Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
0 formation(s) | 28 action(s)
3033 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
0 formation(s) | 5 action(s)
368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
0 formation(s) | 1 action(s)
134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
0 formation(s) | 1 action(s)
124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
0 formation(s) | 1 action(s)
123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 1 action(s)
50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
0 formation(s) | 0 action(s)
25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

0 formation(s) | 0 action(s)
16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
0 formation(s) | 0 action(s)
14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
0 formation(s) | 0 action(s)
13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

0 formation(s) | 0 action(s)
13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
0 formation(s) | 0 action(s)
12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
Palette fabriquée à base d'algues
Grande nouvelle pour le monde de l'emballage tertiaire! ?

Après deux ans de travail intense de nos équipes pour développer un matériau répondant aux enjeux de l'écoconception des emballages réutilisables et aux besoins complexes de la supply chain
ALGOPACK FRANCE est fiers de vous présenter la première palette fabriquée à base d'algues : l'ALGOPAL®

Cette palette, unique au monde, a été développée, testée et approuvée au sein des plateformes et entrepôts Lyreco France avec le précieux support de Shapers'​

100% fabriquée en France ??

? Matériau biosourcé résistant et recyclable transformé en France à base de matière recyclée et d'algues invasives

? Palette injectée en Loire Atlantique

Vous pouvez retrouver toute la gamme des palettes Exportpal ALGOPAL chez Bac-LandPack / Q-PALL FRANCE
...
25 soutiens
Cartes de visite 100% numériques avec Glibl
Le papier a un vrai impact sur l'environnement.
L'industrie du papier fait partie des industrie les plus polluantes au monde.
Elle pollue l'eau, les sols et l'air avec de nombreux produits chimiques et des déchets très nombreux.

La carte de visite papier, c'est plus de 500 millions de cartes distribuées chaque année en France.
Encore plus de cartes sont imprimées et jamais utilisées à cause d'erreurs d'impression, d'informations changeantes...

500 millions de cartes de visite, c'est plus d'1 milliards de litres d'eau potable consommés (40 piscines olympique), des milliers de tonnes de produits chimiques et des Giga watt d'énergie consommées.

Glibl a donc créé la solution de cartes de visite 100% digitales, connectées et dynamique la plus avancée.
Une vraie carte de visite qui conserve son format pour un vrai impact dans la communication.
Des informations qui se mettent à jour automatiquement, même chez une personne qui a déjà récupérée la carte de visite.
Une vraie connectivité avec tous les outils de communication (site internet, réseaux sociaux, documents, etc).

Le numérique à également un impact non négligeable mais chez Glibl, nous avons développé la solution pour réduire un maximum son impact.
Nous assurons aujourd'hui une réduction de 50 à 70 % de l'impact de la carte de visite par rapport à son équivalent papier.

Glibl répond aussi à d'autres problématiques des entreprises comme la gestion RH, l'efficacité commerciale, la stratégie de communication, etc.

...
16 soutiens
Favoriser les produits locaux
Pourquoi consommer local ? Vous vous demandez quel est l’intérêt de consommer local? Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre d’opter pour la consommation de produits locaux. D’ailleurs, chaque région a ses spécialités locales, alors faites-vous plaisir ! Raison n°1 de consommer local : Manger de saison Manger local c’est privilégier des produits de proximité qui respectent les saisons. Comme nous l’évoquions déjà dans un précédent article sur les bienfaits d’une alimentation de saison, les fruits et légumes respectueux de la saisonnalité sont les plus riches en nutriments. En effet, comme la nature est bien faite, les fruits et légumes s’adaptent à nos besoins en fonction des saisons. On trouvera ainsi la précieuse vitamine C dans les agrumes en hiver tandis que l’été sera propice aux fruits et légumes gorgés d’eau comme le concombre ou la pastèque pour hydrater notre corps. De plus, des aliments qui arrivent naturellement à maturité contiennent plus de nutriments comme les vitamines, les minéraux ou les antioxydants puisqu’ils développent naturellement ces nutriments pour se défendre des agressions extérieures. Raison n°2 de consommer local : Consommer des produits frais Qui dit fruits et légumes de saison dit aussi produits frais et bien meilleurs pour la santé. En effet, et puisqu’ils sont produits de saison, les fruits et légumes locaux ne subissent pas d’altération des nutriments. Ainsi, ils ne sont pas soumis aux transports sur de longues distances et sont cueillis à maturité, au moment idéal. Oui car, transporter des denrées alimentaires sur de longues distances implique de les conserver. Ceci suppose d’y ajouter des agents extérieurs (additifs, colorants, conservateurs…), de les réfrigérer ou de cueillir les fruits et légumes avant maturité pour qu’ils mûrissent au cours des trajets. Raison n°3 de consommer local : Connaître l'origine des produits Ces dernières années, de nombreux scandales alimentaires ont éclaté notamment autour de la viande, poussant les consommateurs à être beaucoup plus vigilants sur l’origine des produits qu’ils mettent dans leur assiette. En consommant local, il est plus facile de tracer les aliments et de savoir d’où ils viennent et comment ils sont produits. Consommer des produits locaux c’est donc s’assurer le moins d’intermédiaires possibles entre le producteur et son assiette pour respecter au maximum les produits et profiter de leur richesse nutritionnelle. Raison n°4 de consommer local : Respecter l'environnement Comme nous l’évoquions précédemment, les produits locaux ne transitent que sur quelques kilomètres tout au plus. En revanche, les produits d’importation eux parcourent de longues distance impliquant des transports en camions ou en bateaux. Tout cela présente un bilan énergétique très lourd et beaucoup de pollution. De plus, pour pouvoir subir ces transports, les produits sont généralement suremballés afin d’être protégés. Consommer local, c’est aussi réduire les déchets comme les cartons, plastiques et sacs en se fournissant à proximité de chez soi tout en privilégiant ses propres sachets, sacs réutilisables ou paniers. Par ailleurs, consommer local c’est aussi aller à l’encontre des méthodes de cultures intensives qui ont des effets catastrophiques sur l’environnement. Érosion des sols, diminution de la fertilité ou encore désertifications mettent gravement en danger la biodiversité. De plus, ces cultures intensives sont très énergivores puisque les fruits et légumes ne sont pas portés naturellement à maturité. Cela se traduit par un arrosage excessif ou une surconsommation d’électricité pour chauffer et réfrigérer les productions. En effet, selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en France, une tomate cultivée sous serre chauffée émet entre 7 et 8 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite en saison. Raison n°5 de consommer local : Soutenir l'économie locale Consommer des produits locaux, c’est aussi soutenir l’économie locale en permettant une meilleure rémunération des producteurs autour de nous. De plus, investir de l’argent dans une entreprise locale a bien plus d’impact pour un territoire que lorsque cet argent est destiné aux supermarchés et autres grandes surfaces de consommation. Par ailleurs, consommer local, c’est aussi retrouver le plaisir du commerce de proximité et donc du contact humain. C’est également un bon moyen de préserver les savoirs-faire des artisans et producteurs qui participent au rayonnement culturel du territoire et à la fierté des habitants. Enfin, les produits locaux ne sont pas toujours plus chers qu’en grandes surfaces même si la qualité a évidemment un prix. Consommer local au-delà de l'alimentaire Vous l’aurez compris, consommer local c’est vous faire du bien à vous et à votre territoire ! Selon l’enquête nationale “Les Français, la consommation locale, et le digital” menée par Solocal, 8 Français sur 10 considèrent d’ailleurs que consommer local aident à préserver l’environnement. Par ailleurs, pour 86% des Français, c’est aussi un bon moyen de répondre aux enjeux sociaux actuels. Alors, prêt à redécouvrir les produits qui vous entourent? D’ailleurs, consommer local ne s’arrête pas au secteur alimentaire. Evitez de céder à la tentation des grandes industries, mais essayez plutôt de soutenir les commerçants autour de vous, ils en ont bien besoin! Soyez solidaire dès que vous en avez l’occasion ?
...
14 soutiens
Électro Dépôt devient partenaire de Plastic Odyssey
Plastic Odyssey est un navire-laboratoire qui embarque au printemps 2022 pour une expédition de 3 ans afin de créer un réseau mondial d’initiatives locales. 2 objectifs : réparer les erreurs du passé en encourageant le recyclage et construire le monde d’après en développant des alternatives durables au plastique. 

Le bateau, qui dispose de son propre laboratoire de recyclage où il transforme les déchets plastiques en carburant, fera plus de 30 escales, sur 3 continents. Chacune permettra d’apporter aux populations locales des solutions de recyclage à petite échelle, adaptées à leurs besoins pour transformer, à terre, les déchets plastiques en objets et matériaux utiles, et éviter ainsi qu’ils ne viennent polluer les océans.

Partageant la volonté de réduire collectivement et durablement le plastique, Électro Dépôt apporte son soutien à Plastic Odyssey. L’enseigne s’engage à ses côtés pour une durée de 3 ans participant au financement de l’expédition. Durant toute la période, cette formidable épopée servira aussi de fil rouge aux opérations de sensibilisation déployées par l’enseigne pour réduire progressivement l’impact néfaste de cette matière sur la planète.

Parce que le meilleur plastique pour la planète est celui que l’on ne produit pas, Électro Dépôt revisite les emballages de ses produits à marque propre. Les tout premiers produits passés au crible ont été, en juillet 2020, les câbles de chargement des marques Edenwood et High One. La cure d’amaigrissement est drastique. 

La quantité de plastique utilisée est divisée par 13,5 passant de 8,85g à 0,65g. A l’unité, le gain peut paraitre anecdotique, mais à l’échelle de l’enseigne ce packaging allégé permettra d’économiser 4,4 tonnes de plastique chaque année. En 2021  et 2022 de nouveaux emballages « Zéro Plastique »  arrivent en magasin : station météo, radio réveil, connectique, cartouches d’encre, enceinte bluetooth…
 
L‘engagement « Zéro plastique » dans les emballages MDD en 2025 représentent un évitement de presque 1 000 tonnes de CO2. 

NB : l’engagement ne comprends pour l’instant que les emballages hors polystyrène des Gros produits Lourds, car ces derniers font encore l’objet de recherche de solutions alternatives.

...
5 soutiens
Une nouvelle Gigafactory de Batterie dans l'Est de la France
Après la Gigafactory de Batterie dans le Nord de la France, l'Est réplique également avec une nouvelle usine dans les prochains mois.
Dans un contexte de transformation profonde de la filière automobile, Blue Solutions est aujourd’hui la seule entreprise à fabriquer des batteries solides Lithium-Métal à l’échelle industrielle. Elle s’appuiera sur des ruptures technologiques majeures pour ses batteries solides de nouvelle génération (GEN4) qui offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux capacités maximales actuellement projetées sur les batteries lithium-ion. Elles permettront à la France et à l’Europe de répondre aux attentes du marché automobile en termes de performance, de sécurité, de coût et de respect de l’environnement. Des activités de R&D avancées et une première ligne pilote seront conduites en Bretagne, sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale, également soutien du projet.

Blue Solutions vise la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032, avec un investissement global de plus de 2,2 milliards d’euros. A terme, la gigafactory de Blue Solutions pourra représenter une capacité annuelle de production de 25 GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules/an, au bénéfice des consommateurs français et européens.

Dans le cadre de l’objectif France 2030 de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France et de la Stratégie nationale sur les batteries, le développement d’une offre française des batteries, innovante et compétitive est primordiale. La filière industrielle est particulièrement soutenue, et de manière inédite, par le crédit d’impôt investissement industries vertes (C3IV). 

La France s'affirme donc comme un des futurs leaders de la batterie en Europe et dans le monde

source : 
journaldelindustrie.fr
...
3 soutiens
Un parc éolien va alimenter 10% de la Bretagne
Le deuxième parc éolien en mer français en service au large de la Bretagne

Les 62 éoliennes du parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) ont toutes été raccordées au réseau et tournent désormais à plein régime, produisant 1.820 gigawatts-heures par an, soit 10% de la consommation électrique totale de la Bretagne. Situé à 16 kilomètres au large des côtes, ce parc est le deuxième du genre en France après celui de Saint-Nazaire, mis en service en novembre 2022.


Un enjeu majeur pour la transition énergétique

La mise en service du parc éolien de Saint-Brieuc est une étape importante dans la transition énergétique de la France. En effet, il permet de produire de l'électricité propre et renouvelable, contribuant ainsi à réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles et à lutter contre le changement climatique.

Des impacts sur l'environnement et les activités de pêche

Cependant, la construction du parc a également pu avoir un impact sur l'environnement marin et les activités de pêche.Les pêcheurs locaux ont notamment exprimé leurs inquiétudes quant à la concurrence pour l'espace et à la possible perturbation des ressources halieutiques.

Un développement durable et responsable

Le développement de l'éolien en mer est un enjeu majeur pour la transition énergétique en France. Cependant, il est important que ce développement se fasse de manière durable et responsable, en tenant compte des impacts potentiels sur l'environnement et les activités humaines.

Le parc éolien de Saint-Brieuc est un exemple concret de la façon dont l'éolien en mer peut contribuer à la production d'électricité propre tout en respectant l'environnement et les activités humaines. Il est important de continuer à développer cette technologie de manière responsable pour qu'elle puisse jouer pleinement son rôle dans la lutte contre le changement climatique.

...
3 soutiens
La moitié des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles payaient pour leurs émissions carbone
Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.

Et si les grandes entreprises françaises payaient le vrai prix de leurs émissions de CO2 ? C’est l’idée clé derrière Vérité 40. Depuis 2021, cet indice proposé par la société de conseil financier Axylia, calcule l’Ebitda (le bénéfice d’une société avant que n’en soient soustraits les intérêts, les impôts sur les sociétés, les dotations aux amortissements et les provisions sur immobilisations) ajusté des émissions carbone des grandes entreprises françaises.

Une manière alternative de mesurer la soutenabilité climatique des entreprises françaises, en comparant leur performance financière à leurs émissions de CO2. Résultat : la moitié des entreprises du CAC40 serait en déficit si elles devaient payer leur facture carbone. Stellantis, TotalEnergies, Airbus ou encore Renault et Michelin seraient par exemple incapables de payer le coût réel de leurs émissions, qui dépasserait ainsi largement leurs bénéfices.

Vérité 40 regroupe ainsi les entreprises qui s’en sortent le mieux dans les différents secteurs de l’économie française du point de vue carbone. Parmi les bons élèves, on retrouve notamment Essilor, Vivendi, Bureau Veritas, le producteur d’énergie solaire Neoen, ou encore des grandes entreprises comme Bouygues, Danone, ou Schneider Electric. Mais parmi les grands groupes français, notamment dans les grands secteurs industriels ou du transport, encore très dépendants des énergies fossiles, certains sont au contraire à la peine. Airbus par exemple a une facture carbone équivalente à 817 % de ses bénéfices, ce chiffre est de 292 % pour Stellantis, 245 % pour ArcelorMittal… Plusieurs grands acteurs français, notamment dans le secteur financier, sont par ailleurs exclus des calculs de l’indice, car ils ne fournissent pas les données complètes de leurs émissions de CO2. C’est le cas notamment de BNPParibas, Crédit Agricole et Société Générale, qui manquent de transparence sur les émissions liées à leurs investissements, ou de Publicis, qui ne dévoile pas l’impact carbone des produits promus par la publicité.

...
3 soutiens
Usine de recyclage normande: 200 000 tonnes de déchets à recycler
L’entreprise américaine Eastman (14 000 collaborateurs dans le monde, 10,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires), basée à Kingsport dans le Tennessee, annonce avoir passé un accord à long terme avec le spécialiste du recyclage de bouteilles en PET Nord Pal Plast, filiale de la Société Dentis. Grâce à ses sites de recyclage mécanique en France, à Lesquin (Nord), en Espagne et en Italie, Dentis fournira à Eastman 30 000 tonnes métriques par an de déchets en PET post-consommation rejetés. Ces matériaux, pour lesquels il n’existe actuellement aucune solution circulaire, seront recyclés sur le site de recyclage moléculaire d’Eastman à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. "Avec plus de 70 % des matières premières sécurisées pour notre future usine de recyclage en Normandie, y compris les matériaux généralement rejetés par les recycleurs mécaniques, cet accord représente un élément important de la disponibilité de nos matières premières et renforce notre engagement envers des solutions durables" a déclaré, dans un communiqué, Brad Lich, vice-président exécutif et directeur commercial chez Eastman. L’usine de recyclage moléculaire d’Eastman, qui s’implantera en Normandie, deviendra la plus grande usine de recyclage moléculaire de matière-à-matière au monde. À pleine capacité, l’installation pourra recycler chaque année plus de 200 000 tonnes de déchets de polyester difficiles à recycler.

Source : https://www.lejournaldesentreprises.com
...
3 soutiens
Bornes de recharge électrique financées par les collectivités : une bonne chose ?
Pour convaincre les Français de passer à la voiture électrique, les collectivités ont investi à perte dans le maillage du territoire en points de recharge. A présent que les acteurs privés se sont emparés du sujet, elles s’interrogent sur la suite.

Fin 2023, la France a franchi le cap ­symbolique du million de ­véhicules électriques en circulation. Depuis, le rythme d’immatriculations ne cesse d’accélérer. Cette fois, l’épopée électrique est bel et bien lancée. Ces dix dernières années, les collectivités y ont largement participé en couvrant le territoire de dizaines de milliers de points de recharge ouverts au public.

« Au début, il n’y avait même pas d’usagers, mais il fallait rassurer les automobilistes qui s’inquiétaient du manque d’autonomie de ces ­véhicules », se souvient Jean-Jacques ­Cadet, directeur général des services (DGS) de Territoire d’énergie Drôme (1). « Les gens attendaient nos bornes pour oser y aller, même si, aujourd’hui, on sait que 90 % des recharges ont lieu au domicile », renchérit Jean-Louis ­Camus, président du syndicat départemental d’énergies de l’Indre (2).

Encouragés par les appuis financiers de l’Ademe, de l’Europe ou des certificats d’économies d’énergie (programme Advenir), les syndicats d’énergie se sont lancés, parfois en tâtonnant, dans l’aventure. « Il y a eu toutes sortes d’initiatives car personne ne savait vraiment où mettre les bornes, quel type choisir, ni comment tarifer tout ceci, se remémore Jean-Marc Proust, président du cabinet GP Conseil. Dans certains départements, il suffisait qu’un riverain demande la borne pour l’avoir. D’autres ont offert le service afin d’encourager le passage à l’acte. » La plupart ont démarré le service en régie publique avant, souvent, de confier l’exploitation à des prestataires, devant la ­complexité à gérer des infrastructures communicantes.

Les acteurs privés arrivent

Désormais, tout a changé. Environ 1,7 million de points de charge privés sont déployés à domicile ou dans les entreprises, et plus de 127 000 sont ouverts au public (voir les infographies). Sur ce dernier segment, les collectivités qui ont d’abord porté seules le déploiement assistent maintenant à l’arri­vée de nombreux acteurs privés. « Ils installent des bornes, soit par contrainte réglementaire – l’obligation d’équiper les parkings, par exemple –, soit parce qu’ils y voient une activité économique à développer », indique Jean-Marc Proust. L’occasion pour les acteurs publics de faire le point sur leurs initiatives.

En Côte-d’Or, où le ­syndicat mixte d’énergie ­Siceco (3) a achevé, en 2020, l’implantation d’une quarantaine de bornes, son DGS, Jean-Michel ­Jeannin, s’en tient à la loi : « Le code général des collectivités précise que les collectivités interviennent à condition de constater une carence du privé. »

Aujourd’hui, si le syndicat envisage la pose de quelques bornes supplémentaires, c’est uniquement dans le but de dynamiser la fréquentation touristique de certains endroits. Pour le reste, « le privé saura aller là où il y a de la demande », assure le DGS. Le syndicat est en train de passer en revue toutes les options ­concernant son parc actuel, déficitaire de près de 100 000 euros par an. « On réfléchit pour savoir si on continue d’exploi­ter ou si on le cède au privé », dévoile-t-il.


Source : enviropro-salon.com




...
3 soutiens
Des batteries plus ... durables ?
Les batteries haute performance, capables de se recharger rapidement, de durer longtemps et de garantir une densité énergétique élevée, représentent un enjeu majeur pour l’avenir de l’énergie. Le projet franco-allemand HiPoBat – High Power Batteries, lancé début mai et financé par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche, se concentre sur le développement de batteries solides haute performance. Ce projet, coordonné par le Centre de recherche de Jülich, s’étendra sur trois ans.

Le projet HiPoBat vise à développer des batteries solides haute performance afin de réduire les pressions écologiques, géopolitiques et économiques dans le domaine du stockage d’énergie électrochimique. Les chercheurs se concentrent sur la création de batteries qui combinent une densité énergétique élevée et une densité de puissance adéquate.

La densité énergétique indique la durée d’utilisation d’une batterie avant qu’elle ne doive être rechargée, tandis que la densité de puissance mesure la rapidité avec laquelle une batterie peut fournir et libérer de l’énergie. La combinaison de ces deux propriétés représente un défi majeur.

Applications des batteries haute performance

Les batteries haute performance trouvent des applications variées. Dans le domaine de l’électromobilité, elles pourraient offrir une alternative aux batteries actuelles en permettant une recharge en moins de 10 minutes pour une autonomie de 300 kilomètres. Elles sont également utilisées dans les véhicules hybrides pour soutenir le moteur à combustion interne lors de l’accélération et récupérer l’énergie lors du freinage.

Les outils électriques sans fil et les systèmes d’alimentation ininterrompue (UPS) bénéficient également de ces batteries. Ces systèmes sont essentiels pour maintenir les processus industriels, les systèmes de communication, les systèmes vitaux et la stabilisation des réseaux électriques en cas de coupures de courant.

Défis techniques et innovations

Les scientifiques allemands et français cherchent à surmonter le dilemme de la densité énergétique et de la performance en charge et décharge. Ils étudient le comportement des ions et des électrons dans la batterie lors de ces processus, ainsi que le réchauffement des cellules. Les technologies actuelles des batteries lithium-ion et sodium-ion avec électrolytes liquides servent de référence.

De nouveaux matériaux, des conceptions de cellules innovantes et une meilleure compréhension du processus de vieillissement des batteries devraient permettre le développement de batteries solides à base de lithium et de sodium. Les propriétés intrinsèques des matériaux, telles que la conductivité ionique et électronique, ainsi que la forme et la taille des particules, jouent un rôle crucial.


Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/douai/





...
3 soutiens
Une solution ingénieuse pour transformer la chaleur perdue en électricité
L'épuisement des ressources énergétiques constitue une menace majeure pour le développement de la société humaine. Une quantité considérable de chaleur de basse qualité (CBQ), généralement inférieure à 100 °C, est actuellement gaspillée. Pourtant, si elle est exploitée efficacement, elle pourrait améliorer significativement l’efficacité globale de l’utilisation de l’énergie et réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Convertir la chaleur de basse qualité en électricité

Un groupe de recherche dirigé par Junyong Hu de l’Université de Technologie de Taiyuan s’est concentré sur le développement d’un nouveau type de moteur thermique à électrodialyse inverse (REDHE). Ce dispositif peut convertir efficacement la CBQ en électricité et a émergé comme une technologie prometteuse ces dernières années.

Le REDHE intègre la distillation par diffusion à écartement d’hélium (HGDD) en tant qu’unité de séparation thermique (TS). L’équipe a utilisé un modèle mathématique validé pour analyser l’impact de divers paramètres opérationnels et structurels sur les performances du REDHE.
Optimisation des performances du REDHE

Il a été constaté que le maintien d’une molalité modérée du flux froid, l’augmentation des températures d’entrée des flux chaud et froid, l’allongement des canaux pour les flux chaud et froid, et la minimisation de l’épaisseur des écarts d’hélium peuvent améliorer significativement les performances du REDHE.

En particulier, le REDHE a atteint une efficacité maximale de conversion énergétique de 2,96 % en réduisant l’épaisseur des écarts d’hélium à 3 mm et en allongeant la longueur des canaux de flux à 5 m.

Implications environnementales et énergétiques

Cette recherche est significative car elle propose une nouvelle approche technologique pour l’utilisation efficace de la chaleur de basse qualité. Le développement du REDHE novateur contribue non seulement à atténuer les pénuries d’énergie, mais aussi à réduire les émissions de carbone.

En offrant des avantages pratiques substantiels et des bénéfices environnementaux, cette technologie favorise le développement durable de l’énergie. Les résultats obtenus par l’équipe de Junyong Hu ouvrent la voie à des applications concrètes et à une meilleure gestion des ressources énergétiques.

Source : https://enviropro-salon.com/fr-fr/toulouse/
...
3 soutiens
Le Label Eco-défis bat son plein !
Le label éco-défis est déployé par la CMA Grand Est et la CCI Grand Est depuis 2019 dans le cadre de leur Programme Régional de Développement Durable (PRDD), en partenariat avec les collectivités locales du Grand Est. Cette opération vise à engager les artisans et artisans-commerçants dans des actions en faveur du Développement Durable mais également à leur faire gagner en attractivité. Cette action est rendue possible grâce au soutien des partenaires du PRDD.


Prendre part aux éco-défis est une démarche volontaire et gratuite qui permet aux entreprises d’agir pour le développement durable, de mettre en avant leur engagement auprès de leurs clients mais aussi de prendre en compte et d’anticiper les nouvelles réglementations.


Les entreprises souhaitant être labellisées sont accompagnées par leur conseiller tout au long du processus :


Accompagnement : l’entreprise prend contact avec son conseiller pour faire le point sur ses pratiques et besoins et choisit de réaliser au moins 4 défis parmi les 8 thématiques : déchets ; eaux et fluides ; écoproduits ; énergie ; transport ; accessibilité ; sensibilisation ; qualité de l’air intérieur. Avec le soutien de son conseiller, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé technique pour atteindre ses objectifs.


Visibilité : une fois les défis réalisés, l’entreprise est officiellement labellisée éco-défis et obtient un kit de communication gratuit pour mettre en avant l’obtention du label auprès du grand public.


En 2024, une quinzaine de collectivités du Grand Est ont initié ou reconduit leurs conventions éco-défis ! Le Grand Reims, le Grand Verdun, le Grand Longwy, les Crêtes Pré-ardennaises, la Communauté d'Agglomération de Chaumont ou encore Troyes Champagne Métropole en font partie !


Avec une grande part du label dédiée à la prévention et la gestion des déchets, éco-défis permet aux artisans d'agir de manière concrète et de donner de la visibilité à leurs actions en faveur de l'économie circulaire avec le soutien expert des conseillers environnement de la CMA Grand Est. Avec des sous-catégories de défis tels que les déchets dangereux, le tri sélectif, l'arrêt du gaspillage alimentaire et non alimentaire, les emballages fournisseurs et clients, la réparation et le réemploi, les points de collecte, le traitement des déchets organiques, la compaction ou le suivi de la production des déchets, les différents corps de métiers de l'artisanat peuvent agir pour la prévention et la gestion des déchets pour le bien de leur activité et de l'environnement.


Si la thématique des déchets n'est pas adaptée à la situation de l'entreprise, celle des services durables est une alternative pour obtenir le label avec une possibilité de mise en place d'éco-produits et d'éco-services au sein de son activité.

☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Longwy !


Félicitations à L'atelier du délice, Brasserie Martin - La Zaubette, IdeEau Grand Est, Catherine Kelsen Pâtisserie, Maison Aimard, L'hermine flamboyante, Menuiserie BARA, Echoppe Service +, Fromages et dépendance et à Plus près des étoiles !


☘️ 7 entreprises labellisées pour la Communauté d'Agglomération de Chaumont !


Félicitations à L’épicerie de Déborah, Les bougies d’Élo, Petit Nuage, Julien Bozzolini, Naturospa Institut, La Crêpe s’Affiche et à L’Auberge du Viaduc !


☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Verdun !


Félicitations à Varnerot, L’Atelier Cycle, AGM Imprimerie, Boucherie Wallerich – Le bœuf tricolore, Bouche Bée, Garage Preud’Homme, Diminu’tif, L’Epi d’Or, Le salon de Cyrielle et à Terra Chocolata !


☘️ 8 entreprises labellisées pour le Pôle D'Équilibre Territorial Et Rural d'Othe-Armance !


Félicitations à La Nouvelle Bonneterie, Le Comptoir des Confiture, Pollen et Pépin, FaBien Gram, Au Bon Pain d’Aix-en-Othe, Au Beau Panier, La Table d’Othe et à La Bonne Othecaz !


Vous êtes artisan ou artisan-commerçant et souhaitez vous engager ?


Vous êtes une collectivité locale et souhaitez en savoir plus sur l'opération Eco-Défis ?


...
3 soutiens
Une première usine de reconditionnement d’électroménager dans les Ardennes
Cinquième ville des Ardennes, nichée au cœur de la vallée de la Meuse, la  ville de Revin (5 800 habitants) abrite "Électro-Sphère", un site de reconditionnement qui vise à favoriser et à développer l’économie circulaire, et à revitaliser par ce biais l’emploi local. 

Pour mieux se développer, Electro-Sphère s’est associée à Reconomia, une start up du Groupe United.B lancée en 2021 et justement consacrée à la circularité du secteur électroménager. «Avec vingt-cinq collaborateurs et un réseau de 150 artisans, l’entreprise a lancé un modèle unique permettant de tripler les objectifs de reconditionnement des déchets électroniques et électroménagers fixés par la loi.», explique la start-up qui s’appuie sur deux axes principaux: un réseau local de reconditionnement, et l’usage des dernières technologies pour optimiser le réemploi. 

Actuellement seulement 1% des gros produits  électroménagers sont aujourd’hui reconditionnés (contre 10% du côté des smartphones). Concrètement, Reconomia permet à Électro-Sphère d’avoir accès à une large gamme de produits hors d’usage afin de leur offrir une seconde vie. Charge à elle, ensuite, de les revendre à petits prix dans sa boutique de Revin et dans ses magasins partenaires (à savoir les enseignes Électro Dépôt de la région ardennaise, et bientôt chez Boulanger qui font partie du Groupe United B). Ceci, après une remise en état qui s’appuie -entre autres- sur le savoir-faire des anciens professionnels de l’usine Electrolux qui ont désormais rejoint l’usine. De son côté, afin de limiter autant que possible son impact carbone, Reconomia se repose sur un réseau de reconditionneurs locaux et veille à les accompagner dans leur croissance. 

Pour l’heure, entre 150 et 200 produits sortent chaque mois de l’usine Electro-sphère de Revin, quand le reconditionneur se donne un objectif 500 à la fin de 2025. Le potentiel est énorme et le chemin sera encore long pour arriver aux 10% de déconditionnés comme sur les mobiles.




...
3 soutiens
Le retour de la consigne : un test prometteur pour un futur durable
Un excellent podcast du retail avec Hugues Pelletier, CEO de PETREL sur le sujet de la consigne.
https://smartlink.ausha.co/le-podcast-du-retail/104-hugues-pelletier-petrel-la-consigne-pour-reemploi-revient-grace-a-la-cooperation-enseignes-industriels-et

PETREL, en partenariat avec des enseignes telles que Système U et Leclerc, et des industriels comme Coca-Cola, Perrier, Vittel, Eckes Granini et Meteor, relance la consigne pour réemploi en fédérant un consortium ambitieux. Ce test de grande envergure pourrait bien annoncer un déploiement national de la consigne.

Quatre thématiques clés sont explorées dans ce projet :

  1. L’offre : Verre et PET consigné, avec l’arrivée d’emballages standards mi-2024, couvrant boissons gazeuses, eaux et bières.
  2. L’expérience client : Transport, usage à domicile, merchandising attractif, et des prix compétitifs par rapport aux produits conventionnels.
  3. Les opérations circulaires : Une logistique optimisée couvrant production, retour, tri, lavage et réemploi, en s’appuyant sur les infrastructures existantes, pour des volumes variés, en zones urbaines et périurbaines.
  4. La data : Suivi des flux, traçabilité et analyse des données, pour un système transparent et efficient.
Bien que 92 % des Français soient favorables à la consigne, le défi reste le modèle économique. Citeo investira 100 millions d’euros en 2024 pour soutenir cette initiative. Selon l’Ademe, une bouteille en verre réemployée peut économiser jusqu’à 51 % d’eau, 76 % de CO2 et 79 % d’énergie, et être réutilisée jusqu’à 25 fois. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini, offrant une alternative écologique prometteuse.

...
3 soutiens
Train + Vélo : Un Nouveau Service de Mobilité Durable dans les Gares du Grand Est
Dans le cadre de son ambitieux plan vélo 2022-2028, la Région Grand Est prépare le lancement d’un nouveau service de location de vélos à assistance électrique (VAE) en libre-service dans 52 gares régionales. Cette initiative, qui s’inscrit dans une démarche de développement durable, vise à faciliter la combinaison train + vélo pour encourager une mobilité plus verte et efficace, notamment pour les derniers kilomètres des trajets quotidiens.

Ce projet, dont la mise en service est prévue pour le printemps 2025, repose sur un modèle de « boucle fermée ». Les usagers pourront louer un vélo directement depuis les gares concernées et devront le restituer à la même station à la fin de leur utilisation, ce qui simplifie le processus. L’objectif est de permettre une utilisation à la journée, rendant le service à la fois pratique et flexible pour les trajets domicile-travail ou loisirs. Ce système sera intégré au calculateur d’itinéraires Fluo Grand Est, facilitant la planification des déplacements multimodaux.

Le service est conçu pour répondre aux besoins des habitants en matière de mobilité durable, en offrant une alternative aux trajets exclusivement en voiture. En début 2024, la plateforme participative « Ma Région Demain » a lancé une vaste consultation citoyenne, permettant aux résidents de donner leur avis sur ce futur service et de proposer des localisations pour son déploiement. Grâce à cette participation active des citoyens, 52 gares ont été sélectionnées pour la première phase de déploiement, incluant des villes comme Nancy, Metz et Thionville.

Le principe de ce service rappelle celui des systèmes de vélos en libre-service déjà en place dans certaines villes comme Nancy (Vélostan’lib) et Metz (Vélomet’). Cependant, une différence majeure réside dans le fonctionnement en boucle fermée des « Vélo Fluo », où les vélos doivent être retournés à la station d’origine, contrairement aux systèmes de « borne à borne » où les vélos peuvent être déposés à n’importe quelle borne disponible.

L’appel d’offres pour désigner le prestataire chargé de fournir le matériel et d’assurer l’exploitation du service est actuellement en cours. Le prestataire retenu devra garantir la qualité et la durabilité du matériel, ainsi que la maintenance des vélos pour assurer un service fiable. La Région espère ainsi proposer une solution de mobilité simple et abordable qui répond aux attentes des usagers tout en participant à la réduction de l'empreinte carbone de la région.

À terme, la Région Grand Est envisage d’étendre ce service à d’autres gares du territoire, dans l’optique de couvrir un maximum de zones rurales et périurbaines. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du plan vélo de la région, dont l’objectif est d’atteindre une part modale de 12 % pour le vélo d’ici 2030. La Région mise ainsi sur l’intermodalité pour encourager des pratiques de mobilité durable, en particulier en zone rurale où les transports en commun seuls ne suffisent pas toujours à couvrir les besoins des usagers.

Avec ce service innovant, la Région Grand Est franchit une nouvelle étape vers une mobilité plus verte, offrant à ses habitants une alternative écologique et économique pour leurs trajets du quotidien. En alliant train et vélo, cette initiative renforce la connexion entre les transports en commun et la mobilité douce, facilitant ainsi les déplacements dans tout le territoire.

...
3 soutiens
Brest et Eolink : un projet d’Éolienne Flottante pour la transition énergétique en 2025
La ville de Brest devient un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables grâce au projet d’éolienne flottante mené par Eolink, une entreprise locale. Ce projet d’envergure, soutenu par une dizaine d’entreprises partenaires, vise à développer une éolienne flottante au large du Croisic, en contribuant à la transition énergétique et à la réindustrialisation de la région.

Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans la conception d’éoliennes flottantes intégrées. Leur projet actuel repose sur une structure innovante de forme carrée, mesurant 52 mètres de côté, surmontée d’une superstructure pyramidale culminant à 150 mètres. Une fois achevée, cette éolienne sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.

Ce projet, baptisé "France Atlantique", prévoit la production d’environ 14 GWh par an, soit de quoi alimenter 6 500 personnes en électricité. Il s’agit de la plus grande éolienne flottante sur la côte atlantique française. En s’appuyant sur les infrastructures du port de Brest, Eolink espère faire émerger une véritable filière industrielle dédiée à l’éolien flottant en mer.

Le chantier de l’éolienne, prévu pour débuter au printemps, accueillera jusqu’à 80 personnes. Des blocs en acier préfabriqués seront utilisés pour l’assemblage de la structure, renforçant ainsi la dynamique industrielle locale. Ce projet bénéficie également du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030, qui vise à établir 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, dont un premier parc commercial flottant au sud de la Bretagne en 2030.

Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance de ce projet pour l’économie locale et le développement de l’industrie éolienne en mer. « Les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes, et ce projet de 5 MW constitue un premier pas concret vers une industrie durable sur la façade Atlantique. »

Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, partage cet enthousiasme. Il explique que le projet permet de tester les équipements du port en vue du déploiement futur de parcs commerciaux, tout en soutenant les PME locales impliquées dans la filière.

Ce projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente un tournant pour les énergies renouvelables en France. En combinant innovation technologique et collaboration industrielle, il témoigne de l’engagement de la région dans la transition énergétique, tout en créant des emplois et en renforçant le tissu industriel local. La mise en service est prévue pour le printemps 2025, marquant une nouvelle étape dans le développement de l’éolien en mer flottant.

...
3 soutiens
Électrification et Défis : Le Parcours Vers une Industrie Française Décarbonée
Dans un rapport publié le 6 septembre 2024, le cabinet de conseil McKinsey et le laboratoire d’idées La Fabrique de l’industrie analysent les opportunités de décarbonation de l’industrie française. Cette étude met en lumière les cinq principaux leviers permettant à l'industrie de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Parmi ces leviers, l’électrification des procédés industriels apparaît comme un pilier central.

L'industrie française est appelée à diminuer ses émissions de GES de 35 % d'ici 2030 et de 81 % d'ici 2050, par rapport aux niveaux de 2015. Si des secteurs comme la chimie, le ciment ou la métallurgie ont déjà mis en place des feuilles de route de décarbonation, l'ensemble du secteur devra intensifier ses efforts. Actuellement, la réduction des émissions est de 2 % par an, mais pour atteindre les objectifs, ce rythme devra s'accélérer à 6 % par an entre 2030 et 2050.

Cinq leviers pour décarboner l'industrie

L'analyse de McKinsey et La Fabrique de l’industrie identifie cinq leviers majeurs pour atteindre ces objectifs. Le premier est l’amélioration de la performance énergétique. Cela inclut des solutions comme l'isolation thermique, la valorisation de la chaleur fatale ou encore l’autoproduction d’énergie décarbonée. Le deuxième levier concerne l’augmentation de l’utilisation de matières recyclées ou bio-sourcées, telles que la biomasse et le biométhane. Le troisième levier consiste à développer des produits verts spécifiques à chaque filière industrielle, comme l'utilisation de l'hydrogène dans la production d'acier à partir de fer préréduit (DRI).

Le quatrième levier, essentiel à long terme, est le captage et le stockage du carbone. Enfin, l’électrification des procédés industriels représente le cinquième et principal levier identifié. L’électrification est cruciale, car elle permet de réduire les émissions directes des entreprises (scope 1) et les émissions indirectes liées à la consommation d'électricité (scope 2). La France bénéficie d’un mix énergétique bas carbone grâce à sa production nucléaire (68 % en 2021), ce qui offre un avantage concurrentiel par rapport à des pays comme l'Allemagne, où le mix énergétique reste plus carboné.

Les défis de l’électrification

Malgré ses avantages, l’électrification de l’industrie française est confrontée à plusieurs obstacles majeurs. L'un des plus importants est le coût des investissements nécessaires pour remplacer ou adapter les équipements industriels existants. Les infrastructures actuelles sont souvent encore en bon état et ne sont pas complètement amorties, ce qui complique les décisions d’investissement dans de nouvelles technologies.

Dans des secteurs comme la sidérurgie, le passage à l’électrification dépend également de la disponibilité de matériaux recyclés, dont l'approvisionnement est déjà tendu. L’électrification nécessitera une plus grande quantité de ces matériaux, accentuant ainsi la pression sur les chaînes d’approvisionnement. Le secteur du verre, quant à lui, peut bénéficier de solutions comme le boosting électrique, qui permet de réaliser des économies d’énergie, mais ces innovations nécessitent des investissements substantiels.

Le coût de l'électricité est également un facteur limitant. À l'heure actuelle, le prix du mégawattheure de gaz reste très compétitif par rapport à celui de l’électricité. Selon Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’industrie, le prix du nucléaire, estimé à 70 euros par mégawattheure, représente un frein à l'électrification massive de l'industrie. Il souligne toutefois que des mécanismes politiques, comme l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui garantit un prix plus bas pour les électro-intensifs, peuvent rendre cette transition plus viable.

Mutualisation et financement

Pour accélérer la décarbonation, l’étude recommande de penser les stratégies à l’échelle des bassins industriels. Des régions comme Dunkerque, Le Havre ou Fos-Berre concentrent une grande partie des émissions industrielles de GES, offrant ainsi des opportunités de mutualisation des infrastructures. Cela inclut des projets tels que l’Autoroute de la chaleur dans le Nord, qui valorise la chaleur des incinérateurs pour chauffer des quartiers urbains, ou encore le projet D'Artagnan, qui transportera du CO2 capté vers le port de Dunkerque pour le stockage.

Concernant le financement, les auteurs proposent de réorienter une partie des recettes issues du système européen d’échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre (SEQE) vers la décarbonation industrielle. Actuellement, ces fonds sont principalement dirigés vers l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et le budget de l’État.

L’électrification des procédés, soutenue par un mix énergétique bas carbone, pourrait devenir un levier essentiel. Toutefois, pour réussir cette transition, il sera nécessaire de surmonter les obstacles liés aux coûts, aux infrastructures et à l’approvisionnement. Une approche collaborative à l’échelle des bassins industriels, combinée à un financement adéquat, pourrait être la clé pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la SNBC.

...
3 soutiens
Nouvelle méthode de Calcul Bilan Carbone
Pour tous les acteurs concernés par la lutte contre le changement climatique, qu’il s’agisse de responsables carbone, de chargés de mission climat ou RSE, ou encore de chefs d’entreprise, une grande nouvelle vient d’être annoncée : la Méthode Bilan Carbone® 2025 est désormais disponible ! Cette évolution marque un tournant dans la décarbonation des organisations, alors que l'urgence de l'action climatique se fait de plus en plus pressante.

Depuis sa création en 2004, la méthode Bilan Carbone® a toujours été un outil incontournable pour mesurer et piloter les émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec plus de 20 000 experts formés au fil des ans, cette méthode est devenue une référence dans le domaine de la comptabilité carbone. Aujourd’hui, pour célébrer 20 ans d’innovation et de progrès, l’Association Bilan Carbone (ABC) lance une version revue et améliorée, la Méthode Bilan Carbone® 2025.

L’une des grandes forces de cette nouvelle version est sa modularité. Développée grâce à deux années de collaboration entre de nombreux experts, la Méthode Bilan Carbone® 2025 s’adapte aux spécificités de chaque organisation, permettant ainsi une analyse plus fine et plus stratégique de leurs émissions. Cette flexibilité est essentielle pour permettre aux entreprises et aux collectivités d’élaborer un plan de transition bas carbone robuste et personnalisé.

Un guide pour une décarbonation réussie

La Méthode Bilan Carbone® 2025 ne se contente pas de mesurer les émissions de GES ; elle offre également une approche complète pour intégrer la transition écologique dans la stratégie des organisations. Les nouvelles pratiques proposées permettent d’améliorer en continu la comptabilité carbone tout en développant un reporting efficace. Cette version actualisée est pensée pour guider les utilisateurs dans toutes les étapes de la décarbonation, de l’évaluation initiale des émissions à la mise en place des meilleures pratiques de réduction.

Vers un avenir plus durable

Avec la publication de cette nouvelle version, l’ABC réaffirme son engagement envers la transition écologique des organisations, en offrant un outil à la pointe de la comptabilité carbone. Face à l’inégalité de qualité des démarches de décarbonation à l’échelle mondiale, la Méthode Bilan Carbone® 2025 se positionne comme un guide d’excellence, permettant aux organisations de s’engager durablement sur la voie de la neutralité carbone.

Pour découvrir les nouveautés de cette méthode, nous vous invitons à consulter le lien suivant : Méthode Bilan Carbone® 2025. De plus, un replay de la conférence “Prise de température” est disponible pour explorer plus en profondeur cette nouvelle approche : Voir le replay.

...
3 soutiens
Prévision d'une hausse de 30 % de l’empreinte carbone de l’audiovisuel d'ici 2030 sans actions correctives.
En octobre 2024, l'Arcom, l'Arcep et l'ADEME ont publié une étude sur l’impact environnemental des usages audiovisuels. Elle met en lumière les défis stratégiques majeurs auxquels les entreprises du secteur, notamment les géants du streaming comme Netflix et Spotify, sont confrontées. La consommation énergétique croissante due à l'augmentation du temps passé sur ces plateformes, combinée aux exigences de durabilité des consommateurs et des régulateurs, oblige ces entreprises à réévaluer leur modèle économique.

Le rapport souligne que les usages audiovisuels représentent 2,9 % de la consommation électrique en France (13 TWh) et 0,9 % de son empreinte carbone, soit 5,6 millions de tonnes équivalent CO2. Les terminaux (téléviseurs, smartphones, tablettes) jouent un rôle clé dans cette consommation énergétique. Le streaming vidéo via des réseaux mobiles consomme notamment bien plus que la télévision traditionnelle, ce qui aggrave l'empreinte écologique de ces services. Les entreprises doivent désormais s'engager dans des démarches visant à améliorer l'efficacité énergétique de leurs services et des terminaux utilisés par les consommateurs.

L’étude projette une augmentation de l'empreinte carbone du secteur audiovisuel de 30 % d'ici 2030, mais propose aussi des solutions. Parmi elles, l'amélioration de l'efficacité énergétique via des technologies d'écoconception, la réduction du poids des contenus et l'optimisation des infrastructures de streaming. Des entreprises comme YouTube ou Spotify pourraient, par exemple, réduire l'usage de fonctionnalités comme la lecture automatique et le défilement infini pour limiter le temps de visionnage passif.

Un autre axe stratégique concerne la durabilité des terminaux. Les régulateurs encouragent des pratiques comme la promotion de la longévité des appareils, et la mise en place de labels de durabilité et de programmes de recyclage. Ces initiatives pourraient aider les constructeurs de téléviseurs et smartphones à concilier durabilité et performance, tout en capitalisant sur cette transition comme un avantage concurrentiel.
...
3 soutiens
Banques et climat : le ratio de financement à l’énergie, nouvel indicateur clé pour 2030
Le ratio de financement à l’énergie devient un indicateur central pour évaluer l'engagement des banques dans la transition énergétique. Ce ratio met en lumière deux enjeux majeurs pour limiter le réchauffement à 1,5 °C : la réduction des investissements dans les énergies fossiles et l'augmentation des financements pour les alternatives durables, principalement l’électricité. L'objectif est d'assurer que les banques alignent leurs financements sur les besoins de la transition énergétique, comme le recommande l'Agence internationale de l’énergie (AIE).

Selon les projections de l’AIE, la production mondiale d’électricité doit être entièrement décarbonée d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, d’ici 2030, les banques doivent investir six dollars dans les énergies renouvelables pour chaque dollar encore investi dans les énergies fossiles, soit un ratio de 6:1. Ce ratio est désormais utilisé par des institutions comme la Science Based Targets Initiative (SBTi) et le World Resources Institute dans leurs évaluations des institutions financières.

Les premières grandes banques commencent à intégrer cet indicateur dans leurs stratégies climatiques. Citons, par exemple, BNP Paribas, qui a publié son ratio pour 2023 et s'est fixé un objectif pour 2030, ainsi que des géants comme JPMorgan et Citi, qui se sont engagés à divulguer leur ratio "clean to fossil" d'ici 2025. Cependant, ces premiers pas sont parfois critiqués pour leur manque de rigueur méthodologique. L'intégration de ce ratio doit aller au-delà de la simple communication : il est nécessaire de fixer des objectifs clairs à moyen terme et d'élargir la portée des financements concernés à l’ensemble de la chaîne de valeur des énergies fossiles.

Le Sustainable Power Policy Tracker, un outil d'évaluation des engagements climatiques des 60 plus grandes banques mondiales, inclut désormais ce ratio dans ses critères. Cette mise à jour permet de mieux valoriser les banques ayant adopté des objectifs de financement favorisant les énergies soutenables. Toutefois, les banques sont encouragées à faire davantage, notamment en fixant des objectifs spécifiques pour accélérer la décarbonation de la production d’électricité. En 2024, seules Santander et BNP Paribas communiquent sur leur ratio de financement à l’énergie.

En parallèle, les restrictions sur les financements des centrales à charbon et à gaz sont prises en compte pour évaluer les engagements des banques. Néanmoins, aucun acteur financier n'a encore appliqué cette rigueur à ses financements pour l’électricité soutenable, une étape essentielle pour transformer l’essai et réussir la transition énergétique. Reclaim Finance exhorte les banques à adopter un ratio de financement à l’énergie de 6:1 d’ici 2030 afin d'accélérer la transition vers un système électrique décarboné.

...
3 soutiens
Le défi des crédits biodiversité pour financer la protection de la nature
La COP 16, qui s'est ouverte à Cali le 21 octobre, a abordé pour la première fois les crédits biodiversité comme instrument de financement pour la préservation de la nature. Adoptée lors de la COP 15, la cible 19 du cadre de Kunming-Montréal vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour des initiatives en faveur de la biodiversité, incluant des systèmes innovants tels que les crédits biodiversité, les obligations vertes et le paiement des services écosystémiques.

Le concept de crédits biodiversité suscite des débats. Ces crédits, censés représenter une action positive pour la biodiversité, permettent aux entreprises de contribuer financièrement à des projets environnementaux. Toutefois, l’opacité et l’hétérogénéité des approches actuelles préoccupent certains acteurs, qui réclament une meilleure définition de ces crédits. En effet, selon CDC Biodiversité, les crédits biodiversité pourraient fonctionner comme des “certificats nature” sans impliquer de mécanismes de compensation, mais en valorisant uniquement les actions positives pour l’environnement. Alain Karsenty du Cirad et Romain Julliard du Muséum national d’histoire naturelle plaident pour cette approche, qu’ils jugent plus respectueuse des écosystèmes.

La création de marchés crédibles et transparents constitue un autre défi. Plusieurs initiatives émergent pour structurer ces marchés, dont la Biodiversity Credit Alliance et l’IAPB, cette dernière soutenue par la France et le Royaume-Uni. Le rôle des régulateurs publics, en particulier en Europe, est jugé crucial pour définir des normes rigoureuses et garantir l’intégrité des transactions.

Au-delà des règles, la question de l’équité est essentielle. Les pays et communautés qui préservent la biodiversité doivent bénéficier d'un juste retour financier. Laurent Piermont, président du Printemps des terres, et Philippe Zaouati, CEO de Mirova, soulignent que l’État doit établir un cadre clair pour éviter que le marché ne décide seul des priorités de restauration. Un financement public complémentaire est aussi jugé nécessaire pour combler les lacunes que le secteur privé ne peut combler seul.

Les perspectives d’expansion du marché sont ambitieuses : selon le Forum économique mondial, la demande de crédits biodiversité pourrait atteindre 69 milliards de dollars par an d'ici 2050. Néanmoins, des obstacles demeurent, notamment pour garantir la transparence et éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone. En réponse, Alain Karsenty propose un système de “certificats nature” englobant diverses composantes de l’environnement, offrant des bénéfices directs aux populations locales et incluant des contributions au climat, à la biodiversité et à la santé des sols.

L’objectif de la COP 16 est d’établir les principes de base pour encadrer ces crédits biodiversité : mesures des résultats, équité pour les protecteurs de la nature et gouvernance des marchés. Ces premières bases pourraient créer un cadre solide pour les crédits biodiversité, là où les crédits carbone n’ont pas su atteindre cet équilibre.
...
3 soutiens
Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

...
3 soutiens
Serap innove avec la plus grande boucle locale d’autoconsommation d’électricité verte
nstallée à Gorron (Nord-Mayenne), Serap, leader mondial dans la fabrication de cuves à lait, a franchi une étape décisive en matière d’énergie verte. Grâce à son parc photovoltaïque, l’entreprise met en place la plus grande boucle locale d’autoconsommation des Pays de la Loire, permettant à ses salariés et retraités de profiter du surplus d’électricité produit.

À l’entrée du site, deux trackers solaires ajustent leurs panneaux selon la course du soleil, couvrant déjà 7 à 8 % des besoins en électricité de l’entreprise. Mais la véritable transformation est cachée derrière les ateliers : 1 300 panneaux fixes ont été installés en juillet 2023 sur une surface de 5 500 m², avec une production attendue de 650 000 kWh par an, soit la moitié des besoins du site. Le directeur financier et des ressources humaines, Arnaud Duchatelet, précise que l’installation sera pleinement opérationnelle en décembre, une fois validée par Enedis.

Cette démarche répond à plusieurs objectifs stratégiques : réduire les émissions de CO₂, limiter l’impact des variations des prix de l’énergie, mais aussi partager les bénéfices avec les salariés. Plutôt que de revendre son surplus à EDF, Serap a choisi de l’offrir aux employés et retraités habitant dans un rayon de 10 km. « C’est gagnant pour tout le monde», souligne Arnaud Duchatelet.

Les week-ends ou à la mi-journée, lorsque la production solaire dépasse les besoins du site, le surplus est injecté dans le réseau électrique existant. La boucle reste virtuelle : aucun nouveau câble n’est tiré jusqu’aux logements des bénéficiaires. Les compteurs Linky relèvent précisément la consommation des abonnés pendant ces périodes, tandis qu’Enercoop, coopérative bretonne, facture l’électricité à un prix réduit, couvrant uniquement les frais de gestion et les taxes. René Coneuf, retraité de Serap, s’en réjouit : « Je n’ai pas hésité ! Pas d’abonnement supplémentaire et une facture d’électricité réduite. »

Avec ce système innovant, Serap devient pionnière dans la région. Le projet incarne une réelle synergie entre économie circulaire et innovation énergétique, offrant des avantages concrets pour les employés tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Serap invite déjà d’autres entreprises à rejoindre cette boucle locale d’autoconsommation. Maine Ateliers, un partenaire potentiel, prévoit d’y adhérer d’ici fin 2025.

Pour assurer sa croissance et accompagner ces évolutions, Serap recrute et forme de nouveaux salariés, qui pourront également profiter de cette offre verte et avantageuse. Un modèle à suivre pour allier innovation énergétique, compétitivité et responsabilité sociale.
...
3 soutiens
Le «Kiosque pédagogique»
2 soutiens
Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


...
2 soutiens
L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
...
2 soutiens
Passer de 32 à 103 milliards par an pour financer la transition écologique d'ici 2030

L'institut I4CE préconise de tripler les dépenses publiques pour financer la transition écologique d'ici 2030 afin d'atteindre les objectifs climatiques français (réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et neutralité carbone d'ici 2050) nécessiterait un investissement public annuel de 103 milliards d'euros d'ici 2030. Cela représente plus que tripler les dépenses actuelles de 32 milliards d'euros par an.

Des leviers pour optimiser les dépenses publiques:
  • Réformer les aides: cibler les plus modestes, supprimer les subventions aux énergies fossiles, et utiliser des outils comme les Certificats d'économies d'énergie.
  • Quotas de verdissement: obliger les entreprises de location longue durée à verdir leurs flottes automobiles pour accélérer le renouvellement du parc automobile.
  • Obligation de rénovation: inciter à la rénovation énergétique des bâtiments en imposant un "abondement" lors de l'achat d'un logement non rénové, remboursable sur présentation de travaux.
Financement partagé:
L'investissement total nécessaire (public et privé) s'élève à 206 milliards d'euros par an d'ici 2030. L'État pourrait mobiliser 39 milliards d'euros d'argent public supplémentaires, soit plus que doubler les dépenses actuelles. Et le reste du financement devrait provenir du secteur privé.

Des investissements publics massifs sont nécessaires dans des secteurs clés comme la rénovation des bâtiments, le ferroviaire et le verdissement du parc automobile côté entreprise.

Pour en savoir plus : 







...
2 soutiens
Intelligence artificielle : une révolution numérique au coût écologique élevé
L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.

En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.

...
2 soutiens
Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

...
2 soutiens
Malezieux Accélère Sa Transition Écologique en Investissant dans la Décarbonation
L’entreprise d’assainissement Malezieux, basée à Woippy, fête ses 70 ans avec un tournant écologique majeur. Connue pour ses célèbres véhicules colorés visibles à Metz, Nancy et dans d'autres villes de la région, Malezieux se concentre désormais sur un projet de grande envergure : la décarbonation progressive de sa flotte de 250 véhicules. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone, tout en répondant aux enjeux environnementaux qui deviennent de plus en plus pressants.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur 10 sites dans le Grand Est. Elle s’est engagée à adapter ses véhicules lourds, notamment les camions et 4x4 utilisés dans ses opérations quotidiennes, à des énergies plus vertes. Cependant, la transition vers des camions électriques reste un défi technique. « Bien que les constructeurs comme Mercedes et Renault proposent déjà des solutions électriques pour les camions, les équipements spécifiques nécessaires à nos activités exigent encore de l’énergie thermique pour fournir la puissance et l’autonomie requises », explique Bernard Nucci, directeur général de Malezieux. L’hydrogène est une alternative prometteuse, mais son coût, quatre à cinq fois plus élevé que celui des véhicules thermiques, reste un frein à son adoption immédiate.

Si les camions doivent attendre, Malezieux a déjà lancé le processus pour électrifier ses véhicules légers. Bien que ces véhicules coûtent en moyenne 20 % de plus, l’entreprise reconnaît que cette transition est inévitable. « Nous vivons une véritable révolution technologique, et bien que la situation évolue rapidement, nous savons que c'est le sens des choses. Nous avons déjà passé nos premières commandes », souligne Laurent Barbieri, PDG du groupe Safibri, propriétaire de Malezieux.

Cette transition écologique fait partie d'une stratégie plus large, où l'entreprise se positionne comme un acteur responsable dans le secteur de l’assainissement. En plus de la décarbonation de sa flotte, Malezieux prépare également l’ouverture d’un centre de formation interne, prévu pour début 2025. Ce centre formera des collaborateurs sur des compétences techniques tout en intégrant une dimension écologique, offrant ainsi un cadre pour développer une expertise adaptée aux enjeux environnementaux actuels.

Malezieux, en alliant innovation et responsabilité écologique, montre ainsi sa détermination à s’adapter aux défis de demain, tout en maintenant son rôle de leader dans l’assainissement durable.

...
2 soutiens
Autoconsommation d’Énergie : Six Entreprises Bretonnes misent sur leur propre boucle écologique
Près de Vitré (Ille-et-Vilaine), six entreprises s’associent pour créer une boucle d’autoconsommation d’énergie, un projet innovant soutenu par l’agglomération locale. Cette initiative, qui repose sur l’installation de panneaux photovoltaïques, permettra à ces entreprises de produire leur propre électricité, répondant ainsi à une part importante de leurs besoins énergétiques tout en stabilisant les coûts.

Motivées par la volatilité des prix de l’énergie observée en 2021 et 2022, les entreprises AMI-API, Design Parquet, Geldelis, Cielectronics, Greenpower Technologie et OKWind ont décidé de prendre en main leur production énergétique. Guy Crozet, dirigeant d’AMI et API, explique que cette démarche a pour objectif de sécuriser les coûts de l’énergie et de renforcer leur indépendance énergétique.

La boucle d’autoconsommation collective permettra aux six entreprises d’utiliser l’électricité produite par des panneaux solaires installés sur deux hectares de terrain mis à disposition par Vitré communauté. L’électricité produite en surplus durant le week-end sera utilisée pour alimenter les piscines des communes voisines de La Guerche-de-Bretagne et d’Argentré-du-Plessis, renforçant ainsi l’impact écologique du projet.

Une production de 1,5 gigawattheure par an

Avec un investissement initial de 1,2 million d’euros, la production annuelle prévue est de 1,5 gigawattheure. Cela couvrira entre 25 et 30 % des besoins énergétiques des six entreprises, avec l’ambition de porter ce chiffre à 70 % à terme. Louis Maurice, PDG d’OKWind, met en avant la capacité des entreprises à mutualiser leurs efforts pour obtenir une autonomie énergétique accrue. « Nous sommes capables de mutualiser et de dépasser les problématiques de stockage », précise-t-il.

L’utilisation du réseau électrique existant pour distribuer la production est un autre point clé du projet. Selon David Richard, adjoint à la direction territoriale d’Ille-et-Vilaine d’Enedis, cette flexibilité permet d’optimiser l’usage de l’énergie produite : ce qui n’est pas consommé par une entreprise peut être utilisé par une autre.

Un modèle écologique et réplicable

Vitré communauté, co-actionnaire de la société Montigné Énergies créée pour gérer cette boucle d’autoconsommation, a joué un rôle central dans la faisabilité de ce projet. Outre la mise à disposition du foncier, l’agglomération a également investi dans la requalification de la zone industrielle du Haut-Montigné. Teddy Régnier, président de Vitré communauté, voit dans ce projet un « exemple d’écologie concrète ». Il estime que cette initiative, qui intègre la gestion de l’eau et de l’énergie, pourrait servir de modèle pour d’autres zones d’activités.

Le projet pourrait même s’étendre à d’autres entreprises de la zone industrielle, avec des possibilités de mutualisation supplémentaires dans des domaines tels que la gestion de la chaleur ou des déchets. « C’est un thème qui en appelle d’autres : chaleur, déchets, entretien, maintenance… », ajoute Guy Crozet, qui envisage de nouvelles collaborations entre voisins industriels.

La mise en service de cette boucle d’autoconsommation est prévue pour l’été 2025. Ce projet s’inscrit pleinement dans la transition énergétique, en offrant une solution durable, économique et écologique aux entreprises de la région, tout en renforçant leur résilience face aux fluctuations des prix de l’énergie.

...
2 soutiens
Rénovation des Collectivités : Les Aides Essentielles pour Booster les Projets
Les collectivités territoriales, comme les particuliers et les entreprises, peuvent bénéficier d’aides financières pour la rénovation et le développement de leurs infrastructures. Plusieurs dispositifs et plateformes sont à leur disposition pour faciliter l’accès à ces subventions, à l’image d’aides-territoires.beta.gouv.fr ou du site de France Relance, qui répertorient les aides disponibles par thématique ou territoire. Pour les zones rurales, le Rural Toolkit offre des solutions de financement de l’Union Européenne.

Parmi les aides les plus significatives figure le Fonds vert, mis en place en 2023 pour soutenir la transition écologique des collectivités. Doté de 2 milliards d’euros, ce fonds permet aux projets écologiques d’être financés à travers une sélection par les préfets. Les demandes se font sur la plateforme Aides et Territoires.

Le programme Action Cœur de Ville accompagne les collectivités dans le développement urbain. Des subventions sont accessibles via des organismes comme l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Les collectivités doivent consulter la DRIEAT ou les DREAL pour connaître les appels à projets.

Le programme ACTEE (Action des Collectivités Territoriales pour l’Efficacité Énergétique) finance des outils de décision pour la rénovation énergétique des bâtiments publics. Depuis 2022, un nouveau programme, ACTEE+, soutient encore davantage ces initiatives.

Les dotations DETR et DSIL visent spécifiquement les territoires ruraux, facilitant leur développement. Ces subventions sont attribuées selon des critères définis dans le Code général des collectivités territoriales, et les dates de candidature sont publiées sur les sites des préfectures.

Enfin, les CAF soutiennent les collectivités pour les projets liés à la petite enfance, la jeunesse et l’accompagnement social, et publient régulièrement des appels à projets sur leurs sites internet.

...
2 soutiens
Accélérateur Eau : Un Programme de Soutien pour Booster les PME du Secteur de l'Eau
Le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec la filière française de l’eau, lance la troisième édition de l’Accélérateur Eau, un programme destiné à accompagner la croissance des PME du secteur. Ce dispositif gratuit, d’une durée de 18 mois, propose un soutien complet aux entreprises volontaires pour les aider à se structurer et à se développer, tout en favorisant la création d’un réseau d’entrepreneurs dans le secteur de l’eau.

Les PME participantes bénéficieront de six journées de formation dispensées par une école de commerce, axées sur les grands aspects de la gestion d’entreprise. En plus de cela, quatre journées seront consacrées aux enjeux spécifiques à la filière de l’eau, et un parcours personnalisé d’e-learning sera disponible via la plateforme Bpifrance Université.

15 PME seront sélectionnées pour participer à ce programme. Les critères de sélection incluent un effectif d’au moins 10 salariés, un chiffre d’affaires minimum de 2 millions d’euros, et une création d’entreprise remontant à plus de trois ans.

Les candidatures pour rejoindre cette troisième promotion sont ouvertes jusqu’au 22 octobre, avec les dossiers à déposer sur la plateforme de Bpifrance. Ce programme représente une opportunité unique pour les PME du secteur de l’eau de dynamiser leur activité et de relever les défis de demain.

...
2 soutiens
Tikoantik : Révolutionner la Seconde Main pour les Professionnels de la Petite Enfance
Fondée en 2021 par Séverine Inkerman et un groupe de parents, Tikoantik est une entreprise innovante basée à Lorient (Morbihan) qui propose du matériel de puériculture de seconde main reconditionné à destination des professionnels de la petite enfance. Avec pour mission de réduire l’impact écologique de ce secteur et de promouvoir l’achat responsable, Tikoantik se distingue par son engagement pour l’environnement et l’économie locale. En avril 2024, l’entreprise a été récompensée par le deuxième prix du concours de start-up organisé par Cap 56.

Chaque année, 16 millions d’articles de puériculture sont vendus en France, principalement fabriqués en Asie, générant un impact écologique considérable. Tikoantik ambitionne de changer cette dynamique en collectant du matériel déjà utilisé, le nettoyant et le reconditionnant pour le vendre à des crèches, assistantes maternelles et autres professionnels, avec des prix réduits de 30 à 70 % par rapport au neuf. Ce modèle permet également de créer des emplois locaux, notamment en collaboration avec des personnes en situation de handicap et d’insertion professionnelle.

Pour se fournir, Tikoantik collabore avec des recycleries et des ressourceries en Bretagne, qui leur fournissent du matériel invendu ou inutilisable dans leur propre circuit. À partir de 2024, l’entreprise élargit son champ d’action en ouvrant la collecte aux particuliers, avec un objectif ambitieux de collecter 30 tonnes de matériel cette année.

Tikoantik s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et est labellisée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Elle se distingue par un processus rigoureux de reconditionnement en circuit court, permettant de proposer des produits de qualité aux professionnels de la petite enfance. Les articles comme des poussettes, chaises hautes ou lits parapluie sont remis en état avec un soin particulier.

L’entreprise connaît une nouvelle phase d’expansion grâce à une fusion avec la coopérative Chouette Coop, qui permettra de renforcer les aspects logistiques et de collecte. Avec quatre camions et 200 points de collecte, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons pour l’entreprise. Ce projet de fusion marque une étape clé dans la croissance de Tikoantik, qui continue d’œuvrer pour une consommation plus responsable et solidaire dans le secteur de la puériculture.

En combinant impact écologique, économie circulaire et soutien aux personnes en insertion, Tikoantik prouve qu’il est possible de concilier engagement environnemental et dynamisme économique, tout en répondant aux besoins des professionnels de la petite enfance.

...
2 soutiens
Transition énergétique : Decathlon Polska opte pour l’énergie solaire dans son parc de magasin
Decathlon Polska, dans le cadre de son engagement environnemental, s'associe à GreenYellow Polska pour équiper 14 de ses magasins en installations photovoltaïques, d'une capacité totale de 3 MWc. Ce partenariat repose sur un modèle innovant appelé Photovoltaics-as-a-Service (PVaaS), permettant à Decathlon de passer à l'énergie solaire sans mobiliser de capital. GreenYellow prend en charge l'intégralité du financement et de la gestion des systèmes solaires pendant 15 ans. Ces installations, réparties dans des villes comme Varsovie, Gliwice et Białystok, incluent des ombrières photovoltaïques sur les parkings, produisant environ 3 GWh d'énergie par an.

Grâce à cette solution, Decathlon Polska pourra réduire son impact environnemental en diminuant ses émissions de CO2 de plus de 2 000 tonnes par an, tout en réalisant des économies durables et en renforçant son indépendance énergétique. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire l'empreinte carbone de l'entreprise. En effet, près de la moitié de la flotte de véhicules de Decathlon Polska est désormais électrique ou hybride, et l'entreprise encourage ses employés à adopter des modes de transport durables via des subventions.

En plus de la transition énergétique, Decathlon Polska met en place des services circulaires pour ses clients, comme la vente d’équipements de seconde main, la location d’articles de sport et le rachat d'équipements usagés que l'on connait déjà en France. Ces actions s’inscrivent dans une démarche de prolongation de durée de vie et de réduction des déchets.
Ce projet solaire en Pologne démontre comment Decathlon parvient à allier écologie et rentabilité, tout en ouvrant la voie à d'autres entreprises souhaitant adopter des solutions énergétiques durables et accessibles.
...
2 soutiens
Fairphone : Vers un smartphone éthique et durable pour tous
Lancé en 2013, Fairphone a défié l’industrie des smartphones avec une vision durable et éthique, proposant un modèle de téléphone réparable et respectueux de l’environnement. Son dernier modèle, le Fairphone 5, affiche des avancées notables en termes de durabilité, avec un score de 9,3/10 sur l’Indice de Réparabilité français et 10/10 par iFixit. Cependant, avec 100 000 exemplaires vendus en 2023, l’entreprise est encore loin des géants comme Apple et Samsung, malgré un impact croissant sur l’industrie.

Raymond Van Eck, PDG de Fairphone, explique que la société a dû repenser chaque aspect de la production pour répondre à ses standards, en développant un design modulable et en assurant une chaîne d’approvisionnement éthique, notamment pour des matériaux comme le cobalt et le lithium. Fairphone est l’un des premiers à s’engager pour des conditions de travail responsables dans ses chaînes d’approvisionnement, ayant cofondé la “Fair Cobalt Alliance” pour lutter contre le travail des enfants en Afrique de l’Ouest.

Néanmoins, des défis demeurent, notamment sur le plan économique. Les coûts de production élevés dus à une faible économie d’échelle rendent difficile la concurrence avec des produits grand public abordables. En 2023, Fairphone a enregistré un résultat négatif, soulignant l’urgence de croître pour soutenir sa mission. La marque espère attirer davantage d’entreprises sensibles à la responsabilité sociale (RSE) pour augmenter ses ventes et réduire les coûts.

Fairphone influence également ses concurrents. Ses initiatives, telles que les mises à jour logicielles prolongées, ont inspiré Google à offrir 8 ans de mises à jour sur ses modèles. En parallèle, l’entreprise milite activement en faveur de normes plus strictes, aux côtés d’associations comme Halte à l’Obsolescence Programmée, afin de renforcer les exigences européennes sur la réparabilité et l’éthique des appareils numériques.

Malgré des progrès notables, Fairphone reconnaît des limites, notamment en matière de traçabilité et d’utilisation de matériaux recyclés, qui représentent environ 46 % des composants du Fairphone 5. Pour combler ces lacunes, la société appelle à des régulations plus strictes et vise une transparence accrue sur sa chaîne d’approvisionnement. Avec un financement récent de 50 millions d’euros, Fairphone entend accélérer sa croissance, tout en maintenant ses normes environnementales et sociales.

...
2 soutiens
Vers une cosmétique circulaire : Yves Rocher lance un projet de consigne dans ses magasins pilotes
On connaissait la consigne du verre ou celle du plastique qui se relance fortement en France, mais on ne connaissait pas Yves Rocher sur ce créneau. C'est désormais chose faite.
Yves Rocher, marque engagée dans la cosmétique durable, a lancé un projet pilote de consigne dans trois de ses boutiques à Paris et Rennes. Ce projet, qui s'inscrit dans le programme « Act Beautiful » de la marque, vise à encourager les clientes à rapporter leurs pots vides, en leur offrant une carte cadeau d'un euro par retour. En sélectionnant les soins visage, une catégorie où l’utilisation de verre est importante, Yves Rocher cherche à évaluer la réception de cette initiative par un échantillon représentatif de sa clientèle. Alexandra Ferré, directrice Impact et RSE de la marque, précise que ce choix stratégique est motivé par des facteurs logistiques et de fidélité, Rennes étant un marché historique pour Yves Rocher.

La réponse des clientes a été encourageante dès le lancement, avec une cinquantaine de pots retournés en un mois. Ce chiffre dépasse les attentes, témoignant de l’adhésion rapide des consommatrices. Pour renforcer cette habitude, la marque met en place des rappels par email et SMS. Les retours des clientes, même celles n’ayant pas encore participé, sont positifs, certaines ayant exprimé leur intention de rapporter leurs pots lors de leur prochain passage en boutique.

La logistique, toutefois, représente un défi de taille. Les pots vides sont envoyés à un prestataire pour un nettoyage microbiologique strict, avant d'être renvoyés au site de production en Bretagne. Ce processus de consigne est environ trois fois plus coûteux que le modèle économique linéaire. Malgré le surcoût, Yves Rocher considère cet effort essentiel pour une économie circulaire viable, cherchant des financements auprès d’éco-organismes et des économies d’échelle.

Le projet se fixe un objectif de 10 % de taux de retour d'ici juin 2025 (ce qui nous parait très ambitieux). Atteindre ce seuil confirmerait la pertinence écologique et économique de l'initiative et permettrait son extension à l’échelle nationale. En revanche, un faible taux de retour remettrait en question la viabilité de l’opération. Si le projet s’avère concluant, Yves Rocher envisage de l’étendre à d'autres magasins et de transformer durablement les pratiques de ses clientes. Cette démarche de consigne témoigne de l’ambition de la marque de limiter le plastique à usage unique et de promouvoir la durabilité dans le secteur de la beauté, tout en accompagnant ses clientes vers des choix de consommation plus responsables.

Alors effet "purement marketing" pour ne pas perdre des parts de marché par rapport au digital ou effet réellement durable ?
De toute manière, cela reste une belle action pour notre planète !

...
2 soutiens
Plastiques intelligents et solutions durables : l’innovation écossaise en action
Les universités écossaises jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution plastique et le développement durable, en proposant des solutions novatrices à des enjeux environnementaux pressants. Lors des Converge Awards, qui célèbrent l’innovation académique, plusieurs start-ups ont été récompensées pour leurs projets prometteurs.

EVA Biosystems : un plastique intelligent et biodégradable
Issue de l’Université d’Édimbourg, EVA Biosystems a conçu un plastique capable de s’autodégrader en milieu océanique sans produire de microplastiques. Ce plastique « intelligent » repose sur l’ajout de bactéries spécifiques qui, en présence d’eau de mer, activent des enzymes pour décomposer le matériau de manière non polluante. Le fondateur, Dr Alexander Speakman, souligne que cette technologie, en rendant les plastiques conventionnels biodégradables, offre une alternative abordable à la majorité des plastiques actuels. Ce projet, récompensé aux Converge Awards, pourrait transformer la gestion mondiale des déchets plastiques.

Technologies durables émergentes
D’autres innovations écossaises se distinguent également. SEASAT, une start-up de l’Université d’Édimbourg, a développé un système utilisant des images satellitaires et l’apprentissage automatique pour surveiller les eaux côtières. Cette solution permet aux fermes piscicoles d’anticiper et de réagir aux menaces environnementales, améliorant ainsi leur durabilité. SolarSub, également issue de l’Université d’Édimbourg, propose un système de refroidissement pour les panneaux solaires flottants, résolvant le problème de surchauffe et augmentant leur efficacité énergétique.

Alternatives durables et responsables
L’Université Queen Margaret contribue aussi à l’innovation durable avec PalmAlt, un substitut à l’huile de palme pour les produits de boulangerie. Cette solution non seulement améliore la durabilité des produits, mais offre également des avantages nutritionnels.

Un potentiel mondial
Selon Adam Kosterka, directeur exécutif de Converge, ces projets démontrent l’impact global des universités écossaises. Kate Forbes, vice-première ministre, a souligné l’importance de transformer la recherche académique en technologies innovantes pour soutenir la stratégie nationale d’innovation de l’Écosse et stimuler sa croissance économique.

...
2 soutiens
Sobriété et écoconception : des clés pour un audiovisuel durable
L’audiovisuel, bien qu’il ne représente actuellement que 0,9 % de l’empreinte carbone française, pourrait voir ses émissions augmenter de 30 % d’ici 2030 en l’absence de mesures correctives. C’est la conclusion alarmante d’une étude commandée par l’Arcom et l’Arcep, en partenariat avec l’ADEME. Alors que le secteur continue de croître avec une multiplication des écrans et des usages connectés, la nécessité d’adopter des stratégies alliant écoconception et sobriété devient cruciale.

Les terminaux, principaux responsables
Selon l’étude, les terminaux – téléviseurs, smartphones, tablettes – génèrent 72 à 90 % de l’impact carbone des usages audiovisuels, principalement lors de leur fabrication. Parmi eux, les téléviseurs linéaires se démarquent comme les plus polluants, représentant 52 % de l’empreinte carbone du secteur, en raison de leur prévalence et de la grande taille de leurs écrans. Les réseaux (9 à 26 %) et les centres de données (1 à 3 %) complètent le tableau des contributions à l’empreinte carbone. À titre de comparaison, la radio hertzienne représente 19 % des usages audiovisuels mais seulement 13 % de l’empreinte carbone.

Un besoin urgent de sobriété et d’écoconception
Pour limiter cette hausse, les experts recommandent des mesures d’écoconception, telles que l’allongement de la durée de vie des terminaux et la réduction de leur consommation énergétique. Cependant, ces initiatives seules ne suffisent pas. La sobriété est également essentielle pour contrer l’effet rebond, causé par l’augmentation des usages, notamment avec la généralisation de la 5G. Les mesures de sobriété incluent la limitation des résolutions vidéo et audio, l’utilisation du Wifi au lieu de la 4G, et la réduction des usages intensifs comme le streaming.

Un effort collectif nécessaire
La combinaison de l’écoconception et de la sobriété pourrait réduire d’un tiers l’empreinte carbone de l’audiovisuel d’ici 2030. Cependant, cette transformation exige un effort concerté des fabricants, des fournisseurs et des utilisateurs. Le président de l’Arcom, Roch Olivier Maistre, a appelé à une mobilisation active et collaborative pour adopter de meilleures pratiques et intégrer la durabilité dans les comportements et les produits.

Passer de l’analyse à l’action
L’étude offre pour la première fois une analyse complète de l’impact environnemental de l’audiovisuel en France. Elle met en lumière l’urgence d’agir pour éviter que le secteur ne devienne une source significative de pollution carbone. Selon l’Arcom, il est désormais temps de passer de la réflexion à l’action pour concilier développement audiovisuel et responsabilité environnementale.

Est-ce que le grand public est prêt à faire les efforts ? Dans l'esprit certainement, dans la réalité beaucoup moins. 

...
2 soutiens
Décarbonation industrielle : 2025, l'année charnière pour les grands projets écologiques
Un an après la signature des contrats de transition écologique entre l’État et les 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2, des avancées notables sont observées, mais les projets structurants majeurs tardent à se concrétiser. Ces contrats, non contraignants, visent une réduction de 45 % des émissions d'ici 2030 (par rapport à 2015) et la neutralité carbone en 2050. Ces sites représentent 12 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cependant, Exxon Mobil reste le seul à ne pas s’être engagé, tout en annonçant la fermeture de son activité pétrochimique à Port-Jérôme en 2025.

Avancées concrètes et projets en cours :
De nombreux industriels, comme Roquette et Novacarb, ont mis en œuvre des projets ambitieux. Roquette investit dans une centrale biomasse et des procédés innovants pour réduire ses émissions de deux tiers d’ici 2030. De son côté, Novacarb prévoit une réduction de 40 % dès 2025 grâce à l'abandon du charbon. Dans les métaux, ArcelorMittal et Aluminium Dunkerque ont augmenté l’incorporation de métaux recyclés, tandis que les cimentiers, comme Eqiom et Heidelberg, développent des technologies pour réduire leurs émissions. Ces efforts montrent une dynamique positive, mais les défis demeurent.

Projets structurants en suspens :
Les investissements pour des projets majeurs, comme la capture et le stockage de CO2, sont encore au stade d’étude. Par exemple, le cimentier Heidelberg envisage des technologies nécessitant des centaines de millions d’euros et un fort soutien public. Ce retard est aggravé par des incertitudes politiques et administratives, malgré la publication en juillet 2024 d’une stratégie nationale sur la capture et le stockage du CO2.

Financements et obstacles technologiques :
Le financement public est un point crucial. Les contrats carbone pour différence (CCfD), attendus pour début 2025, pourraient garantir un prix minimum de la tonne de carbone et inciter les industriels à investir. Cependant, les industriels réclament davantage de subventions pour compenser les coûts élevés des technologies vertes. Les projets sont aussi freinés par le prix de l’électricité, jugé peu compétitif, et par la faible maturité de certaines technologies, comme l’utilisation d’hydrogène bas carbone.

Un marché vert à développer :
Les industriels explorent la possibilité de vendre des produits plus chers mais respectueux de l’environnement. Par exemple, Lhoist envisage un marché pour la « chaux verte », tandis que Heidelberg propose des mécanismes de valorisation pour le ciment vert. Cependant, des incitations réglementaires et des partenariats solides seront nécessaires pour accélérer ce marché émergent.

Perspectives pour 2025 :
L'année 2025 est identifiée comme un tournant. Les décisions d’investissement attendues pour cette année pourraient définir la trajectoire de la décarbonation industrielle. En parallèle, la réduction progressive des quotas carbone gratuits, qui disparaîtront en 2034, poussera les industriels à agir rapidement. En Europe, d'autres pays progressent déjà, exerçant une pression compétitive sur la France.

Malgré les incertitudes, certains industriels, comme Syensqo, anticipent des résultats ambitieux, dépassant les objectifs fixés initialement. Cependant, la réussite des projets dépendra de la coordination entre l'État, les industriels et les partenaires locaux. La transition écologique de l’industrie française est en marche, mais l'heure de vérité approche.

...
2 soutiens
Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
...
1 soutien
[WEBINAIRE] Le mardi 22 octobre à 14h : Bilan Carbone, ce qui va changer avec la nouvelle méthode
Que vous soyez un praticien occasionnel ou un expert, nous vous recommandons fortement de suivre ce webinaire technique.
L'objectif principal de
https://abc-transitionbascarbone.fr/ : plonger au cœur de la méthode pour la décortiquer avec vous. Nous présenterons les évolutions majeures et les changements concrets pour votre pratique. 

L'association abordera
également les grandes étapes qui suivront cette publication, notamment sa mise en application en 2025 et comment vous mettre à jour gratuitement en tant que formé·e V8.
...
1 soutien
Afin de financer le projet ActinLink,
les fonctionnalités avancées
et modules de communication
du portail entreprise
ne sont accessibles que sur abonnement.

Pour plus d'information, merci de nous contacter.
Voici la liste des actions mises en place chez .
Vous pouvez participer à chaque action en cliquant dessus, ou proposer une idée dans la boîte à idées
Afin de financer le projet ActinLink,
les fonctionnalités avancées
et modules de communication
du portail entreprise
ne sont accessibles que sur abonnement.

Pour plus d'information, merci de nous contacter.
Afin de financer le projet ActinLink,
les fonctionnalités avancées
et modules de communication
du portail entreprise
ne sont accessibles que sur abonnement.

Pour plus d'information, merci de nous contacter.

Parrainer

ou
Votre lien de parrainage est : https://actinlink.org/?parrain=0

Invitation