Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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2923 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
0 formation(s) | 1 action(s)
124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

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10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
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0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
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Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
Palette fabriquée à base d'algues
Grande nouvelle pour le monde de l'emballage tertiaire! ?

Après deux ans de travail intense de nos équipes pour développer un matériau répondant aux enjeux de l'écoconception des emballages réutilisables et aux besoins complexes de la supply chain
ALGOPACK FRANCE est fiers de vous présenter la première palette fabriquée à base d'algues : l'ALGOPAL®

Cette palette, unique au monde, a été développée, testée et approuvée au sein des plateformes et entrepôts Lyreco France avec le précieux support de Shapers'​

100% fabriquée en France ??

? Matériau biosourcé résistant et recyclable transformé en France à base de matière recyclée et d'algues invasives

? Palette injectée en Loire Atlantique

Vous pouvez retrouver toute la gamme des palettes Exportpal ALGOPAL chez Bac-LandPack / Q-PALL FRANCE
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24 soutiens
Karos, le covoiturage domicile-travail en complément des transports en commun
Karos est une application spécialisée propose un service de covoiturage dans la région d’Ile-de-France mais aussi dans plusieurs régions et villes de France telles qu’en Normandie, à Toulouse ou encore à Bordeaux.

Elle est connectée au réseau des transports en commun pour proposer les trajets les plus rapides, même si vous réservez votre covoiturage à la dernière minute.
Karos a une communauté de plus de 200.000 automobilistes prêts à co-voiturer.

Vous pouvez organiser des trajets courts ponctuels ou réguliers dans la région parisienne et dans les autres grandes villes françaises.

Les avantages :

  • Si vous possédez un pass Navigo, deux trajets quotidiens vous sont offerts.
  • En Ile-de-France, dans le cadre « Tous Ensemble pour le Covoiturage », vous pouvez bénéficiez des 30 premiers kilomètres gratuits.
  • Dans toutes les autres villes où le service Karos est présent, vous bénéficiez des 20 premiers kilomètres gratuits puis 0,10€ supplémentaires pour chaque kilomètre.
  • Karos ne prend pas de commission, les passagers se partagent les frais de transport à hauteur de 0,10€/km en moyenne.
    Il existe aussi une option pour le covoiturage 100% féminin nommée « Ladies Only » ou 100% masculin selon les envies des passagers.
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3 soutiens
Le recyclage des métaux a du plomb dans l'aile
Il faut impérativement améliorer la chaîne du recyclage pour répondre aux enjeux économiques, géostratégiques, environnementaux ou encore sociaux posés par l'approvisionnement en matières premières.
Une grande partie des métaux
ne sont pas ou peu recyclés, c'est le cas de la plupart des métaux mineurs (parfois dits métaux rares, comme le lithium, le gallium ou l'indium). Et les métaux bien recyclés (acier, métaux de base et précieux) ont de leur côté atteint un plateau et ne progressent plus.
Le prix des métaux mais surtout sa volatilité associée n'est pas non plus toujours un terrain très favorable à la mise en place de chaînes de recyclage car celle-ci accentue l'incertitude sur le niveau des recettes pour les entreprises qui vont revendre ces matériaux... Acheter au même prix que d'extraire ces matériaux et les transformer aux 4 coins du monde. Une décision éco-responsable que nos entreprises doivent s'engager à prendre. Nous n'avons qu'une seule planète, faut-il le rappeler.

2 articles très intéressants pour aller plus loin 
? https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recycler-100-des-metaux-un-objectif-atteignable-946701.html

? https://enviropro-salon.com/fr-fr/angers/actualites-L-Ademe-pointe-du-doigt-les-faiblesses-du-recyclage-des-metaux-en-France
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3 soutiens
Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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3 soutiens
Des batteries plus ... durables ?
Les batteries haute performance, capables de se recharger rapidement, de durer longtemps et de garantir une densité énergétique élevée, représentent un enjeu majeur pour l’avenir de l’énergie. Le projet franco-allemand HiPoBat – High Power Batteries, lancé début mai et financé par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche, se concentre sur le développement de batteries solides haute performance. Ce projet, coordonné par le Centre de recherche de Jülich, s’étendra sur trois ans.

Le projet HiPoBat vise à développer des batteries solides haute performance afin de réduire les pressions écologiques, géopolitiques et économiques dans le domaine du stockage d’énergie électrochimique. Les chercheurs se concentrent sur la création de batteries qui combinent une densité énergétique élevée et une densité de puissance adéquate.

La densité énergétique indique la durée d’utilisation d’une batterie avant qu’elle ne doive être rechargée, tandis que la densité de puissance mesure la rapidité avec laquelle une batterie peut fournir et libérer de l’énergie. La combinaison de ces deux propriétés représente un défi majeur.

Applications des batteries haute performance

Les batteries haute performance trouvent des applications variées. Dans le domaine de l’électromobilité, elles pourraient offrir une alternative aux batteries actuelles en permettant une recharge en moins de 10 minutes pour une autonomie de 300 kilomètres. Elles sont également utilisées dans les véhicules hybrides pour soutenir le moteur à combustion interne lors de l’accélération et récupérer l’énergie lors du freinage.

Les outils électriques sans fil et les systèmes d’alimentation ininterrompue (UPS) bénéficient également de ces batteries. Ces systèmes sont essentiels pour maintenir les processus industriels, les systèmes de communication, les systèmes vitaux et la stabilisation des réseaux électriques en cas de coupures de courant.

Défis techniques et innovations

Les scientifiques allemands et français cherchent à surmonter le dilemme de la densité énergétique et de la performance en charge et décharge. Ils étudient le comportement des ions et des électrons dans la batterie lors de ces processus, ainsi que le réchauffement des cellules. Les technologies actuelles des batteries lithium-ion et sodium-ion avec électrolytes liquides servent de référence.

De nouveaux matériaux, des conceptions de cellules innovantes et une meilleure compréhension du processus de vieillissement des batteries devraient permettre le développement de batteries solides à base de lithium et de sodium. Les propriétés intrinsèques des matériaux, telles que la conductivité ionique et électronique, ainsi que la forme et la taille des particules, jouent un rôle crucial.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/douai/





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3 soutiens
Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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3 soutiens
les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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3 soutiens
Intelligence artificielle : une révolution numérique au coût écologique élevé
L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.

En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.

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3 soutiens
Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

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3 soutiens
Draisy : Une Révolution Écologique pour les Petites Lignes Rurales
Le 25 septembre, la SNCF et l’industriel Lohr ont présenté officiellement Draisy, un nouveau train électrique fonctionnant entièrement sur batteries, lors du congrès des Régions de France à Strasbourg. Ce projet ambitieux vise à revitaliser les petites lignes ferroviaires rurales en proposant une solution écologique et économique, adaptée aux lignes non électrifiées qui sont souvent laissées à l’abandon.

Draisy, un wagon léger pouvant accueillir jusqu’à 80 passagers, dont 30 assis, est conçu pour rouler à une vitesse maximale de 100 km/h grâce à ses batteries électriques. Ces batteries offrent une autonomie d’une heure et se rechargent en seulement deux minutes lors des arrêts en gare, rendant le train opérationnel de manière continue tout en garantissant une empreinte écologique réduite. Pesant 20 tonnes, Draisy a été pensé pour limiter les coûts d’infrastructures en évitant l’installation de caténaires coûteuses.

Marie-José Navarre, vice-présidente de Lohr, a souligné que l’un des principaux avantages de Draisy réside dans sa simplicité d'utilisation et sa capacité à éviter de réinvestir massivement dans des infrastructures complexes. Cette innovation permet aux petites lignes, souvent menacées de fermeture, de continuer à opérer sans nécessiter d'importants investissements supplémentaires.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a exprimé un fort intérêt pour Draisy, affirmant que ce projet répond aux attentes des habitants qui souhaitent voir leurs trains locaux circuler à nouveau. Leroy a souligné que la réouverture des petites lignes rurales est cruciale pour les territoires moins desservis par les grandes lignes ferroviaires.

Draisy s'inscrit également dans une dynamique plus large de modernisation et de décarbonation du transport ferroviaire. Lauréat de l’Appel à Manifestation d'Intérêt "Digitalisation et Décarbonation du Transport Ferroviaire", le projet fait partie du Programme d'investissements d'avenir (PIA4) visant à concevoir des solutions durables pour le secteur. En collaboration avec plusieurs partenaires, dont GCK Battery et Stations-e, la SNCF et Lohr ont développé un modèle de train qui réduit non seulement les coûts d'exploitation et de maintenance de 60 % par rapport aux trains actuels, mais qui est aussi 100 % compatible avec les exigences environnementales.

Léger et frugal, Draisy est adapté aux "lignes de desserte fine" de la France, représentant environ 9 000 km de voies non électrifiées. Le train est équipé d’essieux orientables, ce qui réduit l’usure des rails et prolonge la durée de vie des infrastructures ferroviaires. L’ensemble de ces innovations permet d'envisager une réduction significative des coûts pour l’avenir, tout en participant activement à la transition énergétique.

Draisy marque une étape importante dans l'avenir du transport ferroviaire rural en France et à l'international. En combinant simplicité, durabilité et économies, Draisy propose une solution moderne aux défis des petites lignes, garantissant ainsi leur pérennité dans les années à venir.

Les grandes étapes :
. Circuler sur une ligne prototype en Moselle en 202
. Etre prêt à délivrer le marché français en 2028.
Puis à l’international à l’issue d’études sur l’infrastructure des différentes lignes et selon la réglementation de chaque pays.
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3 soutiens
Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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3 soutiens
Sobriété et écoconception : des clés pour un audiovisuel durable
L’audiovisuel, bien qu’il ne représente actuellement que 0,9 % de l’empreinte carbone française, pourrait voir ses émissions augmenter de 30 % d’ici 2030 en l’absence de mesures correctives. C’est la conclusion alarmante d’une étude commandée par l’Arcom et l’Arcep, en partenariat avec l’ADEME. Alors que le secteur continue de croître avec une multiplication des écrans et des usages connectés, la nécessité d’adopter des stratégies alliant écoconception et sobriété devient cruciale.

Les terminaux, principaux responsables
Selon l’étude, les terminaux – téléviseurs, smartphones, tablettes – génèrent 72 à 90 % de l’impact carbone des usages audiovisuels, principalement lors de leur fabrication. Parmi eux, les téléviseurs linéaires se démarquent comme les plus polluants, représentant 52 % de l’empreinte carbone du secteur, en raison de leur prévalence et de la grande taille de leurs écrans. Les réseaux (9 à 26 %) et les centres de données (1 à 3 %) complètent le tableau des contributions à l’empreinte carbone. À titre de comparaison, la radio hertzienne représente 19 % des usages audiovisuels mais seulement 13 % de l’empreinte carbone.

Un besoin urgent de sobriété et d’écoconception
Pour limiter cette hausse, les experts recommandent des mesures d’écoconception, telles que l’allongement de la durée de vie des terminaux et la réduction de leur consommation énergétique. Cependant, ces initiatives seules ne suffisent pas. La sobriété est également essentielle pour contrer l’effet rebond, causé par l’augmentation des usages, notamment avec la généralisation de la 5G. Les mesures de sobriété incluent la limitation des résolutions vidéo et audio, l’utilisation du Wifi au lieu de la 4G, et la réduction des usages intensifs comme le streaming.

Un effort collectif nécessaire
La combinaison de l’écoconception et de la sobriété pourrait réduire d’un tiers l’empreinte carbone de l’audiovisuel d’ici 2030. Cependant, cette transformation exige un effort concerté des fabricants, des fournisseurs et des utilisateurs. Le président de l’Arcom, Roch Olivier Maistre, a appelé à une mobilisation active et collaborative pour adopter de meilleures pratiques et intégrer la durabilité dans les comportements et les produits.

Passer de l’analyse à l’action
L’étude offre pour la première fois une analyse complète de l’impact environnemental de l’audiovisuel en France. Elle met en lumière l’urgence d’agir pour éviter que le secteur ne devienne une source significative de pollution carbone. Selon l’Arcom, il est désormais temps de passer de la réflexion à l’action pour concilier développement audiovisuel et responsabilité environnementale.

Est-ce que le grand public est prêt à faire les efforts ? Dans l'esprit certainement, dans la réalité beaucoup moins. 

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3 soutiens
Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
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Une première usine de reconditionnement d’électroménager dans les Ardennes
Cinquième ville des Ardennes, nichée au cœur de la vallée de la Meuse, la  ville de Revin (5 800 habitants) abrite "Électro-Sphère", un site de reconditionnement qui vise à favoriser et à développer l’économie circulaire, et à revitaliser par ce biais l’emploi local. 

Pour mieux se développer, Electro-Sphère s’est associée à Reconomia, une start up du Groupe United.B lancée en 2021 et justement consacrée à la circularité du secteur électroménager. «Avec vingt-cinq collaborateurs et un réseau de 150 artisans, l’entreprise a lancé un modèle unique permettant de tripler les objectifs de reconditionnement des déchets électroniques et électroménagers fixés par la loi.», explique la start-up qui s’appuie sur deux axes principaux: un réseau local de reconditionnement, et l’usage des dernières technologies pour optimiser le réemploi. 

Actuellement seulement 1% des gros produits  électroménagers sont aujourd’hui reconditionnés (contre 10% du côté des smartphones). Concrètement, Reconomia permet à Électro-Sphère d’avoir accès à une large gamme de produits hors d’usage afin de leur offrir une seconde vie. Charge à elle, ensuite, de les revendre à petits prix dans sa boutique de Revin et dans ses magasins partenaires (à savoir les enseignes Électro Dépôt de la région ardennaise, et bientôt chez Boulanger qui font partie du Groupe United B). Ceci, après une remise en état qui s’appuie -entre autres- sur le savoir-faire des anciens professionnels de l’usine Electrolux qui ont désormais rejoint l’usine. De son côté, afin de limiter autant que possible son impact carbone, Reconomia se repose sur un réseau de reconditionneurs locaux et veille à les accompagner dans leur croissance. 

Pour l’heure, entre 150 et 200 produits sortent chaque mois de l’usine Electro-sphère de Revin, quand le reconditionneur se donne un objectif 500 à la fin de 2025. Le potentiel est énorme et le chemin sera encore long pour arriver aux 10% de déconditionnés comme sur les mobiles.




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Dunkerque : la nouvelle perle verte de la France ?
"Notre objectif est de faire d’un territoire émetteur de CO2, un territoire émetteur de solutions. Par exemple, en se positionnant comme un laboratoire de la décarbonation industrielle en France, Dunkerque attire des investisseurs comme Verkor et Prologium." indique Jean-François Montagne, vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque.
Les mots sont forts et démontrent l'ambition et la transformation que va connaître - et qui a déjà commencé - cette ville industrielle du nord de la France.

La contrainte majeure de notre territoire est de réduire nos émissions de CO2, car il concentre à lui seul 20 % des émissions de CO2 d’origine industrielle française. Le choix a été fait de développer une stratégie de décarbonation des plus ambitieuses qui résulte en de nombreuses opportunités. C’est un plan d’action à 360° qui est décliné par la Communauté urbaine de Dunkerque, par les industriels, et le Grand Port maritime de Dunkerque pour encourager nos acteurs locaux.
De plus, le projet de reconquête du Môle 2, verra l'ouverture en septembre 2024 d'un parc d'activités et de formation dédié à la transition énergétique et à l'innovation locale pour permettre aux entreprises, start-ups et étudiants-ingénieurs d'expérimenter et d'innover. Le dispositif Eco-Gagnant offre également, par le biais de stratégies "gagnant-gagnant", plus de pouvoir d’achat aux habitants du territoire tout en protégeant notre environnement.

Dunkerque ne deviendra pas le poumon vert de la France, il y contribuera fortement c'est certain. Les enjeux sont à la fois écologiques et également économiques pour la région.

Dunkerque avec sa communauté urbaine berceau historique des Assises Européennes de la Transition Énergétique, accueilleront la 25e édition du 10 au 12 septembre 2024 au Kursaal de Dunkerque. Pendant ces trois jours, les assises mettront en lumière les défis actuels et les solutions innovantes pour les surmonter, à travers plus de 120 ateliers, 12 plénières, 7 conférences et 10 visites de terrain.

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La Consigne sur le Verre Réintroduite en France dès 2025
Après avoir été progressivement abandonnée entre les années 1960 et 1990, la consigne sur le verre fait son grand retour en France. À partir du printemps 2025, plusieurs régions testeront à nouveau ce système dans le cadre d’une initiative écologique et économique.

La consigne sur le verre consiste à rapporter ses bouteilles ou contenants en verre à un point de collecte après usage. Ces emballages sont ensuite nettoyés et réutilisés, permettant ainsi de limiter la fabrication de nouveaux contenants. À l’achat, le consommateur verse une petite somme, qui lui est restituée lorsqu’il rapporte les emballages vides. Ce système avait disparu en raison de l’essor des emballages plastiques à usage unique et de la montée des supermarchés.

Le retour de la consigne est avant tout motivé par des raisons écologiques. En effet, réutiliser des bouteilles en verre permet d’économiser des ressources et de l’énergie, tout en réduisant la quantité de déchets. C’est aussi une solution économique pour les collectivités, qui peuvent revendre les bouteilles non cassées à un meilleur prix, réduisant ainsi la taxe sur les ordures ménagères.

L’expérimentation commencera en mai 2025 dans quatre grandes régions françaises : les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Les premiers produits concernés seront des bouteilles d’un litre pour les jus de fruits et les soupes, suivis de bouteilles de bière et de bocaux pour les conserves. Les consommateurs pourront récupérer entre 20 et 30 centimes par emballage ramené.

Cette initiative s’inscrit dans le projet ReUse, porté par des éco-organismes comme Citeo et Adelphe, visant à créer un système de réemploi national pour les emballages alimentaires dans les grandes surfaces.

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Nouvelle méthode de Calcul Bilan Carbone
Pour tous les acteurs concernés par la lutte contre le changement climatique, qu’il s’agisse de responsables carbone, de chargés de mission climat ou RSE, ou encore de chefs d’entreprise, une grande nouvelle vient d’être annoncée : la Méthode Bilan Carbone® 2025 est désormais disponible ! Cette évolution marque un tournant dans la décarbonation des organisations, alors que l'urgence de l'action climatique se fait de plus en plus pressante.

Depuis sa création en 2004, la méthode Bilan Carbone® a toujours été un outil incontournable pour mesurer et piloter les émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec plus de 20 000 experts formés au fil des ans, cette méthode est devenue une référence dans le domaine de la comptabilité carbone. Aujourd’hui, pour célébrer 20 ans d’innovation et de progrès, l’Association Bilan Carbone (ABC) lance une version revue et améliorée, la Méthode Bilan Carbone® 2025.

L’une des grandes forces de cette nouvelle version est sa modularité. Développée grâce à deux années de collaboration entre de nombreux experts, la Méthode Bilan Carbone® 2025 s’adapte aux spécificités de chaque organisation, permettant ainsi une analyse plus fine et plus stratégique de leurs émissions. Cette flexibilité est essentielle pour permettre aux entreprises et aux collectivités d’élaborer un plan de transition bas carbone robuste et personnalisé.

Un guide pour une décarbonation réussie

La Méthode Bilan Carbone® 2025 ne se contente pas de mesurer les émissions de GES ; elle offre également une approche complète pour intégrer la transition écologique dans la stratégie des organisations. Les nouvelles pratiques proposées permettent d’améliorer en continu la comptabilité carbone tout en développant un reporting efficace. Cette version actualisée est pensée pour guider les utilisateurs dans toutes les étapes de la décarbonation, de l’évaluation initiale des émissions à la mise en place des meilleures pratiques de réduction.

Vers un avenir plus durable

Avec la publication de cette nouvelle version, l’ABC réaffirme son engagement envers la transition écologique des organisations, en offrant un outil à la pointe de la comptabilité carbone. Face à l’inégalité de qualité des démarches de décarbonation à l’échelle mondiale, la Méthode Bilan Carbone® 2025 se positionne comme un guide d’excellence, permettant aux organisations de s’engager durablement sur la voie de la neutralité carbone.

Pour découvrir les nouveautés de cette méthode, nous vous invitons à consulter le lien suivant : Méthode Bilan Carbone® 2025. De plus, un replay de la conférence “Prise de température” est disponible pour explorer plus en profondeur cette nouvelle approche : Voir le replay.

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Accélérateur Eau : Un Programme de Soutien pour Booster les PME du Secteur de l'Eau
Le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec la filière française de l’eau, lance la troisième édition de l’Accélérateur Eau, un programme destiné à accompagner la croissance des PME du secteur. Ce dispositif gratuit, d’une durée de 18 mois, propose un soutien complet aux entreprises volontaires pour les aider à se structurer et à se développer, tout en favorisant la création d’un réseau d’entrepreneurs dans le secteur de l’eau.

Les PME participantes bénéficieront de six journées de formation dispensées par une école de commerce, axées sur les grands aspects de la gestion d’entreprise. En plus de cela, quatre journées seront consacrées aux enjeux spécifiques à la filière de l’eau, et un parcours personnalisé d’e-learning sera disponible via la plateforme Bpifrance Université.

15 PME seront sélectionnées pour participer à ce programme. Les critères de sélection incluent un effectif d’au moins 10 salariés, un chiffre d’affaires minimum de 2 millions d’euros, et une création d’entreprise remontant à plus de trois ans.

Les candidatures pour rejoindre cette troisième promotion sont ouvertes jusqu’au 22 octobre, avec les dossiers à déposer sur la plateforme de Bpifrance. Ce programme représente une opportunité unique pour les PME du secteur de l’eau de dynamiser leur activité et de relever les défis de demain.

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La SBTi dénonce l'inefficacité des crédits carbone pour les entreprises
La "Science Based Targets Initiative" (SBTi), principal label de vérification des objectifs climatiques pour les entreprises, a récemment qualifié les crédits carbone d'« inefficaces » et potentiellement risqués pour les entreprises visant la neutralité carbone. Ces crédits, souvent utilisés pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, sont générés via des projets supposés réduire ou éviter ces émissions, tels que des initiatives de prévention de la déforestation. Toutefois, ils sont souvent considérés comme des solutions de façade permettant aux entreprises de continuer à polluer tout en affichant un engagement climatique.

En avril 2024, la SBTi avait fait face à des critiques internes et de la part d'ONG après avoir envisagé d'autoriser l'utilisation de crédits carbone pour compenser les émissions indirectes des entreprises. Ce débat a mis en lumière les limites de ces mécanismes de compensation, jugés peu rigoureux. Après une revue approfondie de la littérature scientifique, la SBTi a publié ses conclusions en juillet : la majorité des crédits carbone sont inefficaces et représentent des risques, notamment en freinant la transition des entreprises vers une véritable neutralité carbone. Aucun critère spécifique ne permettrait de garantir l'efficacité de ces crédits.

Doreen Stabinsky, membre du conseil technique de la SBTi, a souligné que les crédits carbone, quels qu'ils soient, ne devraient pas être utilisés pour compenser les émissions provenant des énergies fossiles. Cette prise de position est une réponse aux critiques croissantes contre ce système de compensation, de plus en plus vu comme un passe-droit pour continuer à polluer. Le directeur général de la SBTi, Luiz Amaral, a démissionné début juillet, officiellement pour des raisons personnelles, dans un contexte de polémique autour de la question de l'autorisation des crédits carbone.

La SBTi, soutenue par des organisations comme le WWF, le Pacte mondial des Nations Unies, et financée par des institutions telles que le Bezos Earth Fund et la Fondation IKEA, reste une référence dans l'évaluation des objectifs environnementaux des entreprises. Cependant, cette controverse remet en question la place des crédits carbone dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Source : 
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CSRD : Les entreprises françaises face au défi du reporting durable
Le rapport annuel de Tennaxia révèle les défis que rencontrent les entreprises françaises face à la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui les oblige à publier des rapports de durabilité d’ici 2025. Cette directive impose des exigences strictes en matière de transparence sur l'impact environnemental, social et de gouvernance (ESG), et les entreprises sont encore en phase de collecte et de structuration des données.

La CSRD introduit le concept de double matérialité, obligeant les entreprises à évaluer non seulement l'impact des enjeux environnementaux et sociaux sur leur modèle économique, mais aussi leur propre influence sur l’environnement et la société. Selon le rapport, 76 % des entreprises n’ont pas encore effectué cette analyse, bien qu’elle soit essentielle au rapport de durabilité. Par ailleurs, près de la moitié des entreprises interrogées expriment des doutes quant aux méthodes et au contenu de ce reporting.

Un autre défi majeur réside dans la collecte des données. Environ 60 % des entreprises restent incertaines quant à la manière de collecter les données ESG, et plus d'un tiers ignorent où trouver certaines informations critiques. La gouvernance des données pose également problème : 67 % des entreprises n'ont pas d'équipe dédiée pour contrôler et valider ces données, illustrant un retard dans l’organisation des structures internes nécessaires pour répondre aux exigences de la CSRD.

En termes de profondeur du reporting, la majorité des entreprises prévoient de traiter un nombre limité de points de données par rapport aux 1 179 prescrits par les standards européens. Seulement 44 % traiteront moins de 500 points de données, et la moitié de celles analysées seront qualitatives. Ce choix suggère que les entreprises priorisent une approche allégée, en réutilisant des données déjà collectées pour d'autres rapports obligatoires.

L’alignement des entreprises sur les plans de transition pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, exigé par la CSRD, est également retardé. Seules 36 % des entreprises interrogées ont défini une trajectoire de décarbonation compatible avec les objectifs climatiques de 1,5°C. La mise en œuvre de ces plans reste un obstacle pour 48 % d'entre elles, illustrant la complexité de cette nouvelle obligation.

Enfin, les entreprises recherchent des prestataires pour accompagner leur transition vers la CSRD. Près de 61 % envisagent un soutien externe, un chiffre en forte hausse. Pour la validation de leurs rapports, la majorité prévoient de recourir à un commissaire aux comptes, privilégiant la continuité avec leurs données financières, afin de réduire la complexité perçue de cette démarche.

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Relocaliser le jean en France : Le pari audacieux et durable de 1083
1083 vous connaissez ? Le Jean "français" fabriqué à moins de 1083 kil de chez vous.
Depuis une décennie, 1083 révolutionne le jean français avec un modèle éthique et local. Fondée par Thomas Huriez en 2013 à Romans-sur-Isère, la marque vise à revitaliser l'industrie textile française en produisant des jeans écoresponsables, avec une majorité des étapes de fabrication réalisées dans l’Hexagone. 1083 a récemment lancé un modèle en circuit court, fabriqué à partir de coton cultivé dans la Drôme et le Gers, un exploit symbolique pour une industrie du denim disparue en France.

Le succès de 1083 repose sur un engagement sans faille envers la durabilité. En effet, le processus de fabrication comprend des partenaires comme Bleu Océane, qui applique un délavage à l’ozone, économe en eau et sans rejets nocifs. De plus, l’entreprise a contribué en 2018 à la reprise de l'usine Valrupt, essentielle à son approvisionnement en matières premières, afin de préserver les ressources et l'expertise locales. Ce geste, selon Huriez, met en lumière la fragilité de l'industrie textile française. Aujourd’hui, 1083 collabore avec une trentaine d’ateliers en France, créant 250 emplois directs et indirects, et visant à construire une filière diversifiée et résiliente.

Cependant, des défis persistent dans un secteur marqué par la montée en puissance d'acteurs comme Shein et Temu. Bien que les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux produits responsables, le "made in France" ne représente que 3 % des vêtements achetés. En effet, 80 % des Français placent le prix comme critère d'achat prioritaire, en raison de l'inflation, reléguant souvent la provenance à un second plan. Pour Huriez, la clé réside dans une consommation plus raisonnée, prônant le "moins mais mieux". Selon lui, le coût des produits français se justifie par leur durabilité, contrairement à la surconsommation de produits jetables.

Malgré ces défis, 1083 continue de croître, avec environ 50 000 jeans produits chaque année et un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2022. Pour amplifier son impact, l’entreprise explore des partenariats avec des institutions publiques. Avec le Slip Français, elle a proposé de confectionner des uniformes pour l'Éducation Nationale. Cette collaboration pourrait renforcer la visibilité du made in France, tout en sensibilisant davantage aux enjeux environnementaux.

Le parcours de 1083 incarne l’engagement à produire localement et de façon responsable, dans une industrie encore largement dominée par des géants internationaux. Bien que les obstacles restent nombreux, Thomas Huriez et son équipe avancent avec patience et résilience. Comme le souligne Gilles Attaf, il faudra du temps pour que les concepts de réparabilité, de recyclage, et de consommation responsable deviennent une norme. L’ambition de 1083 est de prouver que relocaliser une industrie tout en respectant la planète est non seulement possible, mais durable.

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Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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