Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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3033 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
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368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
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134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
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124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
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16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

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12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
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11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
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10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

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10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
Palette fabriquée à base d'algues
Grande nouvelle pour le monde de l'emballage tertiaire! ?

Après deux ans de travail intense de nos équipes pour développer un matériau répondant aux enjeux de l'écoconception des emballages réutilisables et aux besoins complexes de la supply chain
ALGOPACK FRANCE est fiers de vous présenter la première palette fabriquée à base d'algues : l'ALGOPAL®

Cette palette, unique au monde, a été développée, testée et approuvée au sein des plateformes et entrepôts Lyreco France avec le précieux support de Shapers'​

100% fabriquée en France ??

? Matériau biosourcé résistant et recyclable transformé en France à base de matière recyclée et d'algues invasives

? Palette injectée en Loire Atlantique

Vous pouvez retrouver toute la gamme des palettes Exportpal ALGOPAL chez Bac-LandPack / Q-PALL FRANCE
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25 soutiens
Cartes de visite 100% numériques avec Glibl
Le papier a un vrai impact sur l'environnement.
L'industrie du papier fait partie des industrie les plus polluantes au monde.
Elle pollue l'eau, les sols et l'air avec de nombreux produits chimiques et des déchets très nombreux.

La carte de visite papier, c'est plus de 500 millions de cartes distribuées chaque année en France.
Encore plus de cartes sont imprimées et jamais utilisées à cause d'erreurs d'impression, d'informations changeantes...

500 millions de cartes de visite, c'est plus d'1 milliards de litres d'eau potable consommés (40 piscines olympique), des milliers de tonnes de produits chimiques et des Giga watt d'énergie consommées.

Glibl a donc créé la solution de cartes de visite 100% digitales, connectées et dynamique la plus avancée.
Une vraie carte de visite qui conserve son format pour un vrai impact dans la communication.
Des informations qui se mettent à jour automatiquement, même chez une personne qui a déjà récupérée la carte de visite.
Une vraie connectivité avec tous les outils de communication (site internet, réseaux sociaux, documents, etc).

Le numérique à également un impact non négligeable mais chez Glibl, nous avons développé la solution pour réduire un maximum son impact.
Nous assurons aujourd'hui une réduction de 50 à 70 % de l'impact de la carte de visite par rapport à son équivalent papier.

Glibl répond aussi à d'autres problématiques des entreprises comme la gestion RH, l'efficacité commerciale, la stratégie de communication, etc.

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16 soutiens
Utiliser des pneus reconditionnés
Produire des pneus neufs en 2023 est une aberration écologique.

Pourquoi ? Si je simplifie, un pneumatique est constitué de 2 morceaux distincts : une carcasse et une bande de roulement.

Quand on dit qu’un pneu est "usé", en réalité, seule la bande de roulement est réellement usée. Le reste est souvent intact.

Pour éviter de jeter bêtement tous nos pneus,
Jean-Baptiste PIERET a repris BLACK STAR , cette magnifique entreprise qui reconditionne des pneus pour leur donner une 2eme, 3eme.... 10eme vie ! Découvrez en photo le pneu LEONARD !

? Sur le volet environnemental, ce pneu nécessite 5 fois moins de matière qu’un pneu neuf et émet 63% d’émissions de Co2 en moins pour être produit.

? La qualité est également au rendez-vous : ce pneu est aussi performant et dure aussi longtemps qu'un pneu neuf premium. Oui car c’est justement la bande de roulement qui fait la qualité d’un pneu !

Cette magnifique histoire ne s’arrête pas là : pour produire Léonard, l’entreprise a décidé de reprendre l’usine Bridgestone qui avait fermé à Béthunes un an plus tôt !

https://black-star.fr
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14 soutiens
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français
Première mondiale française : une batterie au sodium arrive la semaine prochaine dans les foyers français.
Super nouvelle pour l’écologie et notre pays !

Les batteries actuelles au lithium ont 3 grands faiblesses :
-le lithium risque d’être en tension dans les années à venir
-la production des batteries émet pas mal de CO2 (une voiture électrique émet tout de même moins qu’une thermique)
-la technologie est fortement maîtrisée par la Chine.

Comment décarboner sans tomber d’une dépendance (pétrolière) à une autre (Chine) ?

Le CNRS travaille dans l’ombre depuis 10 ans
https://lnkd.in/eAmE784T
Ca y est, le produit arrive dans les mains du grand public.
Et le résultat est absolument génial.

Cette nouvelle batterie utilise du sodium (4ème élément chimique le plus abondant sur terre)
Par rapport aux batteries lithium (LFP)
-Son empreinte carbone à la fabrication est potentiellement 3 fois plus faible
-La batterie est très peu inflammable
-Sa vitesse de recharge est excellente
-Elle fonctionne mieux à basse température
-Sa durée de vie est excellente
-A terme, elle devrait coûter moins cher
-Elle est conçue en France
-Elle est fabriquée en France
-Elle est disponible la semaine prochaine chez Leroy Merlin.

Trop beau pour être vraie ?
Cette batterie est une excellente nouvelle, bravo au CNRS et aux développeurs de cette batterie !

Prenons néanmoins un peu de recul.
1/ le point faible des batteries au sodium est leur densité énergétique plus faible que le lithium. Mais elle est déjà suffisante pour répondre aux besoins :
-des batteries de stockage,
-des 2 roues électriques (VAE, scooters)
-des petits véhicules électriques.
Cette batterie est déjà suffisante pour rendre bas-carbone des centaines de millions de véhicules et elle va continuer à s’améliorer !

2/ Si c’est une vraie première mondiale française, la Chine n’est pas en reste.
CATL, le première producteur de batterie a aussi annoncé sa batterie au sodium
La production de masse devrait commencer à la fin de l’année
Côté Français on parle d’1GWh de production post 2025, la Chine devrait en avoir 164 GWh en 2026.
Il faut accélérer et très vite pour continuer à exister.

En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées !

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4 soutiens
Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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3 soutiens
La région parisienne toujours aussi polluée
En Île-de-France, presque 10% des habitants sont soumis à des dépassements de pollutions sonores et atmosphériques des valeurs limites données par l'OMS.
En l'état actuel de la situation francilienne, 487 des 1 276 communes de la région souffrent à la fois d'une qualité de l'air et d'un
environnement sonore dégradés.
À l'inverse, 316 communes sont « relativement épargnée » et demeurent à des « concentrations de polluants de l'air et des niveaux de bruits proches des seuils recommandés par l'OMS ».

D'autres capitales mondiales sont dans le même cas.



https://www.actu-environnement.com/ae/news/bruit-pollution-air-carte-paris-44127.php4
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3 soutiens
Usine de recyclage normande: 200 000 tonnes de déchets à recycler
L’entreprise américaine Eastman (14 000 collaborateurs dans le monde, 10,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires), basée à Kingsport dans le Tennessee, annonce avoir passé un accord à long terme avec le spécialiste du recyclage de bouteilles en PET Nord Pal Plast, filiale de la Société Dentis. Grâce à ses sites de recyclage mécanique en France, à Lesquin (Nord), en Espagne et en Italie, Dentis fournira à Eastman 30 000 tonnes métriques par an de déchets en PET post-consommation rejetés. Ces matériaux, pour lesquels il n’existe actuellement aucune solution circulaire, seront recyclés sur le site de recyclage moléculaire d’Eastman à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. "Avec plus de 70 % des matières premières sécurisées pour notre future usine de recyclage en Normandie, y compris les matériaux généralement rejetés par les recycleurs mécaniques, cet accord représente un élément important de la disponibilité de nos matières premières et renforce notre engagement envers des solutions durables" a déclaré, dans un communiqué, Brad Lich, vice-président exécutif et directeur commercial chez Eastman. L’usine de recyclage moléculaire d’Eastman, qui s’implantera en Normandie, deviendra la plus grande usine de recyclage moléculaire de matière-à-matière au monde. À pleine capacité, l’installation pourra recycler chaque année plus de 200 000 tonnes de déchets de polyester difficiles à recycler.

Source : https://www.lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
Tereos investi 400M€ pour décarboner ses sites dans les hauts-de-france
Le groupe sucrier Tereos compte une amidonnerie à Nesle (Somme) et six sucreries dans le Pas-de-Calais, l’Oise et l’Aisne. Des usines qui sont parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre de l’industrie agroalimentaire. Les sites d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne) et de Nesle figurent d’ailleurs dans la liste des 50 sites les plus polluants de la région.

Premier axe : réduire la consommation d’énergie

Le groupe coopératif sucrier a donc lancé un plan de décarbonation jusqu’à 2033. Sur les 800 millions d’euros qui seront investis en Europe, "40 à 50 % vont être utilisés pour les sites des Hauts-de-France", indique Jean-Yves Delamare, directeur Technologies, Ingénierie et Procédés chez Tereos. Selon les sites, l’investissement "passe du simple au triple, difficile à ce stade de donner des chiffres précis par usine".

Le premier axe de Tereos consiste à réduire la consommation d’énergie. "L’objectif est de réutiliser la chaleur fatale, avec l’installation d’échangeurs de récupération d’eau chaude, de nouveaux évaporateurs par exemple. La technologie existe déjà, c’est un gros avantage". Pour le site de Lillers (Pas-de-Calais), l’atelier de séchage des pulpes de betteraves, qui fonctionne au charbon, sera arrêté. "Nous conserverons uniquement la commercialisation de ces pulpes en l’état, pour les agriculteurs", précise Jean-Yves Delamare.

Électrification d’une partie du process

Cinq sucreries sur six utilisent des chaufferies au gaz pour produire la vapeur nécessaire au processus de production, "d’où la volonté dans le deuxième axe, d’électrifier. La part d’électricité dans les process va doubler et viendra accompagner une baisse de 65 % de la consommation de gaz". Une électrification qui nécessitera des travaux de raccordement du gestionnaire de réseau qui prendront selon la complexité, entre "quelques mois à quelques années".

18 millions d’euros pour une chaudière biomasse sur le site d’Attin

Pour le site d’Attin (Pas-de-Calais), qui utilise encore l’énergie charbon, une première tranche de travaux de 18 millions d’euros est prévue, pour installer une chaudière type biomasse.

Le groupe a déposé plusieurs demandes de subventions, notamment auprès de l’Ademe. "Ces types de dispositifs sont aujourd’hui compétitifs, mais il faut à la fois répondre aux critères et être meilleur que les autres. Nous déposons donc les demandes et nous verrons si elles aboutissent", admet le directeur.


Source : lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
Une première usine de reconditionnement d’électroménager dans les Ardennes
Cinquième ville des Ardennes, nichée au cœur de la vallée de la Meuse, la  ville de Revin (5 800 habitants) abrite "Électro-Sphère", un site de reconditionnement qui vise à favoriser et à développer l’économie circulaire, et à revitaliser par ce biais l’emploi local. 

Pour mieux se développer, Electro-Sphère s’est associée à Reconomia, une start up du Groupe United.B lancée en 2021 et justement consacrée à la circularité du secteur électroménager. «Avec vingt-cinq collaborateurs et un réseau de 150 artisans, l’entreprise a lancé un modèle unique permettant de tripler les objectifs de reconditionnement des déchets électroniques et électroménagers fixés par la loi.», explique la start-up qui s’appuie sur deux axes principaux: un réseau local de reconditionnement, et l’usage des dernières technologies pour optimiser le réemploi. 

Actuellement seulement 1% des gros produits  électroménagers sont aujourd’hui reconditionnés (contre 10% du côté des smartphones). Concrètement, Reconomia permet à Électro-Sphère d’avoir accès à une large gamme de produits hors d’usage afin de leur offrir une seconde vie. Charge à elle, ensuite, de les revendre à petits prix dans sa boutique de Revin et dans ses magasins partenaires (à savoir les enseignes Électro Dépôt de la région ardennaise, et bientôt chez Boulanger qui font partie du Groupe United B). Ceci, après une remise en état qui s’appuie -entre autres- sur le savoir-faire des anciens professionnels de l’usine Electrolux qui ont désormais rejoint l’usine. De son côté, afin de limiter autant que possible son impact carbone, Reconomia se repose sur un réseau de reconditionneurs locaux et veille à les accompagner dans leur croissance. 

Pour l’heure, entre 150 et 200 produits sortent chaque mois de l’usine Electro-sphère de Revin, quand le reconditionneur se donne un objectif 500 à la fin de 2025. Le potentiel est énorme et le chemin sera encore long pour arriver aux 10% de déconditionnés comme sur les mobiles.




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3 soutiens
Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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3 soutiens
les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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3 soutiens
Le retour de la consigne : un test prometteur pour un futur durable
Un excellent podcast du retail avec Hugues Pelletier, CEO de PETREL sur le sujet de la consigne.
https://smartlink.ausha.co/le-podcast-du-retail/104-hugues-pelletier-petrel-la-consigne-pour-reemploi-revient-grace-a-la-cooperation-enseignes-industriels-et

PETREL, en partenariat avec des enseignes telles que Système U et Leclerc, et des industriels comme Coca-Cola, Perrier, Vittel, Eckes Granini et Meteor, relance la consigne pour réemploi en fédérant un consortium ambitieux. Ce test de grande envergure pourrait bien annoncer un déploiement national de la consigne.

Quatre thématiques clés sont explorées dans ce projet :

  1. L’offre : Verre et PET consigné, avec l’arrivée d’emballages standards mi-2024, couvrant boissons gazeuses, eaux et bières.
  2. L’expérience client : Transport, usage à domicile, merchandising attractif, et des prix compétitifs par rapport aux produits conventionnels.
  3. Les opérations circulaires : Une logistique optimisée couvrant production, retour, tri, lavage et réemploi, en s’appuyant sur les infrastructures existantes, pour des volumes variés, en zones urbaines et périurbaines.
  4. La data : Suivi des flux, traçabilité et analyse des données, pour un système transparent et efficient.
Bien que 92 % des Français soient favorables à la consigne, le défi reste le modèle économique. Citeo investira 100 millions d’euros en 2024 pour soutenir cette initiative. Selon l’Ademe, une bouteille en verre réemployée peut économiser jusqu’à 51 % d’eau, 76 % de CO2 et 79 % d’énergie, et être réutilisée jusqu’à 25 fois. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini, offrant une alternative écologique prometteuse.

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3 soutiens
Hauts-de-France : Les Énergies Renouvelables Dépassent les 30 % en 2023
Le bilan électrique 2023 des Hauts-de-France, publié par RTE le 15 juillet 2024, révèle une nette progression dans la production d’électricité décarbonée, notamment grâce aux énergies renouvelables. Pour la première fois, la production d’énergies renouvelables a dépassé 30 % dans la région, atteignant 30,2 %, tandis que le nucléaire continue de représenter 54,8 % du mix énergétique régional.

Cette croissance est portée par une augmentation de 8 % du parc de production renouvelable, grâce au développement de l’éolien terrestre (+32,2 %) et du solaire (+15,2 %). Le parc éolien représente désormais 41,3 % des capacités de production installées dans la région, qui a vu son parc de production renouvelable croître de 40 % depuis 2019.

En parallèle, la consommation d’électricité dans les Hauts-de-France continue de baisser, enregistrant une diminution de 2,3 % par rapport à 2022, une tendance similaire à la baisse nationale de 3,2 %. Les secteurs industriels de la région, notamment la sidérurgie et les industries agroalimentaires, ont également vu leur consommation diminuer respectivement de 6,6 % et 10,5 %.

La région Hauts-de-France demeure la troisième région la plus consommatrice d’électricité en France, mais aussi la plus grande consommatrice industrielle, avec 21,5 % de la consommation industrielle nationale.

RTE prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros d’ici 2028 pour accompagner la transition énergétique régionale, en soutenant des projets tels que les gigafactories de batteries et les sites de production d’hydrogène vert. Cet investissement permettra la création de 50 emplois en CDI et 30 alternances en 2024, renforçant ainsi l’économie locale. En 2023, RTE a collaboré avec 450 PME locales, investissant 35 millions d’euros pour soutenir l’économie régionale.

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3 soutiens
Brest et Eolink : un projet d’Éolienne Flottante pour la transition énergétique en 2025
La ville de Brest devient un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables grâce au projet d’éolienne flottante mené par Eolink, une entreprise locale. Ce projet d’envergure, soutenu par une dizaine d’entreprises partenaires, vise à développer une éolienne flottante au large du Croisic, en contribuant à la transition énergétique et à la réindustrialisation de la région.

Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans la conception d’éoliennes flottantes intégrées. Leur projet actuel repose sur une structure innovante de forme carrée, mesurant 52 mètres de côté, surmontée d’une superstructure pyramidale culminant à 150 mètres. Une fois achevée, cette éolienne sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.

Ce projet, baptisé "France Atlantique", prévoit la production d’environ 14 GWh par an, soit de quoi alimenter 6 500 personnes en électricité. Il s’agit de la plus grande éolienne flottante sur la côte atlantique française. En s’appuyant sur les infrastructures du port de Brest, Eolink espère faire émerger une véritable filière industrielle dédiée à l’éolien flottant en mer.

Le chantier de l’éolienne, prévu pour débuter au printemps, accueillera jusqu’à 80 personnes. Des blocs en acier préfabriqués seront utilisés pour l’assemblage de la structure, renforçant ainsi la dynamique industrielle locale. Ce projet bénéficie également du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030, qui vise à établir 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, dont un premier parc commercial flottant au sud de la Bretagne en 2030.

Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance de ce projet pour l’économie locale et le développement de l’industrie éolienne en mer. « Les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes, et ce projet de 5 MW constitue un premier pas concret vers une industrie durable sur la façade Atlantique. »

Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, partage cet enthousiasme. Il explique que le projet permet de tester les équipements du port en vue du déploiement futur de parcs commerciaux, tout en soutenant les PME locales impliquées dans la filière.

Ce projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente un tournant pour les énergies renouvelables en France. En combinant innovation technologique et collaboration industrielle, il témoigne de l’engagement de la région dans la transition énergétique, tout en créant des emplois et en renforçant le tissu industriel local. La mise en service est prévue pour le printemps 2025, marquant une nouvelle étape dans le développement de l’éolien en mer flottant.

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La 2nd main dans l'industrie : ç'est fait !
On entend souvent parler de seconde main dans le BtoC dans le textile (Kiabi etc....), dans les meubles de maison (Ikea), mais on voit beaucoup moins d'entreprises qui proposent une offre de seconde main en BtoB.
Pourtant c'est ce que propose désormais la société Belge
https://www.almax-easylab.com/ .
Cette société produit et vend des produits de très haute précision pour les chercheurs en laboratoire partout dans le monde. Ces systèmes permettent de mener des expériences à très haute ou très basse pression. Nous sommes dans une technologie de pointe. Et pour la 1er fois, une offre de 2nd main est proposée aux laboratoires. Bravo pour cette décision qui va diminuer, à son échelle, la consommation de matière rare.
Maintenant qui veut se lancer dans la seconde main ? https://www.javelot-agriculture.com/ ? https://sencrop.com/fr/ ?
Pour découvrir l'offre 2nd main c'est ici :
https://www.almax-easylab.com/product/diacell-cryodac-lt-bgrade/
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Le défi des crédits biodiversité pour financer la protection de la nature
La COP 16, qui s'est ouverte à Cali le 21 octobre, a abordé pour la première fois les crédits biodiversité comme instrument de financement pour la préservation de la nature. Adoptée lors de la COP 15, la cible 19 du cadre de Kunming-Montréal vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour des initiatives en faveur de la biodiversité, incluant des systèmes innovants tels que les crédits biodiversité, les obligations vertes et le paiement des services écosystémiques.

Le concept de crédits biodiversité suscite des débats. Ces crédits, censés représenter une action positive pour la biodiversité, permettent aux entreprises de contribuer financièrement à des projets environnementaux. Toutefois, l’opacité et l’hétérogénéité des approches actuelles préoccupent certains acteurs, qui réclament une meilleure définition de ces crédits. En effet, selon CDC Biodiversité, les crédits biodiversité pourraient fonctionner comme des “certificats nature” sans impliquer de mécanismes de compensation, mais en valorisant uniquement les actions positives pour l’environnement. Alain Karsenty du Cirad et Romain Julliard du Muséum national d’histoire naturelle plaident pour cette approche, qu’ils jugent plus respectueuse des écosystèmes.

La création de marchés crédibles et transparents constitue un autre défi. Plusieurs initiatives émergent pour structurer ces marchés, dont la Biodiversity Credit Alliance et l’IAPB, cette dernière soutenue par la France et le Royaume-Uni. Le rôle des régulateurs publics, en particulier en Europe, est jugé crucial pour définir des normes rigoureuses et garantir l’intégrité des transactions.

Au-delà des règles, la question de l’équité est essentielle. Les pays et communautés qui préservent la biodiversité doivent bénéficier d'un juste retour financier. Laurent Piermont, président du Printemps des terres, et Philippe Zaouati, CEO de Mirova, soulignent que l’État doit établir un cadre clair pour éviter que le marché ne décide seul des priorités de restauration. Un financement public complémentaire est aussi jugé nécessaire pour combler les lacunes que le secteur privé ne peut combler seul.

Les perspectives d’expansion du marché sont ambitieuses : selon le Forum économique mondial, la demande de crédits biodiversité pourrait atteindre 69 milliards de dollars par an d'ici 2050. Néanmoins, des obstacles demeurent, notamment pour garantir la transparence et éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone. En réponse, Alain Karsenty propose un système de “certificats nature” englobant diverses composantes de l’environnement, offrant des bénéfices directs aux populations locales et incluant des contributions au climat, à la biodiversité et à la santé des sols.

L’objectif de la COP 16 est d’établir les principes de base pour encadrer ces crédits biodiversité : mesures des résultats, équité pour les protecteurs de la nature et gouvernance des marchés. Ces premières bases pourraient créer un cadre solide pour les crédits biodiversité, là où les crédits carbone n’ont pas su atteindre cet équilibre.
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Une stratégie commune pour adapter les entreprises à un monde en mutation climatique
Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC3), récemment dévoilé et soumis à consultation publique, propose une stratégie pour adapter la France à des conditions climatiques plus extrêmes. Ce document, conçu comme une réponse aux défis croissants du réchauffement, reste cependant peu contraignant pour les entreprises, tout en mettant l’accent sur l’évaluation et la sensibilisation.

Adapter les conditions de travail à la réalité climatique
En France, 14 à 36 % des travailleurs sont exposés à des fortes chaleurs, un problème qui affecte particulièrement des secteurs comme le BTP. Le PNACC3 promet de renforcer les mesures de prévention des risques professionnels dès 2025, notamment via des discussions avec les partenaires sociaux. Cependant, les définitions des seuils critiques de "fortes chaleurs" restent à affiner.

Évaluer la vulnérabilité et inciter les entreprises à agir
Le plan rendra progressivement obligatoires les études de vulnérabilité au changement climatique pour les grandes entreprises et infrastructures stratégiques dès 2025. Cette démarche vise à intégrer les risques climatiques dans la planification et à encourager la résilience des chaînes logistiques par des études sectorielles. Bien que non contraignant à date, un guide de référence devrait être publié en 2025 pour orienter les entreprises dans leurs plans d’adaptation.

Accompagner les secteurs prioritaires
Le PNACC3 cible des secteurs vulnérables comme l’agriculture et l’énergie. Des études prospectives et stress tests sont prévus pour anticiper les impacts climatiques sur les réseaux électriques et les productions agricoles. Cependant, les mesures concrètes restent limitées, se concentrant davantage sur la collecte de données et la formation.

Une réforme assurantielle en perspective
Le secteur de l’assurance est également dans le viseur, avec un rapport attendu pour 2025 sur l’assurabilité des risques climatiques. Alors que le coût des dommages pourrait augmenter de 50 % d’ici 2050, le PNACC3 met en avant la nécessité d’un observatoire des risques pour aider à mieux gérer ces défis.

Des pistes pour une meilleure adaptation
Des experts, comme Fabrice Bonnifet du Collège des directeurs développement durable, proposent des initiatives complémentaires, notamment une réduction annuelle de 5 % des émissions de GES et une régulation des mal-adaptations, telles que l’usage excessif de la climatisation. Ces propositions visent à inciter les entreprises et collectivités à intégrer l’adaptation dans leurs décisions stratégiques.

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Serap innove avec la plus grande boucle locale d’autoconsommation d’électricité verte
nstallée à Gorron (Nord-Mayenne), Serap, leader mondial dans la fabrication de cuves à lait, a franchi une étape décisive en matière d’énergie verte. Grâce à son parc photovoltaïque, l’entreprise met en place la plus grande boucle locale d’autoconsommation des Pays de la Loire, permettant à ses salariés et retraités de profiter du surplus d’électricité produit.

À l’entrée du site, deux trackers solaires ajustent leurs panneaux selon la course du soleil, couvrant déjà 7 à 8 % des besoins en électricité de l’entreprise. Mais la véritable transformation est cachée derrière les ateliers : 1 300 panneaux fixes ont été installés en juillet 2023 sur une surface de 5 500 m², avec une production attendue de 650 000 kWh par an, soit la moitié des besoins du site. Le directeur financier et des ressources humaines, Arnaud Duchatelet, précise que l’installation sera pleinement opérationnelle en décembre, une fois validée par Enedis.

Cette démarche répond à plusieurs objectifs stratégiques : réduire les émissions de CO₂, limiter l’impact des variations des prix de l’énergie, mais aussi partager les bénéfices avec les salariés. Plutôt que de revendre son surplus à EDF, Serap a choisi de l’offrir aux employés et retraités habitant dans un rayon de 10 km. « C’est gagnant pour tout le monde», souligne Arnaud Duchatelet.

Les week-ends ou à la mi-journée, lorsque la production solaire dépasse les besoins du site, le surplus est injecté dans le réseau électrique existant. La boucle reste virtuelle : aucun nouveau câble n’est tiré jusqu’aux logements des bénéficiaires. Les compteurs Linky relèvent précisément la consommation des abonnés pendant ces périodes, tandis qu’Enercoop, coopérative bretonne, facture l’électricité à un prix réduit, couvrant uniquement les frais de gestion et les taxes. René Coneuf, retraité de Serap, s’en réjouit : « Je n’ai pas hésité ! Pas d’abonnement supplémentaire et une facture d’électricité réduite. »

Avec ce système innovant, Serap devient pionnière dans la région. Le projet incarne une réelle synergie entre économie circulaire et innovation énergétique, offrant des avantages concrets pour les employés tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Serap invite déjà d’autres entreprises à rejoindre cette boucle locale d’autoconsommation. Maine Ateliers, un partenaire potentiel, prévoit d’y adhérer d’ici fin 2025.

Pour assurer sa croissance et accompagner ces évolutions, Serap recrute et forme de nouveaux salariés, qui pourront également profiter de cette offre verte et avantageuse. Un modèle à suivre pour allier innovation énergétique, compétitivité et responsabilité sociale.
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Climat et énergie : le gouvernement fixe le cap vers la neutralité carbone
Le gouvernement (l'ex désormais même si l'objectif reste le même) a dévoilé ses nouvelles feuilles de route pour l’énergie et le climat en octobre dernier, avec la troisième version de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 3) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Ces documents, élaborés sous l’impulsion de l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher, marquent une continuité dans les ambitions climatiques malgré les changements de gouvernement. Ils visent un objectif commun : une transition énergétique et climatique ambitieuse pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Des objectifs climatiques renforcés
La SNBC 3 fixe une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, en conformité avec les engagements européens. Cela impose une baisse annuelle de 5 % des émissions, contre seulement 2 % en moyenne entre 2017 et 2022. Si l’objectif est jugé atteignable, il repose sur des mesures existantes et un ciblage accru des financements, malgré des baisses budgétaires annoncées.

Le texte souligne également la nécessité de réduire l’empreinte carbone globale, en incluant les émissions importées. Une évolution notable est la prise en compte des capacités d’absorption du carbone par les forêts et les sols, dont l’efficacité a fortement diminué en raison du réchauffement climatique. La SNBC ajuste ces prévisions à la baisse, tout en promettant de renforcer les actions pour préserver ces puits de carbone naturels.

Vers un mix énergétique décarboné
La PPE détaille les actions nécessaires pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Elle prévoit une montée en puissance des énergies renouvelables, avec des objectifs de 54 à 60 GW pour le photovoltaïque et de 18 GW pour l’éolien offshore d’ici 2035. En parallèle, six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR seront construits, pour maintenir une production annuelle de 360 à 400 TWh.

L’ambition est de transformer un modèle énergétique encore à 60 % carboné en un modèle 60 % décarboné d’ici 2030. Cette transition inclut des efforts majeurs en matière d’efficacité énergétique, comme la rénovation de 400 000 maisons et 200 000 logements collectifs par an, et une baisse de 28,6 % de la consommation énergétique finale entre 2012 et 2030.

Décarboner les transports et les mobilités
Les transports, responsables de 32 % des émissions nationales, sont un axe clé de la stratégie. La PPE fixe pour objectif que deux tiers des voitures neuves vendues en 2030 soient électriques, avec une augmentation progressive de leur part dans le parc automobile.

Des ambitions maintenues malgré les transitions politiques
Ces plans, en consultation publique jusqu’à la fin de l’année, seront soumis au Haut Conseil pour le climat avant leur publication par décret en 2025. Bien que le contexte politique ait évolué, le cap fixé reste inchangé, confirmant l’engagement commun du gouvernement dans la lutte contre le réchauffement climatique. En conciliant sobriété, énergies renouvelables et innovation technologique, ces textes visent à assurer une transition énergétique durable tout en respectant les engagements de la France au sein de l’Union européenne.

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Le «Kiosque pédagogique»
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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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L'arrêt du ticket de caisse : avons-nous des résultats fiables ?
Retour sur l'arrêt du ticket de caisse en magasin et estimation de l'impact écologique.
Si un seul ticket dématérialisé réduirait de 2 centilitres la consommation d'eau par rapport au ticket traditionnel, il rejetterait 2 grammes de CO2 en plus. La disparition de cette automaticité d'impression devrait malgré tout être bénéfique pour l'environnement. Les consommateurs ne se soucieront pas de multiples « tickets » pour des « petits achats ».  Pourtant à l'heure actuelle, bon nombre d'établissements sortent non pas le ticket de caisse mais le ticket de carte bleu et vous demandent après si vous le souhaitez..

Néanmoins, pour que cette mesure durable ne soit pas une fausse bonne idée, il faut prévoir des mesures de sobriété numérique dans l'envoi de ces tickets dématérialisés. Si le commerçant n'en profite pas pour faire une jolie mise en page, de la pub à outrance, des bons de réductions, le mail pourrait faire entre 0,2 et 1 Mo. Sachant que selon les estimations de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), l'envoi d'un mail de 1 Mo aurait une empreinte carbone d'environ 19 grammes, celui d'un ticket dématérialisé pourrait avoir un impact compris entre 3,8 et 19 grammes de CO2 (contre 2g environ pour un ticket « papier »). 
Il n'empêche, peu de magasins indépendants envoient des e-mails ou des tickets dématérialisée. Cette démarche se fait par contre dans les grands réseaux.

Espérons qu'une étude puisse sortir sur 2024 pour certifier le gain positif de cet arrêt du ticket de caisse.


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Forum National des Eco-Entreprises
Le PEXE et l’ADEME proposent la 15ème édition du Forum national des éco-entreprises le jeudi 04 avril 2024 au Ministère de l’économie en présentiel ou à distance ! 

Plus de 500 participants de premier plan pour cette journée business et innovation (PME, start-up, donneurs d’ordre publics et privés, investisseurs, instituts de recherche, pôles de compétitivité). 

Côté : Eco-PME ou start-up : 

  • Rencontrez des donneurs d’ordre public et privés ; vos futurs investisseurs et partenaires R&D (jusqu’à 12 créneaux de rendez-vous programmés). 
  • Découvrez des opportunités marché et innovation pour votre développement dans le cadre des ateliers spots. 
  • Accédez à des informations sur les tendances du marché. 
  • Echangez avec l’écosystème d’innovation l
Côté : partenaire de l'innovation, industriel, territoire, collectivité et investisseur : 

  • Rencontrez les PME/Start-up de l’environnement et de l’énergie 
  • Découvrez les solutions les plus innovantes pour la transition écologique. 
  • Prenez part à l’écosystème


Au programme : Rendez-vous BtoB – Ateliers - Vitrines de l'innovation (Eau et biodiversité – Air, bâtiment et mobilité - EnR et efficacité énergétique - Déchets et économie circulaire) – Interventions de Keyspeakers sur des sujets et enjeux phare de la filière : transition écologique, Chiffres clés et tendances innovation - Remise des Trophées de l'éco-entreprise innovante 2024  

Info sur l'évènement :
https://forum.ecoentreprises-france.fr
Lien d'inscription :
https://forum.ecoentreprises-france.fr/s-inscrire
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Produire des Citadines Electriques en France est-ce rentable ?
La France peut rester compétitive dans le secteur des petites voitures électriques face à l’Europe de l’Est, l’Espagne, mais aussi la Chine, souligne une étude réalisée par la Fondation pour la Nature et l’Homme et l’IMT-IDDRI, qui plaide pour une relocalisation de la production. 

Une étude à comparé le prix de revient théorique sur notre territoire (dans une région telle que les Hauts-de-France) avec une fabrication qui serait délocalisée en Espagne, en Slovaquie ou en Chine. La  conclusion est claire : à échéance 2030, la production française peut être compétitive face à tous ces pays. Avec à la clef, la relocalisation de la production de 700 000 citadines et la création de 25800 emplois sur notre territoire.

D’après les calculs, l’écart de compétitivité ne dépasserait pas 2% à 2,5% entre la France et les autres pays européens en 2030, soit une différence de prix estimée entre 260 à 400 euros. Un écart qui ne justifierait pas des délocalisations.

L’écart de compétitivité est plus important avec la Chine : celui-ci grimpe à au moins 6%, soit  une différence de coût de revient d’environ 1000 euros par véhicule. Mais cet écart peut être « compensé » estiment les deux acteurs. Deux outils ont été envisagés : l’augmentation des droits de douane, comme l’envisage la Commission Européenne, et la valorisation de l’empreinte carbone des véhicules au sein de différents outils réglementaires sur l’exemple de l’éco-score appliqué au bonus écologique, qui permet de disqualifier les véhicules produits en Chine qui ne pourraient pas en bénéficier. « Les 4000 euros proposés aux consommateurs dans le cadre du bonus écologique viennent en effet très largement compenser l’écart de compétitivité de 1000 euros en faveur de la Chine », détaille l’étude.

Sources :
environnement-magazine
et enviro-pro

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Passer de 32 à 103 milliards par an pour financer la transition écologique d'ici 2030

L'institut I4CE préconise de tripler les dépenses publiques pour financer la transition écologique d'ici 2030 afin d'atteindre les objectifs climatiques français (réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et neutralité carbone d'ici 2050) nécessiterait un investissement public annuel de 103 milliards d'euros d'ici 2030. Cela représente plus que tripler les dépenses actuelles de 32 milliards d'euros par an.

Des leviers pour optimiser les dépenses publiques:
  • Réformer les aides: cibler les plus modestes, supprimer les subventions aux énergies fossiles, et utiliser des outils comme les Certificats d'économies d'énergie.
  • Quotas de verdissement: obliger les entreprises de location longue durée à verdir leurs flottes automobiles pour accélérer le renouvellement du parc automobile.
  • Obligation de rénovation: inciter à la rénovation énergétique des bâtiments en imposant un "abondement" lors de l'achat d'un logement non rénové, remboursable sur présentation de travaux.
Financement partagé:
L'investissement total nécessaire (public et privé) s'élève à 206 milliards d'euros par an d'ici 2030. L'État pourrait mobiliser 39 milliards d'euros d'argent public supplémentaires, soit plus que doubler les dépenses actuelles. Et le reste du financement devrait provenir du secteur privé.

Des investissements publics massifs sont nécessaires dans des secteurs clés comme la rénovation des bâtiments, le ferroviaire et le verdissement du parc automobile côté entreprise.

Pour en savoir plus : 







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Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

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La Consigne sur le Verre Réintroduite en France dès 2025
Après avoir été progressivement abandonnée entre les années 1960 et 1990, la consigne sur le verre fait son grand retour en France. À partir du printemps 2025, plusieurs régions testeront à nouveau ce système dans le cadre d’une initiative écologique et économique.

La consigne sur le verre consiste à rapporter ses bouteilles ou contenants en verre à un point de collecte après usage. Ces emballages sont ensuite nettoyés et réutilisés, permettant ainsi de limiter la fabrication de nouveaux contenants. À l’achat, le consommateur verse une petite somme, qui lui est restituée lorsqu’il rapporte les emballages vides. Ce système avait disparu en raison de l’essor des emballages plastiques à usage unique et de la montée des supermarchés.

Le retour de la consigne est avant tout motivé par des raisons écologiques. En effet, réutiliser des bouteilles en verre permet d’économiser des ressources et de l’énergie, tout en réduisant la quantité de déchets. C’est aussi une solution économique pour les collectivités, qui peuvent revendre les bouteilles non cassées à un meilleur prix, réduisant ainsi la taxe sur les ordures ménagères.

L’expérimentation commencera en mai 2025 dans quatre grandes régions françaises : les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Les premiers produits concernés seront des bouteilles d’un litre pour les jus de fruits et les soupes, suivis de bouteilles de bière et de bocaux pour les conserves. Les consommateurs pourront récupérer entre 20 et 30 centimes par emballage ramené.

Cette initiative s’inscrit dans le projet ReUse, porté par des éco-organismes comme Citeo et Adelphe, visant à créer un système de réemploi national pour les emballages alimentaires dans les grandes surfaces.

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Malezieux Accélère Sa Transition Écologique en Investissant dans la Décarbonation
L’entreprise d’assainissement Malezieux, basée à Woippy, fête ses 70 ans avec un tournant écologique majeur. Connue pour ses célèbres véhicules colorés visibles à Metz, Nancy et dans d'autres villes de la région, Malezieux se concentre désormais sur un projet de grande envergure : la décarbonation progressive de sa flotte de 250 véhicules. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone, tout en répondant aux enjeux environnementaux qui deviennent de plus en plus pressants.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur 10 sites dans le Grand Est. Elle s’est engagée à adapter ses véhicules lourds, notamment les camions et 4x4 utilisés dans ses opérations quotidiennes, à des énergies plus vertes. Cependant, la transition vers des camions électriques reste un défi technique. « Bien que les constructeurs comme Mercedes et Renault proposent déjà des solutions électriques pour les camions, les équipements spécifiques nécessaires à nos activités exigent encore de l’énergie thermique pour fournir la puissance et l’autonomie requises », explique Bernard Nucci, directeur général de Malezieux. L’hydrogène est une alternative prometteuse, mais son coût, quatre à cinq fois plus élevé que celui des véhicules thermiques, reste un frein à son adoption immédiate.

Si les camions doivent attendre, Malezieux a déjà lancé le processus pour électrifier ses véhicules légers. Bien que ces véhicules coûtent en moyenne 20 % de plus, l’entreprise reconnaît que cette transition est inévitable. « Nous vivons une véritable révolution technologique, et bien que la situation évolue rapidement, nous savons que c'est le sens des choses. Nous avons déjà passé nos premières commandes », souligne Laurent Barbieri, PDG du groupe Safibri, propriétaire de Malezieux.

Cette transition écologique fait partie d'une stratégie plus large, où l'entreprise se positionne comme un acteur responsable dans le secteur de l’assainissement. En plus de la décarbonation de sa flotte, Malezieux prépare également l’ouverture d’un centre de formation interne, prévu pour début 2025. Ce centre formera des collaborateurs sur des compétences techniques tout en intégrant une dimension écologique, offrant ainsi un cadre pour développer une expertise adaptée aux enjeux environnementaux actuels.

Malezieux, en alliant innovation et responsabilité écologique, montre ainsi sa détermination à s’adapter aux défis de demain, tout en maintenant son rôle de leader dans l’assainissement durable.

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Autoconsommation d’Énergie : Six Entreprises Bretonnes misent sur leur propre boucle écologique
Près de Vitré (Ille-et-Vilaine), six entreprises s’associent pour créer une boucle d’autoconsommation d’énergie, un projet innovant soutenu par l’agglomération locale. Cette initiative, qui repose sur l’installation de panneaux photovoltaïques, permettra à ces entreprises de produire leur propre électricité, répondant ainsi à une part importante de leurs besoins énergétiques tout en stabilisant les coûts.

Motivées par la volatilité des prix de l’énergie observée en 2021 et 2022, les entreprises AMI-API, Design Parquet, Geldelis, Cielectronics, Greenpower Technologie et OKWind ont décidé de prendre en main leur production énergétique. Guy Crozet, dirigeant d’AMI et API, explique que cette démarche a pour objectif de sécuriser les coûts de l’énergie et de renforcer leur indépendance énergétique.

La boucle d’autoconsommation collective permettra aux six entreprises d’utiliser l’électricité produite par des panneaux solaires installés sur deux hectares de terrain mis à disposition par Vitré communauté. L’électricité produite en surplus durant le week-end sera utilisée pour alimenter les piscines des communes voisines de La Guerche-de-Bretagne et d’Argentré-du-Plessis, renforçant ainsi l’impact écologique du projet.

Une production de 1,5 gigawattheure par an

Avec un investissement initial de 1,2 million d’euros, la production annuelle prévue est de 1,5 gigawattheure. Cela couvrira entre 25 et 30 % des besoins énergétiques des six entreprises, avec l’ambition de porter ce chiffre à 70 % à terme. Louis Maurice, PDG d’OKWind, met en avant la capacité des entreprises à mutualiser leurs efforts pour obtenir une autonomie énergétique accrue. « Nous sommes capables de mutualiser et de dépasser les problématiques de stockage », précise-t-il.

L’utilisation du réseau électrique existant pour distribuer la production est un autre point clé du projet. Selon David Richard, adjoint à la direction territoriale d’Ille-et-Vilaine d’Enedis, cette flexibilité permet d’optimiser l’usage de l’énergie produite : ce qui n’est pas consommé par une entreprise peut être utilisé par une autre.

Un modèle écologique et réplicable

Vitré communauté, co-actionnaire de la société Montigné Énergies créée pour gérer cette boucle d’autoconsommation, a joué un rôle central dans la faisabilité de ce projet. Outre la mise à disposition du foncier, l’agglomération a également investi dans la requalification de la zone industrielle du Haut-Montigné. Teddy Régnier, président de Vitré communauté, voit dans ce projet un « exemple d’écologie concrète ». Il estime que cette initiative, qui intègre la gestion de l’eau et de l’énergie, pourrait servir de modèle pour d’autres zones d’activités.

Le projet pourrait même s’étendre à d’autres entreprises de la zone industrielle, avec des possibilités de mutualisation supplémentaires dans des domaines tels que la gestion de la chaleur ou des déchets. « C’est un thème qui en appelle d’autres : chaleur, déchets, entretien, maintenance… », ajoute Guy Crozet, qui envisage de nouvelles collaborations entre voisins industriels.

La mise en service de cette boucle d’autoconsommation est prévue pour l’été 2025. Ce projet s’inscrit pleinement dans la transition énergétique, en offrant une solution durable, économique et écologique aux entreprises de la région, tout en renforçant leur résilience face aux fluctuations des prix de l’énergie.

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Accélérateur Eau : Un Programme de Soutien pour Booster les PME du Secteur de l'Eau
Le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration avec la filière française de l’eau, lance la troisième édition de l’Accélérateur Eau, un programme destiné à accompagner la croissance des PME du secteur. Ce dispositif gratuit, d’une durée de 18 mois, propose un soutien complet aux entreprises volontaires pour les aider à se structurer et à se développer, tout en favorisant la création d’un réseau d’entrepreneurs dans le secteur de l’eau.

Les PME participantes bénéficieront de six journées de formation dispensées par une école de commerce, axées sur les grands aspects de la gestion d’entreprise. En plus de cela, quatre journées seront consacrées aux enjeux spécifiques à la filière de l’eau, et un parcours personnalisé d’e-learning sera disponible via la plateforme Bpifrance Université.

15 PME seront sélectionnées pour participer à ce programme. Les critères de sélection incluent un effectif d’au moins 10 salariés, un chiffre d’affaires minimum de 2 millions d’euros, et une création d’entreprise remontant à plus de trois ans.

Les candidatures pour rejoindre cette troisième promotion sont ouvertes jusqu’au 22 octobre, avec les dossiers à déposer sur la plateforme de Bpifrance. Ce programme représente une opportunité unique pour les PME du secteur de l’eau de dynamiser leur activité et de relever les défis de demain.

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Tikoantik : Révolutionner la Seconde Main pour les Professionnels de la Petite Enfance
Fondée en 2021 par Séverine Inkerman et un groupe de parents, Tikoantik est une entreprise innovante basée à Lorient (Morbihan) qui propose du matériel de puériculture de seconde main reconditionné à destination des professionnels de la petite enfance. Avec pour mission de réduire l’impact écologique de ce secteur et de promouvoir l’achat responsable, Tikoantik se distingue par son engagement pour l’environnement et l’économie locale. En avril 2024, l’entreprise a été récompensée par le deuxième prix du concours de start-up organisé par Cap 56.

Chaque année, 16 millions d’articles de puériculture sont vendus en France, principalement fabriqués en Asie, générant un impact écologique considérable. Tikoantik ambitionne de changer cette dynamique en collectant du matériel déjà utilisé, le nettoyant et le reconditionnant pour le vendre à des crèches, assistantes maternelles et autres professionnels, avec des prix réduits de 30 à 70 % par rapport au neuf. Ce modèle permet également de créer des emplois locaux, notamment en collaboration avec des personnes en situation de handicap et d’insertion professionnelle.

Pour se fournir, Tikoantik collabore avec des recycleries et des ressourceries en Bretagne, qui leur fournissent du matériel invendu ou inutilisable dans leur propre circuit. À partir de 2024, l’entreprise élargit son champ d’action en ouvrant la collecte aux particuliers, avec un objectif ambitieux de collecter 30 tonnes de matériel cette année.

Tikoantik s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et est labellisée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Elle se distingue par un processus rigoureux de reconditionnement en circuit court, permettant de proposer des produits de qualité aux professionnels de la petite enfance. Les articles comme des poussettes, chaises hautes ou lits parapluie sont remis en état avec un soin particulier.

L’entreprise connaît une nouvelle phase d’expansion grâce à une fusion avec la coopérative Chouette Coop, qui permettra de renforcer les aspects logistiques et de collecte. Avec quatre camions et 200 points de collecte, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons pour l’entreprise. Ce projet de fusion marque une étape clé dans la croissance de Tikoantik, qui continue d’œuvrer pour une consommation plus responsable et solidaire dans le secteur de la puériculture.

En combinant impact écologique, économie circulaire et soutien aux personnes en insertion, Tikoantik prouve qu’il est possible de concilier engagement environnemental et dynamisme économique, tout en répondant aux besoins des professionnels de la petite enfance.

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Union des Marchés de Capitaux : un risque pour la transition écologique de l'UE ?
L’Union des Marchés de Capitaux (UMC) est présentée par de nombreux dirigeants européens comme une solution pour financer la transition écologique de l’Union européenne (UE). Cependant, sans mécanismes clairs pour orienter les financements vers des activités durables, cette proposition risque de freiner la lutte contre le changement climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. L’UMC doit donc évoluer pour éviter des conséquences néfastes pour le climat.

L’UE a adopté des mesures ambitieuses, comme le Pacte vert et le paquet "Fit for 55", pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Cependant, ces efforts sont freinés par un manque d’ambition dans les textes législatifs finaux et un déficit massif de financements pour la transition. L'UE est loin d'atteindre ses objectifs pour 2030 et au-delà, en partie à cause de ce manque d'investissements. Selon la Commission européenne, il faudrait environ 620 milliards d'euros supplémentaires chaque année pour atteindre les objectifs climatiques de 2030, et même jusqu'à 1 000 milliards selon la Cour des comptes européenne.

L'UMC est souvent mise en avant comme une solution pour combler ce déficit de financement, en augmentant les capitaux disponibles et en facilitant l'accès aux petites et moyennes entreprises. Toutefois, les partisans de l'UMC ne fournissent pas de preuves concrètes démontrant que cette approche pourrait répondre aux besoins spécifiques de la transition écologique. En l’état, l’UMC pourrait même aggraver la situation en dirigeant des financements vers des secteurs polluants, sans distinction entre activités durables et fortement émettrices de carbone.

L'un des principaux problèmes est que l'UMC, telle qu'elle est proposée, ne se concentre pas sur la finance verte. En facilitant les flux de capitaux vers l'ensemble des secteurs économiques, y compris les plus polluants, l'UMC risque de contribuer à une hausse des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les assouplissements des règles prudentielles, proposés dans le cadre de l'UMC, bénéficieraient principalement aux banques européennes sans prendre en compte les risques climatiques croissants, ce qui pourrait compromettre la stabilité financière à long terme.

Un autre aspect controversé de l'UMC est l'encouragement de la titrisation, un mécanisme qui permet de regrouper des titres illiquides pour les vendre et réduire l’exposition au risque. Bien que la titrisation puisse augmenter la capacité de prêt des banques, elle pourrait également faciliter le financement d'activités polluantes, tout en masquant les risques associés. Les "titrisation vertes", qui garantiraient que les financements soient exclusivement orientés vers des projets durables, ne sont pas encore clairement définies.

Pour que l'UMC contribue efficacement à la transition écologique, des mesures ciblées sont nécessaires. Il faut inclure des mécanismes garantissant que les financements supplémentaires soutiennent exclusivement des projets verts et éviter que des activités polluantes, comme les énergies fossiles, ne bénéficient de ce nouvel afflux de capitaux.
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Plastiques intelligents et solutions durables : l’innovation écossaise en action
Les universités écossaises jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution plastique et le développement durable, en proposant des solutions novatrices à des enjeux environnementaux pressants. Lors des Converge Awards, qui célèbrent l’innovation académique, plusieurs start-ups ont été récompensées pour leurs projets prometteurs.

EVA Biosystems : un plastique intelligent et biodégradable
Issue de l’Université d’Édimbourg, EVA Biosystems a conçu un plastique capable de s’autodégrader en milieu océanique sans produire de microplastiques. Ce plastique « intelligent » repose sur l’ajout de bactéries spécifiques qui, en présence d’eau de mer, activent des enzymes pour décomposer le matériau de manière non polluante. Le fondateur, Dr Alexander Speakman, souligne que cette technologie, en rendant les plastiques conventionnels biodégradables, offre une alternative abordable à la majorité des plastiques actuels. Ce projet, récompensé aux Converge Awards, pourrait transformer la gestion mondiale des déchets plastiques.

Technologies durables émergentes
D’autres innovations écossaises se distinguent également. SEASAT, une start-up de l’Université d’Édimbourg, a développé un système utilisant des images satellitaires et l’apprentissage automatique pour surveiller les eaux côtières. Cette solution permet aux fermes piscicoles d’anticiper et de réagir aux menaces environnementales, améliorant ainsi leur durabilité. SolarSub, également issue de l’Université d’Édimbourg, propose un système de refroidissement pour les panneaux solaires flottants, résolvant le problème de surchauffe et augmentant leur efficacité énergétique.

Alternatives durables et responsables
L’Université Queen Margaret contribue aussi à l’innovation durable avec PalmAlt, un substitut à l’huile de palme pour les produits de boulangerie. Cette solution non seulement améliore la durabilité des produits, mais offre également des avantages nutritionnels.

Un potentiel mondial
Selon Adam Kosterka, directeur exécutif de Converge, ces projets démontrent l’impact global des universités écossaises. Kate Forbes, vice-première ministre, a souligné l’importance de transformer la recherche académique en technologies innovantes pour soutenir la stratégie nationale d’innovation de l’Écosse et stimuler sa croissance économique.

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Agen, pionnière de l’éclairage solaire en Europe.
Agen adopte le solaire pour rénover son éclairage public L’agglomération d’Agen, en partenariat avec Fonroche Lighting, entreprend un projet ambitieux visant à remplacer 6 000 lampadaires par des modèles solaires autonomes. Cette initiative, baptisée Plan d’économie d’énergie en éclairage public et signalisation lumineuse tricolore (PEEEPS), promet d’être le plus grand parc de lampadaires solaires autonomes d’Europe, avec des économies substantielles et une réduction de l’empreinte écologique.

Fonroche Lighting : le leader mondial de l’éclairage solaire Créée en 2011, Fonroche Lighting, dirigée par Laurent Lubrano, est basée dans le sud-ouest de la France. L’entreprise conçoit, fabrique et installe des systèmes d’éclairage solaire autonomes adaptés à divers environnements, des routes aux parkings en passant par les autoroutes. Avec 240 salariés et une forte présence internationale, la société projette un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros d’ici 2024. Son expertise repose sur une technologie avancée, notamment dans le développement de batteries à longue durée de vie, assurant une autonomie annuelle.

Les défis de l’agglomération d’Agen L’agglomération, comprenant 44 communes et plus de 100 000 habitants, avait identifié une consommation énergétique élevée liée à ses 20 000 points lumineux. Sous la direction de Jean-Marc Gilly, vice-président chargé de l’éclairage public, un plan de réduction des consommations a été mis en place dès 2016. Les premières étapes, comme l’intégration de la technologie LED, ont permis une économie de 50 %, mais des travaux plus ambitieux étaient nécessaires pour moderniser un parc d’éclairage vétuste.

Un partenariat stratégique avec Fonroche Fonroche a réalisé un diagnostic détaillé des installations, identifiant les points nécessitant une rénovation ou un remplacement par des lampadaires solaires. Le budget initial de 15 millions d’euros, voté en 2021, a permis d’installer 600 lampadaires en 2022 et 560 en 2023. En 2024, avec un budget élargi à 5 millions d’euros, l’objectif est d’ajouter 2 140 mâts solaires, réduisant de 60 % les consommations d’énergie et divisant par deux les coûts de maintenance.

Des innovations technologiques et écologiques Fonroche intègre des batteries durables et des systèmes de télégestion pour optimiser l’efficacité énergétique et la maintenance des installations. Cette technologie bidirectionnelle permet un contrôle précis des luminaires, garantissant une lumière constante tout en réduisant les coûts et l’impact environnemental. À terme, le PEEEPS prévoit de supprimer 200 km de réseaux électriques, économisant ainsi des ressources comme le cuivre et le béton.

Une transformation exemplaire La collaboration entre Fonroche et l’agglomération d’Agen illustre comment innovation et volonté politique peuvent transformer les infrastructures publiques. En 2026, 90 % du parc lumineux devrait être rénové, offrant un éclairage performant, durable et esthétique. L’agglomération devient ainsi un modèle européen en matière d’éclairage écologique.

Impact pour les habitants et la planète Ce projet améliore non seulement le confort des espaces publics mais réduit aussi significativement l’empreinte carbone. Les économies réalisées sont réinvesties pour accélérer la transition, tandis qu’une communication transparente permet de sensibiliser les habitants à ces avancées. Le PEEEPS marque une étape majeure vers un futur urbain plus respectueux de l’environnement.
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Décarbonation industrielle : 2025, l'année charnière pour les grands projets écologiques
Un an après la signature des contrats de transition écologique entre l’État et les 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2, des avancées notables sont observées, mais les projets structurants majeurs tardent à se concrétiser. Ces contrats, non contraignants, visent une réduction de 45 % des émissions d'ici 2030 (par rapport à 2015) et la neutralité carbone en 2050. Ces sites représentent 12 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cependant, Exxon Mobil reste le seul à ne pas s’être engagé, tout en annonçant la fermeture de son activité pétrochimique à Port-Jérôme en 2025.

Avancées concrètes et projets en cours :
De nombreux industriels, comme Roquette et Novacarb, ont mis en œuvre des projets ambitieux. Roquette investit dans une centrale biomasse et des procédés innovants pour réduire ses émissions de deux tiers d’ici 2030. De son côté, Novacarb prévoit une réduction de 40 % dès 2025 grâce à l'abandon du charbon. Dans les métaux, ArcelorMittal et Aluminium Dunkerque ont augmenté l’incorporation de métaux recyclés, tandis que les cimentiers, comme Eqiom et Heidelberg, développent des technologies pour réduire leurs émissions. Ces efforts montrent une dynamique positive, mais les défis demeurent.

Projets structurants en suspens :
Les investissements pour des projets majeurs, comme la capture et le stockage de CO2, sont encore au stade d’étude. Par exemple, le cimentier Heidelberg envisage des technologies nécessitant des centaines de millions d’euros et un fort soutien public. Ce retard est aggravé par des incertitudes politiques et administratives, malgré la publication en juillet 2024 d’une stratégie nationale sur la capture et le stockage du CO2.

Financements et obstacles technologiques :
Le financement public est un point crucial. Les contrats carbone pour différence (CCfD), attendus pour début 2025, pourraient garantir un prix minimum de la tonne de carbone et inciter les industriels à investir. Cependant, les industriels réclament davantage de subventions pour compenser les coûts élevés des technologies vertes. Les projets sont aussi freinés par le prix de l’électricité, jugé peu compétitif, et par la faible maturité de certaines technologies, comme l’utilisation d’hydrogène bas carbone.

Un marché vert à développer :
Les industriels explorent la possibilité de vendre des produits plus chers mais respectueux de l’environnement. Par exemple, Lhoist envisage un marché pour la « chaux verte », tandis que Heidelberg propose des mécanismes de valorisation pour le ciment vert. Cependant, des incitations réglementaires et des partenariats solides seront nécessaires pour accélérer ce marché émergent.

Perspectives pour 2025 :
L'année 2025 est identifiée comme un tournant. Les décisions d’investissement attendues pour cette année pourraient définir la trajectoire de la décarbonation industrielle. En parallèle, la réduction progressive des quotas carbone gratuits, qui disparaîtront en 2034, poussera les industriels à agir rapidement. En Europe, d'autres pays progressent déjà, exerçant une pression compétitive sur la France.

Malgré les incertitudes, certains industriels, comme Syensqo, anticipent des résultats ambitieux, dépassant les objectifs fixés initialement. Cependant, la réussite des projets dépendra de la coordination entre l'État, les industriels et les partenaires locaux. La transition écologique de l’industrie française est en marche, mais l'heure de vérité approche.

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Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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Tri des déchets alimentaires : quels impacts économiques ? - Matinale Déchets et Economie circulaire de L'Institut Paris Region
La prise en charge des déchets constitue le premier poste de dépenses pour la majorité des intercommunalités franciliennes : ces dernières lèvent ainsi chaque année plus de 1,7 milliard d’euros pour assurer cette compétence.
L’année 2024 est marquée par l’arrivée de l’échéance posée il y a dix ans pour que les collectivités mettent en place de tri à la source des biodéchets. La majorité des collectivités franciliennes se sont engagées dans des études de faisabilité et plus de 35% d'entre elles disent mettre en place une offre de tri.
L’impact économique reste cependant variable selon les territoires et les choix effectués. Cette rencontre permettra de balayer différents choix de scénarios techniques et leurs conséquences en termes de coûts, mais aussi les les différentes options juridiques permettant d’adapter la mise en œuvre aux besoins des territoires. Seront présentés quelques retours d’expériences de grandes villes européennes afin de mesurer, sur le long terme, l’impact de cette évolution réglementaire.
L’Ordif (Observatoire Régional des Déchets d’Ile-de-France), département Déchets de L’Institut Paris Région, en association avec la Région Ile-de-France et l’Ademe, suit en continu les coûts de la gestion des déchets ménagers et assimilés auprès des collectivités franciliennes. Ceux-ci sont aujourd’hui plutôt bien connus grâce à l’outil "Matrice des coûts" développé par l’Ademe. Cette rencontre sera également l’occasion de présenter les derniers chiffres nationaux et régionaux au titre de l’année 2022.
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