une nette progression dans la production d’électricité décarbonée, notamment grâce aux énergies renouvelables. Pour la première fois, la production d’énergies renouvelables a dépassé 30 % dans la région, atteignant 30,2 %, tandis que le nucléaire continue de représenter 54,8 % du mix énergétique régional.

Cette croissance est portée par une augmentation de 8 % du parc de production renouvelable, grâce au développement de l’éolien terrestre (+32,2 %) et du solaire (+15,2 %). Le parc éolien représente désormais 41,3 % des capacités de production installées dans la région, qui a vu son parc de production renouvelable croître de 40 % depuis 2019.

En parallèle, la consommation d’électricité dans les Hauts-de-France continue de baisser, enregistrant une diminution de 2,3 % par rapport à 2022, une tendance similaire à la baisse nationale de 3,2 %. Les secteurs industriels de la région, notamment la sidérurgie et les industries agroalimentaires, ont également vu leur consommation diminuer respectivement de 6,6 % et 10,5 %.

La région Hauts-de-France demeure la troisième région la plus consommatrice d’électricité en France, mais aussi la plus grande consommatrice industrielle, avec 21,5 % de la consommation industrielle nationale.

RTE prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros d’ici 2028 pour accompagner la transition énergétique régionale, en soutenant des projets tels que les gigafactories de batteries et les sites de production d’hydrogène vert. Cet investissement permettra la création de 50 emplois en CDI et 30 alternances en 2024, renforçant ainsi l’économie locale. En 2023, RTE a collaboré avec 450 PME locales, investissant 35 millions d’euros pour soutenir l’économie régionale.

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Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

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Malezieux Accélère Sa Transition Écologique en Investissant dans la Décarbonation
L’entreprise d’assainissement Malezieux, basée à Woippy, fête ses 70 ans avec un tournant écologique majeur. Connue pour ses célèbres véhicules colorés visibles à Metz, Nancy et dans d'autres villes de la région, Malezieux se concentre désormais sur un projet de grande envergure : la décarbonation progressive de sa flotte de 250 véhicules. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone, tout en répondant aux enjeux environnementaux qui deviennent de plus en plus pressants.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur 10 sites dans le Grand Est. Elle s’est engagée à adapter ses véhicules lourds, notamment les camions et 4x4 utilisés dans ses opérations quotidiennes, à des énergies plus vertes. Cependant, la transition vers des camions électriques reste un défi technique. « Bien que les constructeurs comme Mercedes et Renault proposent déjà des solutions électriques pour les camions, les équipements spécifiques nécessaires à nos activités exigent encore de l’énergie thermique pour fournir la puissance et l’autonomie requises », explique Bernard Nucci, directeur général de Malezieux. L’hydrogène est une alternative prometteuse, mais son coût, quatre à cinq fois plus élevé que celui des véhicules thermiques, reste un frein à son adoption immédiate.

Si les camions doivent attendre, Malezieux a déjà lancé le processus pour électrifier ses véhicules légers. Bien que ces véhicules coûtent en moyenne 20 % de plus, l’entreprise reconnaît que cette transition est inévitable. « Nous vivons une véritable révolution technologique, et bien que la situation évolue rapidement, nous savons que c'est le sens des choses. Nous avons déjà passé nos premières commandes », souligne Laurent Barbieri, PDG du groupe Safibri, propriétaire de Malezieux.

Cette transition écologique fait partie d'une stratégie plus large, où l'entreprise se positionne comme un acteur responsable dans le secteur de l’assainissement. En plus de la décarbonation de sa flotte, Malezieux prépare également l’ouverture d’un centre de formation interne, prévu pour début 2025. Ce centre formera des collaborateurs sur des compétences techniques tout en intégrant une dimension écologique, offrant ainsi un cadre pour développer une expertise adaptée aux enjeux environnementaux actuels.

Malezieux, en alliant innovation et responsabilité écologique, montre ainsi sa détermination à s’adapter aux défis de demain, tout en maintenant son rôle de leader dans l’assainissement durable.

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Électrification et Défis : Le Parcours Vers une Industrie Française Décarbonée
Dans un rapport publié le 6 septembre 2024, le cabinet de conseil McKinsey et le laboratoire d’idées La Fabrique de l’industrie analysent les opportunités de décarbonation de l’industrie française. Cette étude met en lumière les cinq principaux leviers permettant à l'industrie de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Parmi ces leviers, l’électrification des procédés industriels apparaît comme un pilier central.

L'industrie française est appelée à diminuer ses émissions de GES de 35 % d'ici 2030 et de 81 % d'ici 2050, par rapport aux niveaux de 2015. Si des secteurs comme la chimie, le ciment ou la métallurgie ont déjà mis en place des feuilles de route de décarbonation, l'ensemble du secteur devra intensifier ses efforts. Actuellement, la réduction des émissions est de 2 % par an, mais pour atteindre les objectifs, ce rythme devra s'accélérer à 6 % par an entre 2030 et 2050.

Cinq leviers pour décarboner l'industrie

L'analyse de McKinsey et La Fabrique de l’industrie identifie cinq leviers majeurs pour atteindre ces objectifs. Le premier est l’amélioration de la performance énergétique. Cela inclut des solutions comme l'isolation thermique, la valorisation de la chaleur fatale ou encore l’autoproduction d’énergie décarbonée. Le deuxième levier concerne l’augmentation de l’utilisation de matières recyclées ou bio-sourcées, telles que la biomasse et le biométhane. Le troisième levier consiste à développer des produits verts spécifiques à chaque filière industrielle, comme l'utilisation de l'hydrogène dans la production d'acier à partir de fer préréduit (DRI).

Le quatrième levier, essentiel à long terme, est le captage et le stockage du carbone. Enfin, l’électrification des procédés industriels représente le cinquième et principal levier identifié. L’électrification est cruciale, car elle permet de réduire les émissions directes des entreprises (scope 1) et les émissions indirectes liées à la consommation d'électricité (scope 2). La France bénéficie d’un mix énergétique bas carbone grâce à sa production nucléaire (68 % en 2021), ce qui offre un avantage concurrentiel par rapport à des pays comme l'Allemagne, où le mix énergétique reste plus carboné.

Les défis de l’électrification

Malgré ses avantages, l’électrification de l’industrie française est confrontée à plusieurs obstacles majeurs. L'un des plus importants est le coût des investissements nécessaires pour remplacer ou adapter les équipements industriels existants. Les infrastructures actuelles sont souvent encore en bon état et ne sont pas complètement amorties, ce qui complique les décisions d’investissement dans de nouvelles technologies.

Dans des secteurs comme la sidérurgie, le passage à l’électrification dépend également de la disponibilité de matériaux recyclés, dont l'approvisionnement est déjà tendu. L’électrification nécessitera une plus grande quantité de ces matériaux, accentuant ainsi la pression sur les chaînes d’approvisionnement. Le secteur du verre, quant à lui, peut bénéficier de solutions comme le boosting électrique, qui permet de réaliser des économies d’énergie, mais ces innovations nécessitent des investissements substantiels.

Le coût de l'électricité est également un facteur limitant. À l'heure actuelle, le prix du mégawattheure de gaz reste très compétitif par rapport à celui de l’électricité. Selon Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’industrie, le prix du nucléaire, estimé à 70 euros par mégawattheure, représente un frein à l'électrification massive de l'industrie. Il souligne toutefois que des mécanismes politiques, comme l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui garantit un prix plus bas pour les électro-intensifs, peuvent rendre cette transition plus viable.

Mutualisation et financement

Pour accélérer la décarbonation, l’étude recommande de penser les stratégies à l’échelle des bassins industriels. Des régions comme Dunkerque, Le Havre ou Fos-Berre concentrent une grande partie des émissions industrielles de GES, offrant ainsi des opportunités de mutualisation des infrastructures. Cela inclut des projets tels que l’Autoroute de la chaleur dans le Nord, qui valorise la chaleur des incinérateurs pour chauffer des quartiers urbains, ou encore le projet D'Artagnan, qui transportera du CO2 capté vers le port de Dunkerque pour le stockage.

Concernant le financement, les auteurs proposent de réorienter une partie des recettes issues du système européen d’échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre (SEQE) vers la décarbonation industrielle. Actuellement, ces fonds sont principalement dirigés vers l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et le budget de l’État.

L’électrification des procédés, soutenue par un mix énergétique bas carbone, pourrait devenir un levier essentiel. Toutefois, pour réussir cette transition, il sera nécessaire de surmonter les obstacles liés aux coûts, aux infrastructures et à l’approvisionnement. Une approche collaborative à l’échelle des bassins industriels, combinée à un financement adéquat, pourrait être la clé pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la SNBC.

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Hydrogène Naturel et Hélium : Une Alliance pour des Gaz Durables en Circuit Court
L’entreprise messine 45-8 Energy, spécialisée dans l’exploration et la production de gaz industriels écoresponsables, tels que l’hydrogène naturel et l’hélium, a franchi une nouvelle étape en s’associant avec la société britannique H2Au. Ensemble, ces deux acteurs du secteur lancent une alliance stratégique aux États-Unis avec deux projets phares : Humboldt et Fayette. Cette collaboration a pour objectif de développer la filière émergente de l’hydrogène naturel et de l’hélium sur le sol américain.

Deux ans après avoir formé cette alliance pour accélérer le développement de ces ressources aux États-Unis, 45-8 Energy et H2Au matérialisent leur vision en lançant ces deux projets d’exploration. Le projet Humboldt cible la crête de Nemaha, au Kansas, une région réputée pour son potentiel en hydrogène et en hélium. Les terrains sécurisés par l’Alliance sont situés près de la faille "Humboldt", où les conditions géologiques sont propices à une production efficace de ces deux gaz. Ces parcelles sont situées à moins de 10 kilomètres du puits historique Sue Duroche-2, célèbre pour ses indices élevés d’hydrogène naturel.

Quant au projet Fayette, il repose sur une étude géologique approfondie menée par l'Alliance. Ce site présente un potentiel prometteur pour la production d’hydrogène naturel, grâce au phénomène de serpentinisation, un processus naturel par lequel des roches riches en fer réagissent avec de l’eau infiltrée, libérant des molécules d’hydrogène. Ce procédé pourrait jouer un rôle clé dans l’exploitation durable de l’hydrogène naturel.

Dans ces deux projets, H2Au sera l’opérateur principal, tandis que 45-8 Energy participera à hauteur de 40 % dans le projet Humboldt et de 30 % dans le projet Fayette. Nicolas Pelissier, co-fondateur de 45-8 Energy, a exprimé sa confiance dans cette alliance : « Il s’agit d’une alliance entre deux pionniers possédant une expérience unique dans la filière de l’hydrogène naturel. Avec nos technologies propriétaires, nos bases de données et nos équipes expérimentées, je suis convaincu que nous sommes prêts à nous développer rapidement aux États-Unis. »

Pour soutenir ces deux projets, une levée de fonds est envisagée. L’Alliance espère obtenir les financements nécessaires pour faire avancer Humboldt et Fayette, tout en restant alignée sur les enjeux environnementaux. En effet, les co-fondateurs de 45-8 Energy ont une vision claire : développer des solutions écoresponsables pour répondre aux défis environnementaux liés à la production et à la consommation de gaz industriels.

Les constats sur lesquels repose cette démarche sont alarmants. Actuellement, 100 % de l’hélium consommé en Europe de l’Ouest est importé des États-Unis, du Qatar et de l’Algérie, engendrant des coûts énergétiques élevés. De plus, 95 % de l’hydrogène consommé dans le monde provient du vaporeformage d’hydrocarbures et de charbon, un processus qui émet entre 10 et 12 tonnes de CO₂ pour chaque tonne d’hydrogène produite. Ces émissions non gérées contribuent directement aux gaz à effet de serre.

C’est dans ce contexte que 45-8 Energy a été fondée en 2017 par cinq associés désireux de mettre leurs compétences géologiques au service d’une exploration écoresponsable. Leur ambition : développer la production de deux gaz stratégiques, l’hydrogène naturel et l’hélium, tout en valorisant ces ressources dans un circuit court. Leur approche pionnière est unique en Europe et vise à réduire l’empreinte carbone de ces gaz industriels tout en augmentant leur accessibilité.

Avec Humboldt et Fayette, 45-8 Energy et H2Au ouvrent une nouvelle page dans la production de gaz durables, renforçant ainsi leur position en tant que leaders de cette filière émergente.

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Brest et Eolink : un projet d’Éolienne Flottante pour la transition énergétique en 2025
La ville de Brest devient un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables grâce au projet d’éolienne flottante mené par Eolink, une entreprise locale. Ce projet d’envergure, soutenu par une dizaine d’entreprises partenaires, vise à développer une éolienne flottante au large du Croisic, en contribuant à la transition énergétique et à la réindustrialisation de la région.

Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans la conception d’éoliennes flottantes intégrées. Leur projet actuel repose sur une structure innovante de forme carrée, mesurant 52 mètres de côté, surmontée d’une superstructure pyramidale culminant à 150 mètres. Une fois achevée, cette éolienne sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.

Ce projet, baptisé "France Atlantique", prévoit la production d’environ 14 GWh par an, soit de quoi alimenter 6 500 personnes en électricité. Il s’agit de la plus grande éolienne flottante sur la côte atlantique française. En s’appuyant sur les infrastructures du port de Brest, Eolink espère faire émerger une véritable filière industrielle dédiée à l’éolien flottant en mer.

Le chantier de l’éolienne, prévu pour débuter au printemps, accueillera jusqu’à 80 personnes. Des blocs en acier préfabriqués seront utilisés pour l’assemblage de la structure, renforçant ainsi la dynamique industrielle locale. Ce projet bénéficie également du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030, qui vise à établir 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, dont un premier parc commercial flottant au sud de la Bretagne en 2030.

Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance de ce projet pour l’économie locale et le développement de l’industrie éolienne en mer. « Les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes, et ce projet de 5 MW constitue un premier pas concret vers une industrie durable sur la façade Atlantique. »

Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, partage cet enthousiasme. Il explique que le projet permet de tester les équipements du port en vue du déploiement futur de parcs commerciaux, tout en soutenant les PME locales impliquées dans la filière.

Ce projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente un tournant pour les énergies renouvelables en France. En combinant innovation technologique et collaboration industrielle, il témoigne de l’engagement de la région dans la transition énergétique, tout en créant des emplois et en renforçant le tissu industriel local. La mise en service est prévue pour le printemps 2025, marquant une nouvelle étape dans le développement de l’éolien en mer flottant.

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Rénovation des Collectivités : Les Aides Essentielles pour Booster les Projets
Les collectivités territoriales, comme les particuliers et les entreprises, peuvent bénéficier d’aides financières pour la rénovation et le développement de leurs infrastructures. Plusieurs dispositifs et plateformes sont à leur disposition pour faciliter l’accès à ces subventions, à l’image d’aides-territoires.beta.gouv.fr ou du site de France Relance, qui répertorient les aides disponibles par thématique ou territoire. Pour les zones rurales, le Rural Toolkit offre des solutions de financement de l’Union Européenne.

Parmi les aides les plus significatives figure le Fonds vert, mis en place en 2023 pour soutenir la transition écologique des collectivités. Doté de 2 milliards d’euros, ce fonds permet aux projets écologiques d’être financés à travers une sélection par les préfets. Les demandes se font sur la plateforme Aides et Territoires.

Le programme Action Cœur de Ville accompagne les collectivités dans le développement urbain. Des subventions sont accessibles via des organismes comme l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Les collectivités doivent consulter la DRIEAT ou les DREAL pour connaître les appels à projets.

Le programme ACTEE (Action des Collectivités Territoriales pour l’Efficacité Énergétique) finance des outils de décision pour la rénovation énergétique des bâtiments publics. Depuis 2022, un nouveau programme, ACTEE+, soutient encore davantage ces initiatives.

Les dotations DETR et DSIL visent spécifiquement les territoires ruraux, facilitant leur développement. Ces subventions sont attribuées selon des critères définis dans le Code général des collectivités territoriales, et les dates de candidature sont publiées sur les sites des préfectures.

Enfin, les CAF soutiennent les collectivités pour les projets liés à la petite enfance, la jeunesse et l’accompagnement social, et publient régulièrement des appels à projets sur leurs sites internet.

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Magna Engineered Atteint la Neutralité Carbone : Un Modèle de Durabilité
Atteindre la neutralité carbone dans l'industrie : c'est possible.
Magna Engineered, équipementier automobile basé à Langres (Haute-Marne) et employant 183 personnes, a atteint son objectif de neutralité carbone en janvier 2023, marquant ainsi une étape clé dans son engagement vers un avenir durable. Cette démarche, entamée en 2021, fait partie d’une initiative globale de développement durable mise en place par l’ensemble du groupe Magna, visant à réduire son impact environnemental.

Aurélie Lévèque, responsable RSE du site de Langres, explique que cet engagement environnemental a été soutenu par l’Ademe (Agence de la transition écologique), qui a apporté son expertise pour la mise en œuvre des différentes mesures. Parmi ces initiatives, le système de chauffage au gaz a été remplacé par une pompe à chaleur air/air, permettant de diminuer de manière significative la consommation d’énergie fossile du site. De plus, l’installation de détecteurs de mouvement pour l’éclairage a permis d’optimiser la consommation électrique, tout en réduisant le gaspillage énergétique.

La démarche de Magna Engineered ne s’arrête pas à la simple réduction de la consommation d’énergie. Un contrat de fourniture d’électricité verte est actuellement en cours de renégociation, renforçant l’engagement de l’entreprise à utiliser des sources d’énergie renouvelables. En parallèle, la gestion des déchets a été optimisée grâce à la mise en place de filières de recyclage avec des partenaires régionaux, couvrant à la fois les déchets industriels et ménagers. Cette approche régionale favorise un modèle circulaire, minimisant ainsi l’impact environnemental de l’entreprise.

Magna Engineered met également l’accent sur l’implication active de ses collaborateurs dans cette démarche. Des initiatives telles que le covoiturage sont encouragées, et les employés sont régulièrement invités à participer à des réunions d’information sur les enjeux du développement durable. Ces sessions visent à sensibiliser les salariés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise, en les encourageant à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement dans leur quotidien.

La communication est également un pilier important de la stratégie durable de Magna Engineered. Aurélie Lévèque souligne l’importance d’une politique de transparence en matière de développement durable, tant en interne qu’en externe. L’entreprise tient à informer ses collaborateurs et ses partenaires des progrès réalisés et des défis à venir, afin de renforcer la cohérence et l’engagement collectif autour de ses objectifs écologiques.

En atteignant la neutralité carbone, Magna Engineered démontre qu’il est possible pour les entreprises du secteur industriel, souvent perçu comme polluant, de réduire leur empreinte carbone tout en restant compétitives. Grâce à un ensemble de mesures innovantes et à une implication de l’ensemble de ses parties prenantes, l’équipementier automobile devient un exemple à suivre pour les autres entreprises désireuses d’adopter des pratiques plus durables.

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Tikoantik : Révolutionner la Seconde Main pour les Professionnels de la Petite Enfance
Fondée en 2021 par Séverine Inkerman et un groupe de parents, Tikoantik est une entreprise innovante basée à Lorient (Morbihan) qui propose du matériel de puériculture de seconde main reconditionné à destination des professionnels de la petite enfance. Avec pour mission de réduire l’impact écologique de ce secteur et de promouvoir l’achat responsable, Tikoantik se distingue par son engagement pour l’environnement et l’économie locale. En avril 2024, l’entreprise a été récompensée par le deuxième prix du concours de start-up organisé par Cap 56.

Chaque année, 16 millions d’articles de puériculture sont vendus en France, principalement fabriqués en Asie, générant un impact écologique considérable. Tikoantik ambitionne de changer cette dynamique en collectant du matériel déjà utilisé, le nettoyant et le reconditionnant pour le vendre à des crèches, assistantes maternelles et autres professionnels, avec des prix réduits de 30 à 70 % par rapport au neuf. Ce modèle permet également de créer des emplois locaux, notamment en collaboration avec des personnes en situation de handicap et d’insertion professionnelle.

Pour se fournir, Tikoantik collabore avec des recycleries et des ressourceries en Bretagne, qui leur fournissent du matériel invendu ou inutilisable dans leur propre circuit. À partir de 2024, l’entreprise élargit son champ d’action en ouvrant la collecte aux particuliers, avec un objectif ambitieux de collecter 30 tonnes de matériel cette année.

Tikoantik s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et est labellisée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Elle se distingue par un processus rigoureux de reconditionnement en circuit court, permettant de proposer des produits de qualité aux professionnels de la petite enfance. Les articles comme des poussettes, chaises hautes ou lits parapluie sont remis en état avec un soin particulier.

L’entreprise connaît une nouvelle phase d’expansion grâce à une fusion avec la coopérative Chouette Coop, qui permettra de renforcer les aspects logistiques et de collecte. Avec quatre camions et 200 points de collecte, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons pour l’entreprise. Ce projet de fusion marque une étape clé dans la croissance de Tikoantik, qui continue d’œuvrer pour une consommation plus responsable et solidaire dans le secteur de la puériculture.

En combinant impact écologique, économie circulaire et soutien aux personnes en insertion, Tikoantik prouve qu’il est possible de concilier engagement environnemental et dynamisme économique, tout en répondant aux besoins des professionnels de la petite enfance.

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Airbus réduit son Empreinte Carbone avec une chaufferie biomasse alimentant 800 000 m² de locaux
Le 3 octobre 2024, Airbus a franchi une nouvelle étape dans sa transition écologique en inaugurant une chaufferie biomasse à Blagnac, près de Toulouse. Ce projet, financé à hauteur de 9 millions d’euros par l’Ademe (Agence de la transition écologique), fait partie des initiatives du géant européen de l’aéronautique pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cette installation, en partenariat avec Engie Solutions, vise à couvrir 86 % des besoins en chaleur des sites toulousains, tout en réduisant les émissions de CO₂ de 26 000 tonnes par an.

Airbus, dont le siège social et plusieurs lignes d’assemblage se trouvent à Toulouse, s’engage ainsi à réduire l’impact environnemental de ses infrastructures. La nouvelle chaufferie biomasse s’ajoute à une installation déjà en service depuis 2013, complétant une chaudière vapeur de 14 MW qui produit 30 GWh par an. La nouvelle installation, d’une puissance de 20 MW, permettra de produire 80 GWh par an, remplaçant une partie importante du gaz naturel auparavant utilisé. Elle alimente désormais un réseau interne de 15 km chauffant 800 000 m² de bureaux et locaux industriels.

Le financement global de la chaufferie biomasse, s’élevant à 27 millions d’euros, a bénéficié du soutien de l’appel à projets BCIAT 2020 (Biomasse Chaleur pour l’Industrie, l’Agriculture et le Tertiaire), un programme de l’Ademe.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large, Airbus développant des initiatives similaires sur d’autres sites. À Nantes, Engie Solutions a commencé en juin 2023 les travaux d’une future chaufferie biomasse pour le site d’Airbus Atlantic, prévue pour 2026. Ce projet permettra de couvrir 70 % des besoins en chaleur et de réduire les émissions de 6 400 tonnes de CO₂ par an.

Ces efforts montrent qu’Airbus ne se limite pas à la conception d’avions plus économes en énergie, mais vise également à rendre ses infrastructures plus durables, contribuant ainsi à un avenir plus respectueux de l’environnement.

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La SBTi dénonce l'inefficacité des crédits carbone pour les entreprises
La "Science Based Targets Initiative" (SBTi), principal label de vérification des objectifs climatiques pour les entreprises, a récemment qualifié les crédits carbone d'« inefficaces » et potentiellement risqués pour les entreprises visant la neutralité carbone. Ces crédits, souvent utilisés pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, sont générés via des projets supposés réduire ou éviter ces émissions, tels que des initiatives de prévention de la déforestation. Toutefois, ils sont souvent considérés comme des solutions de façade permettant aux entreprises de continuer à polluer tout en affichant un engagement climatique.

En avril 2024, la SBTi avait fait face à des critiques internes et de la part d'ONG après avoir envisagé d'autoriser l'utilisation de crédits carbone pour compenser les émissions indirectes des entreprises. Ce débat a mis en lumière les limites de ces mécanismes de compensation, jugés peu rigoureux. Après une revue approfondie de la littérature scientifique, la SBTi a publié ses conclusions en juillet : la majorité des crédits carbone sont inefficaces et représentent des risques, notamment en freinant la transition des entreprises vers une véritable neutralité carbone. Aucun critère spécifique ne permettrait de garantir l'efficacité de ces crédits.

Doreen Stabinsky, membre du conseil technique de la SBTi, a souligné que les crédits carbone, quels qu'ils soient, ne devraient pas être utilisés pour compenser les émissions provenant des énergies fossiles. Cette prise de position est une réponse aux critiques croissantes contre ce système de compensation, de plus en plus vu comme un passe-droit pour continuer à polluer. Le directeur général de la SBTi, Luiz Amaral, a démissionné début juillet, officiellement pour des raisons personnelles, dans un contexte de polémique autour de la question de l'autorisation des crédits carbone.

La SBTi, soutenue par des organisations comme le WWF, le Pacte mondial des Nations Unies, et financée par des institutions telles que le Bezos Earth Fund et la Fondation IKEA, reste une référence dans l'évaluation des objectifs environnementaux des entreprises. Cependant, cette controverse remet en question la place des crédits carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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Banques et climat : le ratio de financement à l’énergie, nouvel indicateur clé pour 2030
Le ratio de financement à l’énergie devient un indicateur central pour évaluer l'engagement des banques dans la transition énergétique. Ce ratio met en lumière deux enjeux majeurs pour limiter le réchauffement à 1,5 °C : la réduction des investissements dans les énergies fossiles et l'augmentation des financements pour les alternatives durables, principalement l’électricité. L'objectif est d'assurer que les banques alignent leurs financements sur les besoins de la transition énergétique, comme le recommande l'Agence internationale de l’énergie (AIE).

Selon les projections de l’AIE, la production mondiale d’électricité doit être entièrement décarbonée d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, d’ici 2030, les banques doivent investir six dollars dans les énergies renouvelables pour chaque dollar encore investi dans les énergies fossiles, soit un ratio de 6:1. Ce ratio est désormais utilisé par des institutions comme la Science Based Targets Initiative (SBTi) et le World Resources Institute dans leurs évaluations des institutions financières.

Les premières grandes banques commencent à intégrer cet indicateur dans leurs stratégies climatiques. Citons, par exemple, BNP Paribas, qui a publié son ratio pour 2023 et s'est fixé un objectif pour 2030, ainsi que des géants comme JPMorgan et Citi, qui se sont engagés à divulguer leur ratio "clean to fossil" d'ici 2025. Cependant, ces premiers pas sont parfois critiqués pour leur manque de rigueur méthodologique. L'intégration de ce ratio doit aller au-delà de la simple communication : il est nécessaire de fixer des objectifs clairs à moyen terme et d'élargir la portée des financements concernés à l’ensemble de la chaîne de valeur des énergies fossiles.

Le Sustainable Power Policy Tracker, un outil d'évaluation des engagements climatiques des 60 plus grandes banques mondiales, inclut désormais ce ratio dans ses critères. Cette mise à jour permet de mieux valoriser les banques ayant adopté des objectifs de financement favorisant les énergies soutenables. Toutefois, les banques sont encouragées à faire davantage, notamment en fixant des objectifs spécifiques pour accélérer la décarbonation de la production d’électricité. En 2024, seules Santander et BNP Paribas communiquent sur leur ratio de financement à l’énergie.

En parallèle, les restrictions sur les financements des centrales à charbon et à gaz sont prises en compte pour évaluer les engagements des banques. Néanmoins, aucun acteur financier n'a encore appliqué cette rigueur à ses financements pour l’électricité soutenable, une étape essentielle pour transformer l’essai et réussir la transition énergétique. Reclaim Finance exhorte les banques à adopter un ratio de financement à l’énergie de 6:1 d’ici 2030 afin d'accélérer la transition vers un système électrique décarboné.

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Prévision d'une hausse de 30 % de l’empreinte carbone de l’audiovisuel d'ici 2030 sans actions correctives.
En octobre 2024, l'Arcom, l'Arcep et l'ADEME ont publié une étude sur l’impact environnemental des usages audiovisuels. Elle met en lumière les défis stratégiques majeurs auxquels les entreprises du secteur, notamment les géants du streaming comme Netflix et Spotify, sont confrontées. La consommation énergétique croissante due à l'augmentation du temps passé sur ces plateformes, combinée aux exigences de durabilité des consommateurs et des régulateurs, oblige ces entreprises à réévaluer leur modèle économique.

Le rapport souligne que les usages audiovisuels représentent 2,9 % de la consommation électrique en France (13 TWh) et 0,9 % de son empreinte carbone, soit 5,6 millions de tonnes équivalent CO2. Les terminaux (téléviseurs, smartphones, tablettes) jouent un rôle clé dans cette consommation énergétique. Le streaming vidéo via des réseaux mobiles consomme notamment bien plus que la télévision traditionnelle, ce qui aggrave l'empreinte écologique de ces services. Les entreprises doivent désormais s'engager dans des démarches visant à améliorer l'efficacité énergétique de leurs services et des terminaux utilisés par les consommateurs.

L’étude projette une augmentation de l'empreinte carbone du secteur audiovisuel de 30 % d'ici 2030, mais propose aussi des solutions. Parmi elles, l'amélioration de l'efficacité énergétique via des technologies d'écoconception, la réduction du poids des contenus et l'optimisation des infrastructures de streaming. Des entreprises comme YouTube ou Spotify pourraient, par exemple, réduire l'usage de fonctionnalités comme la lecture automatique et le défilement infini pour limiter le temps de visionnage passif.

Un autre axe stratégique concerne la durabilité des terminaux. Les régulateurs encouragent des pratiques comme la promotion de la longévité des appareils, et la mise en place de labels de durabilité et de programmes de recyclage. Ces initiatives pourraient aider les constructeurs de téléviseurs et smartphones à concilier durabilité et performance, tout en capitalisant sur cette transition comme un avantage concurrentiel.
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Union des Marchés de Capitaux : un risque pour la transition écologique de l'UE ?
L’Union des Marchés de Capitaux (UMC) est présentée par de nombreux dirigeants européens comme une solution pour financer la transition écologique de l’Union européenne (UE). Cependant, sans mécanismes clairs pour orienter les financements vers des activités durables, cette proposition risque de freiner la lutte contre le changement climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. L’UMC doit donc évoluer pour éviter des conséquences néfastes pour le climat.

L’UE a adopté des mesures ambitieuses, comme le Pacte vert et le paquet "Fit for 55", pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Cependant, ces efforts sont freinés par un manque d’ambition dans les textes législatifs finaux et un déficit massif de financements pour la transition. L'UE est loin d'atteindre ses objectifs pour 2030 et au-delà, en partie à cause de ce manque d'investissements. Selon la Commission européenne, il faudrait environ 620 milliards d'euros supplémentaires chaque année pour atteindre les objectifs climatiques de 2030, et même jusqu'à 1 000 milliards selon la Cour des comptes européenne.

L'UMC est souvent mise en avant comme une solution pour combler ce déficit de financement, en augmentant les capitaux disponibles et en facilitant l'accès aux petites et moyennes entreprises. Toutefois, les partisans de l'UMC ne fournissent pas de preuves concrètes démontrant que cette approche pourrait répondre aux besoins spécifiques de la transition écologique. En l’état, l’UMC pourrait même aggraver la situation en dirigeant des financements vers des secteurs polluants, sans distinction entre activités durables et fortement émettrices de carbone.

L'un des principaux problèmes est que l'UMC, telle qu'elle est proposée, ne se concentre pas sur la finance verte. En facilitant les flux de capitaux vers l'ensemble des secteurs économiques, y compris les plus polluants, l'UMC risque de contribuer à une hausse des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les assouplissements des règles prudentielles, proposés dans le cadre de l'UMC, bénéficieraient principalement aux banques européennes sans prendre en compte les risques climatiques croissants, ce qui pourrait compromettre la stabilité financière à long terme.

Un autre aspect controversé de l'UMC est l'encouragement de la titrisation, un mécanisme qui permet de regrouper des titres illiquides pour les vendre et réduire l’exposition au risque. Bien que la titrisation puisse augmenter la capacité de prêt des banques, elle pourrait également faciliter le financement d'activités polluantes, tout en masquant les risques associés. Les "titrisation vertes", qui garantiraient que les financements soient exclusivement orientés vers des projets durables, ne sont pas encore clairement définies.

Pour que l'UMC contribue efficacement à la transition écologique, des mesures ciblées sont nécessaires. Il faut inclure des mécanismes garantissant que les financements supplémentaires soutiennent exclusivement des projets verts et éviter que des activités polluantes, comme les énergies fossiles, ne bénéficient de ce nouvel afflux de capitaux.
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Transition énergétique : Decathlon Polska opte pour l’énergie solaire dans son parc de magasin
Decathlon Polska, dans le cadre de son engagement environnemental, s'associe à GreenYellow Polska pour équiper 14 de ses magasins en installations photovoltaïques, d'une capacité totale de 3 MWc. Ce partenariat repose sur un modèle innovant appelé Photovoltaics-as-a-Service (PVaaS), permettant à Decathlon de passer à l'énergie solaire sans mobiliser de capital. GreenYellow prend en charge l'intégralité du financement et de la gestion des systèmes solaires pendant 15 ans. Ces installations, réparties dans des villes comme Varsovie, Gliwice et Białystok, incluent des ombrières photovoltaïques sur les parkings, produisant environ 3 GWh d'énergie par an.

Grâce à cette solution, Decathlon Polska pourra réduire son impact environnemental en diminuant ses émissions de CO2 de plus de 2 000 tonnes par an, tout en réalisant des économies durables et en renforçant son indépendance énergétique. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire l'empreinte carbone de l'entreprise. En effet, près de la moitié de la flotte de véhicules de Decathlon Polska est désormais électrique ou hybride, et l'entreprise encourage ses employés à adopter des modes de transport durables via des subventions.

En plus de la transition énergétique, Decathlon Polska met en place des services circulaires pour ses clients, comme la vente d’équipements de seconde main, la location d’articles de sport et le rachat d'équipements usagés que l'on connait déjà en France. Ces actions s’inscrivent dans une démarche de prolongation de durée de vie et de réduction des déchets.
Ce projet solaire en Pologne démontre comment Decathlon parvient à allier écologie et rentabilité, tout en ouvrant la voie à d'autres entreprises souhaitant adopter des solutions énergétiques durables et accessibles.
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Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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CSRD : Les entreprises françaises face au défi du reporting durable
Le rapport annuel de Tennaxia révèle les défis que rencontrent les entreprises françaises face à la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui les oblige à publier des rapports de durabilité d’ici 2025. Cette directive impose des exigences strictes en matière de transparence sur l'impact environnemental, social et de gouvernance (ESG), et les entreprises sont encore en phase de collecte et de structuration des données.

La CSRD introduit le concept de double matérialité, obligeant les entreprises à évaluer non seulement l'impact des enjeux environnementaux et sociaux sur leur modèle économique, mais aussi leur propre influence sur l’environnement et la société. Selon le rapport, 76 % des entreprises n’ont pas encore effectué cette analyse, bien qu’elle soit essentielle au rapport de durabilité. Par ailleurs, près de la moitié des entreprises interrogées expriment des doutes quant aux méthodes et au contenu de ce reporting.

Un autre défi majeur réside dans la collecte des données. Environ 60 % des entreprises restent incertaines quant à la manière de collecter les données ESG, et plus d'un tiers ignorent où trouver certaines informations critiques. La gouvernance des données pose également problème : 67 % des entreprises n'ont pas d'équipe dédiée pour contrôler et valider ces données, illustrant un retard dans l’organisation des structures internes nécessaires pour répondre aux exigences de la CSRD.

En termes de profondeur du reporting, la majorité des entreprises prévoient de traiter un nombre limité de points de données par rapport aux 1 179 prescrits par les standards européens. Seulement 44 % traiteront moins de 500 points de données, et la moitié de celles analysées seront qualitatives. Ce choix suggère que les entreprises priorisent une approche allégée, en réutilisant des données déjà collectées pour d'autres rapports obligatoires.

L’alignement des entreprises sur les plans de transition pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, exigé par la CSRD, est également retardé. Seules 36 % des entreprises interrogées ont défini une trajectoire de décarbonation compatible avec les objectifs climatiques de 1,5°C. La mise en œuvre de ces plans reste un obstacle pour 48 % d'entre elles, illustrant la complexité de cette nouvelle obligation.

Enfin, les entreprises recherchent des prestataires pour accompagner leur transition vers la CSRD. Près de 61 % envisagent un soutien externe, un chiffre en forte hausse. Pour la validation de leurs rapports, la majorité prévoient de recourir à un commissaire aux comptes, privilégiant la continuité avec leurs données financières, afin de réduire la complexité perçue de cette démarche.

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Fairphone : Vers un smartphone éthique et durable pour tous
Lancé en 2013, Fairphone a défié l’industrie des smartphones avec une vision durable et éthique, proposant un modèle de téléphone réparable et respectueux de l’environnement. Son dernier modèle, le Fairphone 5, affiche des avancées notables en termes de durabilité, avec un score de 9,3/10 sur l’Indice de Réparabilité français et 10/10 par iFixit. Cependant, avec 100 000 exemplaires vendus en 2023, l’entreprise est encore loin des géants comme Apple et Samsung, malgré un impact croissant sur l’industrie.

Raymond Van Eck, PDG de Fairphone, explique que la société a dû repenser chaque aspect de la production pour répondre à ses standards, en développant un design modulable et en assurant une chaîne d’approvisionnement éthique, notamment pour des matériaux comme le cobalt et le lithium. Fairphone est l’un des premiers à s’engager pour des conditions de travail responsables dans ses chaînes d’approvisionnement, ayant cofondé la “Fair Cobalt Alliance” pour lutter contre le travail des enfants en Afrique de l’Ouest.

Néanmoins, des défis demeurent, notamment sur le plan économique. Les coûts de production élevés dus à une faible économie d’échelle rendent difficile la concurrence avec des produits grand public abordables. En 2023, Fairphone a enregistré un résultat négatif, soulignant l’urgence de croître pour soutenir sa mission. La marque espère attirer davantage d’entreprises sensibles à la responsabilité sociale (RSE) pour augmenter ses ventes et réduire les coûts.

Fairphone influence également ses concurrents. Ses initiatives, telles que les mises à jour logicielles prolongées, ont inspiré Google à offrir 8 ans de mises à jour sur ses modèles. En parallèle, l’entreprise milite activement en faveur de normes plus strictes, aux côtés d’associations comme Halte à l’Obsolescence Programmée, afin de renforcer les exigences européennes sur la réparabilité et l’éthique des appareils numériques.

Malgré des progrès notables, Fairphone reconnaît des limites, notamment en matière de traçabilité et d’utilisation de matériaux recyclés, qui représentent environ 46 % des composants du Fairphone 5. Pour combler ces lacunes, la société appelle à des régulations plus strictes et vise une transparence accrue sur sa chaîne d’approvisionnement. Avec un financement récent de 50 millions d’euros, Fairphone entend accélérer sa croissance, tout en maintenant ses normes environnementales et sociales.

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Relocaliser le jean en France : Le pari audacieux et durable de 1083
1083 vous connaissez ? Le Jean "français" fabriqué à moins de 1083 kil de chez vous.
Depuis une décennie, 1083 révolutionne le jean français avec un modèle éthique et local. Fondée par Thomas Huriez en 2013 à Romans-sur-Isère, la marque vise à revitaliser l'industrie textile française en produisant des jeans écoresponsables, avec une majorité des étapes de fabrication réalisées dans l’Hexagone. 1083 a récemment lancé un modèle en circuit court, fabriqué à partir de coton cultivé dans la Drôme et le Gers, un exploit symbolique pour une industrie du denim disparue en France.

Le succès de 1083 repose sur un engagement sans faille envers la durabilité. En effet, le processus de fabrication comprend des partenaires comme Bleu Océane, qui applique un délavage à l’ozone, économe en eau et sans rejets nocifs. De plus, l’entreprise a contribué en 2018 à la reprise de l'usine Valrupt, essentielle à son approvisionnement en matières premières, afin de préserver les ressources et l'expertise locales. Ce geste, selon Huriez, met en lumière la fragilité de l'industrie textile française. Aujourd’hui, 1083 collabore avec une trentaine d’ateliers en France, créant 250 emplois directs et indirects, et visant à construire une filière diversifiée et résiliente.

Cependant, des défis persistent dans un secteur marqué par la montée en puissance d'acteurs comme Shein et Temu. Bien que les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux produits responsables, le "made in France" ne représente que 3 % des vêtements achetés. En effet, 80 % des Français placent le prix comme critère d'achat prioritaire, en raison de l'inflation, reléguant souvent la provenance à un second plan. Pour Huriez, la clé réside dans une consommation plus raisonnée, prônant le "moins mais mieux". Selon lui, le coût des produits français se justifie par leur durabilité, contrairement à la surconsommation de produits jetables.

Malgré ces défis, 1083 continue de croître, avec environ 50 000 jeans produits chaque année et un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022. Pour amplifier son impact, l’entreprise explore des partenariats avec des institutions publiques. Avec le Slip Français, elle a proposé de confectionner des uniformes pour l'Éducation Nationale. Cette collaboration pourrait renforcer la visibilité du made in France, tout en sensibilisant davantage aux enjeux environnementaux.

Le parcours de 1083 incarne l’engagement à produire localement et de façon responsable, dans une industrie encore largement dominée par des géants internationaux. Bien que les obstacles restent nombreux, Thomas Huriez et son équipe avancent avec patience et résilience. Comme le souligne Gilles Attaf, il faudra du temps pour que les concepts de réparabilité, de recyclage, et de consommation responsable deviennent une norme. L’ambition de 1083 est de prouver que relocaliser une industrie tout en respectant la planète est non seulement possible, mais durable.

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Le défi des crédits biodiversité pour financer la protection de la nature
La COP 16, qui s'est ouverte à Cali le 21 octobre, a abordé pour la première fois les crédits biodiversité comme instrument de financement pour la préservation de la nature. Adoptée lors de la COP 15, la cible 19 du cadre de Kunming-Montréal vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour des initiatives en faveur de la biodiversité, incluant des systèmes innovants tels que les crédits biodiversité, les obligations vertes et le paiement des services écosystémiques.

Le concept de crédits biodiversité suscite des débats. Ces crédits, censés représenter une action positive pour la biodiversité, permettent aux entreprises de contribuer financièrement à des projets environnementaux. Toutefois, l’opacité et l’hétérogénéité des approches actuelles préoccupent certains acteurs, qui réclament une meilleure définition de ces crédits. En effet, selon CDC Biodiversité, les crédits biodiversité pourraient fonctionner comme des “certificats nature” sans impliquer de mécanismes de compensation, mais en valorisant uniquement les actions positives pour l’environnement. Alain Karsenty du Cirad et Romain Julliard du Muséum national d’histoire naturelle plaident pour cette approche, qu’ils jugent plus respectueuse des écosystèmes.

La création de marchés crédibles et transparents constitue un autre défi. Plusieurs initiatives émergent pour structurer ces marchés, dont la Biodiversity Credit Alliance et l’IAPB, cette dernière soutenue par la France et le Royaume-Uni. Le rôle des régulateurs publics, en particulier en Europe, est jugé crucial pour définir des normes rigoureuses et garantir l’intégrité des transactions.

Au-delà des règles, la question de l’équité est essentielle. Les pays et communautés qui préservent la biodiversité doivent bénéficier d'un juste retour financier. Laurent Piermont, président du Printemps des terres, et Philippe Zaouati, CEO de Mirova, soulignent que l’État doit établir un cadre clair pour éviter que le marché ne décide seul des priorités de restauration. Un financement public complémentaire est aussi jugé nécessaire pour combler les lacunes que le secteur privé ne peut combler seul.

Les perspectives d’expansion du marché sont ambitieuses : selon le Forum économique mondial, la demande de crédits biodiversité pourrait atteindre 69 milliards de dollars par an d'ici 2050. Néanmoins, des obstacles demeurent, notamment pour garantir la transparence et éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone. En réponse, Alain Karsenty propose un système de “certificats nature” englobant diverses composantes de l’environnement, offrant des bénéfices directs aux populations locales et incluant des contributions au climat, à la biodiversité et à la santé des sols.

L’objectif de la COP 16 est d’établir les principes de base pour encadrer ces crédits biodiversité : mesures des résultats, équité pour les protecteurs de la nature et gouvernance des marchés. Ces premières bases pourraient créer un cadre solide pour les crédits biodiversité, là où les crédits carbone n’ont pas su atteindre cet équilibre.
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Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

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Agen, pionnière de l’éclairage solaire en Europe.
Agen adopte le solaire pour rénover son éclairage public L’agglomération d’Agen, en partenariat avec Fonroche Lighting, entreprend un projet ambitieux visant à remplacer 6 000 lampadaires par des modèles solaires autonomes. Cette initiative, baptisée Plan d’économie d’énergie en éclairage public et signalisation lumineuse tricolore (PEEEPS), promet d’être le plus grand parc de lampadaires solaires autonomes d’Europe, avec des économies substantielles et une réduction de l’empreinte écologique.

Fonroche Lighting : le leader mondial de l’éclairage solaire Créée en 2011, Fonroche Lighting, dirigée par Laurent Lubrano, est basée dans le sud-ouest de la France. L’entreprise conçoit, fabrique et installe des systèmes d’éclairage solaire autonomes adaptés à divers environnements, des routes aux parkings en passant par les autoroutes. Avec 240 salariés et une forte présence internationale, la société projette un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros d’ici 2024. Son expertise repose sur une technologie avancée, notamment dans le développement de batteries à longue durée de vie, assurant une autonomie annuelle.

Les défis de l’agglomération d’Agen L’agglomération, comprenant 44 communes et plus de 100 000 habitants, avait identifié une consommation énergétique élevée liée à ses 20 000 points lumineux. Sous la direction de Jean-Marc Gilly, vice-président chargé de l’éclairage public, un plan de réduction des consommations a été mis en place dès 2016. Les premières étapes, comme l’intégration de la technologie LED, ont permis une économie de 50 %, mais des travaux plus ambitieux étaient nécessaires pour moderniser un parc d’éclairage vétuste.

Un partenariat stratégique avec Fonroche Fonroche a réalisé un diagnostic détaillé des installations, identifiant les points nécessitant une rénovation ou un remplacement par des lampadaires solaires. Le budget initial de 15 millions d’euros, voté en 2021, a permis d’installer 600 lampadaires en 2022 et 560 en 2023. En 2024, avec un budget élargi à 5 millions d’euros, l’objectif est d’ajouter 2 140 mâts solaires, réduisant de 60 % les consommations d’énergie et divisant par deux les coûts de maintenance.

Des innovations technologiques et écologiques Fonroche intègre des batteries durables et des systèmes de télégestion pour optimiser l’efficacité énergétique et la maintenance des installations. Cette technologie bidirectionnelle permet un contrôle précis des luminaires, garantissant une lumière constante tout en réduisant les coûts et l’impact environnemental. À terme, le PEEEPS prévoit de supprimer 200 km de réseaux électriques, économisant ainsi des ressources comme le cuivre et le béton.

Une transformation exemplaire La collaboration entre Fonroche et l’agglomération d’Agen illustre comment innovation et volonté politique peuvent transformer les infrastructures publiques. En 2026, 90 % du parc lumineux devrait être rénové, offrant un éclairage performant, durable et esthétique. L’agglomération devient ainsi un modèle européen en matière d’éclairage écologique.

Impact pour les habitants et la planète Ce projet améliore non seulement le confort des espaces publics mais réduit aussi significativement l’empreinte carbone. Les économies réalisées sont réinvesties pour accélérer la transition, tandis qu’une communication transparente permet de sensibiliser les habitants à ces avancées. Le PEEEPS marque une étape majeure vers un futur urbain plus respectueux de l’environnement.
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Au-delà du PIB : des indicateurs pour mesurer l’impact écologique de l’économie
L’Insee élargit ses outils d’analyse économique en intégrant des indicateurs « carbone » aux comptes nationaux annuels. Cette initiative, dévoilée le 5 novembre 2024, répond aux recommandations de la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi de 2008. Ces nouveaux indicateurs visent à compléter le produit intérieur brut (PIB) en prenant en compte les impacts environnementaux et sociaux, afin d’offrir une vision plus globale des performances économiques.

Empreinte carbone et émissions importées
En 2023, l’empreinte carbone de la France s’élevait à 644 millions de tonnes de CO2 équivalent (MteqCO2), soit 9,4 tonnes par habitant. Ce chiffre, qui inclut les émissions importées, dépasse largement les 403 MteqCO2 des seules émissions résidentes. Près de 45 % des émissions sont d’origine française, tandis que les importations chinoises et européennes représentent respectivement 10 % et 13 %. Cette différence met en lumière la nécessité d’analyser les flux internationaux pour mieux comprendre l’impact environnemental de la consommation française.

Les efforts de décarbonation par secteur
Entre 1990 et 2023, les émissions résidentes ont diminué de 31 %, tandis que la valeur ajoutée des secteurs clés, comme l’industrie ou l’énergie, a augmenté. Toutefois, certains domaines, tels que l’agriculture et les services, montrent une baisse plus modeste des émissions. Trois postes de consommation – l’alimentation, l’habitat et les déplacements – représentent à eux seuls 68 % de l’empreinte carbone, révélant des axes prioritaires pour la transition écologique.

Coût social du carbone et solvabilité intergénérationnelle
L’Insee propose deux nouveaux indicateurs expérimentaux : le produit intérieur net ajusté (Pina) et l’épargne nette ajustée (Ena). Ces outils reflètent les coûts des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la capacité de production future. Par exemple, en 2023, le Pina diminue de 4 % par rapport au PIB standard, passant de 2 296 à 2 200 milliards d’euros. L’Ena, quant à elle, devient déficitaire, indiquant un problème d’insolvabilité pour les générations futures.

Le compteur carbone : une évaluation dynamique
Un compteur carbone, introduit pour mesurer les écarts entre émissions réelles et prévues, révèle un gain de 21 milliards d’euros en 2023 grâce aux efforts de réduction des émissions. Toutefois, les coûts de la transition jusqu’au zéro émission nette sont estimés à 929 milliards d’euros, soulignant l’ampleur des investissements nécessaires.

Une contribution au débat environnemental
Malgré ces avancées, l’Insee reste prudent face à la complexité de monétiser les externalités environnementales. Le climat se réchauffant à l’échelle mondiale, il est essentiel de considérer à la fois les flux (émissions) et les stocks (budget carbone alloué). Les nouveaux indicateurs ne prétendent pas remplacer le PIB mais enrichissent les discussions sur la transition écologique.

Ces outils permettent d’évaluer plus finement l’impact environnemental des politiques publiques et renforcent la prise en compte des enjeux climatiques dans les choix économiques et sociaux.

Consultez le rapport du SDES
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Plastiques intelligents et solutions durables : l’innovation écossaise en action
Les universités écossaises jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution plastique et le développement durable, en proposant des solutions novatrices à des enjeux environnementaux pressants. Lors des Converge Awards, qui célèbrent l’innovation académique, plusieurs start-ups ont été récompensées pour leurs projets prometteurs.

EVA Biosystems : un plastique intelligent et biodégradable
Issue de l’Université d’Édimbourg, EVA Biosystems a conçu un plastique capable de s’autodégrader en milieu océanique sans produire de microplastiques. Ce plastique « intelligent » repose sur l’ajout de bactéries spécifiques qui, en présence d’eau de mer, activent des enzymes pour décomposer le matériau de manière non polluante. Le fondateur, Dr Alexander Speakman, souligne que cette technologie, en rendant les plastiques conventionnels biodégradables, offre une alternative abordable à la majorité des plastiques actuels. Ce projet, récompensé aux Converge Awards, pourrait transformer la gestion mondiale des déchets plastiques.

Technologies durables émergentes
D’autres innovations écossaises se distinguent également. SEASAT, une start-up de l’Université d’Édimbourg, a développé un système utilisant des images satellitaires et l’apprentissage automatique pour surveiller les eaux côtières. Cette solution permet aux fermes piscicoles d’anticiper et de réagir aux menaces environnementales, améliorant ainsi leur durabilité. SolarSub, également issue de l’Université d’Édimbourg, propose un système de refroidissement pour les panneaux solaires flottants, résolvant le problème de surchauffe et augmentant leur efficacité énergétique.

Alternatives durables et responsables
L’Université Queen Margaret contribue aussi à l’innovation durable avec PalmAlt, un substitut à l’huile de palme pour les produits de boulangerie. Cette solution non seulement améliore la durabilité des produits, mais offre également des avantages nutritionnels.

Un potentiel mondial
Selon Adam Kosterka, directeur exécutif de Converge, ces projets démontrent l’impact global des universités écossaises. Kate Forbes, vice-première ministre, a souligné l’importance de transformer la recherche académique en technologies innovantes pour soutenir la stratégie nationale d’innovation de l’Écosse et stimuler sa croissance économique.

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Décarbonation industrielle : 2025, l'année charnière pour les grands projets écologiques
Un an après la signature des contrats de transition écologique entre l’État et les 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2, des avancées notables sont observées, mais les projets structurants majeurs tardent à se concrétiser. Ces contrats, non contraignants, visent une réduction de 45 % des émissions d'ici 2030 (par rapport à 2015) et la neutralité carbone en 2050. Ces sites représentent 12 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cependant, Exxon Mobil reste le seul à ne pas s’être engagé, tout en annonçant la fermeture de son activité pétrochimique à Port-Jérôme en 2025.

Avancées concrètes et projets en cours :
De nombreux industriels, comme Roquette et Novacarb, ont mis en œuvre des projets ambitieux. Roquette investit dans une centrale biomasse et des procédés innovants pour réduire ses émissions de deux tiers d’ici 2030. De son côté, Novacarb prévoit une réduction de 40 % dès 2025 grâce à l'abandon du charbon. Dans les métaux, ArcelorMittal et Aluminium Dunkerque ont augmenté l’incorporation de métaux recyclés, tandis que les cimentiers, comme Eqiom et Heidelberg, développent des technologies pour réduire leurs émissions. Ces efforts montrent une dynamique positive, mais les défis demeurent.

Projets structurants en suspens :
Les investissements pour des projets majeurs, comme la capture et le stockage de CO2, sont encore au stade d’étude. Par exemple, le cimentier Heidelberg envisage des technologies nécessitant des centaines de millions d’euros et un fort soutien public. Ce retard est aggravé par des incertitudes politiques et administratives, malgré la publication en juillet 2024 d’une stratégie nationale sur la capture et le stockage du CO2.

Financements et obstacles technologiques :
Le financement public est un point crucial. Les contrats carbone pour différence (CCfD), attendus pour début 2025, pourraient garantir un prix minimum de la tonne de carbone et inciter les industriels à investir. Cependant, les industriels réclament davantage de subventions pour compenser les coûts élevés des technologies vertes. Les projets sont aussi freinés par le prix de l’électricité, jugé peu compétitif, et par la faible maturité de certaines technologies, comme l’utilisation d’hydrogène bas carbone.

Un marché vert à développer :
Les industriels explorent la possibilité de vendre des produits plus chers mais respectueux de l’environnement. Par exemple, Lhoist envisage un marché pour la « chaux verte », tandis que Heidelberg propose des mécanismes de valorisation pour le ciment vert. Cependant, des incitations réglementaires et des partenariats solides seront nécessaires pour accélérer ce marché émergent.

Perspectives pour 2025 :
L'année 2025 est identifiée comme un tournant. Les décisions d’investissement attendues pour cette année pourraient définir la trajectoire de la décarbonation industrielle. En parallèle, la réduction progressive des quotas carbone gratuits, qui disparaîtront en 2034, poussera les industriels à agir rapidement. En Europe, d'autres pays progressent déjà, exerçant une pression compétitive sur la France.

Malgré les incertitudes, certains industriels, comme Syensqo, anticipent des résultats ambitieux, dépassant les objectifs fixés initialement. Cependant, la réussite des projets dépendra de la coordination entre l'État, les industriels et les partenaires locaux. La transition écologique de l’industrie française est en marche, mais l'heure de vérité approche.

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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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[WEBINAIRE] Le mardi 22 octobre à 14h : Bilan Carbone, ce qui va changer avec la nouvelle méthode
Que vous soyez un praticien occasionnel ou un expert, nous vous recommandons fortement de suivre ce webinaire technique.
L'objectif principal de
https://abc-transitionbascarbone.fr/ : plonger au cœur de la méthode pour la décortiquer avec vous. Nous présenterons les évolutions majeures et les changements concrets pour votre pratique. 

L'association abordera
également les grandes étapes qui suivront cette publication, notamment sa mise en application en 2025 et comment vous mettre à jour gratuitement en tant que formé·e V8.
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Tri des déchets alimentaires : quels impacts économiques ? - Matinale Déchets et Economie circulaire de L'Institut Paris Region
La prise en charge des déchets constitue le premier poste de dépenses pour la majorité des intercommunalités franciliennes : ces dernières lèvent ainsi chaque année plus de 1,7 milliard d’euros pour assurer cette compétence.
L’année 2024 est marquée par l’arrivée de l’échéance posée il y a dix ans pour que les collectivités mettent en place de tri à la source des biodéchets. La majorité des collectivités franciliennes se sont engagées dans des études de faisabilité et plus de 35% d'entre elles disent mettre en place une offre de tri.
L’impact économique reste cependant variable selon les territoires et les choix effectués. Cette rencontre permettra de balayer différents choix de scénarios techniques et leurs conséquences en termes de coûts, mais aussi les les différentes options juridiques permettant d’adapter la mise en œuvre aux besoins des territoires. Seront présentés quelques retours d’expériences de grandes villes européennes afin de mesurer, sur le long terme, l’impact de cette évolution réglementaire.
L’Ordif (Observatoire Régional des Déchets d’Ile-de-France), département Déchets de L’Institut Paris Région, en association avec la Région Ile-de-France et l’Ademe, suit en continu les coûts de la gestion des déchets ménagers et assimilés auprès des collectivités franciliennes. Ceux-ci sont aujourd’hui plutôt bien connus grâce à l’outil "Matrice des coûts" développé par l’Ademe. Cette rencontre sera également l’occasion de présenter les derniers chiffres nationaux et régionaux au titre de l’année 2022.
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