Jacques-Olivier Cuenin certifié.e @gmail.com
Directeur Marketing et digital à temps partagé
Bourghelles
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3033 ActinPoints
Frédéric Foveau certifié.e @foveau.net
Impact RSE : Faiseur de liens Freelance
Cysoing
2 formation(s) | 2 action(s)
786 ActinPoints
Jean-Louis VANHEE certifié.e @sarcouest.fr
Direction Générale : Président SARC
Le Rheu
0 formation(s) | 5 action(s)
368 ActinPoints
Bertrand BRIDIER certifié.e @uphf.fr
Pole Developppement Durable et Responsabilité Sociétale : Econome de flux ZZ-ERASED-Université polytechnique des Hauts de France
Aulnoy-lez-Valenciennes
0 formation(s) | 1 action(s)
134 ActinPoints
Patrice FILLONNEAU certifié.e @credit-plastique.green
Crédit plastique certifié, Je guide les entreprises comme les particuliers vers la neutralité plastique collaborative : Gérant fondateur CREDIT-PLASTIQUE.GREEN
Capbreton
0 formation(s) | 1 action(s)
124 ActinPoints
BRICE SENDRA certifié.e @demetair-vegetalisation.com
Végétalisation : Fondateur DemetAir
Toulouse
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123 ActinPoints
Joey Groult certifié.e @2026.icam.fr
Promo 2026 : Parcours intégré Icam
Lille
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50 ActinPoints
Emilie CLAIRE certifié.e @gmail.com
Accompagnement des initiatives citoyennes de transition : Co-Dirigeante Réseau Transition Hauts-de-France
Wasquehal
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25 ActinPoints
Arthus Vielvoye certifié.e @gmail.com
- Chaumage
Paris 17e Arrondissement
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17 ActinPoints
Fanny CAZARD certifié.e @diorren-conseil.com
Consultant QSE RSE DIORREN Conseil
Paris 1er Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
16 ActinPoints
Audrey Guilbert certifié.e @pigscanfly.fr
Communication : Communication digitale Pigs can Fly

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16 ActinPoints
Camille Le Guilloux certifié.e @kerezenn.com
Marketing : Formateur Kerezenn
Bagneux
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14 ActinPoints
Franck Soufflet certifié.e @gmail.com
- Aucune
Leers
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13 ActinPoints
Amaury Bouretz certifié.e @free.fr
Responsable marketing repenti, en cheminement vers des missions durables et responsables ??♻️ ZZ-ERASED-dentsu

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13 ActinPoints
Aline Coquoin Guéridon certifié.e @gmail.com
RSE : Consultant QSE RSE Green Me More
Nîmes
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12 ActinPoints
Nicolas VOGLIMACCI certifié.e @btwin.com
Informatique : Group Product Manager Btwin
Orchies
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12 ActinPoints
Jerome Langlant certifié.e @norsys.fr
Ingénieur d'affaires Norsys
Ennevelin
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12 ActinPoints
Ariane FAVIER certifié.e @yahoo.fr
Founder HOLO WAY
Barberaz
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12 ActinPoints
Éric Wien certifié.e @vmwh.fr
Consultant aux enjeux RSE

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12 ActinPoints
THOMAS DESBONNEZ certifié.e @sergic.com
Chargé de mission transition environnementale Sergic
Roubaix
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12 ActinPoints
Gaëlle Delpech certifié.e @gmail.com
Consultante stratégie RSE - Formatrice RSE
Plaisir
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11 ActinPoints Administrateur
Kasia Salos-Skibinska certifié.e @gmail.com
Facilitatrice de la Transition Écologique Kasia Salos
Tournefeuille
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11 ActinPoints
Agnes Chapelain certifié.e @sncf.fr
Direction développement durable : Responsable RSE SNCF

0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Camille Charriot certifié.e @harmonicinc.com
RSE : Coordinatrice RSE Harmonic

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11 ActinPoints
Lucie De Gusseme certifié.e @euratechnologies.com
Programmes : Startup manager greentech Euratechnologies
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
11 ActinPoints
Jeimila Donty certifié.e @korai-africa.com
Direction Générale : Fondatrice Koraï
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Anthony LESAGE certifié.e @live.fr
Assistant Ressources Humaines

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Marion MAISTRE certifié.e @wanadoo.fr
Chargée de communication & chef de projet RSE Assurance Maladie
Paris 20e Arrondissement
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Nathalie COMMEIRAS certifié.e @umontpellier.fr
Professeur des Universités Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Jean-Christophe Rangon certifié.e @gmail.com
Formateur web full stack

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Charlene Theodore certifié.e @laposte.net
Doctorante en sciences de gestion Université de Montpellier

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Inès Dupont certifié.e @gmail.com
Chargée de mission RSE

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Olivier Debarge certifié.e @free.fr
Co-fondateur bizzConnect

0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Clement Beauvallet certifié.e @aurevoircarbone.earth
Formation : Co-fondateur Au Revoir Carbone
Chaville
0 formation(s) | 0 action(s)
10 ActinPoints
Eric D'HEM certifié.e @magilist.com
Direction Générale : Fondateur ActinLink
Villeneuve-d'Ascq
1 formation(s) | 16 action(s)
0 ActinPoints
Pierre Durand certifié.e @free.fr
Support Technique : Support Technique ActinLink

0 formation(s) | 136 action(s)
0 ActinPoints
Agathe Marchyllie certifié.e @2025.icam.fr
Promo 2025 : Parcours intégré Icam
Lille
0 formation(s) | 0 action(s)
0 ActinPoints
Voici la liste des idées proposées pour .
Vous pouvez en soutenir en cliquant sur ou cliquer dessus afin d'obtenir plus d'informations, participer ou poser des questions.
Pour ajouter une idée, il vous suffit de cliquer sur le bouton en bas, après avoir vérifié qu'elle n'est pas dans la liste.
Cartes de visite 100% numériques avec Glibl
Le papier a un vrai impact sur l'environnement.
L'industrie du papier fait partie des industrie les plus polluantes au monde.
Elle pollue l'eau, les sols et l'air avec de nombreux produits chimiques et des déchets très nombreux.

La carte de visite papier, c'est plus de 500 millions de cartes distribuées chaque année en France.
Encore plus de cartes sont imprimées et jamais utilisées à cause d'erreurs d'impression, d'informations changeantes...

500 millions de cartes de visite, c'est plus d'1 milliards de litres d'eau potable consommés (40 piscines olympique), des milliers de tonnes de produits chimiques et des Giga watt d'énergie consommées.

Glibl a donc créé la solution de cartes de visite 100% digitales, connectées et dynamique la plus avancée.
Une vraie carte de visite qui conserve son format pour un vrai impact dans la communication.
Des informations qui se mettent à jour automatiquement, même chez une personne qui a déjà récupérée la carte de visite.
Une vraie connectivité avec tous les outils de communication (site internet, réseaux sociaux, documents, etc).

Le numérique à également un impact non négligeable mais chez Glibl, nous avons développé la solution pour réduire un maximum son impact.
Nous assurons aujourd'hui une réduction de 50 à 70 % de l'impact de la carte de visite par rapport à son équivalent papier.

Glibl répond aussi à d'autres problématiques des entreprises comme la gestion RH, l'efficacité commerciale, la stratégie de communication, etc.

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16 soutiens
Favoriser les produits locaux
Pourquoi consommer local ? Vous vous demandez quel est l’intérêt de consommer local? Voici cinq raisons qui devraient vous convaincre d’opter pour la consommation de produits locaux. D’ailleurs, chaque région a ses spécialités locales, alors faites-vous plaisir ! Raison n°1 de consommer local : Manger de saison Manger local c’est privilégier des produits de proximité qui respectent les saisons. Comme nous l’évoquions déjà dans un précédent article sur les bienfaits d’une alimentation de saison, les fruits et légumes respectueux de la saisonnalité sont les plus riches en nutriments. En effet, comme la nature est bien faite, les fruits et légumes s’adaptent à nos besoins en fonction des saisons. On trouvera ainsi la précieuse vitamine C dans les agrumes en hiver tandis que l’été sera propice aux fruits et légumes gorgés d’eau comme le concombre ou la pastèque pour hydrater notre corps. De plus, des aliments qui arrivent naturellement à maturité contiennent plus de nutriments comme les vitamines, les minéraux ou les antioxydants puisqu’ils développent naturellement ces nutriments pour se défendre des agressions extérieures. Raison n°2 de consommer local : Consommer des produits frais Qui dit fruits et légumes de saison dit aussi produits frais et bien meilleurs pour la santé. En effet, et puisqu’ils sont produits de saison, les fruits et légumes locaux ne subissent pas d’altération des nutriments. Ainsi, ils ne sont pas soumis aux transports sur de longues distances et sont cueillis à maturité, au moment idéal. Oui car, transporter des denrées alimentaires sur de longues distances implique de les conserver. Ceci suppose d’y ajouter des agents extérieurs (additifs, colorants, conservateurs…), de les réfrigérer ou de cueillir les fruits et légumes avant maturité pour qu’ils mûrissent au cours des trajets. Raison n°3 de consommer local : Connaître l'origine des produits Ces dernières années, de nombreux scandales alimentaires ont éclaté notamment autour de la viande, poussant les consommateurs à être beaucoup plus vigilants sur l’origine des produits qu’ils mettent dans leur assiette. En consommant local, il est plus facile de tracer les aliments et de savoir d’où ils viennent et comment ils sont produits. Consommer des produits locaux c’est donc s’assurer le moins d’intermédiaires possibles entre le producteur et son assiette pour respecter au maximum les produits et profiter de leur richesse nutritionnelle. Raison n°4 de consommer local : Respecter l'environnement Comme nous l’évoquions précédemment, les produits locaux ne transitent que sur quelques kilomètres tout au plus. En revanche, les produits d’importation eux parcourent de longues distance impliquant des transports en camions ou en bateaux. Tout cela présente un bilan énergétique très lourd et beaucoup de pollution. De plus, pour pouvoir subir ces transports, les produits sont généralement suremballés afin d’être protégés. Consommer local, c’est aussi réduire les déchets comme les cartons, plastiques et sacs en se fournissant à proximité de chez soi tout en privilégiant ses propres sachets, sacs réutilisables ou paniers. Par ailleurs, consommer local c’est aussi aller à l’encontre des méthodes de cultures intensives qui ont des effets catastrophiques sur l’environnement. Érosion des sols, diminution de la fertilité ou encore désertifications mettent gravement en danger la biodiversité. De plus, ces cultures intensives sont très énergivores puisque les fruits et légumes ne sont pas portés naturellement à maturité. Cela se traduit par un arrosage excessif ou une surconsommation d’électricité pour chauffer et réfrigérer les productions. En effet, selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en France, une tomate cultivée sous serre chauffée émet entre 7 et 8 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite en saison. Raison n°5 de consommer local : Soutenir l'économie locale Consommer des produits locaux, c’est aussi soutenir l’économie locale en permettant une meilleure rémunération des producteurs autour de nous. De plus, investir de l’argent dans une entreprise locale a bien plus d’impact pour un territoire que lorsque cet argent est destiné aux supermarchés et autres grandes surfaces de consommation. Par ailleurs, consommer local, c’est aussi retrouver le plaisir du commerce de proximité et donc du contact humain. C’est également un bon moyen de préserver les savoirs-faire des artisans et producteurs qui participent au rayonnement culturel du territoire et à la fierté des habitants. Enfin, les produits locaux ne sont pas toujours plus chers qu’en grandes surfaces même si la qualité a évidemment un prix. Consommer local au-delà de l'alimentaire Vous l’aurez compris, consommer local c’est vous faire du bien à vous et à votre territoire ! Selon l’enquête nationale “Les Français, la consommation locale, et le digital” menée par Solocal, 8 Français sur 10 considèrent d’ailleurs que consommer local aident à préserver l’environnement. Par ailleurs, pour 86% des Français, c’est aussi un bon moyen de répondre aux enjeux sociaux actuels. Alors, prêt à redécouvrir les produits qui vous entourent? D’ailleurs, consommer local ne s’arrête pas au secteur alimentaire. Evitez de céder à la tentation des grandes industries, mais essayez plutôt de soutenir les commerçants autour de vous, ils en ont bien besoin! Soyez solidaire dès que vous en avez l’occasion ?
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14 soutiens
Électro Dépôt devient partenaire de Plastic Odyssey
Plastic Odyssey est un navire-laboratoire qui embarque au printemps 2022 pour une expédition de 3 ans afin de créer un réseau mondial d’initiatives locales. 2 objectifs : réparer les erreurs du passé en encourageant le recyclage et construire le monde d’après en développant des alternatives durables au plastique. 

Le bateau, qui dispose de son propre laboratoire de recyclage où il transforme les déchets plastiques en carburant, fera plus de 30 escales, sur 3 continents. Chacune permettra d’apporter aux populations locales des solutions de recyclage à petite échelle, adaptées à leurs besoins pour transformer, à terre, les déchets plastiques en objets et matériaux utiles, et éviter ainsi qu’ils ne viennent polluer les océans.

Partageant la volonté de réduire collectivement et durablement le plastique, Électro Dépôt apporte son soutien à Plastic Odyssey. L’enseigne s’engage à ses côtés pour une durée de 3 ans participant au financement de l’expédition. Durant toute la période, cette formidable épopée servira aussi de fil rouge aux opérations de sensibilisation déployées par l’enseigne pour réduire progressivement l’impact néfaste de cette matière sur la planète.

Parce que le meilleur plastique pour la planète est celui que l’on ne produit pas, Électro Dépôt revisite les emballages de ses produits à marque propre. Les tout premiers produits passés au crible ont été, en juillet 2020, les câbles de chargement des marques Edenwood et High One. La cure d’amaigrissement est drastique. 

La quantité de plastique utilisée est divisée par 13,5 passant de 8,85g à 0,65g. A l’unité, le gain peut paraitre anecdotique, mais à l’échelle de l’enseigne ce packaging allégé permettra d’économiser 4,4 tonnes de plastique chaque année. En 2021  et 2022 de nouveaux emballages « Zéro Plastique »  arrivent en magasin : station météo, radio réveil, connectique, cartouches d’encre, enceinte bluetooth…
 
L‘engagement « Zéro plastique » dans les emballages MDD en 2025 représentent un évitement de presque 1 000 tonnes de CO2. 

NB : l’engagement ne comprends pour l’instant que les emballages hors polystyrène des Gros produits Lourds, car ces derniers font encore l’objet de recherche de solutions alternatives.

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5 soutiens
Ecole en ligne sur la Biodiversité et les Stratégies Environnementales
Des formations créées par et pour les métiers de l'environnement :
L’environnement est maintenant l’affaire de tous : les entreprises veulent réduire leurs impacts environnementaux, le secteur public recherche une gestion plus durable de ses espaces, et les associations inventent de nouveaux concepts de sensibilisation à la Nature.
Blue Eco Formations vous ouvre les portes à des métiers d'actualités, avec un bel avenir devant eux. Par exemple, tu auras accès à divers domaines : urbanisme écologique, gestion et restauration des écosystèmes, industries, énergies renouvelables…
Et tous ces domaines comportent des enjeux et des difficultés qui ne cessent de croître : les profils compétents sont donc très sollicités et continueront de l’être dans le futur.


https://www.blue-eco-formations.com
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3 soutiens
La région parisienne toujours aussi polluée
En Île-de-France, presque 10% des habitants sont soumis à des dépassements de pollutions sonores et atmosphériques des valeurs limites données par l'OMS.
En l'état actuel de la situation francilienne, 487 des 1 276 communes de la région souffrent à la fois d'une qualité de l'air et d'un
environnement sonore dégradés.
À l'inverse, 316 communes sont « relativement épargnée » et demeurent à des « concentrations de polluants de l'air et des niveaux de bruits proches des seuils recommandés par l'OMS ».

D'autres capitales mondiales sont dans le même cas.



https://www.actu-environnement.com/ae/news/bruit-pollution-air-carte-paris-44127.php4
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3 soutiens
Tereos investi 400M€ pour décarboner ses sites dans les hauts-de-france
Le groupe sucrier Tereos compte une amidonnerie à Nesle (Somme) et six sucreries dans le Pas-de-Calais, l’Oise et l’Aisne. Des usines qui sont parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre de l’industrie agroalimentaire. Les sites d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne) et de Nesle figurent d’ailleurs dans la liste des 50 sites les plus polluants de la région.

Premier axe : réduire la consommation d’énergie

Le groupe coopératif sucrier a donc lancé un plan de décarbonation jusqu’à 2033. Sur les 800 millions d’euros qui seront investis en Europe, "40 à 50 % vont être utilisés pour les sites des Hauts-de-France", indique Jean-Yves Delamare, directeur Technologies, Ingénierie et Procédés chez Tereos. Selon les sites, l’investissement "passe du simple au triple, difficile à ce stade de donner des chiffres précis par usine".

Le premier axe de Tereos consiste à réduire la consommation d’énergie. "L’objectif est de réutiliser la chaleur fatale, avec l’installation d’échangeurs de récupération d’eau chaude, de nouveaux évaporateurs par exemple. La technologie existe déjà, c’est un gros avantage". Pour le site de Lillers (Pas-de-Calais), l’atelier de séchage des pulpes de betteraves, qui fonctionne au charbon, sera arrêté. "Nous conserverons uniquement la commercialisation de ces pulpes en l’état, pour les agriculteurs", précise Jean-Yves Delamare.

Électrification d’une partie du process

Cinq sucreries sur six utilisent des chaufferies au gaz pour produire la vapeur nécessaire au processus de production, "d’où la volonté dans le deuxième axe, d’électrifier. La part d’électricité dans les process va doubler et viendra accompagner une baisse de 65 % de la consommation de gaz". Une électrification qui nécessitera des travaux de raccordement du gestionnaire de réseau qui prendront selon la complexité, entre "quelques mois à quelques années".

18 millions d’euros pour une chaudière biomasse sur le site d’Attin

Pour le site d’Attin (Pas-de-Calais), qui utilise encore l’énergie charbon, une première tranche de travaux de 18 millions d’euros est prévue, pour installer une chaudière type biomasse.

Le groupe a déposé plusieurs demandes de subventions, notamment auprès de l’Ademe. "Ces types de dispositifs sont aujourd’hui compétitifs, mais il faut à la fois répondre aux critères et être meilleur que les autres. Nous déposons donc les demandes et nous verrons si elles aboutissent", admet le directeur.


Source : lejournaldesentreprises.com
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3 soutiens
Le Label Eco-défis bat son plein !
Le label éco-défis est déployé par la CMA Grand Est et la CCI Grand Est depuis 2019 dans le cadre de leur Programme Régional de Développement Durable (PRDD), en partenariat avec les collectivités locales du Grand Est. Cette opération vise à engager les artisans et artisans-commerçants dans des actions en faveur du Développement Durable mais également à leur faire gagner en attractivité. Cette action est rendue possible grâce au soutien des partenaires du PRDD.


Prendre part aux éco-défis est une démarche volontaire et gratuite qui permet aux entreprises d’agir pour le développement durable, de mettre en avant leur engagement auprès de leurs clients mais aussi de prendre en compte et d’anticiper les nouvelles réglementations.


Les entreprises souhaitant être labellisées sont accompagnées par leur conseiller tout au long du processus :


Accompagnement : l’entreprise prend contact avec son conseiller pour faire le point sur ses pratiques et besoins et choisit de réaliser au moins 4 défis parmi les 8 thématiques : déchets ; eaux et fluides ; écoproduits ; énergie ; transport ; accessibilité ; sensibilisation ; qualité de l’air intérieur. Avec le soutien de son conseiller, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé technique pour atteindre ses objectifs.


Visibilité : une fois les défis réalisés, l’entreprise est officiellement labellisée éco-défis et obtient un kit de communication gratuit pour mettre en avant l’obtention du label auprès du grand public.


En 2024, une quinzaine de collectivités du Grand Est ont initié ou reconduit leurs conventions éco-défis ! Le Grand Reims, le Grand Verdun, le Grand Longwy, les Crêtes Pré-ardennaises, la Communauté d'Agglomération de Chaumont ou encore Troyes Champagne Métropole en font partie !


Avec une grande part du label dédiée à la prévention et la gestion des déchets, éco-défis permet aux artisans d'agir de manière concrète et de donner de la visibilité à leurs actions en faveur de l'économie circulaire avec le soutien expert des conseillers environnement de la CMA Grand Est. Avec des sous-catégories de défis tels que les déchets dangereux, le tri sélectif, l'arrêt du gaspillage alimentaire et non alimentaire, les emballages fournisseurs et clients, la réparation et le réemploi, les points de collecte, le traitement des déchets organiques, la compaction ou le suivi de la production des déchets, les différents corps de métiers de l'artisanat peuvent agir pour la prévention et la gestion des déchets pour le bien de leur activité et de l'environnement.


Si la thématique des déchets n'est pas adaptée à la situation de l'entreprise, celle des services durables est une alternative pour obtenir le label avec une possibilité de mise en place d'éco-produits et d'éco-services au sein de son activité.

☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Longwy !


Félicitations à L'atelier du délice, Brasserie Martin - La Zaubette, IdeEau Grand Est, Catherine Kelsen Pâtisserie, Maison Aimard, L'hermine flamboyante, Menuiserie BARA, Echoppe Service +, Fromages et dépendance et à Plus près des étoiles !


☘️ 7 entreprises labellisées pour la Communauté d'Agglomération de Chaumont !


Félicitations à L’épicerie de Déborah, Les bougies d’Élo, Petit Nuage, Julien Bozzolini, Naturospa Institut, La Crêpe s’Affiche et à L’Auberge du Viaduc !


☘️ 10 entreprises labellisées dans le Grand Verdun !


Félicitations à Varnerot, L’Atelier Cycle, AGM Imprimerie, Boucherie Wallerich – Le bœuf tricolore, Bouche Bée, Garage Preud’Homme, Diminu’tif, L’Epi d’Or, Le salon de Cyrielle et à Terra Chocolata !


☘️ 8 entreprises labellisées pour le Pôle D'Équilibre Territorial Et Rural d'Othe-Armance !


Félicitations à La Nouvelle Bonneterie, Le Comptoir des Confiture, Pollen et Pépin, FaBien Gram, Au Bon Pain d’Aix-en-Othe, Au Beau Panier, La Table d’Othe et à La Bonne Othecaz !


Vous êtes artisan ou artisan-commerçant et souhaitez vous engager ?


Vous êtes une collectivité locale et souhaitez en savoir plus sur l'opération Eco-Défis ?


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3 soutiens
Une première usine de reconditionnement d’électroménager dans les Ardennes
Cinquième ville des Ardennes, nichée au cœur de la vallée de la Meuse, la  ville de Revin (5 800 habitants) abrite "Électro-Sphère", un site de reconditionnement qui vise à favoriser et à développer l’économie circulaire, et à revitaliser par ce biais l’emploi local. 

Pour mieux se développer, Electro-Sphère s’est associée à Reconomia, une start up du Groupe United.B lancée en 2021 et justement consacrée à la circularité du secteur électroménager. «Avec vingt-cinq collaborateurs et un réseau de 150 artisans, l’entreprise a lancé un modèle unique permettant de tripler les objectifs de reconditionnement des déchets électroniques et électroménagers fixés par la loi.», explique la start-up qui s’appuie sur deux axes principaux: un réseau local de reconditionnement, et l’usage des dernières technologies pour optimiser le réemploi. 

Actuellement seulement 1% des gros produits  électroménagers sont aujourd’hui reconditionnés (contre 10% du côté des smartphones). Concrètement, Reconomia permet à Électro-Sphère d’avoir accès à une large gamme de produits hors d’usage afin de leur offrir une seconde vie. Charge à elle, ensuite, de les revendre à petits prix dans sa boutique de Revin et dans ses magasins partenaires (à savoir les enseignes Électro Dépôt de la région ardennaise, et bientôt chez Boulanger qui font partie du Groupe United B). Ceci, après une remise en état qui s’appuie -entre autres- sur le savoir-faire des anciens professionnels de l’usine Electrolux qui ont désormais rejoint l’usine. De son côté, afin de limiter autant que possible son impact carbone, Reconomia se repose sur un réseau de reconditionneurs locaux et veille à les accompagner dans leur croissance. 

Pour l’heure, entre 150 et 200 produits sortent chaque mois de l’usine Electro-sphère de Revin, quand le reconditionneur se donne un objectif 500 à la fin de 2025. Le potentiel est énorme et le chemin sera encore long pour arriver aux 10% de déconditionnés comme sur les mobiles.




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3 soutiens
Le coût écologique de l'IA
L'essor de l'intelligence artificielle (IA) s'accompagne d'une consommation croissante d'énergie et de matières premières, menaçant les objectifs de neutralité carbone.

  • Une empreinte carbone colossale:
    • Les data centers, piliers de l'IA, devraient doubler leur consommation d'électricité d'ici 2026, générant 37 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires.
    • En France, ce secteur pourrait émettre 50 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
  • Une course à la puissance de calcul insatiable:
    • La construction de data centers "grande capacité" devrait tripler d'ici 2028.
    • La demande en électricité associée pourrait saturer les réseaux et accroître la dépendance aux énergies fossiles.
  • Stress hydrique et pénurie de terres rares:
    • Le refroidissement des data centers exige des quantités d'eau croissantes, aggravant le stress hydrique.
    • L'extraction des minerais et terres rares nécessaires aux puces électroniques pollue et épuise les ressources.
  • Des solutions timides et des promesses incertaines:
    • L'AI Act européen ne prend pas en compte l'impact environnemental de l'IA.
    • Le concept d'IA "frugale" et les initiatives internationales peinent à contrer l'explosion de la consommation.
    • Le recours à la géoingénierie comme solution par certains dirigeants de l'industrie suscite des critiques.
L'urgence climatique impose de repenser le développement de l'IA en profondeur sur 3 points : 
  • Sobriété et efficacité énergétique:
    • Optimiser les algorithmes et recourir aux énergies renouvelables pour alimenter les data centers.
  • Réglementation et responsabilisation des acteurs:
    • Établir des normes contraignantes et transparentes sur la consommation d'énergie et de ressources de l'IA.
    • Inciter les entreprises à rendre compte de leur impact environnemental.
  • Recherche et innovation pour une IA durable:
    • Développer des technologies IA plus efficientes et moins gourmandes en ressources.
    • Explorer des alternatives au modèle actuel basé sur la puissance de calcul brute.
Source : https://reporterre.net/L-insoutenable-cout-ecologique-du-boom-de-l-IA
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3 soutiens
Un milliard d'investissement pour une unité de production verte
La ville d'Epinal dans les Vosges devrait accueillir une des plus grandes usines de production de carburants de synthèse verts pour l'aviation avec un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2030 par Verso Energy.

Il s'inscrit dans un plan de construction de quatre unités en France avant la fin de la décennie, avec des sites prévus à Tartas (Landes), Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne) et près de Rouen, a précisé M. Huard, évoquant des investissements d'un "montant comparable" aboutissant à un "total de 4 milliards d'euros".

Les carburants durables d'aviation (CDA) sont produits à partir de ressources non fossiles, contrairement au kérosène auquel ils ont vocation à se substituer en partie. A Epinal, Verso Energy prévoit de les produire par association d'hydrogène obtenu par électrolyse (eau et électricité) et de
CO2 "émis à partir de biomasse par les industriels voisins", en premier lieu le papetier Norske Skog.

Le règlement européen "ReFuelEU Aviation" de 2023 va imposer l'incorporation de CDA progressivement jusqu'à 35% en 2050 dans le carburant mis à disposition des compagnies aériennes dans les aéroports de l'UE.

La proportion initiale de 1,2% en 2030 "est petite" mais représente "déjà de grandes quantités", si bien que "la question dès 2030 n'est pas le risque de produire trop avec quatre sites mais pas assez, avec pour conséquence l'importation plutôt que la production en France", a plaidé M. Huard.



https://www.linfodurable.fr/entreprises/kerosene-vert-un-milliard-dinvestissement-en-projet-dans-les-vosges-46192
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3 soutiens
les JO 2024 de Paris plus durables ?
Paris 2024 s’est fixé l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.

Pour déterminer son objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions carbone de l’événement (scopes 1, 2 et 3), directes et indirectes, incluant le déplacement des spectateurs. En excluant l’édition de Tokyo 2020 organisée sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne des dernières éditions des Jeux s’établit à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2). 

Pour maitriser, réduire et réestimer ses émissions carbone tout au long de la préparation des Jeux, Paris 2024 s’est entouré d’experts du climat au sein du Comité pour la transformation écologique des Jeux.

En amont des Jeux, l’outil estimait l’empreinte carbone des Jeux de Paris 2024 à 1,58 million teqCO2, allant ainsi plus loin que l’objectif du « diviser par deux » établi à 1,75 million teqCO2. C’est derrière cet objectif ambitieux que l’ensemble de l’écosystème des Jeux de Paris 2024 s’est mobilisé.

L'ensemble des résultats détaillés sera publié à l’automne 2024 avec les données réelles de l’événement.

L’estimation de l’empreinte carbone des Jeux a ainsi été mise à jour avec ces émissions réelles (476 000 teqCO2 entre 2018 et 2023) et les émissions en cours et à venir ont été réestimées avec les dernières informations à date. Ces calculs confirment que l’objectif ambitieux de réduction des émissions carbone des Jeux fixé en 2019 est en voie d’être tenu pour les émissions liées à la construction et aux opérations, secteurs qui représentent les deux tiers du total d’émissions initialement estimé.



Source : 
https://presse.paris2024.org/actualites/brief-presse-sur-la-strategie-carbone-de-paris-2024-04f7-e0190.html#:~:text=En%20amont%20des%20Jeux%2C%20l,Paris%202024%20s'est%20mobilisé.
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2025 : les énergies vertes en tête face au charbon
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production mondiale d’électricité issue des énergies renouvelables devrait, pour la première fois en 2025, surpasser celle du charbon. En 2023, les énergies renouvelables représentaient 30 % de la production électrique mondiale. Ce chiffre devrait atteindre 35 % d’ici 2025, avec le solaire et l’éolien couvrant à eux seuls 75 % de la croissance de la demande.

Cependant, l’essor des énergies décarbonées reste insuffisant pour répondre à la demande mondiale croissante d’électricité, accentuée par l’électrification des usages et les effets des canicules. La consommation d’électricité mondiale devrait augmenter de 4 % en 2024 et en 2025, après une croissance de 2,3 % en 2023.

La production d’électricité à base de charbon ne diminuera pas immédiatement, en raison des besoins croissants en Chine et en Inde. Toutefois, les nouvelles capacités hydroélectriques chinoises pourraient réduire la part du charbon et les émissions de CO2 dès cette année.

Aux États-Unis, la demande augmentera de 3 % en 2024, en raison de l’activité économique et des besoins accrus des data centers. En Inde, elle devrait bondir de 8 %, tandis qu'en Europe, une hausse modérée de 1,7 % est prévue. Keisuke Sadamori, de l’AIE, appelle à accélérer la transition vers les énergies propres et à renforcer les infrastructures pour répondre à ces défis.

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Draisy : Une Révolution Écologique pour les Petites Lignes Rurales
Le 25 septembre, la SNCF et l’industriel Lohr ont présenté officiellement Draisy, un nouveau train électrique fonctionnant entièrement sur batteries, lors du congrès des Régions de France à Strasbourg. Ce projet ambitieux vise à revitaliser les petites lignes ferroviaires rurales en proposant une solution écologique et économique, adaptée aux lignes non électrifiées qui sont souvent laissées à l’abandon.

Draisy, un wagon léger pouvant accueillir jusqu’à 80 passagers, dont 30 assis, est conçu pour rouler à une vitesse maximale de 100 km/h grâce à ses batteries électriques. Ces batteries offrent une autonomie d’une heure et se rechargent en seulement deux minutes lors des arrêts en gare, rendant le train opérationnel de manière continue tout en garantissant une empreinte écologique réduite. Pesant 20 tonnes, Draisy a été pensé pour limiter les coûts d’infrastructures en évitant l’installation de caténaires coûteuses.

Marie-José Navarre, vice-présidente de Lohr, a souligné que l’un des principaux avantages de Draisy réside dans sa simplicité d'utilisation et sa capacité à éviter de réinvestir massivement dans des infrastructures complexes. Cette innovation permet aux petites lignes, souvent menacées de fermeture, de continuer à opérer sans nécessiter d'importants investissements supplémentaires.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a exprimé un fort intérêt pour Draisy, affirmant que ce projet répond aux attentes des habitants qui souhaitent voir leurs trains locaux circuler à nouveau. Leroy a souligné que la réouverture des petites lignes rurales est cruciale pour les territoires moins desservis par les grandes lignes ferroviaires.

Draisy s'inscrit également dans une dynamique plus large de modernisation et de décarbonation du transport ferroviaire. Lauréat de l’Appel à Manifestation d'Intérêt "Digitalisation et Décarbonation du Transport Ferroviaire", le projet fait partie du Programme d'investissements d'avenir (PIA4) visant à concevoir des solutions durables pour le secteur. En collaboration avec plusieurs partenaires, dont GCK Battery et Stations-e, la SNCF et Lohr ont développé un modèle de train qui réduit non seulement les coûts d'exploitation et de maintenance de 60 % par rapport aux trains actuels, mais qui est aussi 100 % compatible avec les exigences environnementales.

Léger et frugal, Draisy est adapté aux "lignes de desserte fine" de la France, représentant environ 9 000 km de voies non électrifiées. Le train est équipé d’essieux orientables, ce qui réduit l’usure des rails et prolonge la durée de vie des infrastructures ferroviaires. L’ensemble de ces innovations permet d'envisager une réduction significative des coûts pour l’avenir, tout en participant activement à la transition énergétique.

Draisy marque une étape importante dans l'avenir du transport ferroviaire rural en France et à l'international. En combinant simplicité, durabilité et économies, Draisy propose une solution moderne aux défis des petites lignes, garantissant ainsi leur pérennité dans les années à venir.

Les grandes étapes :
. Circuler sur une ligne prototype en Moselle en 202
. Etre prêt à délivrer le marché français en 2028.
Puis à l’international à l’issue d’études sur l’infrastructure des différentes lignes et selon la réglementation de chaque pays.
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Train + Vélo : Un Nouveau Service de Mobilité Durable dans les Gares du Grand Est
Dans le cadre de son ambitieux plan vélo 2022-2028, la Région Grand Est prépare le lancement d’un nouveau service de location de vélos à assistance électrique (VAE) en libre-service dans 52 gares régionales. Cette initiative, qui s’inscrit dans une démarche de développement durable, vise à faciliter la combinaison train + vélo pour encourager une mobilité plus verte et efficace, notamment pour les derniers kilomètres des trajets quotidiens.

Ce projet, dont la mise en service est prévue pour le printemps 2025, repose sur un modèle de « boucle fermée ». Les usagers pourront louer un vélo directement depuis les gares concernées et devront le restituer à la même station à la fin de leur utilisation, ce qui simplifie le processus. L’objectif est de permettre une utilisation à la journée, rendant le service à la fois pratique et flexible pour les trajets domicile-travail ou loisirs. Ce système sera intégré au calculateur d’itinéraires Fluo Grand Est, facilitant la planification des déplacements multimodaux.

Le service est conçu pour répondre aux besoins des habitants en matière de mobilité durable, en offrant une alternative aux trajets exclusivement en voiture. En début 2024, la plateforme participative « Ma Région Demain » a lancé une vaste consultation citoyenne, permettant aux résidents de donner leur avis sur ce futur service et de proposer des localisations pour son déploiement. Grâce à cette participation active des citoyens, 52 gares ont été sélectionnées pour la première phase de déploiement, incluant des villes comme Nancy, Metz et Thionville.

Le principe de ce service rappelle celui des systèmes de vélos en libre-service déjà en place dans certaines villes comme Nancy (Vélostan’lib) et Metz (Vélomet’). Cependant, une différence majeure réside dans le fonctionnement en boucle fermée des « Vélo Fluo », où les vélos doivent être retournés à la station d’origine, contrairement aux systèmes de « borne à borne » où les vélos peuvent être déposés à n’importe quelle borne disponible.

L’appel d’offres pour désigner le prestataire chargé de fournir le matériel et d’assurer l’exploitation du service est actuellement en cours. Le prestataire retenu devra garantir la qualité et la durabilité du matériel, ainsi que la maintenance des vélos pour assurer un service fiable. La Région espère ainsi proposer une solution de mobilité simple et abordable qui répond aux attentes des usagers tout en participant à la réduction de l'empreinte carbone de la région.

À terme, la Région Grand Est envisage d’étendre ce service à d’autres gares du territoire, dans l’optique de couvrir un maximum de zones rurales et périurbaines. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du plan vélo de la région, dont l’objectif est d’atteindre une part modale de 12 % pour le vélo d’ici 2030. La Région mise ainsi sur l’intermodalité pour encourager des pratiques de mobilité durable, en particulier en zone rurale où les transports en commun seuls ne suffisent pas toujours à couvrir les besoins des usagers.

Avec ce service innovant, la Région Grand Est franchit une nouvelle étape vers une mobilité plus verte, offrant à ses habitants une alternative écologique et économique pour leurs trajets du quotidien. En alliant train et vélo, cette initiative renforce la connexion entre les transports en commun et la mobilité douce, facilitant ainsi les déplacements dans tout le territoire.

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Électrification et Défis : Le Parcours Vers une Industrie Française Décarbonée
Dans un rapport publié le 6 septembre 2024, le cabinet de conseil McKinsey et le laboratoire d’idées La Fabrique de l’industrie analysent les opportunités de décarbonation de l’industrie française. Cette étude met en lumière les cinq principaux leviers permettant à l'industrie de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Parmi ces leviers, l’électrification des procédés industriels apparaît comme un pilier central.

L'industrie française est appelée à diminuer ses émissions de GES de 35 % d'ici 2030 et de 81 % d'ici 2050, par rapport aux niveaux de 2015. Si des secteurs comme la chimie, le ciment ou la métallurgie ont déjà mis en place des feuilles de route de décarbonation, l'ensemble du secteur devra intensifier ses efforts. Actuellement, la réduction des émissions est de 2 % par an, mais pour atteindre les objectifs, ce rythme devra s'accélérer à 6 % par an entre 2030 et 2050.

Cinq leviers pour décarboner l'industrie

L'analyse de McKinsey et La Fabrique de l’industrie identifie cinq leviers majeurs pour atteindre ces objectifs. Le premier est l’amélioration de la performance énergétique. Cela inclut des solutions comme l'isolation thermique, la valorisation de la chaleur fatale ou encore l’autoproduction d’énergie décarbonée. Le deuxième levier concerne l’augmentation de l’utilisation de matières recyclées ou bio-sourcées, telles que la biomasse et le biométhane. Le troisième levier consiste à développer des produits verts spécifiques à chaque filière industrielle, comme l'utilisation de l'hydrogène dans la production d'acier à partir de fer préréduit (DRI).

Le quatrième levier, essentiel à long terme, est le captage et le stockage du carbone. Enfin, l’électrification des procédés industriels représente le cinquième et principal levier identifié. L’électrification est cruciale, car elle permet de réduire les émissions directes des entreprises (scope 1) et les émissions indirectes liées à la consommation d'électricité (scope 2). La France bénéficie d’un mix énergétique bas carbone grâce à sa production nucléaire (68 % en 2021), ce qui offre un avantage concurrentiel par rapport à des pays comme l'Allemagne, où le mix énergétique reste plus carboné.

Les défis de l’électrification

Malgré ses avantages, l’électrification de l’industrie française est confrontée à plusieurs obstacles majeurs. L'un des plus importants est le coût des investissements nécessaires pour remplacer ou adapter les équipements industriels existants. Les infrastructures actuelles sont souvent encore en bon état et ne sont pas complètement amorties, ce qui complique les décisions d’investissement dans de nouvelles technologies.

Dans des secteurs comme la sidérurgie, le passage à l’électrification dépend également de la disponibilité de matériaux recyclés, dont l'approvisionnement est déjà tendu. L’électrification nécessitera une plus grande quantité de ces matériaux, accentuant ainsi la pression sur les chaînes d’approvisionnement. Le secteur du verre, quant à lui, peut bénéficier de solutions comme le boosting électrique, qui permet de réaliser des économies d’énergie, mais ces innovations nécessitent des investissements substantiels.

Le coût de l'électricité est également un facteur limitant. À l'heure actuelle, le prix du mégawattheure de gaz reste très compétitif par rapport à celui de l’électricité. Selon Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’industrie, le prix du nucléaire, estimé à 70 euros par mégawattheure, représente un frein à l'électrification massive de l'industrie. Il souligne toutefois que des mécanismes politiques, comme l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui garantit un prix plus bas pour les électro-intensifs, peuvent rendre cette transition plus viable.

Mutualisation et financement

Pour accélérer la décarbonation, l’étude recommande de penser les stratégies à l’échelle des bassins industriels. Des régions comme Dunkerque, Le Havre ou Fos-Berre concentrent une grande partie des émissions industrielles de GES, offrant ainsi des opportunités de mutualisation des infrastructures. Cela inclut des projets tels que l’Autoroute de la chaleur dans le Nord, qui valorise la chaleur des incinérateurs pour chauffer des quartiers urbains, ou encore le projet D'Artagnan, qui transportera du CO2 capté vers le port de Dunkerque pour le stockage.

Concernant le financement, les auteurs proposent de réorienter une partie des recettes issues du système européen d’échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre (SEQE) vers la décarbonation industrielle. Actuellement, ces fonds sont principalement dirigés vers l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et le budget de l’État.

L’électrification des procédés, soutenue par un mix énergétique bas carbone, pourrait devenir un levier essentiel. Toutefois, pour réussir cette transition, il sera nécessaire de surmonter les obstacles liés aux coûts, aux infrastructures et à l’approvisionnement. Une approche collaborative à l’échelle des bassins industriels, combinée à un financement adéquat, pourrait être la clé pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la SNBC.

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Airbus réduit son Empreinte Carbone avec une chaufferie biomasse alimentant 800 000 m² de locaux
Le 3 octobre 2024, Airbus a franchi une nouvelle étape dans sa transition écologique en inaugurant une chaufferie biomasse à Blagnac, près de Toulouse. Ce projet, financé à hauteur de 9 millions d’euros par l’Ademe (Agence de la transition écologique), fait partie des initiatives du géant européen de l’aéronautique pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cette installation, en partenariat avec Engie Solutions, vise à couvrir 86 % des besoins en chaleur des sites toulousains, tout en réduisant les émissions de CO₂ de 26 000 tonnes par an.

Airbus, dont le siège social et plusieurs lignes d’assemblage se trouvent à Toulouse, s’engage ainsi à réduire l’impact environnemental de ses infrastructures. La nouvelle chaufferie biomasse s’ajoute à une installation déjà en service depuis 2013, complétant une chaudière vapeur de 14 MW qui produit 30 GWh par an. La nouvelle installation, d’une puissance de 20 MW, permettra de produire 80 GWh par an, remplaçant une partie importante du gaz naturel auparavant utilisé. Elle alimente désormais un réseau interne de 15 km chauffant 800 000 m² de bureaux et locaux industriels.

Le financement global de la chaufferie biomasse, s’élevant à 27 millions d’euros, a bénéficié du soutien de l’appel à projets BCIAT 2020 (Biomasse Chaleur pour l’Industrie, l’Agriculture et le Tertiaire), un programme de l’Ademe.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large, Airbus développant des initiatives similaires sur d’autres sites. À Nantes, Engie Solutions a commencé en juin 2023 les travaux d’une future chaufferie biomasse pour le site d’Airbus Atlantic, prévue pour 2026. Ce projet permettra de couvrir 70 % des besoins en chaleur et de réduire les émissions de 6 400 tonnes de CO₂ par an.

Ces efforts montrent qu’Airbus ne se limite pas à la conception d’avions plus économes en énergie, mais vise également à rendre ses infrastructures plus durables, contribuant ainsi à un avenir plus respectueux de l’environnement.

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Engagement mondial pour la biodiversité : Objectif 2030 en ligne de mire
La COP16 Biodiversité s'est ouverte le 21 octobre 2024 à Cali, Colombie, pour deux semaines de discussions cruciales sur la mise en œuvre de l'Accord de Kunming-Montréal, adopté en 2022, visant à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Cette conférence s'articule autour de plusieurs enjeux majeurs, dont le bilan des stratégies nationales en matière de biodiversité : seulement 31 pays, dont la France, ont soumis leur Stratégie et Plan d'Action Nationaux pour la Biodiversité (SPANB). La COP16 est espérée comme un tremplin pour accroître les engagements d'ici la COP17.

Un autre point clé est le financement, avec un objectif de 20 milliards de dollars d'ici 2025. Si les financements ont déjà atteint 15,4 milliards, les pays africains demandent un fonds dédié à la biodiversité, indépendant du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), une demande vivement débattue.

L’accord de Kunming-Montréal impose également aux États de s'accorder sur 23 cibles et de fixer des indicateurs pour évaluer les avancées d’ici la COP17 en 2026. Enfin, la COP16 se distingue par une participation record de 18 000 personnes et un fort engagement des entreprises : plus de 230 d'entre elles, dont de grandes firmes françaises, soutiennent l'appel à une "ambition politique renouvelée". Une plateforme spécifique, « Entreprises et biodiversité », vise à accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact environnemental.

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Le défi des crédits biodiversité pour financer la protection de la nature
La COP 16, qui s'est ouverte à Cali le 21 octobre, a abordé pour la première fois les crédits biodiversité comme instrument de financement pour la préservation de la nature. Adoptée lors de la COP 15, la cible 19 du cadre de Kunming-Montréal vise à mobiliser 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour des initiatives en faveur de la biodiversité, incluant des systèmes innovants tels que les crédits biodiversité, les obligations vertes et le paiement des services écosystémiques.

Le concept de crédits biodiversité suscite des débats. Ces crédits, censés représenter une action positive pour la biodiversité, permettent aux entreprises de contribuer financièrement à des projets environnementaux. Toutefois, l’opacité et l’hétérogénéité des approches actuelles préoccupent certains acteurs, qui réclament une meilleure définition de ces crédits. En effet, selon CDC Biodiversité, les crédits biodiversité pourraient fonctionner comme des “certificats nature” sans impliquer de mécanismes de compensation, mais en valorisant uniquement les actions positives pour l’environnement. Alain Karsenty du Cirad et Romain Julliard du Muséum national d’histoire naturelle plaident pour cette approche, qu’ils jugent plus respectueuse des écosystèmes.

La création de marchés crédibles et transparents constitue un autre défi. Plusieurs initiatives émergent pour structurer ces marchés, dont la Biodiversity Credit Alliance et l’IAPB, cette dernière soutenue par la France et le Royaume-Uni. Le rôle des régulateurs publics, en particulier en Europe, est jugé crucial pour définir des normes rigoureuses et garantir l’intégrité des transactions.

Au-delà des règles, la question de l’équité est essentielle. Les pays et communautés qui préservent la biodiversité doivent bénéficier d'un juste retour financier. Laurent Piermont, président du Printemps des terres, et Philippe Zaouati, CEO de Mirova, soulignent que l’État doit établir un cadre clair pour éviter que le marché ne décide seul des priorités de restauration. Un financement public complémentaire est aussi jugé nécessaire pour combler les lacunes que le secteur privé ne peut combler seul.

Les perspectives d’expansion du marché sont ambitieuses : selon le Forum économique mondial, la demande de crédits biodiversité pourrait atteindre 69 milliards de dollars par an d'ici 2050. Néanmoins, des obstacles demeurent, notamment pour garantir la transparence et éviter les écueils rencontrés par les crédits carbone. En réponse, Alain Karsenty propose un système de “certificats nature” englobant diverses composantes de l’environnement, offrant des bénéfices directs aux populations locales et incluant des contributions au climat, à la biodiversité et à la santé des sols.

L’objectif de la COP 16 est d’établir les principes de base pour encadrer ces crédits biodiversité : mesures des résultats, équité pour les protecteurs de la nature et gouvernance des marchés. Ces premières bases pourraient créer un cadre solide pour les crédits biodiversité, là où les crédits carbone n’ont pas su atteindre cet équilibre.
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Haguenau, au cœur de l’innovation hydrogène grâce au soutien du Grand Est
La Région Grand Est renforce son engagement en faveur de l’industrie décarbonée en attribuant une subvention de 3 millions d’euros à INNOPLATE. Ce soutien accompagne l’implantation d’un site industriel à Haguenau (67), dédié à la production de plaques bipolaires métalliques, un composant clé pour les batteries des véhicules hydrogène.

Un projet stratégique pour les mobilités propres
Lancé en juin 2022, le projet INNOPLATE est le fruit d’une collaboration franco-allemande entre les groupes SCHAEFFLER et SYMBIO, ce dernier étant une co-entreprise de FAURECIA et MICHELIN. Avec une capacité de production annuelle de 4 millions de plaques, l’usine de Haguenau pourra équiper près de 10 000 véhicules. Ce projet a été sélectionné pour sa compétitivité, en concurrence avec d'autres implantations internationales. Actuellement, 30 salariés travaillent sur le site, un effectif qui devrait quadrupler pour atteindre 120 collaborateurs d’ici 2028.

L’hydrogène, au cœur de la transition énergétique
L’hydrogène, une ressource stratégique pour la décarbonation, est au centre des priorités du Grand Est. Cette région investit activement dans sa stratégie régionale hydrogène, qui vise à structurer toute la filière, de la production à l’utilisation, en passant par le stockage et la distribution. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et à promouvoir des technologies innovantes pour les industries et les transports.

Un rôle moteur pour le Grand Est
Avec ce projet, la Région Grand Est confirme son rôle de leader dans le soutien aux technologies vertes et aux mobilités durables. En intégrant des projets comme INNOPLATE dans son écosystème industriel, elle contribue à renforcer la compétitivité locale tout en atteignant ses objectifs climatiques.

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Serap innove avec la plus grande boucle locale d’autoconsommation d’électricité verte
nstallée à Gorron (Nord-Mayenne), Serap, leader mondial dans la fabrication de cuves à lait, a franchi une étape décisive en matière d’énergie verte. Grâce à son parc photovoltaïque, l’entreprise met en place la plus grande boucle locale d’autoconsommation des Pays de la Loire, permettant à ses salariés et retraités de profiter du surplus d’électricité produit.

À l’entrée du site, deux trackers solaires ajustent leurs panneaux selon la course du soleil, couvrant déjà 7 à 8 % des besoins en électricité de l’entreprise. Mais la véritable transformation est cachée derrière les ateliers : 1 300 panneaux fixes ont été installés en juillet 2023 sur une surface de 5 500 m², avec une production attendue de 650 000 kWh par an, soit la moitié des besoins du site. Le directeur financier et des ressources humaines, Arnaud Duchatelet, précise que l’installation sera pleinement opérationnelle en décembre, une fois validée par Enedis.

Cette démarche répond à plusieurs objectifs stratégiques : réduire les émissions de CO₂, limiter l’impact des variations des prix de l’énergie, mais aussi partager les bénéfices avec les salariés. Plutôt que de revendre son surplus à EDF, Serap a choisi de l’offrir aux employés et retraités habitant dans un rayon de 10 km. « C’est gagnant pour tout le monde», souligne Arnaud Duchatelet.

Les week-ends ou à la mi-journée, lorsque la production solaire dépasse les besoins du site, le surplus est injecté dans le réseau électrique existant. La boucle reste virtuelle : aucun nouveau câble n’est tiré jusqu’aux logements des bénéficiaires. Les compteurs Linky relèvent précisément la consommation des abonnés pendant ces périodes, tandis qu’Enercoop, coopérative bretonne, facture l’électricité à un prix réduit, couvrant uniquement les frais de gestion et les taxes. René Coneuf, retraité de Serap, s’en réjouit : « Je n’ai pas hésité ! Pas d’abonnement supplémentaire et une facture d’électricité réduite. »

Avec ce système innovant, Serap devient pionnière dans la région. Le projet incarne une réelle synergie entre économie circulaire et innovation énergétique, offrant des avantages concrets pour les employés tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable. Serap invite déjà d’autres entreprises à rejoindre cette boucle locale d’autoconsommation. Maine Ateliers, un partenaire potentiel, prévoit d’y adhérer d’ici fin 2025.

Pour assurer sa croissance et accompagner ces évolutions, Serap recrute et forme de nouveaux salariés, qui pourront également profiter de cette offre verte et avantageuse. Un modèle à suivre pour allier innovation énergétique, compétitivité et responsabilité sociale.
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Au-delà du PIB : des indicateurs pour mesurer l’impact écologique de l’économie
L’Insee élargit ses outils d’analyse économique en intégrant des indicateurs « carbone » aux comptes nationaux annuels. Cette initiative, dévoilée le 5 novembre 2024, répond aux recommandations de la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi de 2008. Ces nouveaux indicateurs visent à compléter le produit intérieur brut (PIB) en prenant en compte les impacts environnementaux et sociaux, afin d’offrir une vision plus globale des performances économiques.

Empreinte carbone et émissions importées
En 2023, l’empreinte carbone de la France s’élevait à 644 millions de tonnes de CO2 équivalent (MteqCO2), soit 9,4 tonnes par habitant. Ce chiffre, qui inclut les émissions importées, dépasse largement les 403 MteqCO2 des seules émissions résidentes. Près de 45 % des émissions sont d’origine française, tandis que les importations chinoises et européennes représentent respectivement 10 % et 13 %. Cette différence met en lumière la nécessité d’analyser les flux internationaux pour mieux comprendre l’impact environnemental de la consommation française.

Les efforts de décarbonation par secteur
Entre 1990 et 2023, les émissions résidentes ont diminué de 31 %, tandis que la valeur ajoutée des secteurs clés, comme l’industrie ou l’énergie, a augmenté. Toutefois, certains domaines, tels que l’agriculture et les services, montrent une baisse plus modeste des émissions. Trois postes de consommation – l’alimentation, l’habitat et les déplacements – représentent à eux seuls 68 % de l’empreinte carbone, révélant des axes prioritaires pour la transition écologique.

Coût social du carbone et solvabilité intergénérationnelle
L’Insee propose deux nouveaux indicateurs expérimentaux : le produit intérieur net ajusté (Pina) et l’épargne nette ajustée (Ena). Ces outils reflètent les coûts des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la capacité de production future. Par exemple, en 2023, le Pina diminue de 4 % par rapport au PIB standard, passant de 2 296 à 2 200 milliards d’euros. L’Ena, quant à elle, devient déficitaire, indiquant un problème d’insolvabilité pour les générations futures.

Le compteur carbone : une évaluation dynamique
Un compteur carbone, introduit pour mesurer les écarts entre émissions réelles et prévues, révèle un gain de 21 milliards d’euros en 2023 grâce aux efforts de réduction des émissions. Toutefois, les coûts de la transition jusqu’au zéro émission nette sont estimés à 929 milliards d’euros, soulignant l’ampleur des investissements nécessaires.

Une contribution au débat environnemental
Malgré ces avancées, l’Insee reste prudent face à la complexité de monétiser les externalités environnementales. Le climat se réchauffant à l’échelle mondiale, il est essentiel de considérer à la fois les flux (émissions) et les stocks (budget carbone alloué). Les nouveaux indicateurs ne prétendent pas remplacer le PIB mais enrichissent les discussions sur la transition écologique.

Ces outils permettent d’évaluer plus finement l’impact environnemental des politiques publiques et renforcent la prise en compte des enjeux climatiques dans les choix économiques et sociaux.

Consultez le rapport du SDES
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Climat et énergie : le gouvernement fixe le cap vers la neutralité carbone
Le gouvernement (l'ex désormais même si l'objectif reste le même) a dévoilé ses nouvelles feuilles de route pour l’énergie et le climat en octobre dernier, avec la troisième version de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC 3) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Ces documents, élaborés sous l’impulsion de l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher, marquent une continuité dans les ambitions climatiques malgré les changements de gouvernement. Ils visent un objectif commun : une transition énergétique et climatique ambitieuse pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Des objectifs climatiques renforcés
La SNBC 3 fixe une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, en conformité avec les engagements européens. Cela impose une baisse annuelle de 5 % des émissions, contre seulement 2 % en moyenne entre 2017 et 2022. Si l’objectif est jugé atteignable, il repose sur des mesures existantes et un ciblage accru des financements, malgré des baisses budgétaires annoncées.

Le texte souligne également la nécessité de réduire l’empreinte carbone globale, en incluant les émissions importées. Une évolution notable est la prise en compte des capacités d’absorption du carbone par les forêts et les sols, dont l’efficacité a fortement diminué en raison du réchauffement climatique. La SNBC ajuste ces prévisions à la baisse, tout en promettant de renforcer les actions pour préserver ces puits de carbone naturels.

Vers un mix énergétique décarboné
La PPE détaille les actions nécessaires pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Elle prévoit une montée en puissance des énergies renouvelables, avec des objectifs de 54 à 60 GW pour le photovoltaïque et de 18 GW pour l’éolien offshore d’ici 2035. En parallèle, six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR seront construits, pour maintenir une production annuelle de 360 à 400 TWh.

L’ambition est de transformer un modèle énergétique encore à 60 % carboné en un modèle 60 % décarboné d’ici 2030. Cette transition inclut des efforts majeurs en matière d’efficacité énergétique, comme la rénovation de 400 000 maisons et 200 000 logements collectifs par an, et une baisse de 28,6 % de la consommation énergétique finale entre 2012 et 2030.

Décarboner les transports et les mobilités
Les transports, responsables de 32 % des émissions nationales, sont un axe clé de la stratégie. La PPE fixe pour objectif que deux tiers des voitures neuves vendues en 2030 soient électriques, avec une augmentation progressive de leur part dans le parc automobile.

Des ambitions maintenues malgré les transitions politiques
Ces plans, en consultation publique jusqu’à la fin de l’année, seront soumis au Haut Conseil pour le climat avant leur publication par décret en 2025. Bien que le contexte politique ait évolué, le cap fixé reste inchangé, confirmant l’engagement commun du gouvernement dans la lutte contre le réchauffement climatique. En conciliant sobriété, énergies renouvelables et innovation technologique, ces textes visent à assurer une transition énergétique durable tout en respectant les engagements de la France au sein de l’Union européenne.

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Le «Kiosque pédagogique»
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L'emballage réutilisable pour le e-commerce : une solution pour limiter l'impact écologique
Des chiffres qui font mal à la tête concernant l'emballage utilisé en e-commerce en France (imaginez au niveau mondial) : 1,7 milliards de colis livrés soit 241 millions de tonnes d'emballages dont une partie beaucoup trop faible est recyclé avec seulement 14% du plastique recyclé et par contre 64% du papier / carton recyclé. C'est déjà cela mais ce n'est pas assez.
Le e-commerce représenterait près de 10% des émissions de GES : c'est énorme.
Les enjeux étant déjà de limiter les allers/retours des colis et donc des essais "gratuits" par les consommateurs achetant en e-commerce, c'est à dire, presque tout le monde. La solution numéro un étant de mettre un prix minimum dissuasif de frais de livraison, un peu dans le même principe que l'achat de livre en ligne - mais dont l'objectif premier était tout autre.
La solution numéro étant d'utiliser des emballages réutilisables comme peuvent le proposer plusieurs marques avec par exemple Hipli qui propose un emballage fabriqué en matière recyclée, qui soit réutilisable jusqu'à 100 fois avec un -83% d'impact carbone.
D'autres marques proposent des solutions d'emballages recyclés et recyclages comme mobiuspack et opopop.
Cela demande un investissement pour l'entreprise partenaire, mais apporte une solution à impact forte pour notre environnement, une excellente image auprès des clients et de l'interne et surtout une réduction des déchets énorme (-25 kg de déchets en utilisant un colis réutilisable).
Une nouvelle expérience qui doit devenir à terme une habitude d'utilisation indispensable.

Une partie des acteurs proposant ces colis à impact : 
https://opopop.co
https://hipli.fr
https://www.mobiuspack.com

L'article source. Vous pouvez trouvez d'autres articles dans les pages des acteurs des colis.
https://www.ecommerce-nation.fr/colis-reutilisable-enjeu-ecommerce/
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Produire des Citadines Electriques en France est-ce rentable ?
La France peut rester compétitive dans le secteur des petites voitures électriques face à l’Europe de l’Est, l’Espagne, mais aussi la Chine, souligne une étude réalisée par la Fondation pour la Nature et l’Homme et l’IMT-IDDRI, qui plaide pour une relocalisation de la production. 

Une étude à comparé le prix de revient théorique sur notre territoire (dans une région telle que les Hauts-de-France) avec une fabrication qui serait délocalisée en Espagne, en Slovaquie ou en Chine. La  conclusion est claire : à échéance 2030, la production française peut être compétitive face à tous ces pays. Avec à la clef, la relocalisation de la production de 700 000 citadines et la création de 25800 emplois sur notre territoire.

D’après les calculs, l’écart de compétitivité ne dépasserait pas 2% à 2,5% entre la France et les autres pays européens en 2030, soit une différence de prix estimée entre 260 à 400 euros. Un écart qui ne justifierait pas des délocalisations.

L’écart de compétitivité est plus important avec la Chine : celui-ci grimpe à au moins 6%, soit  une différence de coût de revient d’environ 1000 euros par véhicule. Mais cet écart peut être « compensé » estiment les deux acteurs. Deux outils ont été envisagés : l’augmentation des droits de douane, comme l’envisage la Commission Européenne, et la valorisation de l’empreinte carbone des véhicules au sein de différents outils réglementaires sur l’exemple de l’éco-score appliqué au bonus écologique, qui permet de disqualifier les véhicules produits en Chine qui ne pourraient pas en bénéficier. « Les 4000 euros proposés aux consommateurs dans le cadre du bonus écologique viennent en effet très largement compenser l’écart de compétitivité de 1000 euros en faveur de la Chine », détaille l’étude.

Sources :
environnement-magazine
et enviro-pro

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2000 véhicules utilitaires passent à l'électrique avec Gruau
Le carrossier-constructeur lavallois Gruau et la start-up spécialisée dans le retrofit des véhicules Qinomic annoncent leur collaboration afin d’industrialiser la solution développée par Qinomic pour transformer les véhicules utilitaires en véhicules électriques. Dans le cadre de ce partenariat, le groupe Gruau met à la disposition de Qinomic son savoir-faire ainsi que son outil de production.

Après son rapprochement avec le groupe Stellantis en janvier 2023, Qinomic accélère encore vers la mobilité décarbonée avec le spécialiste de la transformation de véhicules. Car si elle est techniquement aboutie, la solution de retrofit ne pourra se démocratiser qu’en s’adossant à des industriels capables de démultiplier l’offre. Or, le développement du retrofit est inscrit dans le cadre fixé par le gouvernement en tant que levier de décarbonation du secteur du transport afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.


Ainsi, Qinomic va pouvoir s’appuyer sur un outil de production dont la flexibilité permet d’appréhender la transformation de véhicules uniques jusqu’à la moyenne série afin de cibler plus largement les clients professionnels utilisateurs de VUL. Ces derniers pourront bénéficier d’une solution non seulement durable, mais aussi abordable pour migrer vers une mobilité zéro émission tout en réduisant leur TCO. Car cette solution nécessite un investissement deux fois moins important qu’un renouvellement par l’achat de véhicules neufs électriques et permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % (source : Ademe 2021).

Pour le groupe Gruau, cette association se justifie d’autant plus que l’entreprise est engagée depuis plusieurs années dans une démarche RSS2E (responsabilité sociale, sociétale, environnementale et économique). Elle fait suite à une précédente annonce en septembre 2023 du groupe lavallois qui officialisait un partenariat stratégique avec Rev Mobilities, spécialisée dans le retrofit des VU et VI, afin de cibler prioritairement les parcs de bus et autres cars scolaires et interurbains.





Source :https://www.lejournaldesentreprises.com/
https://www.groupegruau.com/la-revolution-electrique-en-marche-chez-gruau/

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Dunkerque : la nouvelle perle verte de la France ?
"Notre objectif est de faire d’un territoire émetteur de CO2, un territoire émetteur de solutions. Par exemple, en se positionnant comme un laboratoire de la décarbonation industrielle en France, Dunkerque attire des investisseurs comme Verkor et Prologium." indique Jean-François Montagne, vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque.
Les mots sont forts et démontrent l'ambition et la transformation que va connaître - et qui a déjà commencé - cette ville industrielle du nord de la France.

La contrainte majeure de notre territoire est de réduire nos émissions de CO2, car il concentre à lui seul 20 % des émissions de CO2 d’origine industrielle française. Le choix a été fait de développer une stratégie de décarbonation des plus ambitieuses qui résulte en de nombreuses opportunités. C’est un plan d’action à 360° qui est décliné par la Communauté urbaine de Dunkerque, par les industriels, et le Grand Port maritime de Dunkerque pour encourager nos acteurs locaux.
De plus, le projet de reconquête du Môle 2, verra l'ouverture en septembre 2024 d'un parc d'activités et de formation dédié à la transition énergétique et à l'innovation locale pour permettre aux entreprises, start-ups et étudiants-ingénieurs d'expérimenter et d'innover. Le dispositif Eco-Gagnant offre également, par le biais de stratégies "gagnant-gagnant", plus de pouvoir d’achat aux habitants du territoire tout en protégeant notre environnement.

Dunkerque ne deviendra pas le poumon vert de la France, il y contribuera fortement c'est certain. Les enjeux sont à la fois écologiques et également économiques pour la région.

Dunkerque avec sa communauté urbaine berceau historique des Assises Européennes de la Transition Énergétique, accueilleront la 25e édition du 10 au 12 septembre 2024 au Kursaal de Dunkerque. Pendant ces trois jours, les assises mettront en lumière les défis actuels et les solutions innovantes pour les surmonter, à travers plus de 120 ateliers, 12 plénières, 7 conférences et 10 visites de terrain.

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Intelligence artificielle : une révolution numérique au coût écologique élevé
L'essor de l'intelligence artificielle (IA), popularisée par des applications comme ChatGPT, n'est pas sans conséquence pour l'environnement. La fabrication et l’utilisation des équipements numériques, y compris des smartphones et tablettes, contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Ademe, 21 % de la pollution numérique provient directement de l’utilisation des appareils. Les algorithmes d’IA nécessitent d’énormes capacités de calcul, consommant de grandes quantités d’électricité et d’eau pour refroidir les centres de données.

En 2019, une étude de l’Université de Californie a révélé que l'entraînement d'une IA équivaut à 205 allers-retours entre Paris et New York. L’impact environnemental exact reste difficile à évaluer en raison du manque de transparence des industriels et de l’absence de normes communes. Laurence de Villers, professeure à l’Université Paris-Sorbonne, appelle à la mise en place de régulations pour plus de clarté.

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L'Entreprise OKWind Investit 15,5 Millions d'Euros dans son Développement
L’entreprise OKWind, spécialisée dans la fabrication de trackers solaires, est en pleine phase d’expansion. Située à Torcé, en Ille-et-Vilaine, OKWind a récemment obtenu un terrain de 38 430 m² dans le parc d’activités du Haut-Montigné, à Étrelles. Cette décision, approuvée par Vitré communauté le 26 septembre 2024, marque une étape clé dans le développement de l’entreprise.

Actuellement à l’étroit dans ses locaux existants, OKWind a besoin de nouveaux espaces pour soutenir sa croissance. Selon Elisabeth Guiheneux, vice-présidente de Vitré communauté chargée de l’économie, l’entreprise a une ambition claire d'agrandir ses infrastructures de manière significative. Le projet inclut la construction du nouveau siège social, d’un bâtiment industriel et logistique de 6 328 m², ainsi qu’une plate-forme de montage extérieur. Une fois ces nouvelles installations en place, l’effectif de l’entreprise devrait passer de 190 à 250 salariés.

Ce projet d’envergure représente un investissement de 15,5 millions d’euros, et a été reconnu comme l'un des deux projets industriels d’intérêt national dans le cadre de la stratégie « Zéro artificialisation nette ». Cette reconnaissance souligne l'importance de l’initiative dans le développement industriel local tout en répondant aux enjeux de transition énergétique et de durabilité environnementale.

Avec ce nouveau site, OKWind renforce sa position comme acteur majeur de l’innovation et de la transition énergétique en France. Ce projet d’expansion témoigne de l’ambition de l’entreprise de continuer à se développer tout en participant activement à la révolution verte qui transforme le secteur énergétique.

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Le Groupe Manka : Une Croissance Accélérée Portée par la Décarbonation
En 2023, le Groupe Manka, basé à Reims, a célébré son dixième anniversaire avec des résultats impressionnants, en grande partie grâce aux nombreux investissements réalisés dans la décarbonation. Cette dynamique a permis au groupe de connaître une forte croissance organique, comme le souligne Johan Manka, directeur général du groupe familial : « Nous avons connu un rebond considérable, passant d’un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros à 42 millions en un an. » Le résultat d’exploitation a suivi une progression similaire, triplant presque, pour atteindre 2,9 millions d’euros.

Parmi les réalisations marquantes de 2023, le groupe a ouvert son premier site en Normandie, à Dieppe. Cette nouvelle implantation fait partie de la stratégie de Manka visant à tisser un réseau de sites locaux pour être plus proche de ses clients industriels, tels que Cristal Union, Tereos ou les Verreries SGD, avec lesquels l’entreprise collabore régulièrement. Cette expansion témoigne de la volonté du groupe de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire.

Des projets d'envergure pour une année dynamique

L’année a également été marquée par une série de recrutements, avec 57 nouveaux collaborateurs venus renforcer les effectifs du groupe. Ce dernier a réalisé 95 % de son activité sur le territoire national, notamment dans les régions des Hauts-de-France, du Grand Est, de la Normandie et du Loiret. Les projets du groupe incluent des interventions majeures comme la collaboration avec la Gigafactory de Douai pour l’installation de 50 transformateurs, représentant une capacité de plus de 100 mégawatts. Le groupe a également contribué à des projets industriels de grande envergure, tels que le revamping d’une unité de Tereos à Bussy-le-Long, une unité de déshydratation pour Cristal Union à Sainte-Émilie et un poste à haute tension de 125 000 volts pour Vynova dans le Pas-de-Calais.

Ces projets stratégiques ont permis à Manka de renforcer sa position en tant qu’acteur clé de la transition énergétique. Le groupe s’est également lancé dans des projets internationaux, avec une première implantation en Sicile pour collaborer avec ST Micro Electronics sur un site de fabrication de puces électroniques à Catane. Ce succès pourrait inciter Manka à établir une filiale permanente en Italie afin de répondre aux besoins croissants de ses futurs clients dans le pays.

Ambition : devenir une ETI

Fort de ces résultats, le groupe envisage une année 2024 tout aussi prometteuse. Johan Manka, qui dirige aujourd’hui une équipe de plus de 200 collaborateurs répartis sur 9 sites, a déjà initié 36 nouveaux recrutements pour accompagner les nombreux projets de décarbonation et d’économies d’énergie, notamment avec les sucreries de Cristal Union dans le Pas-de-Calais et dans l’Aisne. L’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Johan Manka affiche clairement son ambition de poursuivre la croissance organique et externe, avec pour objectif de transformer le groupe en une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans les années à venir.

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La Consigne sur le Verre Réintroduite en France dès 2025
Après avoir été progressivement abandonnée entre les années 1960 et 1990, la consigne sur le verre fait son grand retour en France. À partir du printemps 2025, plusieurs régions testeront à nouveau ce système dans le cadre d’une initiative écologique et économique.

La consigne sur le verre consiste à rapporter ses bouteilles ou contenants en verre à un point de collecte après usage. Ces emballages sont ensuite nettoyés et réutilisés, permettant ainsi de limiter la fabrication de nouveaux contenants. À l’achat, le consommateur verse une petite somme, qui lui est restituée lorsqu’il rapporte les emballages vides. Ce système avait disparu en raison de l’essor des emballages plastiques à usage unique et de la montée des supermarchés.

Le retour de la consigne est avant tout motivé par des raisons écologiques. En effet, réutiliser des bouteilles en verre permet d’économiser des ressources et de l’énergie, tout en réduisant la quantité de déchets. C’est aussi une solution économique pour les collectivités, qui peuvent revendre les bouteilles non cassées à un meilleur prix, réduisant ainsi la taxe sur les ordures ménagères.

L’expérimentation commencera en mai 2025 dans quatre grandes régions françaises : les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Les premiers produits concernés seront des bouteilles d’un litre pour les jus de fruits et les soupes, suivis de bouteilles de bière et de bocaux pour les conserves. Les consommateurs pourront récupérer entre 20 et 30 centimes par emballage ramené.

Cette initiative s’inscrit dans le projet ReUse, porté par des éco-organismes comme Citeo et Adelphe, visant à créer un système de réemploi national pour les emballages alimentaires dans les grandes surfaces.

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Malezieux Accélère Sa Transition Écologique en Investissant dans la Décarbonation
L’entreprise d’assainissement Malezieux, basée à Woippy, fête ses 70 ans avec un tournant écologique majeur. Connue pour ses célèbres véhicules colorés visibles à Metz, Nancy et dans d'autres villes de la région, Malezieux se concentre désormais sur un projet de grande envergure : la décarbonation progressive de sa flotte de 250 véhicules. Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte carbone, tout en répondant aux enjeux environnementaux qui deviennent de plus en plus pressants.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 200 personnes réparties sur 10 sites dans le Grand Est. Elle s’est engagée à adapter ses véhicules lourds, notamment les camions et 4x4 utilisés dans ses opérations quotidiennes, à des énergies plus vertes. Cependant, la transition vers des camions électriques reste un défi technique. « Bien que les constructeurs comme Mercedes et Renault proposent déjà des solutions électriques pour les camions, les équipements spécifiques nécessaires à nos activités exigent encore de l’énergie thermique pour fournir la puissance et l’autonomie requises », explique Bernard Nucci, directeur général de Malezieux. L’hydrogène est une alternative prometteuse, mais son coût, quatre à cinq fois plus élevé que celui des véhicules thermiques, reste un frein à son adoption immédiate.

Si les camions doivent attendre, Malezieux a déjà lancé le processus pour électrifier ses véhicules légers. Bien que ces véhicules coûtent en moyenne 20 % de plus, l’entreprise reconnaît que cette transition est inévitable. « Nous vivons une véritable révolution technologique, et bien que la situation évolue rapidement, nous savons que c'est le sens des choses. Nous avons déjà passé nos premières commandes », souligne Laurent Barbieri, PDG du groupe Safibri, propriétaire de Malezieux.

Cette transition écologique fait partie d'une stratégie plus large, où l'entreprise se positionne comme un acteur responsable dans le secteur de l’assainissement. En plus de la décarbonation de sa flotte, Malezieux prépare également l’ouverture d’un centre de formation interne, prévu pour début 2025. Ce centre formera des collaborateurs sur des compétences techniques tout en intégrant une dimension écologique, offrant ainsi un cadre pour développer une expertise adaptée aux enjeux environnementaux actuels.

Malezieux, en alliant innovation et responsabilité écologique, montre ainsi sa détermination à s’adapter aux défis de demain, tout en maintenant son rôle de leader dans l’assainissement durable.

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Autoconsommation d’Énergie : Six Entreprises Bretonnes misent sur leur propre boucle écologique
Près de Vitré (Ille-et-Vilaine), six entreprises s’associent pour créer une boucle d’autoconsommation d’énergie, un projet innovant soutenu par l’agglomération locale. Cette initiative, qui repose sur l’installation de panneaux photovoltaïques, permettra à ces entreprises de produire leur propre électricité, répondant ainsi à une part importante de leurs besoins énergétiques tout en stabilisant les coûts.

Motivées par la volatilité des prix de l’énergie observée en 2021 et 2022, les entreprises AMI-API, Design Parquet, Geldelis, Cielectronics, Greenpower Technologie et OKWind ont décidé de prendre en main leur production énergétique. Guy Crozet, dirigeant d’AMI et API, explique que cette démarche a pour objectif de sécuriser les coûts de l’énergie et de renforcer leur indépendance énergétique.

La boucle d’autoconsommation collective permettra aux six entreprises d’utiliser l’électricité produite par des panneaux solaires installés sur deux hectares de terrain mis à disposition par Vitré communauté. L’électricité produite en surplus durant le week-end sera utilisée pour alimenter les piscines des communes voisines de La Guerche-de-Bretagne et d’Argentré-du-Plessis, renforçant ainsi l’impact écologique du projet.

Une production de 1,5 gigawattheure par an

Avec un investissement initial de 1,2 million d’euros, la production annuelle prévue est de 1,5 gigawattheure. Cela couvrira entre 25 et 30 % des besoins énergétiques des six entreprises, avec l’ambition de porter ce chiffre à 70 % à terme. Louis Maurice, PDG d’OKWind, met en avant la capacité des entreprises à mutualiser leurs efforts pour obtenir une autonomie énergétique accrue. « Nous sommes capables de mutualiser et de dépasser les problématiques de stockage », précise-t-il.

L’utilisation du réseau électrique existant pour distribuer la production est un autre point clé du projet. Selon David Richard, adjoint à la direction territoriale d’Ille-et-Vilaine d’Enedis, cette flexibilité permet d’optimiser l’usage de l’énergie produite : ce qui n’est pas consommé par une entreprise peut être utilisé par une autre.

Un modèle écologique et réplicable

Vitré communauté, co-actionnaire de la société Montigné Énergies créée pour gérer cette boucle d’autoconsommation, a joué un rôle central dans la faisabilité de ce projet. Outre la mise à disposition du foncier, l’agglomération a également investi dans la requalification de la zone industrielle du Haut-Montigné. Teddy Régnier, président de Vitré communauté, voit dans ce projet un « exemple d’écologie concrète ». Il estime que cette initiative, qui intègre la gestion de l’eau et de l’énergie, pourrait servir de modèle pour d’autres zones d’activités.

Le projet pourrait même s’étendre à d’autres entreprises de la zone industrielle, avec des possibilités de mutualisation supplémentaires dans des domaines tels que la gestion de la chaleur ou des déchets. « C’est un thème qui en appelle d’autres : chaleur, déchets, entretien, maintenance… », ajoute Guy Crozet, qui envisage de nouvelles collaborations entre voisins industriels.

La mise en service de cette boucle d’autoconsommation est prévue pour l’été 2025. Ce projet s’inscrit pleinement dans la transition énergétique, en offrant une solution durable, économique et écologique aux entreprises de la région, tout en renforçant leur résilience face aux fluctuations des prix de l’énergie.

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Tikoantik : Révolutionner la Seconde Main pour les Professionnels de la Petite Enfance
Fondée en 2021 par Séverine Inkerman et un groupe de parents, Tikoantik est une entreprise innovante basée à Lorient (Morbihan) qui propose du matériel de puériculture de seconde main reconditionné à destination des professionnels de la petite enfance. Avec pour mission de réduire l’impact écologique de ce secteur et de promouvoir l’achat responsable, Tikoantik se distingue par son engagement pour l’environnement et l’économie locale. En avril 2024, l’entreprise a été récompensée par le deuxième prix du concours de start-up organisé par Cap 56.

Chaque année, 16 millions d’articles de puériculture sont vendus en France, principalement fabriqués en Asie, générant un impact écologique considérable. Tikoantik ambitionne de changer cette dynamique en collectant du matériel déjà utilisé, le nettoyant et le reconditionnant pour le vendre à des crèches, assistantes maternelles et autres professionnels, avec des prix réduits de 30 à 70 % par rapport au neuf. Ce modèle permet également de créer des emplois locaux, notamment en collaboration avec des personnes en situation de handicap et d’insertion professionnelle.

Pour se fournir, Tikoantik collabore avec des recycleries et des ressourceries en Bretagne, qui leur fournissent du matériel invendu ou inutilisable dans leur propre circuit. À partir de 2024, l’entreprise élargit son champ d’action en ouvrant la collecte aux particuliers, avec un objectif ambitieux de collecter 30 tonnes de matériel cette année.

Tikoantik s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et est labellisée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale). Elle se distingue par un processus rigoureux de reconditionnement en circuit court, permettant de proposer des produits de qualité aux professionnels de la petite enfance. Les articles comme des poussettes, chaises hautes ou lits parapluie sont remis en état avec un soin particulier.

L’entreprise connaît une nouvelle phase d’expansion grâce à une fusion avec la coopérative Chouette Coop, qui permettra de renforcer les aspects logistiques et de collecte. Avec quatre camions et 200 points de collecte, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons pour l’entreprise. Ce projet de fusion marque une étape clé dans la croissance de Tikoantik, qui continue d’œuvrer pour une consommation plus responsable et solidaire dans le secteur de la puériculture.

En combinant impact écologique, économie circulaire et soutien aux personnes en insertion, Tikoantik prouve qu’il est possible de concilier engagement environnemental et dynamisme économique, tout en répondant aux besoins des professionnels de la petite enfance.

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Transition énergétique : Decathlon Polska opte pour l’énergie solaire dans son parc de magasin
Decathlon Polska, dans le cadre de son engagement environnemental, s'associe à GreenYellow Polska pour équiper 14 de ses magasins en installations photovoltaïques, d'une capacité totale de 3 MWc. Ce partenariat repose sur un modèle innovant appelé Photovoltaics-as-a-Service (PVaaS), permettant à Decathlon de passer à l'énergie solaire sans mobiliser de capital. GreenYellow prend en charge l'intégralité du financement et de la gestion des systèmes solaires pendant 15 ans. Ces installations, réparties dans des villes comme Varsovie, Gliwice et Białystok, incluent des ombrières photovoltaïques sur les parkings, produisant environ 3 GWh d'énergie par an.

Grâce à cette solution, Decathlon Polska pourra réduire son impact environnemental en diminuant ses émissions de CO2 de plus de 2 000 tonnes par an, tout en réalisant des économies durables et en renforçant son indépendance énergétique. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire l'empreinte carbone de l'entreprise. En effet, près de la moitié de la flotte de véhicules de Decathlon Polska est désormais électrique ou hybride, et l'entreprise encourage ses employés à adopter des modes de transport durables via des subventions.

En plus de la transition énergétique, Decathlon Polska met en place des services circulaires pour ses clients, comme la vente d’équipements de seconde main, la location d’articles de sport et le rachat d'équipements usagés que l'on connait déjà en France. Ces actions s’inscrivent dans une démarche de prolongation de durée de vie et de réduction des déchets.
Ce projet solaire en Pologne démontre comment Decathlon parvient à allier écologie et rentabilité, tout en ouvrant la voie à d'autres entreprises souhaitant adopter des solutions énergétiques durables et accessibles.
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CSRD : Les entreprises françaises face au défi du reporting durable
Le rapport annuel de Tennaxia révèle les défis que rencontrent les entreprises françaises face à la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui les oblige à publier des rapports de durabilité d’ici 2025. Cette directive impose des exigences strictes en matière de transparence sur l'impact environnemental, social et de gouvernance (ESG), et les entreprises sont encore en phase de collecte et de structuration des données.

La CSRD introduit le concept de double matérialité, obligeant les entreprises à évaluer non seulement l'impact des enjeux environnementaux et sociaux sur leur modèle économique, mais aussi leur propre influence sur l’environnement et la société. Selon le rapport, 76 % des entreprises n’ont pas encore effectué cette analyse, bien qu’elle soit essentielle au rapport de durabilité. Par ailleurs, près de la moitié des entreprises interrogées expriment des doutes quant aux méthodes et au contenu de ce reporting.

Un autre défi majeur réside dans la collecte des données. Environ 60 % des entreprises restent incertaines quant à la manière de collecter les données ESG, et plus d'un tiers ignorent où trouver certaines informations critiques. La gouvernance des données pose également problème : 67 % des entreprises n'ont pas d'équipe dédiée pour contrôler et valider ces données, illustrant un retard dans l’organisation des structures internes nécessaires pour répondre aux exigences de la CSRD.

En termes de profondeur du reporting, la majorité des entreprises prévoient de traiter un nombre limité de points de données par rapport aux 1 179 prescrits par les standards européens. Seulement 44 % traiteront moins de 500 points de données, et la moitié de celles analysées seront qualitatives. Ce choix suggère que les entreprises priorisent une approche allégée, en réutilisant des données déjà collectées pour d'autres rapports obligatoires.

L’alignement des entreprises sur les plans de transition pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, exigé par la CSRD, est également retardé. Seules 36 % des entreprises interrogées ont défini une trajectoire de décarbonation compatible avec les objectifs climatiques de 1,5°C. La mise en œuvre de ces plans reste un obstacle pour 48 % d'entre elles, illustrant la complexité de cette nouvelle obligation.

Enfin, les entreprises recherchent des prestataires pour accompagner leur transition vers la CSRD. Près de 61 % envisagent un soutien externe, un chiffre en forte hausse. Pour la validation de leurs rapports, la majorité prévoient de recourir à un commissaire aux comptes, privilégiant la continuité avec leurs données financières, afin de réduire la complexité perçue de cette démarche.

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Plastiques intelligents et solutions durables : l’innovation écossaise en action
Les universités écossaises jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution plastique et le développement durable, en proposant des solutions novatrices à des enjeux environnementaux pressants. Lors des Converge Awards, qui célèbrent l’innovation académique, plusieurs start-ups ont été récompensées pour leurs projets prometteurs.

EVA Biosystems : un plastique intelligent et biodégradable
Issue de l’Université d’Édimbourg, EVA Biosystems a conçu un plastique capable de s’autodégrader en milieu océanique sans produire de microplastiques. Ce plastique « intelligent » repose sur l’ajout de bactéries spécifiques qui, en présence d’eau de mer, activent des enzymes pour décomposer le matériau de manière non polluante. Le fondateur, Dr Alexander Speakman, souligne que cette technologie, en rendant les plastiques conventionnels biodégradables, offre une alternative abordable à la majorité des plastiques actuels. Ce projet, récompensé aux Converge Awards, pourrait transformer la gestion mondiale des déchets plastiques.

Technologies durables émergentes
D’autres innovations écossaises se distinguent également. SEASAT, une start-up de l’Université d’Édimbourg, a développé un système utilisant des images satellitaires et l’apprentissage automatique pour surveiller les eaux côtières. Cette solution permet aux fermes piscicoles d’anticiper et de réagir aux menaces environnementales, améliorant ainsi leur durabilité. SolarSub, également issue de l’Université d’Édimbourg, propose un système de refroidissement pour les panneaux solaires flottants, résolvant le problème de surchauffe et augmentant leur efficacité énergétique.

Alternatives durables et responsables
L’Université Queen Margaret contribue aussi à l’innovation durable avec PalmAlt, un substitut à l’huile de palme pour les produits de boulangerie. Cette solution non seulement améliore la durabilité des produits, mais offre également des avantages nutritionnels.

Un potentiel mondial
Selon Adam Kosterka, directeur exécutif de Converge, ces projets démontrent l’impact global des universités écossaises. Kate Forbes, vice-première ministre, a souligné l’importance de transformer la recherche académique en technologies innovantes pour soutenir la stratégie nationale d’innovation de l’Écosse et stimuler sa croissance économique.

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Agen, pionnière de l’éclairage solaire en Europe.
Agen adopte le solaire pour rénover son éclairage public L’agglomération d’Agen, en partenariat avec Fonroche Lighting, entreprend un projet ambitieux visant à remplacer 6 000 lampadaires par des modèles solaires autonomes. Cette initiative, baptisée Plan d’économie d’énergie en éclairage public et signalisation lumineuse tricolore (PEEEPS), promet d’être le plus grand parc de lampadaires solaires autonomes d’Europe, avec des économies substantielles et une réduction de l’empreinte écologique.

Fonroche Lighting : le leader mondial de l’éclairage solaire Créée en 2011, Fonroche Lighting, dirigée par Laurent Lubrano, est basée dans le sud-ouest de la France. L’entreprise conçoit, fabrique et installe des systèmes d’éclairage solaire autonomes adaptés à divers environnements, des routes aux parkings en passant par les autoroutes. Avec 240 salariés et une forte présence internationale, la société projette un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros d’ici 2024. Son expertise repose sur une technologie avancée, notamment dans le développement de batteries à longue durée de vie, assurant une autonomie annuelle.

Les défis de l’agglomération d’Agen L’agglomération, comprenant 44 communes et plus de 100 000 habitants, avait identifié une consommation énergétique élevée liée à ses 20 000 points lumineux. Sous la direction de Jean-Marc Gilly, vice-président chargé de l’éclairage public, un plan de réduction des consommations a été mis en place dès 2016. Les premières étapes, comme l’intégration de la technologie LED, ont permis une économie de 50 %, mais des travaux plus ambitieux étaient nécessaires pour moderniser un parc d’éclairage vétuste.

Un partenariat stratégique avec Fonroche Fonroche a réalisé un diagnostic détaillé des installations, identifiant les points nécessitant une rénovation ou un remplacement par des lampadaires solaires. Le budget initial de 15 millions d’euros, voté en 2021, a permis d’installer 600 lampadaires en 2022 et 560 en 2023. En 2024, avec un budget élargi à 5 millions d’euros, l’objectif est d’ajouter 2 140 mâts solaires, réduisant de 60 % les consommations d’énergie et divisant par deux les coûts de maintenance.

Des innovations technologiques et écologiques Fonroche intègre des batteries durables et des systèmes de télégestion pour optimiser l’efficacité énergétique et la maintenance des installations. Cette technologie bidirectionnelle permet un contrôle précis des luminaires, garantissant une lumière constante tout en réduisant les coûts et l’impact environnemental. À terme, le PEEEPS prévoit de supprimer 200 km de réseaux électriques, économisant ainsi des ressources comme le cuivre et le béton.

Une transformation exemplaire La collaboration entre Fonroche et l’agglomération d’Agen illustre comment innovation et volonté politique peuvent transformer les infrastructures publiques. En 2026, 90 % du parc lumineux devrait être rénové, offrant un éclairage performant, durable et esthétique. L’agglomération devient ainsi un modèle européen en matière d’éclairage écologique.

Impact pour les habitants et la planète Ce projet améliore non seulement le confort des espaces publics mais réduit aussi significativement l’empreinte carbone. Les économies réalisées sont réinvesties pour accélérer la transition, tandis qu’une communication transparente permet de sensibiliser les habitants à ces avancées. Le PEEEPS marque une étape majeure vers un futur urbain plus respectueux de l’environnement.
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Décarbonation industrielle : 2025, l'année charnière pour les grands projets écologiques
Un an après la signature des contrats de transition écologique entre l’État et les 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2, des avancées notables sont observées, mais les projets structurants majeurs tardent à se concrétiser. Ces contrats, non contraignants, visent une réduction de 45 % des émissions d'ici 2030 (par rapport à 2015) et la neutralité carbone en 2050. Ces sites représentent 12 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Cependant, Exxon Mobil reste le seul à ne pas s’être engagé, tout en annonçant la fermeture de son activité pétrochimique à Port-Jérôme en 2025.

Avancées concrètes et projets en cours :
De nombreux industriels, comme Roquette et Novacarb, ont mis en œuvre des projets ambitieux. Roquette investit dans une centrale biomasse et des procédés innovants pour réduire ses émissions de deux tiers d’ici 2030. De son côté, Novacarb prévoit une réduction de 40 % dès 2025 grâce à l'abandon du charbon. Dans les métaux, ArcelorMittal et Aluminium Dunkerque ont augmenté l’incorporation de métaux recyclés, tandis que les cimentiers, comme Eqiom et Heidelberg, développent des technologies pour réduire leurs émissions. Ces efforts montrent une dynamique positive, mais les défis demeurent.

Projets structurants en suspens :
Les investissements pour des projets majeurs, comme la capture et le stockage de CO2, sont encore au stade d’étude. Par exemple, le cimentier Heidelberg envisage des technologies nécessitant des centaines de millions d’euros et un fort soutien public. Ce retard est aggravé par des incertitudes politiques et administratives, malgré la publication en juillet 2024 d’une stratégie nationale sur la capture et le stockage du CO2.

Financements et obstacles technologiques :
Le financement public est un point crucial. Les contrats carbone pour différence (CCfD), attendus pour début 2025, pourraient garantir un prix minimum de la tonne de carbone et inciter les industriels à investir. Cependant, les industriels réclament davantage de subventions pour compenser les coûts élevés des technologies vertes. Les projets sont aussi freinés par le prix de l’électricité, jugé peu compétitif, et par la faible maturité de certaines technologies, comme l’utilisation d’hydrogène bas carbone.

Un marché vert à développer :
Les industriels explorent la possibilité de vendre des produits plus chers mais respectueux de l’environnement. Par exemple, Lhoist envisage un marché pour la « chaux verte », tandis que Heidelberg propose des mécanismes de valorisation pour le ciment vert. Cependant, des incitations réglementaires et des partenariats solides seront nécessaires pour accélérer ce marché émergent.

Perspectives pour 2025 :
L'année 2025 est identifiée comme un tournant. Les décisions d’investissement attendues pour cette année pourraient définir la trajectoire de la décarbonation industrielle. En parallèle, la réduction progressive des quotas carbone gratuits, qui disparaîtront en 2034, poussera les industriels à agir rapidement. En Europe, d'autres pays progressent déjà, exerçant une pression compétitive sur la France.

Malgré les incertitudes, certains industriels, comme Syensqo, anticipent des résultats ambitieux, dépassant les objectifs fixés initialement. Cependant, la réussite des projets dépendra de la coordination entre l'État, les industriels et les partenaires locaux. La transition écologique de l’industrie française est en marche, mais l'heure de vérité approche.

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Transformer des Camions thermiques en Camions Electriques
Une belle initiative chez Boulanger (via le site actsandfact.org) qui souhaite d'ici 2-3 ans avoir 100% des camions de livraison de ses prestataires utilisant une énergie alternative.
L'enseigne travaille sur le Rétrofit.
Le rétrofit consiste à supprimer tous les éléments thermiques d’un véhicule d’occasion (moteur, boite de vitesse…) pour les remplacer par un moteur électrique ainsi qu'un variateur.
Chez les transporteurs, ce sont des camions d'occasions qui ont entre 4 et 5 ans qui peuvent être recyclés de cette manière. Autant dire des camions jeunes.

Un projet circulaire de 2nd main également : 
L’avantage du rétrofit est qu’en plus de recycler les camions, le constructeur d’origine récupère les pièces thermiques pour alimenter sa banque de pièces détachées et faire jouer l’économie circulaire. 

Le projet parait économiquement viable : 
Le coût de ces nouveaux engins rétrofités est beaucoup plus abordable, du fait que le véhicule n’est pas neuf et n’est pas conçu 100% électrique au départ. En règle générale, le véhicule rétrofité sera entre 30 à 40% moins cher par rapport à un véhicule équivalent 100% électrique.

Ce type de modèle améliore de 30 à 40% les conditions de travail des employés et permet un gain de rentabilité et de temps. L’autre avantage de ce véhicule est qu’il ne reste ni plus ni moins qu’un tracteur traditionnel et le chauffeur ne perd donc pas ses points de repères de conduite et de manœuvre. 
Pour lire l'intégralité de l'interview c'est ici > https://actsandfacts.org/actualites/le-retrofit-des-vehicules-100-electriques-dans-les-entrepot/


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Effondrement du prix du Lithium : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les batteries et pour l'écologie ?
Le prix du lithium a perdu près de 80% depuis un an. Une bonne nouvelle qui permettrait donc de s'approvisionner de façon plus économique pour accélérer la production de batterie des véhicules électriques.
Sauf que c'est tout le contraire... cette baisse drastique du prix implique surtout une baisse de production des véhicules électriques avec en plus une baisse des subventions en Chine et dans plusieurs pays Européens.
Hors si nous voulons atteindre - ou nous approcher - des objectifs de transition énergétique dans le transport, qui est un des plus gros pollueurs dans le monde, les pouvoirs publics devront soutenir de manière plus pérenne les subventions et sécuriser l'approvisionnement de ces métaux sur lesquels il est prévu une énorme tension d'approvisionnement d'ici dix ans.
Un énorme dilemme avec d'un côté ces métaux rares qui sont extraits avec des moyens énormes en étant gros consommateur de CO2 qui doivent aider en parallèle à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre... mais qui au bout du bout rien n'est proposé pour recycler ces batteries pleines de lithium.
Un article passionnant à lire ici >
https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/chute-des-prix-du-lithium-signe-de-la-fragilite-de-la-transition-energetique-152022.html?utm_source=Abonnés+Novethic&utm_campaign=41f6716088-EMAIL_CAMPAIGN_2024_01_29_04_26&utm_medium=email&utm_term=0_-41f6716088-%5BLIST_EMAIL_ID%5D
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[WEBINAIRE] Le mardi 22 octobre à 14h : Bilan Carbone, ce qui va changer avec la nouvelle méthode
Que vous soyez un praticien occasionnel ou un expert, nous vous recommandons fortement de suivre ce webinaire technique.
L'objectif principal de
https://abc-transitionbascarbone.fr/ : plonger au cœur de la méthode pour la décortiquer avec vous. Nous présenterons les évolutions majeures et les changements concrets pour votre pratique. 

L'association abordera
également les grandes étapes qui suivront cette publication, notamment sa mise en application en 2025 et comment vous mettre à jour gratuitement en tant que formé·e V8.
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Tri des déchets alimentaires : quels impacts économiques ? - Matinale Déchets et Economie circulaire de L'Institut Paris Region
La prise en charge des déchets constitue le premier poste de dépenses pour la majorité des intercommunalités franciliennes : ces dernières lèvent ainsi chaque année plus de 1,7 milliard d’euros pour assurer cette compétence.
L’année 2024 est marquée par l’arrivée de l’échéance posée il y a dix ans pour que les collectivités mettent en place de tri à la source des biodéchets. La majorité des collectivités franciliennes se sont engagées dans des études de faisabilité et plus de 35% d'entre elles disent mettre en place une offre de tri.
L’impact économique reste cependant variable selon les territoires et les choix effectués. Cette rencontre permettra de balayer différents choix de scénarios techniques et leurs conséquences en termes de coûts, mais aussi les les différentes options juridiques permettant d’adapter la mise en œuvre aux besoins des territoires. Seront présentés quelques retours d’expériences de grandes villes européennes afin de mesurer, sur le long terme, l’impact de cette évolution réglementaire.
L’Ordif (Observatoire Régional des Déchets d’Ile-de-France), département Déchets de L’Institut Paris Région, en association avec la Région Ile-de-France et l’Ademe, suit en continu les coûts de la gestion des déchets ménagers et assimilés auprès des collectivités franciliennes. Ceux-ci sont aujourd’hui plutôt bien connus grâce à l’outil "Matrice des coûts" développé par l’Ademe. Cette rencontre sera également l’occasion de présenter les derniers chiffres nationaux et régionaux au titre de l’année 2022.
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